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La force tranquille de Poutine

L’Occident et la croisade anti-Russe

« Par la ruse, on peut prendre un lion, par la force, pas même un grillon. » - Proverbe russe

Nous sommes à moins d’un mois des jeux d’hiver de Sotchi en Russie. Les pays occidentaux, entendons par là les Etats-Unis et leurs vassaux, les pays de l’Union européenne font ce qu’ils peuvent pour torpiller d’une façon ou d’une autre les jeux de Sotchi. Nous nous souvenons que globalement l’année 2013 fut celle de Poutine qui réussit à éviter qu’il y ait une invasion de la Syrie en proposant de neutraliser l’arsenal chimique de la Syrie, coupant de ce fait l’herbe sous les pieds aux va-t-en guerre, notamment à la France qui était prête à « punir » dans la plus pure tradition guymolienne, Assad - qui ne méritait pas à en croire Laurent Fabius, de vivre - la France dut renoncer à aller porter la mort, les larmes en allant guerroyer seule sachant bien que les Syriens étaient prêts à se battre et à bien se battre ce qui a amené la France à réduire la voilure en réfrénant ses désirs et à se déjuger.

La deuxième victoire de Poutine fut celle d’aider l’Ukraine à s’en sortir sans les mirages de l’Union européenne qui voulait avec l’Ukraine s’offrir à faible prix un marché et une zone tampon pour diminuer l’influence de la Russie. Nous allons dans ce qui suit donner quelques explications de l’acharnement occidental sur la Russie mise sous pression avec les attentats télécommandés par l’Arabie Saoudite sur ordre de l’Empire. Il n’empêche que Poutine essaie de sauver les jeux. Vladimir Poutine a surpris lorsqu’il a annoncé sa volonté de libérer Mikhail Khodorkovsky. Il a aussi déclaré que les deux membres restants du groupe punk Pussy Riot seront certainement amnistiés aussi. L’amnistie sera aussi accordée à 30 personnes arrêtées lors d’une manifestation de Greenpeace. Ils n’auront dès lors pas à subir de procès. La presse internationale considère la décision du président russe comme une tentative de redorer le blason du pays avant les JO d’hiver à Sotchi en février 2014.

Le président étasunien

Barack Obama, le président allemand Joachim Gauck, son homologue français, François Hollande, ont annoncé leur intention de boycotter les Jeux olympiques russes. Les Jeux auront tout de même lieu avec ou sans les Occidentaux. Ceci ne nous étonne pas, souvenons-nous des Jeux olympiques de Moscou boycottés par les Occidentaux et de la réplique soviétique aux Jeux de Los Angeles. L’Occident utilisera toutes les armes même celles du sport pourtant réputées être celles de la concorde. Dans l’ancienne Grèce, il y avait une trêve entre les cités, pour participer à Olympie aux jeux.

La Russie et l’Ukraine

On se souvient que le 16 décembre 2013, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, a dénoncé les tentatives de l’UE d’imposer un accord de libre-échange à l’Ukraine, qui risquerait d’anéantir l’économie du pays slave. Le ministre russe descend en flèche l’accord d’association. Selon lui, cet accord équivaut à l’ouverture des portes d’un pays tout en « enlevant le gardien à l’entrée ». Il ajoute que tout gouvernement qui se sent responsable envers l’économie du pays serait en désaccord avec une décision aussi « irresponsable ». (..) Il indique que les anciennes républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine, font partie de la Communauté des États indépendants (CÉI). Or, le ministre fait mention d’un article contenu dans cet accord qui précise que tout pays membre peut mettre en place des mesures protectionnistes s’il est confronté à une pareille situation. Pour rappel, la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie ont créé une union douanière en 1995 et un Espace économique commun quatre ans plus tard. En 2007, la Commission de l’Union douanière a été créée, L’Espace économique commun est entré en vigueur en janvier 2012, avec la création de la commission économique eurasienne le mois qui a suivi. L’établissement d’une Union économique eurasienne est prévu pour 2015. (1)

