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La libération sexuelle : une supercherie pour exploiter sexuellement les femmes

Andrea DWORKIN

Un extrait des Femmes de droite d’Andrea Dworkin (Montréal, Les Editions du remue-ménage, 2012, pp. 93-104)

Norman Mailer a noté, durant les années soixante, que le problème de la révolution sexuelle était d’être tombée entre les mauvaises mains. Il avait raison. Elle était entre les mains des hommes.

L’idée à la mode était que la baise était une bonne chose, tellement bonne que plus il y en avait, mieux c’était. L’idée à la mode était que les gens devaient baiser qui ils voulaient : traduite à l’intention des filles, cela signifiait qu’elles devaient vouloir être baisées – aussi continuellement qu’il était humainement possible. Pour les femmes, hélas, continuellement s’avère humainement possible s’il y a suffisamment de nouveaux partenaires. Les hommes pensent la fréquence en fonction de leurs propres rythmes d’érection et d’éjaculation. Les femmes se firent baiser bien plus que les hommes ne baisèrent.

La philosophie de la révolution sexuelle date d’avant les années soixante. Elle refait périodiquement surface dans les idéologies et les mouvements de gauche – dans la plupart des pays, à diverses époques, et de façon manifeste dans diverses « tendances »gauchistes. Les années soixante aux États-Unis, répétées sur différentes tonalités partout en Europe de l’Ouest, ont eu un caractère particulièrement démocratique. Il n’était pas nécessaire de lire Wilhelm Reich, même si certains le faisaient. Le portrait était simple : une bande de salopards qui détestaient faire l’amour faisaient la guerre ; une bande de garçons qui aimaient les fleurs faisaient l’amour et refusaient de faire la guerre. Ces garçons étaient beaux et merveilleux. Ils voulaient la paix. Ils parlaient d’amour, d’amour et d’amour, pas d’amour romantique mais d’amour des hommes (ce que les femmes traduisaient par « amour de l’humanité »). Ils laissaient pousser leurs cheveux, se peignaient le visage, portaient des vêtements colorés et prenaient le risque d’être traités comme des filles. En résistant à la conscription, ils étaient lâches, efféminés et faibles, comme des filles. Pas étonnant que les filles des années soixante aient pensé que ces garçons étaient leurs amis spéciaux, leurs alliés spéciaux, leurs amants tous autant qu’ils étaient.

Les filles étaient de véritables idéalistes. Elles haïssaient la guerre du Vietnam alors que, contrairement aux garçons, leur vie n’était pas en jeu. Elles haïssaient le fanatisme racial et sexuel à l’encontre des Noirs, notamment les hommes noirs, qui en étaient les cibles les plus visibles. Même si toutes les filles n’étaient pas blanches, c’était l’homme noir qui ralliait l’empathie, le seul qu’elles voulaient protéger des pogroms racistes. Le viol était perçu comme un stratagème du racisme : pas un acte réel, mais une fabrication, un fantasme de l’imaginaire raciste exploité dans un contexte raciste pour isoler et détruire les hommes noirs de façons spécifiques et stratégiques. Les filles étaient idéalistes parce que, contrairement aux garçons, beaucoup d’entre elles avaient été violées ; leur vie était en jeu. Elles étaient idéalistes, surtout, parce qu’elles croyaient à la paix et à la liberté au point de penser qu’elles aussi y avaient droit. Elles savaient que leurs mères n’étaient pas libres – elles voyaient l’existence limitée et contrainte des femmes – et elles ne voulaient pas devenir leurs mères. Elles acceptèrent la définition masculine de la liberté sexuelle parce que, plus que toute autre pensée ou pratique, cette liberté les différenciait de leurs mères. Alors que leurs mères gardaient le sexe secret et privé, entouré de tant de crainte et de honte, les filles proclamèrent que c’était leur droit, leur jouissance et leur liberté. Elles décrièrent la stupidité de leurs mères et s’allièrent en termes ouvertement sexuels aux garçons à cheveux longs qui voulaient la paix, la liberté et de la baise partout. Cette vision du monde sortait les filles des foyers où leurs mères étaient des captives ou des automates abruties, et faisait, potentiellement, du monde entier le foyer idéal. En d’autres mots, les filles n’ont pas quitté le foyer pour vivre l’aventure sexuelle dans une jungle sexuelle ; elles ont quitté le foyer pour chercher un foyer plus chaleureux, plus tendre, plus vaste et plus inclusif.

Le radicalisme sexuel était alors défini de façon classiquement masculine : nombre de partenaires, fréquence des rapports, variété de sexe (par exemple, le sexe collectif), degré d’enthousiasme à y participer. Les choses étaient censées être essentiellement identiques pour les garçons et pour les filles : à deux, à trois, quel que soit le nombre de personnes chevelues en communion. C’était surtout la promesse de réduire la polarité des genres qui fascinait les filles, même après que la baise eut révélé que les garçons étaient, après tout, des hommes. Il y avait du sexe forcé – il y en avait souvent ; mais le rêve perdurait. Le lesbianisme n’a jamais été reconnu comme une façon en soi de faire l’amour ; c’était plutôt une occasion coquine de voyeurisme masculin et de pénétration au final de deux femmes bien mouillées ; mais le rêve perdurait. On flirtait avec l’homosexualité masculine, on la tolérait vaguement, mais généralement avec crainte et mépris, parce que les hommes hétéros, même festonnés de fleurs, ne pouvaient tolérer d’être baisés « comme des femmes » ; mais le rêve perdurait. Et le rêve des filles était, à la base, celui d’une empathie sexuelle et sociale qui annulerait les restrictions du genre, un rêve d’égalité sexuelle fondé sur ce qu’hommes et femmes avaient en commun, ce que les adultes tentaient de tuer par l’éducation. C’était le désir d’une communauté sexuelle plus proche de l’enfance – avant que les filles ne soient écrasées et mises à l’écart. C’était un rêve de transcendance sexuelle, hors du monde absolument dichotomisé selon le genre, celui des adultes qui faisaient la guerre et pas l’amour. C’était, pour les filles, le rêve d’être moins femme dans un monde moins mâle, une érotisation de l’égalité frères-sœurs plutôt que la domination masculine traditionnelle.

Espérer cette égalité n’en fit pas une réalité. Faire comme si elle existait déjà, non plus. La proposer commune après commune, homme après homme, non plus. Faire cuire du pain et manifester avec eux contre la guerre, non plus. Les filles des années soixante vivaient ce que les marxistes appellent – mais ne reconnaissent pas dans ce cas-ci – une« contradiction ». C’est précisément en tentant d’éroder les frontières du genre par une pratique apparemment neutre de libération sexuelle que les filles investirent de plus en plus l’acte le plus réificateur du genre : la baise. Les hommes devinrent plus virils et la contre-culture, plus agressivement dominée par les hommes. Les filles devinrent des femmes – elles se découvrirent possédées par un homme, ou par un homme et ses copains (dans le jargon de la contre-culture, leurs frères à tous deux) ; elles furent échangées, baisées collectivement, collectionnées, collectivisées, objectifiées, transformées en nouvelle pornographie excitante, et socialement renvoyées à la ségrégation des rôles féminins traditionnels. En termes empiriques, la libération sexuelle fut pratiquée à une vaste échelle par les femmes durant les années soixante, et elle échoua : c’est-à-dire qu’elle ne les libéra pas. Son but – découvrit-on – était de libérer les hommes afin qu’ils puissent utiliser les femmes hors des contraintes bourgeoises, et en cela elle a réussi. Une de ses conséquences pour les femmes fut d’intensifier l’expérience d’être sexuellement typées comme femmes – précisément le contraire de ce que ces filles idéalistes avaient envisagé comme avenir. En faisant l’expérience d’une vaste panoplie d’hommes dans des circonstances très diverses, les femmes qui n’étaient pas prostituées découvrirent le caractère impersonnel de leur rôle sexuel, déterminé par leur classe de sexe. Elles découvrirent dans la pratique sexuelle des hommes une indifférence totale à l’égard de leurs intérêts personnels, esthétiques, éthiques ou politiques (que les hommes qualifiaient alternativement de féminins, bourgeois ou puritains). La norme sexuelle était la baise de la femme par l’homme, et les femmes furent au service de cette norme – qui ne leur rendit pas la pareille.

Dans le mouvement de libération sexuelle des années soixante, dans son idéologie et sa pratique, on ne contestait ni le recours à la force, ni la subordination des femmes. On tenait pour acquis qu’en l’absence de répression, tout le monde voulait du coït sans arrêt (les hommes avaient, bien sûr, d’autres choses importantes à faire ; les femmes, elles, n’avaient aucun motif légitime de ne pas vouloir être baisées). On tenait également pour acquis que chez les femmes une aversion au coït, ou le fait de ne pas jouir du coït, ou de ne pas vouloir de coït à un moment particulier ou avec un homme en particulier, ou de vouloir moins de partenaires que tous ceux disponibles, ou d’être fatiguée, ou d’être irritable étaient autant de signes et de preuves de répression sexuelle. Baiser constituait la liberté. Quand se produisaient des viols – des viols évidents, clairs, brutaux –, ils étaient passés sous silence, souvent pour des raisons politiques si le violeur était noir et la femme, blanche. Détail intéressant : un viol auquel on prêtait une dimension raciale avait tendance à être reconnu pour tel, même s’il était passé sous silence au final. Quand c’était un Blanc qui violait une Blanche, on ne trouvait pas de mots pour décrire l’acte. L’événement survenait hors du discours politique de cette génération et n’existait donc pas. Quand une Noire était violée par un Blanc, le degré de validation de ce viol dépendait des alliances entre les hommes noirs et blancs sur le territoire social impliqué : à savoir si, à ce moment précis, ils partageaient les femmes ou se les disputaient sur le plan territorial. Une Noire violée par un Noir devait en outre éviter de compromettre son groupe racial, particulièrement menacé par les accusations de viol, en signalant cette agression commise contre elle. Les raclées et le coït forcé étaient chose courante dans la contre-culture. Plus répandue encore était la contrainte sociale et économique qui poussait les femmes dans le lit des hommes. L’on ne voyait pourtant aucune contradiction entre la contrainte sexuelle et la liberté sexuelle : l’une n’excluait pas l’autre. Il régnait la conviction implicite qu’aucune force ne serait nécessaire si les femmes n’étaient pas si réprimées ; elles voudraient baiser et on n’aurait pas à les forcer ; c’était donc la répression, et non la force, qui faisait obstacle à la liberté.

L’idéologie de la libération sexuelle, dans sa version populaire ou de gauche intello traditionnelle, n’a formulé aucune critique, analyse ou rejet du sexe forcé, ni revendiqué la fin de la subordination sexuelle et sociale des femmes aux hommes : ces deux réalités lui demeuraient étrangères. Elle postulait plutôt que la liberté pour les femmes consistait à être baisée plus souvent et par plus d’hommes, une sorte de mobilité latérale au sein de la même sphère inférieure. Personne n’était tenu responsable du sexe imposé, des viols, des raclées infligées aux femmes, sauf quand on en blâmait les femmes elles-mêmes – habituellement pour leur manque de soumission. En général, les femmes voulaient se soumettre – elles voulaient la terre promise de la liberté sexuelle –, mais elles avaient tout de même des limites, des préférences, des goûts, des désirs d’intimité avec certains hommes et pas d’autres, des humeurs pas nécessairement liées à leurs règles ou aux quartiers de la Lune, il y avait des journées où elles préféraient travailler ou lire ; et elles étaient punies pour tous ces épisodes de répression puritaine, ces accès petit-bourgeois, ces minuscules exercices de volonté encore plus minuscule qui n’étaient pas conformes aux volontés de leurs frères-amants : souvent la force était exercée contre elles, ou elles étaient menacées ou humiliées ou jetées à la porte. Les valeurs du flower power, de paix, de liberté, de rectitude politique ou de justice n’ont jamais semblé contredites par l’usage de la contrainte, sous une forme ou une autre, pour imposer la soumission sexuelle.

Le jardin des délices terrestres que fut la contre-culture des années soixante subissait néanmoins l’intrusion de la grossesse, presque toujours sans ménagements ; même dans cet éden, c’était vu comme un obstacle à la baise des femmes au gré des hommes. Elle rendait les femmes ambivalentes, réticentes, soucieuses, irritables, préoccupées ; elle en amenait même certaines à dire non. Au cours des années soixante, les anovulants n’étaient pas faciles d’accès, et aucune autre méthode n’était sûre. Il était particulièrement difficile pour les femmes non mariées de se procurer des contraceptifs, y compris le diaphragme, et l’avortement était illégal et dangereux. La peur de la grossesse était une raison de dire non ; pas seulement un prétexte mais une raison concrète, que n’ébranlait ni la séduction ni la persuasion, ni même le plaidoyer le plus astucieux ou le plus fascinant en faveur de la liberté sexuelle. Les femmes qui avaient déjà vécu un avortement illégal s’avéraient les plus difficiles à convaincre. Peu importe ce qu’elles pensaient de la baise ou la façon dont elles la vivaient – avec plus ou moins d’amour ou de tolérance – elles en connaissaient de façon intime les conséquences de sang et de douleur, et elles savaient que la grossesse ne coûtait rien aux hommes, sauf parfois de l’argent. C’était une réalité matérielle, que ne pouvait dissoudre aucun plaidoyer. Une des tactiques utilisées contre la forte anxiété que suscitait le risque de grossesse était de faire l’éloge des femmes « naturelles » sous tous rapports, celles qui aimaient la baise organique (sans contraception, sans égard aux enfants en résultant), en plus des légumes organiques. Une autre tactique consistait à vanter l’éducation communale des enfants, à la promettre. Les femmes n’étaient pas punies de la façon traditionnelle pour avoir eu ces enfants – elles n’étaient pas bannies ou qualifiées de « traînées » – mais on les abandonnait fréquemment. Une femme et son enfant – pauvres et relativement exclus – qui erraient dans la contre-culture affectaient l’hédonisme des communautés où elles faisaient intrusion : le binôme mère-enfant incarnait une souche différente de réalité, qui n’était pas souvent la bienvenue. Des femmes seules s’efforçaient d’élever des enfants « librement », et leur présence entravait les hommes pour qui la liberté, c’était la baise – une baise qui prenait fin pour eux dès la fin de la baise. Ces femmes avec enfants rendaient les autres femmes un peu plus sombres, un peu plus inquiètes, un peu plus prudentes. La grossesse, cette réalité, était anti-aphrodisiaque. La grossesse, ce fardeau, nuisait aux efforts des garçons à fleurs pour baiser les filles à fleurs, qui ne voulaient pas se déchirer les entrailles ou payer quelqu’un pour le faire ; et elles ne voulaient pas mourir.

