RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
23 

La bataille contre la réforme des retraites. Episode 1 : un peuple se (re)lève

Jeudi 19 janvier, plus deux millions de personnes ont participé à la large mobilisation contre la réforme des retraites. De mémoire de manifestants, c'est la première fois depuis de longues années qu'une première journée de lutte rassemble autant de monde.

D’aucuns auraient pu avoir l’impression que le mouvement social et le peuple français étaient lassés. Lassés des précédents combats perdus, lassés de l’inflation et de la vie chère, lassés des lendemains qui déchantent.

Mais ce jeudi 19 janvier, plus de deux millions de personnes sont venues rappeler au gouvernement qu’il n’en était rien et que sa réforme ne passerait pas.

Unité syndicale, politique et populaire

Fait inédit depuis 2010, l’appel à la mobilisation avait été lancé par une intersyndicale unie, forte de huit organisations (CGT, FO, Solidaires, FSU, CFTC, CFDT, CFE-CGC, UNSA). Derrière eux, les organisations de jeunesses, les partis politique de la Nupes, le NPA ou encore LO complétaient ces cortèges denses, plus de 250 dans tout le pays. Avec, à chaque fois, des chiffres impressionnants : 400 000 à Paris, 100 000 à Toulouse ou encore 40 000 à Lyon. Mais la mobilisation est sans doute encore plus significative dans les petites villes, Guéret, Lons-le-Saunier, Rodez, Boulogne-sur-Mer etc.

A côté des manifestants chevronnés, les organisateurs ont surtout réussi à mobiliser bien au-delà de leurs bases traditionnelles, si bien que beaucoup de nos concitoyens descendaient dans la rue pour la première fois de leur vie.

Hérésie économique et démocratique

D’ailleurs, tous les chiffres le montrent : 70 % des Français et 93 % des travailleurs sont opposés à cette réforme. Et puisque Emmanuel Macron n’a de cesse d’invoquer la démocratie dans ses propos, au vu des chiffres de « popularité » de ce projet, celui-ci ne devrait même pas être envisagé. Or il l’est bien et la majorité semble être déterminée à ne pas lâcher dans ce combat qui risque de s’inscrire dans la durée.

Côté économie, si le gouvernement insiste sur la nécessité de « réformer pour sauver », en réalité, dans les faits, rien ne justifie un tel changement. Et pour s’en convaincre, nul besoin de prendre les déclarations d’un obscure groupuscule marxiste. Il suffit simplement d’écouter Pierre-Louis Bras, président du fameux Conseil d’orientation des retraites (COR). Un organisme auquel tout le monde se réfère puisqu’il prévoit quatre scénarios pour le futur de notre système de retraite. Auditionné à l’Assemblée nationale ce même 19 janvier, le principal concerné a avoué ceci : « Les dépenses de retraites sont relativement maîtrisées, dans la plupart des hypothèses, elles diminuent à terme ».

Des suites !

Réunies dans la foulée des manifestations, les centrales syndicales ont acté une nouvelle journée nationale de grève mardi 31 janvier. Est-ce trop tard ? Les avis divergent, les uns disant que les journées saute-mouton ont déjà prouvé leur inefficacité, les autres prétextant qu’avec le contexte économique actuel, peu de gens peuvent se permettre d’enchaîner les journées sans salaires.

Toutefois, la contestation devrait prendre une autre ampleur à partir de cette date-là, avec des secteurs ayant déjà annoncé des actions sur plusieurs jours. La CGT Cheminots a déjà déposé un préavis de grève couvrant la période du 25 janvier au 2 février, les syndicats Sud Educ et CGT Education lancent un appel à la grève reconductible dès le 31, tandis que les salariés des ports et des docks pencheraient pour 48 heures de grève. D’ici, d’autres actions locales ou nationales sont à prévoir, à l’image des journées des 26 et 27 janvier où les travailleurs des secteurs de l’énergie devraient se mettre en grève pendant 48 heures. Toujours dans l’idée de donner des suites avant la prochaine grande journée, les organisations de jeunesse, appuyées par la France Insoumise, le NPA et Générations étaient dans la rue ce samedi 21 janvier, à Paris. Bilan : des dizaines de milliers de personnes.

Le peuple a remporté la première bataille. « Le problème c’est la suite ».

URL de cet article 38476
  

Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme
Salim LAMRANI
En juin 2003, sous l’impulsion de l’ancien Premier ministre espagnol, José Marà­a Aznar, l’Union européenne décide d’imposer des sanctions politiques et diplomatiques à Cuba. Cette décision se justifie, officiellement, en raison de la « situation des droits de l’homme » et suite à l’arrestation de 75 personnes considérées comme des « agents au service d’une puissance étrangère » par la justice cubaine et comme des « dissidents » par Bruxelles. Le seul pays du continent américain condamné par l’Union européenne (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. »

Inconnu

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.