L’énigme d’une monarchie saoudienne de tous les coups bas

La position diabolique de l’Arabie Saoudite est un cas d’école. Vassal le plus fidèle de l’Empire, elle est prête à s’associer sur ordre avec le diable. On sait que la société saoudienne est caractérisée par d’énormes inégalités. Un quart de la population vit dans la pauvreté, le chômage des jeunes atteint 30 pour cent et une importante main-d’oeuvre de travailleurs migrants travaille dans des conditions épouvantables sur les champs pétroliers et les chantiers de construction du pays. D’autre part, la famille royale corrompue et ultra-riche monopolise des dizaines de milliards de dollars à ses propres fins réactionnaires. Cependant, dans l’affaire iranienne, elle s’est sentie grugée. « Les États-Unis, écrit Rosa Shahnazarian, ont maintenant changé leur tactique régionale en faveur de négociations directes avec l’Iran mais les conséquences de leur politique subsistent sous la forme d’un conflit qui menace de précipiter toute la région dans une guerre civile entre des sectes rivales et des groupes tribaux. L’Arabie Saoudite continue de soutenir l’opposition en Syrie en jetant de l’huile sur le feu d’un conflit qui s’est propagé l’année dernière à l’Irak et au Liban. La monarchie saoudienne considère le changement de politique des Etats-Unis comme une grave menace envers sa propre position économique et politique et a refusé d’être liée par un quelconque accord occidental avec l’Iran et la Syrie. « La monarchie saoudienne ne peut pas concevoir le fait qu’Assad puisse survivre à cette crise pour ensuite se retourner contre elle. » On le voit, les négogiations de Genève II ne seront pas une sinécure. » (2)

Le chaos en Irak et en Syrie : une spécialité saoudienne et quatarie

Le chaos s’installe durablement avec les armes des potentats du Golfe En Irak, la rébellion implose. Les Djihadistes s’étripent entre eux et la rébellion régulière tente de reprendre la main sur Al Qaîda. Bachar el Assad se frotte les mains. Dans la terminologie soviétique on disait « allié objectif ». On a le même ennemi, on combat côte à côte pour arriver à ses fins. Les plus beaux exemples d’alliés objectifs restant l’Armée rouge et les GI’s américains engagés ensemble contre Hitler. Mais l’histoire nous apprend que deux alliés objectifs sont souvent des ennemis qui repoussent simplement la date du règlement de comptes. (3)

Dans le nord de la Syrie, l’heure a sonné. « Nous allons vous anéantir, aucun de vous en survivra et cela servira de leçon aux autres ». C’est le porte-parole de EIIL (État islamique en Irak et au Levant), branche d’Al Qaîda, qui parle. À qui s’adresse-t-il ? Aux soldats de Bachar ? Non ! Aux rebelles, à ceux aux côtés desquels ils se battent depuis des mois contre l’armée du régime syrien. Ses faux frères d’armes en quelque sorte. Les combats sont d’une violence rare et les deux camps comptent déjà plus de 100 morts. (...) Venu d’Irak, l’EIIL avait envoyé des hommes et ouvert une sorte de succursale en Syrie. Compte les morts...(3)

Bill Van Auken parle même de guerre civile : « La reprise des combats intervient alors que des données publiées par les Nations unies et d’autres agences indiquent que le taux de mortalité en 2013 en Irak a augmenté jusqu’à son plus haut niveau depuis les renforts (dite surge) de l’armée américaine en 2007-2008. Les Nations unies évaluent le nombre de vies civiles irakiennes perdues en raison des violences à 7818 l’an dernier, plus de 1050 membres des forces de sécurité tués au cours de la même période. Une autre estimation du groupe britannique Irak Body Count (IBC) donne un bilan de 9475 morts civils. (..) L’EIIL, une milice islamiste sunnite liée à Al Qaîda, est devenue l’une des principales composantes des combats des « rebelles » dans la guerre de l’Occident pour obtenir un changement de régime en Syrie voisine. » (4)

Pourquoi ne cesse-t-on pas de s’en prendre à la Russie ?