C’est le coup de frein appliqué par la grossesse à la baise qui fit de l’avortement un enjeu stratégique prioritaire pour les hommes durant les années soixante – pour les jeunes, mais aussi pour les gauchistes plus âgés qui écrémaient sexuellement la contreculture ou même pour les hommes plus traditionnels qui puisaient à l’occasion dans le bassin de filles hippies. La dépénalisation de l’avortement – car c’était l’objectif visé – semblait la dernière barricade à escalader pour rendre les femmes absolument accessibles, absolument « libres ». La révolution sexuelle exigeait pour réussir que l’avortement devienne accessible aux femmes sur demande. Sinon, la baise ne pourrait devenir accessible aux hommes sur demande. La baise était en jeu. Non seulement baiser, mais baiser comme des masses de garçons et d’hommes l’avaient toujours voulu – avec des masses de filles qui le voulaient tout le temps, hors mariage, librement, gratuitement. La gauche des hommes se démena, lutta, argumenta et alla jusqu’à se mobiliser pour fournir des ressources stratégiques et économiques en appui au droit à l’avortement. La gauche se montra militante dans ce dossier.

Puis, à la fin des années soixante, des femmes qui avaient été radicales dans la contreculture – c’est-à-dire politiquement et sexuellement actives – devinrent radicales à un autre titre : elles devinrent féministes. Ce n’étaient pas les ménagères de Betty Friedan. Elles avaient lutté dans la rue contre la guerre du Vietnam ; certaines étaient assez âgées pour avoir milité dans le Sud pour les droits civiques des Noirs, et toutes étaient devenues adultes portées par le feu de cette lutte ; et oh, comme elles avaient été baisées ! Dans une sortie révélatrice de l’expérience du sexe et de la politique dans la contre-culture, Marge Piercy écrivait en 1969 :

Se monter un personnel à coups de queue n’est que la forme extrême d’une pratique jugée commune dans bien des endroits. Un homme peut introduire une femme dans une organisation en couchant avec elle et l’en chasser en cessant de le faire. Un homme peut éliminer une femme d’un groupe pour la seule raison qu’il s’est fatigué d’elle, l’a engrossée, ou s’est mis en chasse d’une autre ; et cette purge ne fera pas la moindre vague. On a vu des femmes être exclues pour la simple raison qu’un leader s’était révélé impuissant avec elle. Si un macho entre avec une femme dans une pièce pleine d’autres machos et qu’il ne la présente pas, on verra très rarement quiconque prendre la peine de lui demander son nom ou de prendre acte de sa présence. L’étiquette qui fait loi demeure le rapport de maître-domestique[i].

Ou, pour citer Robin Morgan en 1970 : « Nous avons rencontré l’ennemi et il est notre ami. Et dangereux[ii]. » L’omniprésence du sexe forcé dans la contreculture a aussi fait dire à Morgan, dans le jargon même de cette culture : « Il est douloureux de comprendre qu’à Woodstock ou à Altamont, une femme pouvait être qualifiée de “coincée” ou “vieux-jeu” si elle refusait de se laisser violer[iii]. » Ce fut le début de la prise de conscience : admettre que les frères-amants étaient des exploiteurs sexuels aussi cyniques que n’importe quels autres exploiteurs – ils dominaient, avilissaient et jetaient les femmes, ils les utilisaient pour acquérir et affirmer leur pouvoir, pour le sexe et pour les tâches subalternes, ils les usaient jusqu’à la corde ; admettre que le viol ne suscitait qu’indifférence chez ces frères-amants – tous les moyens leur étaient bons pour baiser – et admettre que tout ce travail en faveur de la justice s’était accompli aux dépens de femmes sexuellement exploitées au sein du mouvement. « Pourtant, écrivait Robin Morgan en 1968, même un homme réactionnaire sur ce plan peut comprendre ce qu’il y a de stupéfiant à voir un jeune “révolutionnaire” mâle – supposément voué à la construction d’un nouvel ordre social libertaire pour remplacer l’ordre pervers qui nous gouverne – se retourner et ordonner distraitement à sa “poule” de se la fermer et de préparer le souper ou laver ses chaussettes – parce qu’il est en train de parler. Nous sommes habituées à de telles attitudes de la part du crétin américain moyen, mais de la part de ce nouvel homme radical[iv] ?… »

Ce qui mit le feu aux poudres fut le constat cru et terrible que le sexe ne concernait pas des frères et des sœurs mais des maîtres et des domestiques, que ce nouvel homme radical voulait être non seulement maître dans sa maison mais aussi pacha dans son harem. Les femmes explosèrent en réalisant qu’elles avaient été sexuellement utilisées. Jetant par-dessus bord le programme masculin de libération sexuelle, elles discutèrent entre elles de sexe et de politique – chose qu’elles n’avaient jamais faite même lorsqu’elles partageaient un même lit avec un même homme – et se découvrirent un vécu incroyablement identique, qui allait du sexe forcé à l’humiliation sexuelle, à l’abandon, à la manipulation cynique, tant comme bonnes à tout faire que comme bonnes affaires. Les hommes, quant à eux, demeurèrent retranchés dans le modèle du sexe-pouvoir : ils voulaient les femmes pour la baise, pas pour la révolution : c’étaient deux projets différents en fin de compte. Les hommes refusaient de changer et, surtout, ils en voulaient aux femmes de refuser à continuer de les servir comme avant, aux anciennes conditions – voilà ce qui apparut au grand jour. Les femmes quittèrent les hommes, en masse. Elles formèrent un mouvement autonome de femmes, un mouvement féministe militant, afin de lutter contre la cruauté sexuelle qu’elles avaient vécue et pour la justice sexuelle qu’on leur avait refusée.

Elles tirèrent de leur expérience – notamment celle d’avoir été forcées et échangées – une première prémisse pour leur mouvement politique : que la liberté d’une femme passe d’abord et nécessairement par la maîtrise absolue de son corps dans le sexe et dans la procréation. Cette maîtrise inclut non seulement le droit de mettre fin à une grossesse mais aussi le droit de dire non au sexe, de ne pas être baisée. Cela amena les femmes à faire plusieurs découvertes sur la nature et la dimension politique de leur propre désir ; mais pour les hommes, ce fut une impasse – la plupart d’entre eux ne virent jamais le féminisme autrement que sous l’angle de leur privation sexuelle ; les féministes leur enlevaient la baise facile. Ils firent tout ce qu’ils purent pour briser les reins du mouvement des femmes – et continuent à le faire aujourd’hui. On nota surtout leur changement d’attitude et de politique en matière d’avortement. Défini comme partie intégrante de la révolution sexuelle, le droit à l’avortement avait été pour eux un enjeu essentiel : qui pouvait supporter l’horreur, la cruauté et la stupidité d’un avortement illégal ? Mais défini comme partie intégrante du droit d’une femme à la maîtrise de son corps, y compris dans le sexe, ce droit leur devint suprêmement indifférent.

Les ressources matérielles se tarirent. C’est avec un soutien des hommes considérablement réduit que les féministes menèrent la bataille pour la décriminalisation de l’avortement – la suppression des lois en ce domaine – dans la rue et devant les tribunaux. En 1973, la Cour suprême des États-Unis accorda aux femmes l’avortement légalisé, l’avortement régi par l’État.

Si avant cette décision de la Cour suprême, les hommes de gauche n’avaient exprimé que farouche indifférence au droit à l’avortement défini en termes féministes, ce sentiment se mua en franche hostilité après 1973 : les féministes avaient maintenant droit à l’avortement et elles continuaient à dire non, non au sexe aux conditions des hommes et non à un mouvement politique dominé par eux. L’avortement légalisé ne rendait pas les femmes plus accessibles pour le sexe ; au contraire, leur mouvement prenait de l’ampleur et le privilège sexuel mâle était contesté avec plus de force, plus d’engagement, plus d’ambition. Les hommes de gauche se désengagèrent alors politiquement : privés de la baise facile, ils n’étaient plus disposés à se consacrer au militantisme radical. Ils découvrirent, en thérapie, qu’ils avaient eu une personnalité dans l’utérus, qu’ils y avaient souffert des traumatismes. La psychologie fœtale – qui retrace la vie d’un homme adulte jusque dans la matrice où, en tant que fœtus, il possédait une personnalité et une psychologie humaines complètes – gagna du terrain dans la gauche thérapeutique (un résidu de la gauche masculine contre-culturelle). La transition eut lieu bien avant que le moindre ministre du culte ou législateur de droite ait même l’idée de se prononcer sur le droit des ovules fécondés à la protection du Quatorzième Amendement de la Constitution américaine – ce qui est aujourd’hui l’objectif des militants anti-avortement[1]. L’argument voulant que l’avortement soit une forme de génocide des Noirs gagna en crédibilité, même si les féministes avaient d’emblée axé leur plaidoyer sur des statistiques qui révélaient que les femmes noires et hispaniques étaient proportionnellement plus nombreuses à souffrir et à mourir de l’avortement illégal. L’anthologie Sisterhood is Powerful avait diffusé dès 1970 les données suivantes : « On compte 4,7 fois plus de femmes portoricaines et 8 fois plus de femmes noires que de femmes blanches à mourir des suites d’avortements illégaux […]. À New York, 80 pour cent des femmes qui meurent des suites d’un avortement ont la peau noire ou brune[v]. » Par ailleurs, dans les rangs de la gauche non violente, on considérait de plus en plus l’avortement comme un meurtre, défini dans les termes les plus grandiloquents. « L’avortement constitue la dimension intérieure de la course aux armements nucléaires[vi] », clamait un pacifiste dans un tract de 1980 dont la véhémence et le ton dénonciateur n’avaient rien d’exceptionnel. La baise facile disparue, les choses avaient bien changé dans la gauche.

Le Parti démocrate, establishment accueillant pour plusieurs groupes de gauche une fois épuisé le ferment des années soixante, avait renoncé au combat pro-choix dès 1972, quand George McGovern s’était présenté contre Richard Nixon et avait refusé de prendre position en faveur du droit à l’avortement afin de ne pas être distrait de sa lutte contre la guerre du Vietnam et pour la présidence. En 1976, l’adoption de l’Amendement Hyde, qui abolissait le remboursement des avortements par l’assurance-santé[2], eut droit au soutien de Jesse Jackson : il adressa à tous les représentants au Congrès des télégrammes prônant la suppression de ces fonds. Des recours judiciaires retardèrent la mise en œuvre de l’Amendement Hyde, mais Jimmy Carter, élu avec le soutien des caucus féministe et gauchiste du Parti démocrate, mit fin au financement fédéral de l’avortement par un décret administratif de son homme de confiance, Joseph A. Califano Jr., à la tête de ce qui était alors le ministère américain de la Santé, de l’Éducation et de l’Aide sociale. Dès 1977 survint le premier décès documenté d’une femme pauvre (hispanique) à la suite d’un avortement illégal : l’avortement de fortune et la mort redevenaient des réalités pour les femmes aux États-Unis. Aujourd’hui, face à des projets qualifiés d’Amendement sur la vie humaine et de Loi sur la vie humaine – un amendement à la Constitution et un projet de loi qui définissent tout ovule fécondé comme un être humain –, la gauche masculine se contente de faire le mort.

Cette gauche a abandonné l’enjeu du droit à l’avortement pour des raisons pathétiques : les garçons n’arrivaient plus à prendre leur pied ; il y avait de l’amertume et de la colère contre les féministes qui avaient mis fin (en s’en retirant) à un mouvement qui signifiait à la fois pouvoir et sexe pour les hommes ; il y avait aussi l’habituelle indifférence crasse de l’exploiteur sexuel : s’il ne pouvait pas baiser une femme, celle-ci n’existait pas.

La gauche masculine espère que la perte du droit à l’avortement – ou la crainte de le perdre, si ça se trouve – ramènera les femmes dans le rang, et elle a fait ce qu’elle pouvait pour assurer cette perte. Elle a créé un vide que la droite s’est empressée de combler : la gauche l’a fait en abandonnant une cause juste, pendant une décennie de politique du silence boudeuse. Mais la gauche ne s’est pas limitée à l’absence ; elle a aussi été une présence, outragée parce que les femmes se réappropriaient leur corps et qu’elles se mobilisaient contre l’exploitation sexuelle, ce qui signifiait, par définition, se mobiliser contre les valeurs sexuelles de la gauche. Quand les féministes auront perdu pour de bon l’avortement légal, les hommes de gauche s’attendent à les voir revenir – remises à leur place, implorant leur aide, prêtes à négocier, prêtes à ouvrir les jambes à nouveau. Avec la gauche, les femmes auront l’avortement aux conditions des hommes, comme partie intégrante de la libération sexuelle, faute de quoi, elles ne l’auront qu’en risquant leur vie.

Et puis les garçons des années soixante ont fini par grandir. Ils ont même vieilli. Ce sont maintenant des hommes, dans la vie et pas uniquement dans la baise. Ils veulent des bébés. La grossesse obligatoire est à peu près la seule façon dont ils sont sûrs de les obtenir. »

[1] Le Quatorzième Amendement, ratifié en 1868, comporte cinq articles, dont le premier est ici crucial, et le deuxième, fort intéressant. Article 1 : « Toute personne née ou naturalisée aux États-Unis, et soumise à leur juridiction, est citoyen des États-Unis et de l’État dans lequel elle réside. Aucun État ne fera ni n’appliquera de loi qui restreindrait les privilèges ou les immunités des citoyens des États-Unis ; aucun État ne privera une personne de sa vie, de sa liberté ou de ses biens sans procédure légale régulière, ni ne déniera à quiconque relevant de sa juridiction l’égale protection des lois. » Le deuxième article garantit le droit de vote à tous les hommes. Il a été spécifiquement rédigé afin d’exclure les femmes. Même si celles-ci ont obtenu le droit de vote par la suite, les lois des États-Unis abrogent encore de façon courante les privilèges et les impunités des femmes et les privent de libertés et de biens (dans certains États, les femmes mariées n’ont pas le droit de posséder leurs propres biens) – et les femmes ne bénéficient pas d’une protection égale des lois. Le fœtus, devenu une « personne », jouirait de toutes les protections garanties par cet amendement et qui ne sont toujours pas, en pratique, étendues aux femmes. L’Equal Rights Amendment était en grande partie une tentative visant à étendre aux femmes les protections du Quatorzième Amendement.

[2] Sauf quand la vie de la mère est en danger, dans la version originale de cet amendement (celle de Hyde) ; dans la version amendée par le Sénat ont été ajoutés à cette exception les cas de viol et d’inceste.

[i] Marge Piercy, « The Grand Coolie Damn », pp. 421-438, dans Sisterhood is Powerful, (dir.) Robin Morgan, New York, Random House, 1970, p. 430.

[ii] Robin Morgan, « Goodbye to All That », 1970, pp. 121-130, dans Going Too Far, New York, Random House, 1977, p. 122.

[iii] Ibid., p. 128.

[iv] Robin Morgan, « Take a memo, Mr. Smith », pp. 68-70, dans Going Too Far, op. cit., p. 69.

[v] Morgan (dir.), Sisterhood is Powerful, op.cit., p. 559.

[vi] Jim Douglass, « Patriarchy and the Pentagon Make Abortion Inevitable », Sojourner, novembre 1980, p. 8.

 http://rememberresistdonotcomply.wordpress.com/2013/08/01/la-liberation-sexuelle-une-supercherie-pour-exploiter-sexuelle
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COMMENTAIRES  

21/09/2013 12:41 par Quidam

Dans le même ordre d’idée un article paru dans der Spiegel qui devrait peut-être modérer les ardeurs des fans des "Femem", ce mouvement très en vogue avec lequel on nous a soulé sévèrement :

 Male Mastermind : Was the Femen Scandal a Publicity Stunt ?

Dès que l’on découvre le dessous des cartes cela devient tout suite nettement moins joli, non ?

Tant qu’à être sur Der Spiegel on peut en profiter pour chercher aussi des papiers sur un scandale qui fait du bruit en Allemagne, et qui touche le parti des verts, qui outre soutenir, financer, etc. des lobbyistes "gays" a fait la même chose pour d’autres qui prônaient ... la légalisation de la pédophilie !

C’est très surprenant (quoique...) que l’on n’ait pas (encore ?) fait le même genre de découvertes sordides s’agissant des partis "socialiste" avec guillemets ou celui des "verts" dans l’hexagone, dans lesquels je serai fort surpris qu’il n’y ait pas eu ce genre de lobbying putride ...
_

21/09/2013 13:12 par Al Damir

Sagesse valable à toute époque :
La nature dit à la femme : sois belle si tu veux, sage si tu peux, mais soit considérée il le faut, _ Beaumarchais

21/09/2013 13:19 par Dominique

Les USA m’étonneront toujours dans le mauvais sens. Il est dit dans l’article qu’il n’était pas nécessaire d’avoir lu Wilhelm Reich même si certains le faisaient. Le drame de Reich est qu’il fut rejeté par tout le monde. Quand il parle de libération sexuelle, il ne parle pas de baise facile mais d’aimer sa femme et d’avoir une sexualité naturelle, c’est à dire débarrassée des tabous d’ordre religieux propres à la morale bourgeoise qui nous transforment en être frustrés incapables de maîtriser leur violence. Ce thème fut plus tard développé par William Prescott.

Cet article montre une révolution qui n’est rien d’autre que la démocratisation de la polygamie bourgeoise par la gratuité de la prostitution. Et même si elle avait développé la polyandrie, cela n’aurait pas été une révolution sexuelle, mais tout au plus une remise en cause de la forme de mariage, du patriarcat, ce qui n’est pas du tout la même chose.

Les décennies suivantes ont vu une marchandisation de la révolution sexuelle. Les sex-shop ne sont plus des boutiques glauques fréquentés exclusivement par les hommes mais des super marchés branchés et modernes fréquentés par la même clientèle que les autres grandes surfaces. La pornographie est sortie des salles obscures des cinémas pour envahir les chambres à coucher. Cela n’est certainement pas la sexualité naturelle dont parlent Reich.

Pour Reich, une sexualité naturelle sert à libérer nos angoisses, à nous libérer de notre cuirasse psychologique, mais certainement pas à faire de nous des bandards fous. Comme Marx, Reich avait compris que le rapport de l’homme avec la nature est ce qui conditionne tous les rapports humains. En tant que psychiatre marxiste, Reich à mis sa science non pas comme Freud au service des élites, mais au service des masses, et il a été le premier à faire le lien entre nos frustrations sexuelles et la lutte des classes, et entre nos frustrations sexuelles et l’aliénation de l’homme. Il a aussi été le premier, si ce n’est le seul, à montrer l’importance de ces frustrations sexuelles dans le processus d’aliénation de l’homme au sens marxiste du terme.

C’est article montre que la gauche occidentale, empêtrée qu’elle est dans des millénaires de morale sexuelle bourgeoise qui coupe l’être humain de sa véritable nature sociable et emphatique pour faire de l’homme un être frustré et violent, et de la femme un accessoire de harem, à encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir parler de révolution...

21/09/2013 13:43 par Sheynat

@ Dominique

C’est article montre que la gauche occidentale, empêtrée qu’elle est dans des millénaires de morale sexuelle bourgeoise qui coupe l’être humain de sa véritable nature sociable et emphatique pour faire de l’homme un être frustré et violent, et de la femme un accessoire de harem, à encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir parler de révolution...

C’est exactement ce que je me suis dit.

Je profite de l’occasion pour vous dire -si je ne l’ai pas déjà fait- combien j’apprécie vos interventions, souvent soucieuses de rappeler l’importance du lien de l’humain avec la nature et de dénoncer les fondements néfastes antirévolutionnaires du système patriarcal, que beaucoup, par erreur et sous prétexte de "luttes sociales" placent aux oubliettes.
En bref, merci d’offrir des points de vue de Gauche moins étriqués.

21/09/2013 16:10 par Dominique

Je ne sais pas si j’ai une vision de gauche. Je n’ai pas de formation universitaire, par contre j’ai toujours beaucoup lu. À l’âge de 14 ans j’avais finis de lire les bibliothèques de mes parents et de mes grands-parents. Et j’ai continué. J’ai une formation scientifique et me considère comme un libre penseur, c’est à dire comme quelqu’un qui essaie de croire que ce que sa raison lui permet de croire, sur les plans politiques, philosophiques et religieux.

C’est pour cela que je considère la lutte des classes comme un outil et pas comme un but en soi. Les grands changements de l’histoire ont été amené par de longs changements qui ont vu l’effondrement de l’ancien système et l’émergence du nouveau se dérouler en parallèle, les révolutions n’étant que des impulsions, certes importantes, mais s’inscrivant dans ce processus parallèle d’effondrement et de développement de la société.

Ceci dit, Reich, c’est comme n’importe quel auteur, le mieux est de le lire et de se faire sa propre opinion. Certains de ses livres ont été réédités, d’autres se trouvent chez les bouquinistes et pas mal de choses sont sur internet. Entre autres, il y a les archives libres de Wilhelm Reich, et l’association écologie libidinale qui essaie de faire connaître ses travaux. Par contre rien sur marxists.org en français, ce qui est une honte !

Sur Prescott, son site est violence.de. Il a consacré sa vie à l’étude des origines de la paix et de la violence, et ses conclusions sans appel pour les religions organisées, bien qu’il ne soit pas marxiste, complètent très bien les travaux de Reich. Suite à la publication de ses résultats, il s’était vu retiré tout financement par l’état US qui l’avait financé jusque là. Quand aux livres et aux travaux de Reich, ils ont été brûlés par les nazis et par les ricains.

Il faut lire les livres interdits, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi ils ont réellement été interdits. Les alchimistes furent interdits et persécutés parce qu’ils osaient dire que « Ce qui est en haut et comme ce qui est en bas. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Celui qui a compris cela a tout compris. », ce qui était et est toujours insupportable pour l’Église qui n’arrête pas d’essayer de nous faire croire que ce qui est en haut est mieux que ce qui est en bas. Après il y a eu Sade (et d’autres) qui nous a dit que ce sont nos instincts, et non dieu, qui gouvernent nos actions. Enfin, il y a eu Marx qui nous fait remarquer qu’un être humain conscient est capable de définir, ici, maintenant et de façon consciente, le but de son travail, qualité qui a un nom, la transcendance. Je suis persuadé que c’est pour cela que les bourgeois le déteste autant.

21/09/2013 17:33 par Dédé

Wilhelm Reich ? Le génial inventeur de "l’accumulateur d’énergie orgonale" ? La vache si c’est le même il a un pedigree chargé le garçon !!!!! Arf !

21/09/2013 17:48 par CD

Si la libération sexuelle fut et reste une entourloupe, notamment (pas seulement) pour ce qui est de la prostitution, il faut dire 40 ans après que son inverse, l’interdiction ou le contrôle strict de ce qui est permis en matière de sexualité, de séduction est bien pire. Le sexoséparatisme autoritaires, plus ou moins archaique selon la portée, des intégristes religieux ou des machos laiques est un réel interdit du plaisir et de la jouissance pour les femmes.

21/09/2013 17:53 par Dwaabala

Comme quoi chaque époque a ses engouements qu’elle justifie par des bricolages idéologiques, mais une autre époque suit qui la conteste plus ou moins bruyamment, etc.

22/09/2013 14:05 par Les Pacifistes de Tunis

LE CAPITALISME A UN SEXE (de violeur)

Mais il y a au-delà et pire que ça : quand cette prétendue « libération sexuelle », gérée très tôt par la richissime industrie capitaliste pornographique, est vendue telle quelle dans le monde entier en même temps que leur « démocratie », aux sociétés néo-colonisées depuis la chute de l’Union Soviétique.

LIRE : Tunisie : La vérité censurée sur les Versets Sataniques de Ghazi El-Béji et Jabeur Mejri. 17 avril 2012 http://www.mathaba.net/news/?x=630227

LIRE : Sexe, capitalisme et critique de la valeur. Pulsions, dominations, sadisme social. Sous la dir. De Richard Poulin et Patrick Vassort. M Editeur. Collection Marxismes, 2012.
http://www.gendercampus.ch/Common/Lists/StudiesPublikationen/Attachments/1006/Fiche_Poulin_Vassort2.pdf
« Pour Sade (1740-1814), l’homme a le droit de posséder autrui pour en jouir et satisfaire ses désirs ; les humains sont réduits à des objets, à des organes sexuels et, comme tout objet, ils sont interchangeables, par conséquent, anonymes, sans individualité propre. Ils sont instrumentalisés pour que le dominant puisse assouvir ses fantasmes d’asservissement. Sade annonce l’avènement de la société productiviste avec son organisation, ses représentations, ses symboles, ses différentes formes de rationalisation, c’est-à-dire une économie politique de la pro¬duction corporelle, favorable à l’objectivation des femmes et à leur soumission sexuelle, piliers de la modernité capitaliste. La re-cherche de normalisation (forme des corps, vêtements, impo¬sition des codes de la pornographie, industrialisation, dans cer¬tains pays, de la prostitution, etc.) renforce non seulement la domination masculine, mais également celle du capitalisme.
« C’est la valeur qui fait l’homme », soutient Roswitha Scholz. Le capitalisme, c’est-à-dire le règne de la loi de la valeur, a donc un sexe. La société bourgeoise se fonde sur une dissociation entre la sphère de la production et celle de la reproduction (sphère publi¬que versus sphère privée), tout au profit des hommes comme sexe dominant et du Capital. Le sadisme social concentre certains des éléments constitutifs de la marchandise : aliénation, réification, dépossession et servitude, sur la base d’une violence sexuée qui rend pérenne les rapports de domination et de soumission.
S’inscrivant dans le cadre de la Théorie critique de la valeur (Wer¬tkritik ), Gérard Briche, Ronan David, Anselm Jappe, Robert Kurz, Nicolas Oblin, Roswitha Scholz et Johannes Vogele explo¬rent les mécanismes actuels des dominations et proposent des pistes de réflexion, d’interrogations et d’analyses sortant des sen¬tiers battus.

LIRE : Le Printemps français. Par Israël Adam Shamir et Maria Poumier, 17 avril 2013
http://www.plumenclume.net/articles.php?pg=art1457
"Il fallait absolument réformer et mettre à jour le mouvement communiste, mais la dé-stalinisation était une purge trop violente. La gauche a perdu sa mordacité, avalant tout rond chaque appât que lui ont jeté les Maîtres du Discours, et elle est allée dans le mur.

L’un de ces appâts, c’était la question féminine. Lénine avait été radical à ce sujet, c’est bien connu. Il avait été scandalisé quand Clara Zetkine, la dirigeante communiste allemande, lui avait raconté que les communistes allemands discutaient sexe et mariage avec leurs camarades femmes. "Arrêtez, c’est absurde", lui avait-il répondu, dans leur correspondance. "Est-ce que c’est le moment de distraire les femmes prolétaires avec des débats sur les façons d’aimer et d’être aimée, de se marier et de rester mariée ? En ce moment, toutes les pensées de nos camarades femmes, des femmes de la classe ouvrière, doivent se concentrer sur la révolution prolétarienne, sur le chômage, les salaires qui s’effondrent, les impôts, et bien d’autres choses encore." Il est facile d’imaginer comment il répondrait aujourd’hui au brouhaha homo-matrimonial."

22/09/2013 14:58 par Dédé

Pour paraphraser Hö Chi Minh, Lénine était un être d’une sagesse infinie !

22/09/2013 15:13 par CD

Contre une vision par trop unilatérale, voire datée, je vous propose une conception plus en contradiction en 7 points assez brefs.

in De la pudeur renforcée par les religions aux seins nus et au nudisme.

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article3673

ou

http://association.pour-politis.org/space/autre-monde/content/_A81A4957-4AFD-43BA-99FF-DF060A47E211

Christian D

22/09/2013 15:28 par Dominique

@ Dédé

Oui c’est bien lui. La revue Sexpol c’est aussi lui. Quand à l’orgone, il considère que c’est l’énergie de la vie. Au sujet de la physique, il est amusant de voir que les physiciens, qui ne font que les recherches pour lesquelles ils sont financés par ceux qui tirent parti de la gabegie actuelle, travaillaient sur l’unification des 4 forces de base de la physique, l’électricité, le magnétisme et les deux gravités. Ils disaient qu’ils étaient à une année du résultat quand tous les financements furent coupé et leurs travaux réorientés sur l’unification du tableau périodique des éléments...

Il y a toujours eu un lien entre le développement des sciences et la théologie. Je pense que certains ont eu peur de voir la preuve scientifique que leur dieu onmitout n’est en fait qu’une force dépourvue de toute caractéristique superstitieuse.

@ Dwaabala
Le fond de tout cela est le même depuis l’antiquité : les dogmes religieux justifient ce qui est, une société gouvernée par le racisme institutionnalisé comme justification de l’oppression et de la domination de la majorité par une petite minorité, tandis que les tabous religieux sont là pour s’assurer que, comme le démontre Reich, nos frustrations sexuelles nous transforment en créatures irrationnelles, et comme le démontre Prescott, en monstres incapables de maîtriser l’usage qu’ils font de leur violence.