Karl Muller nous explique pourquoi l’Occident s’en prend à la Russie coupable de « ne pas rentrer dans le rang après la chute de l’empire soviétique ». Coupable aussi d’avoir soutenu Assad, coupable aussi d’être contre le bouclier anti-missile à sa porte. On perd facilement de vue que Washington a déplacé ses visées agressives vers les contrées du Pacifique et que les États membres de l’Union européenne - sous le couvert de l’affaire de la NSA - devront jouer le rôle de suppléants des États-Unis au Proche-Orient et en Afrique.

Il explique les fondements de l’animosité qui ne datent pas d’aujourd’hui : « Les nombreux rapports concernant la situation « tendue » en Asie, actuellement entre la Chine et le Japon, jouent des rôles différents. (..) On ne parle pas, du moins publiquement, de la politique de l’Union européenne, notamment de l’Allemagne, vis-à-vis de l’Europe de l’Est et de la Russie. Et ce alors que les États de l’Otan et l’Union européenne se sont fixés comme objectif – depuis 1990-1991, c’est-à-dire depuis la disparition du Pacte de Varsovie et de l’Union soviétique et malgré leurs promesses au gouvernement soviétique de l’époque – de « s’approprier » l’Est à partir de l’Ouest en incorporant toujours plus d’États de l’Europe de l’Est à l’Alliance atlantique ainsi qu’à l’Union européenne pour affaiblir la Russie et l’asservir petit à petit. On trouve la preuve de toutes ces manoeuvres dans le livre Le grand échiquier. L’Amérique et le reste du monde, paru en 1997 et dont l’auteur est Zbigniev Brzezinski, conseiller personnel de divers présidents états-uniens. » (5) « La guerre de l’Otan contre la Yougoslavie en 1999 marqua un tournant. Il devint alors impossible de ne plus percevoir le fait que la conception états-unienne « d’un nouvel ordre mondial » avait tous les traits de l’impérialisme dont le but était de soumettre le monde à « l’unique puissance mondiale ». (...) » (5)

« Ce n’est pas par amour du peuple ukrainien, mais en raison d’un dessein géostratégique, que l’Union européenne tente depuis plusieurs années d’éloigner l’Ukraine de la Russie pour la ramener vers l’UE elle-même. Nous savons aujourd’hui que la « révolution orange » de 2004 fut en fait une opération de ce qu’il est actuellement convenu d’appeler « Smart Power », opération menée en coordination avec l’Union européenne et contre la Russie. » Contrairement à l’Occident, où l’on met l’accent sur un modèle de politique utilitariste et matérialiste, le gouvernement russe semble s’appuyer sur une conception orientée sur les fondements de l’église chrétienne, c’est-à-dire en mettant l’homme et le monde au centre de son action. Où trouve-t-on encore cela en Occident ? Quel gouvernement occidental se réclame encore de cette conception au profit de la famille, de la religion et de la nation pour le grand bien des peuples et du progrès ? » (5)

Le jeu dangereux de l’Arabie Saoudite contre la Russie

On sait que l’Arabie Saoudite est un colosse de pétrodollars avec un sabre nain, elle a pour rôle de porter le chaos en Russie. Pourtant, selon certains analystes, deux clans s’opposent désormais en Arabie Saoudite. D’un côté, celui du prince Bandar ben Sultan, proche de l’Administration Bush, de l’autre, celui des « colombes », incarné par Turki al-Fayçal.. Les groupes wahhabites contrôlés par Bandar attaquent la Russie avec la complicité de la CIA. L’Arabie Saoudite veut contraindre la Russie à lâcher Assad. Elle crée le chaos sur place avec les groupes qu’elle finance et des groupes terroristes d’inspiration wahhabite cherchent à perturber les Jeux olympiques de Sochi en perpétrant des attentats spectaculaires sur l’ensemble du territoire russe.