Pour Reich, vivre une sexualité naturelle est indispensable pour pouvoir se débarrasser de sa cuirasse émotionnelle et retrouver une pensée rationnelle. Il pense aussi qu’une révolution qui ne soit pas également une révolution sexuelle ne peut qu’être condamnée à échouer. Ceci car quelqu’un de frustré n’est pas rationnel, et il préfère donc suivre un libérateur qui lui promet la Lune et le mène ainsi vers le fascisme, plutôt que d’écouter sa propre pensée et être ainsi son propre libérateur.

Il pense aussi que le meilleur moyen pour soigner l’être humain de ses frustrations passe par la prévention, avant tout par l’éducation. Prescott suit une autre voie. Il a démontré que la même cause, la privation sensorielle, produit le même effet, la violence, chez les primates et chez l’être humain. Il différencie la privation sensorielle chez les nouveaux-nés et chez les adolescents, et remarque que la période la plus importante est l’adolescence.

Les parents doivent donner des preuves physiques de l’amour qu’ils éprouvent envers leurs bébés, des câlins, des massages, des baisers, etc. Plus tard, tout comme un pédophile n’a pas à montrer une sexualité d’adulte à un enfant, les parents doivent être tolérant envers la sexualité de leurs enfants. C’est la sexualité de leurs enfants, pas la leur, et c’est à eux, à leurs enfants, de la vivre.

Enfin, et c’est là où il aggrave son cas, Prescott s’est livré à une étude statistique sur plus d’une centaine de sociétés pré-industrielles. Ses conclusions sont sans appels. Dans les sociétés où la religion est une affaire individuelle, les adultes maîtrisent l’usage qu’ils font de la violence et ces sociétés sont paisibles. Dans les sociétés qui ont des religions organisées, les tabous véhiculés par ces religions dans la société sont l’origine directe de privations sensorielles graves chez les bébés et les adolescents. Les adultes de ces sociétés ne maîtrisent pas l’usage qu’ils font de la violence et ces sociétés sont bien plus violentes que celles où la religion est une affaire personnelle.

Vu le large éventail de sociétés analysées, la marge d’erreur des ses calculs n’est que de quelques pour mille.

Reich, comme Marx, insiste sur notre rapport avec la nature. Marx remarque que c’est le rapport borné de l’homme envers la nature qui conditionne les autres rapports humains, et donc notre mouvement historique. Reich nous invite à cesser d’admirer des pensées qui nous sont extérieures, à cesser d’admirer des dieux personnels, et nous invite à admirer la nature en essayant simplement de la comprendre. Et comme par hasard, ce sont les mêmes dogmes religieux qui servent de justification morale à la séparation de l’homme et de la nature, et à la séparation de l’esprit et de la chair, le dogme de l’immuable conflit du bien et du mal pour les 3 religions du livre, le dogme de l’union du yin, du yang et de ce qui les unis pour le reste du monde. Pour être complet, il faut encore rajouter le dogme que la cause de toutes les cause est la lutte que l’homme mène avec la nature pour les marxistes mal inspirés par Plekhanov, lequel n’avait visiblement pas compris Marx sur ce point capital.

Le respect n’a jamais empêché de lutter. Bien au contraire, il permet de réaliser la solidarité nécessaire à un lutte victorieuse.

22/09/2013 16:52 par Dédé

Tu m’excuseras Dominique mais les escrocs, les charlatans et les dingues c’est pas trop mon truc !

22/09/2013 23:53 par Dominique

Dédé,

Qui est l’escroc, celui qui a été l’élève de Freud, qui a bâti sur ces connaissances pour fonder sa propre pratique, une pratique faite auprès des masses et non des bourgeois, qui a constaté les mêmes tares psychologiques chez les ouvriers que chez les bourgeois, et qui dit que pour soigner cette multitude, il faut avant tout faire de la prévention, ce qui passe par l’éducation, ou des psychiatres freudiens qui ne savent que prescrire des pilules à ceux qui peuvent se les payer.

Quand à ses travaux sur l’orgone, je n’en sais rien ne l’ayant jamais lu sur ce point, ceci simplement parce que j’ai d’autres centres d’intérêts. Je relève néanmoins qu’aucune étude indépendante n’a jamais été faite sur ce sujet, et que les ricains, comme les nazis avant eux, ont brûlés ses travaux. Mais je n’en sais pas plus sur ce point

@ Aux Pacifistes de Tunis
J’ai lu l’article d’Israel Shamir qui cite entre autre Garaudy. D’abord, certaines expressions de cet article peuvent être ressenties comme homophobes. Ensuite, je n’ai rien contre les croyants, tant qu’ils respectent ma croyance, laquelle est de ne pas croire en leurs dieux et de croire en l’homme. Quand aux religions organisées, je les considèrent toutes comme étant la plus grosse arnaque intellectuelle de tous les temps, car elles véhiculent toutes les mêmes dogmes contraires à la nature humaine, dogmes dont les conséquences, en plus de celles que j’évoque plus haut, sont de transformer un être sociable et emphatique, en un intégriste dont, pour reprendre une expression de Garaudy, la seule universalité est son rejet de l’autre.

Je respecte beaucoup la critique des religions de Garaudy, mais je remarque néanmoins que celui-ci s’arrête à mi-chemin car il n’a pas été capable de faire le lien entre cette fausse universalité faite du rejet de l’autre et de sa culture, fausse universalité qu’il dénonce avec raison, et les dogmes de base de ces religions. Pourtant, il suffit de lire la premier chapitre de la Bible pour comprendre que l’origine de cette fausse universalité est le dogme de l’immuable conflit du bien et du mal. Ce dogme est la clé de voûte qui soutient toute la théologie des 3 religions du livre. Par conséquent ces 3 religions, comme toutes les autres religions organisées, lesquelles ont toutes des dogmes similaires qui permettent d’établir les mêmes hiérarchies surnaturelles entre leurs dieux, les hommes et le reste de la création, sont intégristes par nature.

C’est aux religions organisées à faire leur révolution et à se débarrasser des ces dogmes anti-humain. Si elles ne le font pas, elles seront à la traîne de l’histoire et disparaîtrons, tout comme les autres religions basées sur des hiérarchies superstitieuses ont disparu et sont reléguées aujourd’hui au royaume des mythes et légendes.

Si je suis bien d’accord que la gauche a des problèmes plus urgent à régler que la forme de mariage des homos et leurs possibilités d’adoption, je considère que la religion doit être complètement séparée de l’état et de la politique, pour être une affaire strictement individuelle. Maintenant, si des gens ont envie de se cotiser ou de réunir leurs efforts pour se construire un lieu de culte, cela ne me dérange pas, mais qu’ils ne m’en demandent pas plus : je n’ai pas besoin d’une lanterne extérieure à ma personne pour brouiller les pistes de ma destinée.

Que sera la forme de mariage de l’après capitalisme ? Nous n’en savons rien. Tout ce que nous savons est que les formes de mariage sont aussi nombreuses que les formes de société. Ce qui encore une fois nous ramène au rapport de l’homme avec la nature, car les formes de ce rapport sont également aussi nombreuses que les formes de société.

23/09/2013 04:15 par Dédé

Tu as tort Dominique de ne pas l’avoir lue c’est pas triste ! “L’accumulateur de l’énergie de l’orgone.
Son usage scientifique et médical.”
Tu devrais lire sa biographie aussi, ce zozo a été viré de de partout, du PC en Allemagne, de la société des psychanalystes aux USA et je fais court et il a même fini en taule pour ses prestations très spéciales ! Quand je parlais de pédigree chargé c’était pas pour rien............................................

23/09/2013 09:23 par gérard

Pour alimenter le débat (ou jeter de l’huile sur le feu, va savoir ?) il y a cet article de Marc Gebelin paru sur le site http://www.dedefensa.org/ et qui a fait pas mal de bruits :
http://www.dedefensa.org/article-f_minisme_et_pornographie_20_05_2013.html.
Y ajouter dans un simple commentaire une analyse non "taillée à la serpe" me semble très difficile, sinon impossible. Il y a Reich, bien évidemment qu’il faut lire (mais il faut que je m’y re-plonge), et je rejoins là Dominique...
La "pollution" n’est ni plus ni moins que de la "disharmonie" ; n’importe quel élément présent en trop forte quantité sur la planète...pollue, et c’est le cas de l’Être Humain notamment avec ses mégapoles...
L’Harmonie n’est qu’un dosage équilibré entre tous les éléments complémentaires et antagonistes d’un même système.
L’Être Humain a perdu au fil des millénaires toutes ses "harmonies" ; les retrouver est la condition sine qua non de sa survie.
Combien de temps cette Société que j’ai trouvée tout particulièrement harmonieuse résistera-t-elle à la sinistre loi de Murphyhttp: //fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy :
Bashisha, Helinda, Koïna...Femmes d’une autre Inde :
http://www.youtube.com/watch?v=cbjm2lU6fHs

23/09/2013 10:04 par domi

En tant qu’ex-féministe j’ai pu me rendre compte que je m’étais illusionnée sur la "libération sexuelle". Elle est en fait orchestrée par l’économie libérale-libertaire que dénonce Michéa et qui est dominée par une oligarchie financière apatride et largement masculine.

L’os de l’égalité et de la liberté qu’on nous a tendus, était un leurre car comme dit Philippe Muray je crois, le matriarcat s’accommode fort bien de la domination masculine comme on peut toujours le voir dans le fait concret que les salaires des femmes sont de 25% inférieurs à ceux des hommes et leurs retraites de 40% inférieures à celles de hommes. Si les socialistes si soucieux d’égalité quand il s’agit du mariage gay ne bronchent pas quand il s’agit du salaire des femmes, c’est que dans les deux cas, ça fait le jeu du grand capital et que ni l’égalité, ni la justice, ni la liberté n’ont rien à voir la-dedans.

Dans l’extension du domaine de la lutte, Houellbecque fait remarquer que la compétition ayant envahi le domaine sexuel, certaines personnes ont beaucoup de partenaires et d’autres aucuns, alors qu’avant tout le monde trouvait à peu près à se caser.
Cette violence en engendre d’autres : le fait pour les femmes de "devoir coucher" pour être acceptées et/ou de devoir se prostituer pour survivre ou payer leurs études et pour les hommes d’avoir recours aux prostituées... Où est la liberté, où est l’émancipation ?

Sans compter l’invasion de la pornographie (en prime time à la télé on voit maintenant des bittes en pleine action) désormais subventionnée par l’état : http://www.observatoiredessubventions.com/2013/5-millions-de-subventions-pour-du-porno-soft-a-la-biennale-d-art-contemporain-de-lyon/

Non, ce n’est pas seulement que chaque système a des avantages et ses inconvénients, c’est bien pire. Il s’agit de tout marchandiser, tout le vivant, tous les rapports humains et toute la nature, pour augmenter toujours plus les profits d’une toute petite minorité de prédateurs qui détient actuellement tous les pouvoirs au niveau mondial. Il est temps de se réveiller...

PS. Quant à Reich il ne faut pas le réduire à la fin de sa vie. Même en admettant que vers la fin il ait dérapé, ça n’enlève rien à la qualité de ses recherches initiales.

23/09/2013 10:16 par Dwaabala

Pour compléter Les Pacifistes de Tunis.

Alexandra Kollontaï, Elle participe à la révolution de 1917 et devient Commissaire du peuple à l’Assistance publique (qui correspond aux actuels ministères de la Santé) dans le gouvernement des soviets, de novembre 1917 à mars 1918, ce qui fait d’elle la première femme au monde à avoir participé à un gouvernement.

Elle sera cependant au cœur de nombreuses polémiques sur la place des femmes dans la société soviétique. En effet, elle pose la question de ce que sera la famille une fois que celle-ci ne reposera plus sur les liens économiques. Elle estime que le mariage et la fidélité sont appelés à disparaître et veut éviter ce qu’elle appelle la « captivité amoureuse », qui crée la jalousie pour atteindre une « monogamie successive ». Les liaisons hommes-femmes devront être axées autour d’une attirance sexuelle naturelle. Elle est critiquée par Lénine comme par Trotski, plus prudes, qui estiment le couple fidèle comme la forme naturelle de famille. Au courant de ses nombreuses liaisons amoureuses, Lénine qualifie la vision de Kollontaï de « décadente ».
L’action d’Alexandra Kollontaï, en tant que Commissaire du peuple, et de ses consœurs leur permet d’obtenir le droit de vote et d’être élues, le droit au divorce par consentement mutuel, l’accès à l’éducation, un salaire égal à celui des hommes, des congés de maternité et l’égalité de reconnaissance entre enfants légitimes et naturels. Le droit à l’avortement est obtenu en 1920 — il sera supprimé en 1936 par Staline, puis à nouveau autorisé après la mort de ce dernier.

Source : Wikipédia

23/09/2013 18:42 par Dédé

"Quant à Reich il ne faut pas le réduire à la fin de sa vie." ???? Quand il élaboré (ou élucubré comme on voudra) sa théorie sur son délire "d’orgone" il avait 33 ans, (c’est à ce moment là que le PC l’a viré pour d’autres raisons) quand il s’est mis à faire en Suède de la prétendue biologie sans le moindre diplôme de biologie ni de médecine il en avait 35, je m’arrête là car son palmares jusqu’à sa mort à 60 ans serait long..................................

23/09/2013 21:58 par Romane

Pour en revenir au sujet de l’article, voici une belle illustration du comportement d’hommes de gauche à la fête de l’huma : "Même à la fête de l’huma, le sexisme est ordinaire"

extraits :

"Hé mad’moiselle ! C’est combien ?" . Il est 18h30, le samedi 14 septembre au Parc Départemental de la Courneuve. Je suis arrivée à 13 heures pour ce deuxième jour de la Fête de l’Humanité, et j’en suis déjà à une quinzaine de remarques du genre au compteur."

"(...) il faut croire qu’il est interdit de porter une robe à la Fête de l’Huma – surtout, apparemment, si elle est accompagnée de chaussures à talons. Sous peine, justement, de récolter ce que le machisme a fait de meilleur. Le long des avenues aux noms éloquents – Stéphane Hessel, Rosa Parks, Jean Jaurès, Danielle Mitterrand ou encore Hugo Chavez -, les interpellations s’accumulent, de plus en plus élégantes au fur et à mesure que la journée passe et que les verres se vident. Le comble étant de se faire traiter de "belle salope" en plein milieu de l’avenue Clara Zetkin, députée allemande de la Ligue Sparatkiste et brillante militante féministe à l’initiative de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Au mieux, cela tient de l’ironie ; au pire, du profond dégoût. Et cela ne fait que renforcer le constat quotidien du sexisme ordinaire."

"Le principe est pourtant simple : je m’habille comme je veux m’habiller, et personne n’a le droit de m’interdire, par un ordre exprès ou par un comportement culpabilisant, une tenue particulière. La revendication peut paraître évidente pour nombre de personnes, politisées ou non, camarades ou non. Y compris pour une bonne partie des militants de gauche dont la défense des droits des femmes et de l’égalité sont inscrites dans l’ADN politique"

"Et s’il y a un endroit où les femmes devraient pouvoir revendiquer ce droit et cette liberté de s’habiller comme bon leur semble, c’est bien au coeur de la gauche combattante, chez ceux qui descendent dans la rue le 8 mars et qui présentent des listes paritaires aux élections : dans l’éphémère Karl-Marx-Ville qui remplit chaque année le Parc Départemental de la Courneuve des stands des partis de la gauche radicale française et du monde entier, bref, à la Fête de l’Humanité. Un endroit où plus d’une association féministe tient un stand, où des débats sont organisés et des tracts en faveur des droits des femmes distribués. D’où un choc d’autant plus rude au fil de la journée, où l’on se dit que l’on est nulle part à l’abri de ces remarques. De nombreux amis étaient d’ailleurs atterrés au récit que je leur ai fait, excédée, à la fin de la journée."

"Le constat est donc simple et désolant. Si la Fête de l’Humanité est une bulle où bon nombre de valeurs de gauche qui animent nos combats tout au long de l’année – par exemple l’antilibéralisme, le pacifisme, l’écologie, l’antiracisme – trouvent une application concrète et directe, il n’en va pas de même pour le féminisme. Pourquoi un "Toi t’es bonne" n’entraîne aucune vague d’indignation dans la foule de ceux qui parcourent les allées de la Fête ? Alors qu’une insulte homophobe provoque immédiatement l’ire des témoins présents. Certes, j’anticipe la réponse, la Fête de l’Humanité n’est pas uniquement un lieu de rassemblement politique : nombreux sont ceux qui y viennent pour les concerts, pour l’ambiance – tout simplement pour faire la fête. Mais, au contraire des autres festivals, la Fête de l’Humanité compte un public militant qui ne se compte pas sur les doigts de la main. Et, avant tout et surtout, rien ne justifie de tels comportements, ici comme ailleurs."

"Il serait tellement simple, lorsque l’on entend une interpellation sexiste sur les allées de la Fête, de répondre haut et fort à son auteur que son propos est décalé, insultant, et que rien ne justifie un tel comportement. D’autant plus que, la plupart du temps, ils ne semblent absolument pas en avoir conscience. Pour une force politique comme la nôtre à laquelle l’éducation populaire tient tant à coeur, voilà un beau terrain expérimental pour la solidarité antisexiste.

Histoire d’éviter que la Fête de l’Humanité ne soit pas seulement celle d’une moitié de l’humanité."

L’article intégral ici : http://maelledubois.wordpress.com/2013/09/23/fete-huma-sexisme-ordinaire/

23/09/2013 22:30 par Dominique

Et alors. J’ai lu sa biographie. Il était trop psychiatre pour les marxistes, lesquels prônent pourtant l’union de tous les travailleurs... il faut croire qu’ils n’ont pas voulus de certains, surtout quand il leur faisaient remarquer pourquoi ils n’avaient aucune chance, avec un discours rationnel, de combattre le fascisme. Remarque toujours vraie aujourd’hui. D’après wikipedia, s’il cette partie de son oeuvre ne fait pas recette en Europe, elle est étudiée aux USA. Et il était trop politique pour les psychiatres, lesquels sont tout sauf des révolutionnaires, et souvent même pas des scientifiques. La psychologie est une science, mais la psychanalyse freudienne, je ne confierais jamais mon esprit à ces apprentis sorciers distributeurs de pilules. On voit le résultat dans les écoles US, ce pays est le champion de la distribution de prozac chez les jeunes, il est aussi le champion des massacres dans les écoles.

Quand à sa condamnation à deux ans de tôle, ce fut pour outrage à la cour car il refusait de reconnaître la qualification d’un tribunal à juger de la valeur d’une découverte scientifique. Comme ces "prestations très spéciales" pour reprendre ton expression, je ne vois pas de quoi tu parles. Pendant l’expérience de Sexpol en Allemagne, il remarquât que les gens qui venaient (plus de cent milles) croyaient qu’ils allaient obtenir du sexe facile alors que Reich voulait les soigner et les aider. Il en a conclut que les gens n’étaient pas prêt et que plutôt que de les soigner, il faut faire de la prévention avec l’éducation et en militant pour élever leurs conditions de vie. C’est pour cela qu’il a mit fin à cette association. Il est très clair là-dessus dans "Écoute, petit homme !".

Quand à son accumulateur d’orgone, encore une fois je n’ai jamais essayé. Les chamanes des peuples des forêts humides disent bien que pour soigner le corps, il faut soigner l’esprit, et ils ont des techniques pour cela où ils font voyager l’esprit de leurs patients dans le temps et dans des réalités parallèles qui pour eux sont bien réelles. Où est le mal si ça marche pour eux ? Pourquoi devrions-nous absolument traduire ces pratiques par ils doivent être bien pétés, alors que nous n’avons simplement jamais essayé et n’en savons donc rien. Ceci d’autant plus que ces techniques des chamanes ne sont pas le résultat de quelques siècles de traditions comme notre médecine moderne mais de millénaires de tradition de la part de peuples qui contribuent à enrichir leurs écosystèmes à la place de comme nous les détruire systématiquement, et ils connaissent bien mieux l’usage des plantes que nous. Ils connaissent toutes les plantes de leurs forêts, enfin, de celles que nous n’avons pas encore détruites.

C’est nous qui avons un problème de société. Quand à Reich il est mort, et tout comme Marx, il a essayé de nous guider en nous donnant des outils. Ceux qui ne veulent pas de révolution ont brûlé ces livres et l’ont mit en prison. Ceux qui avaient donné tout le pouvoir au parti l’ont rejeté. Et après, qu’est-ce que cela prouve ? Galilée a bien été condamné à mort, il avait pourtant raison, et c’est sur qu’à son époque, il devait être considéré comme le plus grand charlatan de l’histoire, rendez-vous compte, la Terre n’est pas plate - :) Aujourd’hui nous savons que ce n’est pas parce que nous la voyons plate qu’elle l’est. Enfin, la gauche a plus important à faire pour le moment que de savoir si Reich a raison ou tord sur l’orgone.

Un de ses ouvrages majeurs est "La psychologie de masse du fascisme". Voir le compte-rendu de Marianne Nizet sur les C@hiers de psychologie politique et celui de d’alternatives libertaires. Il est disponible en anglais dans le ien sur ses libres archives que j’ai mis plus haut.

24/09/2013 01:54 par Dominique

Oups, le compte-rendu de Marianne Nizet sur les C@hiers de psychologie politique, c’est .

24/09/2013 03:22 par Dédé

"Quand à sa condamnation à deux ans de tôle, ce fut pour outrage à la cour car il refusait de reconnaître la qualification d’un tribunal à juger de la valeur d’une découverte scientifique." ????

Non non Dominique, sa boite a d’abord été condamnée par un juge fédéral à détruire tous ses "accumulateurs d’orgone" et la littérature qui tourne autours suite à une enquête de l’administration fédérale qui réglemente et contrôle là bas la santé et les médicaments (Food and Drug Administration une division de la Federal Security Agency).

Sa boite n’a pas respecté la décision de justice et la FDA les a gaulés en se faisant passer pour des clients.

Lui et son associé, un toubib (lui n’était pas reconnu comme toubib aux USA) ont été condamés pour "outage à la court" en effet sauf que dans le droit américain ce n’est pas seulement que tu aurais dit des noms d’oiseaux au juge, ça peut être aussi non respect d’une décision de justice et là c’était le cas (plus qui ne s’est jamais pointé au tribunal) à des peinnes de prison (lui 2 ans) et leur boite à une amende qui à mon avis devait être balèze à l’époque. ($10,000)

Ils ont donc été incarcérés comme tu peux le voir là dessus (tu noteras le délit qui est marqué).

Mais il avait encore d’autres condamnations qui lui pendaient au nez (en rapport avec des enfants par exemple) mais il a eu le bon gout de mourir en prison........................

24/09/2013 12:09 par Dédé

Ceci dit si on considère comme des "détails" la pratique illégale de la médecine (il n’a jamais été foutu de prouver avoir réellement suivi des études de médecine ni a fortiori avoir obtenu de diplôme), le charlatanisme (il prétendait guérir le cancer qui serait dû à un manque d’activités sexuelles !), l’escroquerie, les pratiques sexuelles avec des mômes de 5 ans (Orgonomic Infant Research Center), alors bien évidemment on peut trouver ce zozo génial................................................

D’autant que ses "études" sur la désertification, les ovnis, etc... sont à mourir de rire !

24/09/2013 15:13 par Dominique

Dédé,

La Food and Drug Administration est connue pour être une succursale des multinationales des médicaments, donc son impartialité est sujette à caution dans cette affaire. Il est remarquable que le procès que Reich remet en question n’a fait procéder à aucune expérience scientifique, et qu’il arrive quand même à la conclusion que l’orgone, une forme scientifique d’énergie selon Reich, n’existe pas. Il ne faut pas s’étonner si après il y a une polémique, polémique que je n’ai pas envie de refaire ici, ceci d’autant plus que je ne connais rien à cet aspect de son oeuvre,

Quand à ses pratiques sexuelles avec des enfants, il n’a jamais été condamné pour cela, donc tu dois faire erreur. Il y a une différence entre laisser la sexualité naturelle d’un enfant s’exprimer, ce que de nombreux psychologues recommandent, et la pédophilie qui est universellement condamnée dans toutes les formes de société. Pour info, des échographies ont montré que les fœtus ont des spasmes orgasmiques, et ce n’est pas de la pédophilie que je sache. Et la sexualité devrait s’arrêter entre la naissance et la mariage... Reich était tellement un monstre que sa fille continuera son oeuvre de psychiatre.

Tu remets en doute ses qualifications de médecin. Il était psychiatre, et pour être psychiatre, il faut d’abord être médecin. Il a même été élève et collaborateur de Freud. Il a étudié et travaillé à l’université de Vienne où il fut sous-directeur du séminaire de psychiatrie et fondateur du séminaire technique. Ses théories psychiatriques sont tellement nulles qu’il a été l’inventeur de la végétothérapie, méthode toujours utilisée aujourd’hui, "Il pose ... les bases de la thérapie psychocorporelle en collaboration avec Ola Raknes." "Les sexologues américains W.H Masters et V.E Johnson poursuivent la recherche reichienne bio-physique dans le domaine de la sexualité." "Ses écrits sur les régimes totalitaires d’Europe sont repris dans le domaine des sciences politiques, notamment aux États-Unis."

C’est amusant, tu te concentres sur l’aspect le plus controversé de l’oeuvre de Reich tout en le dépeignant comme quelqu’un de totalement à la masse et monstrueux. Et tu ne dis pas un mot de ce qui devrait intéresser la gauche, ses travaux sur les régimes totalitaires. Il a aussi écrit sur la lutte des classes, texte qui est en français dans ses libres archives.

Son marxisme consiste à nous inviter à prendre nos responsabilités et construit autant sur Marx que sur Nietzsche. Ils nous invite à cesser d’acclamer de faux libérateurs qui de Hitler à Pétain en passant par Staline se révèlent des dictateurs, à cesser d’adorer des dieux personnels, à cesser ainsi d’être des Untermensch, et à la place d’admirer notre propre pensée, adorer la nature en essayant simplement de la comprendre, et d’être ainsi nos propres libérateurs. Ce qui rejoint tout à fait Marx quand il nous dit que le rapport borné de l’homme avec la nature est ce qui conditionne les rapports bornés des hommes entre eux, et que seule la solidarité et la lutte des travailleurs peut les libérer de leur exploitation par les capitalistes. En en-tête de plusieurs de ses livres, il écrit "L’amour, le travail et la connaissance sont les véritables sources de notre vie. Aussi devraient-ils la gouverner."

24/09/2013 15:37 par Quidam

Dominique

"(...) d’autant plus que ces techniques des chamanes ne sont pas le résultat de quelques siècles de traditions comme notre médecine moderne mais de millénaires de tradition de la part de peuples qui contribuent à enrichir leurs écosystèmes à la place de comme nous les détruire systématiquement (...)"

Il existe des différences considérables entre les shamans & des charlatans, dont celles-ci par exemple :

 Les shamans ne cherchent à prouver à personne que leurs méthodes seraient les bonnes.
 Ils ne tirent aucun bénéfice de leurs pratiques.
 Ils seraient presque de très corrects "praticiens scientifiques" car leurs pratiques ont été étudiées & observées par nos scientifiques & des résultats probants observés bien que non expliqués - en matière de traumatologie par exemple ...

24/09/2013 16:01 par Ardwenn

Simple témoignage...
Il y eut, dans les années 70, un véritable et profond changement d’attitude des femmes, qui permit à de pauvres bougres – dont je suis – de trouver des partenaires sexuelles, sans pour cela devoir passer par le jeu machiste de la compétition et de la séduction ( la "drague" ) – qui n’a rien à voir avec le charme naturel.
Curieusement, ce jeu machiste de séduction n’a jamais été remis en cause par les "féministes".
Il a suffi aux machos de développer un discours "féministe" pour éliminer l’obstacle...
Dans les années 80, les chose sont, peu à peu, revenues à la normale.
Et de nos jour, c’est de nouveau le règne de la concurrence entre mâles qui domine.
La liberté sexuelle est un leurre, dans la mesure où l’on ne s’est jamais questionné sur le fait que nombre d’hommes – et de femmes – se retrouvent seuls, sans possibilité d’échapper à l’abstinence forcée du fait de leur timidité ou de leur non-conformité aux canons ( mode, etc. ) générés par le Système.
Il faudrait peut-être un jour se décider à parler de "justice" sexuelle. Au lieu de perdre stupidement son temps à "déconstruire" les "rôles" biologiques, on devrait peut-être s’interroger sur les causes profondes de la misère sexuelle, qui, bien que niée désormais, continue à exercer ses ravages...

24/09/2013 16:34 par Dédé

Bon Dominique je vois qu’il vaut mieux te dire que t’as raison vu que c’est clair que t’as la foi !

Juste pour finir quand même et pour aller dans ton sens :

Il n’a jamais exercé comme psychiatre (ni toubib) en Allemagne ni en Suède ni aux USA..................