Philippe Tourel nous apprend que : « le prince Bandar Bin Sultan, le tout-puissant chef des renseignements saoudiens, et homme lige de la CIA, a été reçu – à sa demande – à deux reprises par le président russe Vladimir Poutine, en moins d’un an, pour le convaincre, en vain, de lâcher Bachar al-Assad en contrepartie de juteux contrats, passe donc à la vitesse supérieure et utilise les groupes terroristes qu’il contrôle pour le faire plier, avec la bénédiction de la CIA. Selon des informations officielles russes publiées à la suite de la seconde rencontre entre Bandar et Poutine qui a eu lieu le 3 décembre 2013, (...) Bandar Bin Sultan avait cru intelligent de proposer à son hôte de freiner l’ardeur des groupes terroristes tchétchènes « qu’il contrôle, afin de laisser les jeux de Sotchi se dérouler normalement » (sic !) La réaction de Poutine était immédiate et virulente. « Si les salafistes mettent les pieds en Asie centrale, nous leur casserons les pieds. » (6)

« Quelques semaines avant la deuxième rencontre Poutine-Bandar, un premier attentat a eu lieu le 21 octobre 2013 dans un bus de Volgograd, provoquant la mort de 7 personnes et 30 blessés. Le dimanche 29 et lundi 30 décembre, deux autres attentats qui semblent porter la marque du groupe jihadiste de Dokou Oumarov, ont eu lieu. Dimanche, au moins 17 personnes ont péri et une quarantaine ont été blessées Commentant ces attentats, Karim Bouali (journaliste du site algérien Algérie patriotique) écrit que « l’Occident mène une guerre à la Russie par terroristes interposés ». « Il serait difficile de ne pas déceler une coïncidence entre la série d’attentats terroristes en Russie et le soutien de ce pays à la Syrie et à l’Ukraine. Moscou persiste dans sa politique de résistance aux velléités hégémoniques occidentales.. Mais le Kremlin, qui semble se ressaisir, a fini par remporter le bras de fer en accordant à son voisin un prêt au moment où l’Europe tendait la perche à l’opposition ukrainienne, lui proposant une aide de 20 milliards d’euros. » (6)

Dans le dossier syrien, la Russie, comme la Chine, a réagi fermement aux tentatives occidentales de faire tomber le régime en place et lui substituer un pouvoir islamiste, financé par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et armé par la France et la Grande-Bretagne. Toutes les tentatives de ce quarteron de pays de déboulonner l’inamovible Bachar Al Assad ont été vouées à l’échec. Sur le plan militaire, l’envoi d’armes et d’agents secrets pour former la rébellion syrienne au terrorisme a été vain. (...) Les derniers attentats terroristes de Volgograd, qui ont fait une trentaine de morts, sont une réponse à cette fermeté de Moscou que l’Occident veut briser à travers les bombes humaines. » (6)

Dans une prise de position sans précédent, le président russe a qualifié de « terroriste » le régime saoudien. Poutine a promis « des représailles » aux attentats de Volgograd. Pour Poutine, « les attentats suicides de Volgograd sont identiques à ceux qui sont régulièrement commis en Irak, en Syrie et au Liban ». « Notre réponse changera la carte même du Moyen-Orient ». La Russie a élaboré l’avant-texte d’une résolution où elle qualifie l’Arabie Saoudite d’Etat terroriste. Moscou se prépare à remettre ce texte au Conseil de sécurité !! (7)

On le voit que malgré toutes les perturbations, la Russie avance, les Jeux olympiques seront, à n’en point douter, une réussite et l’Occident qui pensait dicter encore longtemps ses ordres n’a pas compris que la barycentre du monde lui a définitivement échappé.

Chems E. Chitour

1. http://www.euractiv.fr/europe-est/la-russie-leve-le-voile-sur-ses-news-532420

2. Rosa Shahnazarian http://www.mondialisation.ca/la-france-armera-le-liban-aux-frais-de-la...

3. Olivier Ravanello http://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/al-qaida-en-irak-la-guerre-de...

4. http://www.mondialisation.ca/lirak-glisse-vers-la-guerre-civile/5364331

5. Karl Müller Pourquoi ne cesse-t-on pas de s’en prendre à la Russie ?
http://www.mondialisation.ca/lirak-glisse-vers-la-guerre-civile/5364331
23 décembre 2013

6. Philippe Tourel 07 janvier 2014 http://www.mondialisation.ca/les-groupes-wahhabites-controles-par-band...

7. http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=148575&cid=76&am...


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