Il a été lourdé à son tout début de l’organisation des psychanalystes par la fille de Freud.......................

Donc on voit bien que s’il a été aussi été lourdé du PC c’est pas pour la raison que tu dis.........................

Sur sa carte de taulard tout le monde (sauf toi) peut voir quelle était sa profession : chercheur et enseignant...............

Les témoignages de personnes ayant fréquenté enfant son Orgonomic Infant Research Center ne sont pas crédibles.......................

Mais malgré tout Dominique t’as raison !!!!!! Ce type était fantastique !!!!!!!! Ca te va ?

24/09/2013 17:04 par Emilio

Dede> oui Wilhelm Reich est genial. D ailleurs son energie d orgone est tres semblable avec l energie de l ether de Tesla , lui c est le plus grand genie technique de tous les temps. Tu en doutes ¿ le monde autour de toi n existerait pas sans Tesla.

Pourquoi je te dis ça ¿ Parce que l oeuvre de Reich a change le cours de ma vie de prolo de banlieue grise, sans espoir que l usine d en face . Des l age de 15 ans , j avais lu ses livres sur la psychologie de masse du fascisme , la fonction de l orgasme et son “ecoute petit homme” est toujours d actualite . Je lisais Bakounine et tous les penseurs libertaires aussi , dans le meme esprit de liberation personnelle , indispensable pour un pov con de prolo au destin traçe ..par un ordre bourgeois que je refuse . Reich etait communiste , un vrai , qui ne souhaite qu une chose : l amour et le bonheur entre les peuples et comprendre pourquoi ces peuples se resignent a l esclavage masochiste de soumission. J ai ete emprisonne dans des conditions difficiles , en France , parce que je refusais de me soumettre a l armee bourgeoise. Greve de la faim etc. De la theorie reichienne de liberation a ma pratique personnelle , vivre sans peur d affronter des monstres. La peur de mourir ou la peur de vivre ¿

Son oeuvre n a pas bifurque vers des techniques “delirantes”. C est une continuite . Un danger pour l ordre sciento bourgeois des Rambo JP Morgan Ford et Rockfeller et de son pouvoir economique base sur le petrole de la “standard oil”. Tesla a aussi ete elimine pour les memes raisons et par les memes , pour un pouvoir base sur le petrole et rien d autre. Le destin de notre monde et ses tragedies de guerre du petrole , c est a ces escrocs charlatans qu on les doit. La science “standard”, pervertie et soumise au dieu fric , travaille pour eux et toujours dans leur direction parce que > qui paie les musiciens paie la musique .

J en ai construit des accumulateurs d orgone , de tous types , des amis aussi , des cloud busters ,” faiseur de pluie”. J etais fou de joie quand la vieille tele, noir et blanc , de mes parents a grille ses neurones.. je l ai detourne en en faisant un generateur d ions negatifs, en suivant les plans d une revue qui n existe plus , Sexpol, du mouvement reichien français, utilisant la THT comme le fait Jean Louis Naudin aujourd hui avec “ses soucoupes volantes” reproductibles et reproduites partout dans le monde. On reproduit les techniques , on observe ensuite et on discute , meme si c est incomprehensible, ou pas dans les schemas de la science de recherche financee dans l interet de groupes capitalistes orientes.

L activite sexuelle n est pas forcement une sexualite liberee . Sinon , Romane et son temoignage n aurait pas de sens, une proie convoitee et des predateurs en rut et en reunion. Reich a derange , parce qu il etait un communiste “dissident” pas dans la ligne d alors , et un precurseur du mouvement feministe , qui n est pas une hysterie de bourgeoises non plus mais une part importante du processus revolutionnaire de liberation de l humanite . homme femme , et pour moi aussi humains et animaux , parce que je suis vegetarien , par desir d harmonie vibrante avec le monde et toutes vies.

Quant a accuser Reich de pedophilie, ben si c etait le mac donald cartisme qui le disait , c est aussi vrai que les armes de destructions massives .. quand on veut se debarasser de son chien on dit qu il a la rage . La US FDA , c est du certifie Monsanto , c est bon pour une certaine humanite du 1% , mais le reste c est pour les chiens … La junk life, junk food junk medics junk science, c est pour les junkies

24/09/2013 17:06 par Dominique

Je crois que l’abstinence sexuelle de beaucoup de gens est liée pour beaucoup à leurs conditions d’existences. Travail harassant, famille étriquée voir inexistante, manque de moyens financiers, morale bourgeoise, ... Nous vivons dans une société qui favorise l’exclusion, l’individualité et le recours à la violence non raisonnée (la chasse peut être une violence raisonnée, la guerre ne l’est jamais car elle vise toujours à exploiter ses semblables).

Au delà du débat sur le fait de savoir si la violence guerrière existait déjà dans le matriarcat, voir même avant le matriarcat, il y a la question de la maîtrise de la violence par ceux qui se prétendent adultes. Et là tous les psychologues s’accordent pour dire que l’accumulation de frustrations transforment les sentiments en ressentiments, ce qui ouvre la porte à toutes les formes de violence, y compris sexuelles, mais ne les excusent pas. Il existe des techniques pour évacuer les ressentiments, comme aller faire un tour où se défouler sur un sac de sable. Il existe même des techniques préventives comme se mettre d’accord sur un code verbal pour signifier à l’autre qu’il dépasse les limites, le problème est que nous ne les apprenons pas à l’école. Les psychologues connaissent ces techniques, mais la plupart des gens ne vont les voir, s’ils vont les voir, que quand il est déjà trop tard et que la violence, qu’elle soit physique et/ou intellectuelle, est consommée.

Pour en finir ici avec Reich, j’espère..., ce texte sur les classiques des sciences sociales bouscule bien des choses sur lui, et relève ses erreurs comme sa grandeur. Il relève aussi le fait que des études scientifiques ont été faites sur l’orgone récemment par les Coreas, études qui permettent de mettre les recherches de Reich sur l’orgone en perspective en fonction des limites de la connaissances de son époque, des connaissances actuelles, et des limites matérielles de Reich, de ses erreurs, mais aussi de ses accomplissements. Donc entre fou dangereux et génie absolu, la vérité à son sujet est entre deux.

24/09/2013 19:39 par Emilio

Dominique, ton dernier lien sur les sciences sociales > "erreur 404, objet non localise"

Pour la non violence et son education , je connais des centaines d ecoles qui enseignent la resolution non- violentes des conflits, en parallele avec des techniques de meditation d apprentissage a faire le vide en soi ..mais c est en Inde. J en ai visite quelques unes , on y ressent une douceur de vivre et une energie positive remarquable, et une atmosphere studieuse empreinte de respect de l autre ..soi

J ai pratique les techniques reichiennes de decharges emotionnelles , interessant, mais j ai trouve ces techniques un peu trop violentes a mon gout. Mais l idee est bonne, quand j etais instit en formation et en stage (je n ai pas continue) je mettais en pratique certaines techniques de decharges d energie avec des enfants de 5 et 6 ans , ils adoraient .. et l assistante maternelle d a cote m avait fait remarque > bizarre on n entend jamais de cris dans votre classe MDR ben non , les cris c etaient dans la cour en expression corporelle , ce qui derangeait aussi, mais pas les memes )) . Le ryhme de vie qu il soit scolaire ou pas est un conditionnement , une chaine de l esclave .. le temps "libre" une recharge de batterie mais pas une expression creative ,la plupart du temps Pour combien de personnes, le travail est-il un plaisir ? et quand il l est , dans quelle proportion de sa "tache" journaliere ? Comme la chanson de Maxime Le Forestier ...Ça sert a quoi tout ça ...? Pour le peu qu il nous reste a vivreeeee)) Mais bon , les libertes ne se donnent pas , elles se prennent .

24/09/2013 19:44 par Dominique

@ Emilio

Je comprends bien ton engouement pour l’énergie du vide. A part les travaux de Naudin, il y a aussi Tom Bearden qui propose de nombreux textes sur le sujet. Le problème de la physique est qu’avec des mots, il est possible de tout lui faire dire et son contraire. Si bien que les physiciens utilisent des équations et des expériences pour les confirmer. L’avantage du site de Bearden, est qu’au milieu de tout ses textes de vulgarisation, se trouvent les références de ses travaux. Il cite notamment la théorie de l’électrodynamisme O3, qui corrigent certaines erreurs de Maxwell (l’ether n’existe pas sous la forme où Maxwell l’entend) et y incorpore les découvertes du XX siècle pour aboutir à une théorie qui unifie les gravités, l’électricité et le magnétisme, qui donne une définition de l’énergie (ce que ne font ni l’électromagnétisme classique ni la relativité) et qui unifie la relativité et la physique quantique (rien que ça), ce qui permet d’utiliser l’énergie quantique du vide dans des machines à 3 dimensions. C’est pour les matheux...

Ceci dit, je me souviens que je faisait le désespoir de mon prof d’électromagnétisme. Si j’étais presque toujours un des deux meilleurs de la classe, j’étais le seul à lui poser des question auxquelles il ne pouvait répondre. Par exemple, on nous explique que l’énergie, c’est la capacité à faire du travail, que la puissance c’est le travail qu’elle effectue en fonction du temps, et que la tension est la différence de potentiel. Déjà là, on définit la tension par elle-même, potentiel ou tension, c’est la même chose. Pour l’élecrtodynamisme O3, énergie et tension sont deux moyens de décrire le même phénomène, et sont donc équivalents, synonymes. Et c’est logique. Ou encore les puissances. Dans les généralités, on nous explique que la puissance active totale d’un composant est égale à la somme arithmétique des puissances actives partielles de l’élément. Une somme arithmétique est quelque chose de vraiment con, un signe plus est un signe plus, et il ne peut jamais devenir un signe moins. C’est l’algèbre qui le dit. Mais miracle, dans le chapitre sur les transformateurs, la puissance active totale d’un transformateur est égale à ses pertes, lesquelles ne sont rien d’autres que la différence entre la somme des puissances primaires et la somme des puissances secondaires.

C’est absolument magnifique. Je ne remet pas en question le fait que ce qui fait chauffer un transfo est ses pertes, mais simplement le fait que la théorie n’explique pas la transmutation d’un signe plus en un signe moins au milieu d’une somme arithmétique. En d’autre termes, on a fait correspondre une théorie à la pratique, même si cela contredit une des règles de base de l’algèbre. Et cela ne choque aucun de nos profs. A noter que Bill Evans et les autres chercheurs associés à la théorie de l’électrodynamisme O3 ne sont pas partis de la théorie de Maxwell telle que nous l’apprenons à l’école, laquelle n’est qu’une simplification faite par d’autres après sa mort, mais de sa théorie originelle qui est une théorie relativiste (Einstein lui-même le relève et dit que sans cette théorie, il n’aurait jamais pu concevoir la relativité.), elle même inspirée des travaux de Tesla, et qui autorise des systèmes fournissant plus d’énergie en sortie que l’énergie en entrée.

Ceci a été confirmé en optique par l’expérience de Bohren qui fourni, chaque fois qu’elle est réalisée, 18 fois plus d’énergie en sortie que l’énergie fournie. Or l’optique n’est qu’une branche de l’électromagnétisme, et selon les théories de base de la physique, si cela marche en optique, cela doit marcher aussi sur les autres longueurs d’onde du spectre électromagnétique. Autrement, c’est toute la physique qui s’écroule. Et comme pas hasard, ceux qui ont simplifié la théorie de Maxwell, comme la plupart des chercheurs actuels, sont tous financés par ceux qui tirent profit de la gabegie énergétique actuelle et qui n’ont aucun intérêt à nous vendre des machines individuelles qui couleraient leur fond de commerce, la vente d’énergie.

Pour le reste, c’est comme dit Reich, il ne faut pas admirer des pensées auxquelles nous ne comprenons rien. Les matheux peuvent aller faire en tour sur le site de Bearden et rechercher les références scientifiques, pour le reste, ce ne sont que des mots. Ceci dit, au moyen-âge déjà il existait des moteurs à aimants permanents, bien qu’à l’époque on ne parlait pas encore de moteurs, tout au plus de mobiles.

On nous balade sur toute la ligne. Si on me demande s’il y a des ovnis, je dis oui. Mais si l’on me demande s’ils viennent d’une autre planète, je fais comme Jacques Bergier, j’éclate de rire. Ceci car si des intelligences extérieures à la Terre sont capables de venir ici, c’est évident qu’elle ne vont pas utiliser une technologie telle que la nôtre, laquelle est incapable de réaliser une telle prouesse. Une machine fait de tôle et de bric à brac ne sera jamais capable de traverser les distances qui séparent les étoiles tout en gardant en vie les humains où les extra-terrestres qui s’y trouveraient pendant les siècles où les millions d’années que le voyage représente. Et non, je n’ai jamais rencontré d’extraterrestres, même pas dans mes rêves - :) Pour info, une municipalité des USA ne veut pas de drones au-dessus de son territoire et elle est en train de faire les démarches légales pour pouvoir vendre des permis de chasse aux drones.

24/09/2013 21:13 par legrandsoir

Ceci car si des intelligences extérieures à la Terre sont capables de venir ici, c’est évident qu’elle ne vont pas utiliser une technologie telle que la nôtre

"La preuve qu’une intelligence extra-terrestre existe, c’est qu’elle n’a jamais essayé de prendre contact avec nous." - je ne sais plus qui.

24/09/2013 21:15 par legrandsoir

C’est moi ou est-ce que ce fil s’écarte de plus en plus du sujet ?

24/09/2013 21:46 par Emilio

Madame ou Monsieur LGS , il y a – quand meme – un lien (dans ce foutoir)
Romane en tenue sexy a la fete de l huma etait vue comme extra et terrestre. Bon , les beaufs et leurs commentaires deplaçes , ben eux ce sont des intra terrestres.

Desole Dominique , t es trop fort pour moi , je pratique et ne comprend pas toujours , c est aussi , plus dans le fil , ce qui fait le charme des femmes pour des hommes .. dont moi ))) (meme si ça m enerve parfois …

24/09/2013 23:01 par Romane

C’est moi ou est-ce que ce fil s’écarte de plus en plus du sujet ?

Et c’est maintenant que vous vous en apercevez à LGS ?

Sinon, pour ceux qui me citent, je ne suis pas celle qui a été harcelée à la Fête de l’Huma et qui a subi les réflexions sexistes et misogynes mais la personne dont j’ai donné le lien.

25/09/2013 00:38 par Emilio

Ah excuse moi Romane
Parler de Reich , du feminisme et de la "revolution sexuelle" n etaient pas hors sujet puisque cites dans l article. Recuperation commerciale et/ou bourgeoise depuis, oui , mais un reel debat - toujours ouvert- de la femme dans la societe et de la parite et de l egalite etc.. Quant aux mentalites ... elles n evoluent pas beaucoup en France, je trouve .

C est sur que les mouvements feministes encourages au Venezuela ne sont pas ce mouvement fabrique de Femen. En Amerique latine , les femmes sont tres actives et souvent des piliers de lutte , dans les guerrillas ou comme chef d entreprises , de micro aux plus grandes. Et elles restent feminines partout, sans devoir paraitre un homme .Ce qui n empeche pas les violences conjugales extremes..autre sujet. Beaucoup de femmes celibataires aussi qui assument l education des enfants et les finances.

Je me suis fait vasectomise en Hollande (non, pas par hollande )) a l age de 24 ans , parce que refuse en France , donc pour moi la question des bebes et avortements ne se posent pas , pas directement du moins , et j ai milite pour le droit des femmes a disposer de leurs corps a l epoque , pas beaucoup d hommes se joignaient a leurs luttes , vrai aussi .

25/09/2013 00:41 par Dédé

Sauf que Romane l’article que cites n’a à mon avis pas plus de rapport avec le sujet que les délires d’illuminés que tu stigmatises. Je connais une paire de gonzesses qui auraient vite fait de remettre les points sur les i à cette nana en lui disant que revendiquer le droit à se fringuer comme un tas de de viande ou une saucisse et après pleurer que les mâles sont des boeux, c’est peut être pas ce qu’il y a de plus malin à faire ni de plus honnête. De toute façon ça n’a strictement rien à voir avec le fond de l’article et dans l’idélogie marxiste il n’a jamais été question de distinguer l’intérêt de la classe laborieuse masculine et féminine bien au contraire puisqu’elle dénonce précisément celui que fait le capitalisme.

25/09/2013 00:53 par legrandsoir

@ Romane

Comme je ne comprenais pas tout, j’avais du mal à juger si on était encore dans le sujet ou pas. Puis j’ai eu comme un doute. Et finalement la certitude.

Donc, merci à tous de ne pas vous disperser... (si j’ai bien compris)

25/09/2013 01:04 par Dwaabala

@ LGS ... Mais nous ne nous dispersons pas, nous nous nous accrochons au contraire.
Car vouloir débattre de la question sans évoquer l’électromagnétisme, les intelligences supérieures à la nôtre et la fête de l’Huma vécue par une « personne » distinguée semble difficile.
Et comme le dit Sheynat à Dominique :
En bref, merci d’offrir des points de vue de Gauche moins étriqués.

25/09/2013 02:04 par Quidam

A la prochaine fête de l’Huma, j’irai déguisé en skinhead néonazi avec un blouson couvert de pin’s nazis & un grand portrait d’Hitler dans le dos, et la première douzaine qui me sautera dessus pour me démonter la face & le reste, je les traiterai de petites tapettes de stal’s ! S’il me reste encore un bout de cerveau, un œil, la main droite et quelques doigts valides, j’écrirai après un article dénonçant la vision étriquée intollérable des camarades ! ;-)

25/09/2013 03:16 par Leo Lerouge

C’est, en effet, vraiment n’importe quoi, ce fil de discussion.

Et qui c’est qui se fait ramasser pour avoir soulevé la question ? Une femme.
Tout cela parce qu’elle a donné un lien vers ce qui est arrivé à la fête de l’Huma. Si cela s’était passé à la fête bleu, blanc, rouge, il y aurait eu tollé général.
Juste pour la forme, évidemment. Parce que le fond, il est le même.

Comme chez Dior, dans ce fil, ce sont les hommes qui savent le mieux ce que veulent les femmes.

La palme de la "discussion" revenant à Dédé qui dit clairement :

"Je connais une paire de gonzesses qui auraient vite fait de remettre les points sur les i à cette nana en lui disant que revendiquer le droit à se fringuer comme un tas de viande ou une saucisse et après pleurer que les mâles sont des boeux, c’est peut être pas ce qu’il y a de plus malin à faire ni de plus honnête."

Quelle honte ! Comment pouvez-vous vous permettre de dire (en vous servant, qui plus est, de deux "gonzesses" comme caution) que les femmes n’ont pas le droit de s’habiller comme elles l’entendent et que c’est bien fait pour elles si elles se font harceler ? C’est elles qui sont "bêtes" et "malhonnêtes" ?
On entend presque conclure naturellement : " et si elle avait été violée, elle l’aurait bien cherché".

Je suppose qu’à la fête de l’huma, pas un seul mec fringué "comme une saucisse" n’a subi ce genre de traitement. Pourtant les shorts moule-burnes avec le ventre qui repose mollement dessus, il devait y en avoir pas mal. Pourquoi ne s’attaque-t-on jamais à eux ?

Vous et vos deux "gonzesses" vous seriez allés insulter cette fille. Vous lui auriez dit qu’elle n’avait pas le droit de faire de la provocation et qu’elle devait aller se rhabiller selon vos critères à vous !
QUI vous en donne le droit ? Et au nom de quoi n’a-telle pas le droit de porter une robe et des talons ?

Quel pays de gros beaufs.
Pendant que l’Amérique Latine avance sur tous les fronts, on en est encore là à masturber les coléoptères en ressassant des théories fumeuses tout en protégeant notre sacro-saint patriarcat.

Parce que l’auteur a raison : la "révolution sexuelle" n’a jamais eu lieu. En tout cas, pas pour les femmes. Les avancées qui ont été octroyées aux femmes ont été, en fait, détournées, une fois de plus, au bénéfice des hommes.
Quant à la "misère sexuelle", c’est pareil. Il ne s’agit que de celle des hommes. C’est ce qui sert à justifier la prostitution et les agressions sexuelles.

Où en est-on, quarante ans après ?
Et, surtout, où allons-nous, nous qui baignons dans un monde de haine de l’autre où nous nageons comme des poissons ?

Ohé ? Y a quelqu’un ?

25/09/2013 08:40 par Sheynat

L’un de ces appâts, c’était la question des salariés. Machin Truc avait été radical à ce sujet, c’est bien connu. Il avait été scandalisé quand Machin Chose, la dirigeante communiste allemande, lui avait raconté que les communistes allemands discutaient des relations entre les patrons et leurs employés au sein des entreprises et dans les usines, et des contrats de travail. "Arrêtez, c’est absurde", lui avait-il répondu, dans leur correspondance. "Est-ce que c’est le moment de distraire les prolétaires avec des débats sur les façons de ne pas se faire exploiter sur son lieu de travail, d’accepter un contrat et déviter de se faire renvoyer ? En ce moment, toutes les pensées de nos camarades prolétaires, de la classe des salariés, de la classe ouvrière, doivent se concentrer sur la révolution prolétarienne, sur le chômage, les salaires qui s’effondrent, les impôts, et bien d’autres choses encore." Il est facile d’imaginer comment Machin Truc répondrait aujourd’hui à l’article : « Le libéralisme capitaliste : une supercherie pour exploiter les prolétaires au travail."

Ah zut, ce n’est pas ça, je recommence :

L’un de ces appâts, c’était la question masculine. Lénine a été radical à ce sujet, c’est bien connu. Il a été scandalisé quand une dirigeante communiste lui a raconté que les communistes hommes imposaient sexe et enfantement à leurs camarades femmes. "Arrêtez, c’est absurde", lui avait-il répondu, dans leur correspondance. "Est-ce que c’est le moment de détourner les femmes prolétaires de leurs luttes par des lois issues de la domination masculine, qui les appauvrissent économiquement, et les contraignent aux grossesses involontaires pour l’élevage des enfants ?
Vous rendez-vous compte ? On les obligeait à dire « non » un temps, ensuite à dire « oui ». Qu’on foute la paix au femmes ! En ce moment, toutes les pensées de nos camarades femmes, des femmes de la classe ouvrière, doivent se concentrer sur la révolution prolétarienne, sur le chômage, les salaires qui s’effondrent, les impôts, et bien d’autres choses encore."
Oui, Lénine, d’une sagesse infinie -c’est bien connu : Il est facile d’imaginer comment il répondrait aujourd’hui à l’article ci-dessus, du moins, s’il en avait pris connaissance."

Quoi, je me suis encore trompée ? sourires

@ Dwaabala : Quand j’ai répondu à Dominique, ça ne partait pas encore sur les questions de l’intégrité de Reich soulevées par Dédé.

@ Dédé : vous auriez vécu dans le corps d’une femme, vous sauriez que quelle que soit sa manière de s’habiller, elle peut se faire siffler et interpeller par les hommes lorsqu’ils sont en groupe, inutile de s’habiller en saucisse pour ça.

25/09/2013 09:27 par Dwaabala

Libation sexuelle : une super perche pour épater les femmes.
« Je veux manger ma vie avant qu’ell’ ne soit vieille
Entre le cul des filles et le cul des bouteilles
Mais... Baiser pour baiser, quelle que soit la femme,
Prendre du plaisir par bonheur de faire jouir.
Baiser pour baiser que ce soit avec flamme
Caresser ses reins, goûter à tous ses plaisirs. »
Merci, grand Jacques.

25/09/2013 10:32 par Ardwenn

Bon, c’est formidable, vous êtes tous bien dans votre peau, vous faites l’amour tous les jours, de préférence trois fois par jour, et vous vous foutez éperdument de la manière dont se passent les relation entre hommes et femmes, puisque, pour vous, tout va bien.

On est dans la société du "bien jouir" et affirmer qu’on est dans la misère fait pudiquement se détourner vos regards de "libéré-e-s", pour écrire politiquement correct.
Vous savez tous ce qu’est un orgasme, bien entendu, c’est à dire le petit chatouillis qu’on ressent après les deux minutes fatidiques, et vous n’envisagez même pas qu’on puisse se poser des questions sur le PROBLÈME SOCIAL qu’est l’absence généralisée de VRAIE satisfaction sexuelle. Ou orgonale, puisque vous savez, ayant lu Wilhelm Reich bien mieux que moi, que le plaisir et la souffrance ne sont que deux directions inverses du courant d’énergie vitale.
Fonctionnellement identiques, disait Reich. Et que l’orgasme n’est rien d’autre que la fusion de deux orgonome vivants en un seul champ pulsatoire d’énergie cosmique.
Vous n’envisagez pas non plus de vous poser la question de la puissance orgastique, pourtant au centre de l’œuvre de Reich, et de sa découverte de l’orgone.
Personne n’a même songé à signaler que le découverte de l’orgone est la CONSÉQUENCE DIRECTE de la découverte du réflexe d’orgasme.
C’est vrai que ç’est gênant. Car ça pourrait laisser supposer que la non-perception de l’orgone a à voir avec la non-perception de l’orgasme. Ce qui est, malheureusement, exact.
Bref.
Si on ne revient pas au concret, je laisse, pour ma part, tomber. je ne suis pas assez intello pour briller dans les "forums" du Grand Soir.
Et j’ai passé suffisamment d’années à me frotter le cuir avec les tenants du Dogme mécaniste, pour qui tout ce qui n’est pas mesurable par leurs instruments n’existe pas.
Qu’ils continuent à cultiver leurs oranges mécaniques.

25/09/2013 12:56 par gérard

Ce n’est pas qu’un dérapage qui s’opère dans ce forum, c’est un grand slalom, très intéressant ma foi !
Je ne dis pas qu’aborder Reich, n’est pas pertinent, mais cela fait trop longtemps que je l’ai lu ("écoute petit homme"ou "la révolution sexuelle") pour que je puisse en parler. Ce dont je me souviens, c’est que d’une part il est trop complexe (et d’une certaine manière très simple à la fois) pour l’aborder dans de simples commentaires. Je n’ai plus comme souvenir de Reich (là je parle sous le contrôle de Dominique) d’une certaine quête d’Harmonie, harmonie sexuelle, qui rendrait la Société harmonieuse.
Le commentaire de 24/09/2013 à 16:01, par Ardwenn me semble être le plus pertinent, car il pose LES véritables problèmes de nos Sociétés dont celui-ci :
« La liberté sexuelle est un leurre, dans la mesure où l’on ne s’est jamais questionné sur le fait que nombre d’hommes – et de femmes – se retrouvent seuls »
Qu’une Société ne soit plus qu’un agglomérat de solitudes, c’est une très grosse partie du problème, peut-être même la principale. Les nombreuses communautés qui ont fleuri dans les années 70 furent la preuve de la prise de conscience de la racine profonde du mal, la Solitude, et des solutions pour y remédier. Leur quête d’harmonie était flagrant...
@ Romane

1) une bonne partie des militants de gauche dont la défense des droits des femmes et de l’égalité sont inscrites dans l’ADN politique.
2) Et s’il y a un endroit où les femmes devraient pouvoir revendiquer ce droit et cette liberté de s’habiller comme bon leur semble, c’est bien au cœur de la gauche combattante

1) C’est un Dogme
Défense des droits des femmes et l’égalité qui sont dans l’ADN politique de la Gauche, pas de problème, on est là sur la notion "intellectuelle" d’un dogme de Gauche ; mais quant aux relations entre les sexes, là c’est une "autre paire de manche". Nous ne sommes que des animaux, évolués dit-on, mais des animaux quand même avec tout ce qui peut comporter comme attitudes "basiquement" animales. Et ces "attitudes" sont largement antérieures chez l’Homo-sapiens aux notions Gauche/Droite...
2) C’est encore un Dogme.
Primo, l’habillement est un langage ; qu’on le veuille ou non dans toutes les civilisations sur la planète, suivant comment on est habillé, on peut appartenir par exemple à telle ou telle caste sociale. Plus prosaïquement un mec qui vient en costard/cravate à la fête de l’Huma, sa com’ sera on ne peut plus restreinte !
« il faut croire qu’il est interdit de porter une robe à la Fête de l’Huma – surtout, apparemment, si elle est accompagnée de chaussures à talons »
La chaussure à talon, c’est la cravate pour l’homme !
Pas facile comme sujet sans faire "grimper aux cocotiers"
Ardwenn...reste avec nous !

25/09/2013 13:53 par Sheynat

@ Ardwenn
En admettant qu’hommes et femmes en grande majorité soient épanouis sexuellement, en admettant par exemple, que cet homme cité dans l’article :

un jeune “révolutionnaire” mâle – supposément voué à la construction d’un nouvel ordre social libertaire pour remplacer l’ordre pervers qui nous gouverne – se retourner et ordonner distraitement à sa “poule” de se la fermer et de préparer le souper ou laver ses chaussettes – parce qu’il est en train de parler. Nous sommes habituées à de telles attitudes de la part du crétin américain moyen, mais de la part de ce nouvel homme radical[iv] ?… »

vive avec sa partenaire la VRAIE puissance orgasmique, vous croyez que cela aurait changé quelque chose à son attitude déplorable, vous croyez que les hommes, qui sont au pouvoir, qui font les lois telles qu’elles sont actuellement, c’est à dire inégalitaires en majeure partie, et appliquées inégalitairement lorsqu’elles sont égalitaires, s’ils partageaient cette énergie avec leur amie, seraient soudainement capables ne serait-ce que de reconnaître que les injustices ciblent en particulier les femmes et ce doublement et triplement, et agiraient pour y remédier ?

Y croyez vous un seul instant ??

De plus, à ce plaisir, comment voulez-vous y accéder si vous même placez des barrières erronées, telles que la « non-conformité aux canons », comme raison d’exclusion, alors qu’en observant ce qui se passe vous verriez que des femmes et hommes catalogués comme non conformes ne sont pas plus seuls ou bien accompagnés que les « bombes » féminines ou masculines, le mythe de Psyché en est une ancienne et parfaite illustration.

@ Dédé : Ok, prochaine Fête de l’Huma, je me pointe en soirée avec une robe et des talons, et je verrai bien s’il y a des « frangines » qui viennent me faire la morale.

Ou encore si, d’après ce que dit Quidam, on me fera la remarque qu’être en robe et talons à une fête de l’huma c’est comme s’habiller en nazi, non mais vraiment, j’ai cru halluciner en lisant son commentaire.

@ Léo Lerouge : grand merci pour votre magistrale intervention. \°/

25/09/2013 17:35 par Dwaabala

Un film vient de sortir. On en parle sur les ondes aujourd’hui.
Le sujet ?
Des jeunes femmes envoûtantes accompagnent les malades en phase terminale pour les aider à mettre fin à leurs jours.
Imagine-t-on l’un d’entre eux lancer : "Hé mad’moiselle ! C’est combien ?" ou "une quinzaine de remarques du genre au compteur." ?
Du genre : "belle salope".
Et se rasseoir sur son lit et se remettre à vivre et à espérer ?
Faut-il condamner le malade parce qu’il n’a pas suivi la prescription ?
Non ! Non ! Non ! St Éloi n’est pas mort...

25/09/2013 20:30 par Quidam

Sheynat

"(...) Ou encore si, d’après ce que dit Quidam (...)"

Ah ... & si ma tante ... il semblerait bien que nous ne partagions pas les mêmes conceptions de l’humour ...

Il fut un temps où l’on se demandait où pouvait se situer la localisation de la pensée, de l’âme, de la réflexion, de la raison, etc. - on aurait pu y ajouter de l’humour dans la foulée. Ca a occupé bon nombre de proto-scientifiques, de philosophes, d’ecclésiastiques jusqu’à ce que l’on découvre les rudiments de l’anatomie fonctionnelle. Certains ont même fait à cette occasion des choses épouvantables à de pauvres bêtes pour tenter de répondre cette question cruciale pour le premier d’entre eux qui s’est auto-accordé le statut divin, & Dieu sait même peut-être à des congénères humains.

A lire cette discussion il semble pourtant clair qu’il n’est déjà pas difficile d’observer qu’il ne se situe pas sous la ceinture. ;-)

25/09/2013 21:21 par Leo Lerouge

C’est moi, ou bien ?

On n’avait pas encore tout écrit dans l’immonde quand j’ai posté !
Voilà donc, comme le souligne Sheynat, qu’une femme qui ose se promener en robe et talons hauts dans les allées de la fête de l’Huma, c’est exactement comme si un "skinhead néonazi avec un blouson couvert de pin’s nazis & un grand portrait d’Hitler dans le dos" venait s’y pointer. Ignoble et très très con.

Et ça se prétend communiste ! Ce n’est pas faire honneur à tous les communistes qui se sont battus véritablement pour l’égalité et la solidarité entre tous.
Il y en a eu. Il ne s’agirait pas de les cacher derrière la mesquinerie et l’étroitesse d’esprit que vous affichez triomphalement.

D’autre part, dire que les humains sont comme les animaux en matière sexuelle, c’est encore une énorme imbécillité et dénote d’une grande ignorance en la matière.
La différence entre eux et les animaux, d’abord, c’est qu’ils sont censés avoir la faculté de penser et de rationaliser (la parole, elle, n’est pas seulement humaine, ce qui explique que, sans les facultés intellectuelles nécessaires, elle peut ne relever que du psittacisme ou de l’absurdité).
Un homme peut très bien maîtriser ses envies sexuelles et ne faire l’amour que si son partenaire le désire. Les envies sexuelles peuvent être satisfaites sans mettre obligatoirement quelqu’un à contribution.
Mais c’est bien commode de dire qu’"on ne pouvait plus tenir". C’est ce qui permet de justifier les viols et autres agressions sexuelles entre conjoints.

Les humains n’ont AUCUNE EXCUSE de se passer de ces capacités spécifiques à leur race.
Et la prétendue gauche encore moins, qui pérore sur tout, avec force bons sentiments, mais qui pérennise, de fait, la doxa capitalo-paternaliste.

Quant à dire que porter une robe et des talons, c’est comme porter la cravate pour un homme, c’est doublement stupide. D’abord, il y a toutes sortes de robes, et que je sache, elles sont encore portées par les femmes en toute circonstance (ou faut-il qu’on les mette au pantalon obligatoire ?), ensuite, il y a talons et talons et certaines personnes ne peuvent pas marcher avec des talons plats (merci Dior et les autres dictateurs de la mode) et, enfin, les hommes n’auraient donc pas le droit de porter la cravate à la Fête de l’Huma ? Mais où il a vu ça ?
Et qui parle de "dogme" ?

Hélas, quand on lit des commentaires aussi débiles, on se rend compte que la matière grise est bien mal répartie – ou bien peu utilisée.

Quant à Ardwenn, si vous êtes si bien compris ici par certains, c’est que vous confondez comme eux des relations entre deux êtres humains librement consenties et soucieuses de la satisfaction de l’autre et la baise, comme il est dit clairement plus haut, d’ailleurs, qui est l’alternative imposée et reconnue par la société, dont l’Eglise, à la masturbation et qui permet aux hommes (majoritairement) de se "soulager".

Et si vous parliez d’amour, au lieu de parler de sexe ?
Là, je vous comprendrais mieux. L’absence d’amour et de relations de complicité avec quelqu’un, oui, c’est très triste, et je compatis sincèrement. La "misère sexuelle", elle, atteint toutes les couches de la société, et, en particulier, les femmes dont les partenaires ne pensent qu’à "baiser" sans se soucier de leur plaisir à elle.

Mais croire que, contrairement à vous, les commentateurs ont des relations épanouies avec leurs partenaires, ce n’est certainement pas ce qui transparait dans leurs commentaires.
Pour avoir des relations épanouies avec quelqu’un, en particulier avec une femme, il faut commencer par la respecter, et certainement pas lui imposer ses "dogmes" et ses pulsions unilatérales.

@Sheynat : merci, mais je n’en méritais pas tant. Je suis intervenu parce que j’ai été effaré de lire les commentaires de ceux qui se précipitent à la queue leu leu comme les bigotes à confesse pour déverser des torrents d’âneries dès qu’il s’agit d’un texte sur les femmes (ce qui ne veut pas dire que c’est mieux par ailleurs, mais, là, le vide intellectuel atteint chaque fois des proportions abyssales).

25/09/2013 23:34 par Romane

@emilio

Parler de Reich , du feminisme et de la "revolution sexuelle" n etaient pas hors sujet puisque cites dans l article.

A force de vous être focalisés sur Reich, Reich est devenu une sorte d’alibi à ne plus parler du problème de fond de l’article : les hommes de gauche à l’époque de la libération sexuelle et leur comportement à l’égard des femmes de gauche.
D’ailleurs, j’ai pas trouvé personnellement que les interventions sur Reich apportaient grand chose au débat. au contraire. Mais ce n’est que mon avis.

@Dédé

Ouais, l’idéologie marxiste, c’est comme Reich. Très utile pour s’éloigner des questions de fond soulevées dans un article. Et donc pour noyer le poisson. Parce que Marx a très peu abordé les sujets concernant tout ce qui se rapporte aux droits des femmes, leur liberté. Enfin, il a quand même précisé que les femmes étaient les prolétaires des hommes prolétaires. Bref, que les femmes sont des sous-prolo, quoi. C’est dire si Marx a l’esprit synthétique.

@LGS
Moi non plus je ne comprenais pas tout et le fil des commentaires m’a plutôt interloquée. Mais j’ai quand même saisi rapidement que le débat sur Reich s’éloignait malgré tout des questions de fond de l’article. Reich, quel cache sexe...

@ Dwaabala, Quidam, Gérard, re-Dédé : allez vous faire cuire le cul.

Merci @ Leo Lerouge, Sheynat pour vos interventions.

Dernière chose : LGS a publié hier ou avant-hier un article de Michel Soudais sur des appels au meurtre et viol collectif particulièrement violents à l’encontre d’une militante du Parti de Gauche. Pas UN commentaire de nos penseurs/commentateurs de gauche ET spécialistes de Reich, dogmatiques, experts en robes et talons hauts. "Ca explique", comme dirait l’autre.

25/09/2013 23:52 par Dwaabala

S’il est encore possible d’évoquer une hypothèse tardive : c’est que s’il ne s’agit pas d’une fabulation pure et simple, cette « personne » pouvait être une mythomane, ou n’avait sans doute pas la mise la mieux adaptée à la circonstance.
Sans entrer dans le détail de cette mise, puisque manquent les documents visuels qui permettraient d’apprécier, il est permis d’avancer qu’elle n’avait pas été choisie aléatoirement ; puisque figurait même un compteur parmi les accessoires.
Il est également loisible d’observer que le lieu lui-même de débarquement de cette extra-terrestre : la fête de l’Humanité comme par hasard, a sans doute été le résultat d’un choix délibéré.
Afin de mener une étude sociologique sur la fréquentation de la fête de l’Humanité, sans doute une thésarde en la matière ? Et afin de porter aux nues le public attiré par le côté festif et populaire, qui au passage n’a pas pu échapper à une franche rigolade -il y a ceux qui se sont exprimés et tous les autres qui se sont simplement marrés- mais aussi à un minimum d’informations et d’éducation en politique, sinon en civilité ; ainsi que les militants qui auraient dû intervenir, voire lui faire une escorte, mais qui sont bien trop préoccupés par la chasse à l’homophobie ? On ne devait pas être triste dans les allées de la fête, militants inclus.
C’est à ces détails, comme à celui du compteur, qu’on juge les bonnes intentions préalables et de quel bord vient ce témoignage.
Ceci dit, le texte en lui-même est désopilant, même si la polémique qu’il suscite est des plus sérieuses.

26/09/2013 01:16 par Dominique

C’est aussi un peu moi qui a fait dériver ce fil de discussion en parlant de Reich. C’est amusant de voir comme il peut être aimé ou détesté.

Ce que dit Leo Lerouge sur le sexe et l’amour est très vrai. Les indiens disent que la pire des choses qui puisse arriver à un être humain est la solitude. La solitude reflète d’abord un manque d’amour. De manière plus générale, le fait que la morale bourgeoise et religieuse implique de propager toutes sortes de frustrations sexuelles dans la société, fait que la quête de l’amour tend à devenir une quête de sexe, dans laquelle l’autre est idéalisé, et les pulsions sont exacerbées. L’important devient alors la satisfaction des pulsions, lesquelles deviennent un substitut à l’amour. Cette confusion entre sexe et amour fait que pour beaucoup de gens, il n’y a pas d’amour heureux, et que les ruptures sont ravageuses.

Quand je ne vois pas un ami pendant longtemps, il me manque, mais cela ne fait pas de moi quelqu’un de malheureux car je sais que notre amitié subsiste. Et les retrouvailles n’en sont que plus grandes souvent. Quand sexe et amour sont confondus, l’autre est idéalisé et la rupture d’une relation peut être ravageuse. Cela peut aller de la dépression jusqu’au point où la haine remplace l’amour, alors que les deux personnes concernées sont toujours les mêmes.

On retrouve la même dichotomie dans le travail salarié. Beaucoup d’ouvriers vivent comme une catastrophe le fait de se faire virer d’une place de travail. Si cela peut être vrai sur le plan financier, le fait de perdre un travail salarié, lequel par définition est une exploitation, est en fait une libération de cette exploitation, donc une chance. Malheureusement, notre société a inventé encore pire que le travail, c’est le chômage, lequel ne consiste pas à donner une chance à l’ouvrier de pourvoir s’émanciper une fois pour toute du rapport d’exploitation qu’il vient de perdre, mais à le presser de retrouver au plus vite un autre travail basé sur la même exploitation, et s’il n’y arrive pas, à l’éjecter de la société.

26/09/2013 03:02 par Emilio

@Romane , puisque tu en aies a distribuer de bons et mauvais points , sache que je suis entierement d accord avec Leo Lerouge et Sheynat.
Mais c est tellement evident dans ce que je vis que je perd pied dans ce debat . Une "femme saucisse ou tas de viande" parce que deshabillee un peu plus que la norme me faire fuir ce fil .. Bizarre quand meme cette histoire de fete de l huma , un faux positif ?

Cote norme vestimentaire , en France oui tres intolerant, un jugement sur qui tu es, par comment tu t habilles. Ça n existe pas a Medellin , meme les hommes politiques de tous bords ont laisse tomber leurs cravates. Quant aux femmes colombiennes, ce sont elles qui menent la danse et toujours “sexy”, et la danse, c est de toutes les fetes ici et l emanation culturelle de la sexualite libre .. que ce soit en jupe et talon de ville, en jean "saucisse" et bottes elegantes de campesinas, ou en combattantes guerrilleras ,majoritaires, en bottes caoutchouc et treillis .. qui laissent deviner une jolie poitrine.. et toujours un joli sourire . Mais toujours feminine par choix, pour se sentir bien dans sa peau de femme tout simplement. Rarement des cheveux courts , a part les vieilles bourgeoises qui se veulent differentes et chics mais c est rare.

Jamais de remarques desobligeantes sur le cote vestimentaire a part des compliments , homme ou femme par ailleurs, parce que pour la drague c est autant les femmes .. c est la Colombie .. autre culture.
Pas de misere sexuelle occidentale non plus, mise a part liee a la profonde misere sociale ,prostitution de tous ages, de tous sexes , violences conjugales etc…
Les femmes sont tres independantes et majoritaires dans les postes de direction parce que plus responsables. Et pas besoin de perdre sa feminite pour se faire respecter. Dede ferait une syncope en voyant l habillement de ses femmes parfois , tres libres et bien dans leurs vies de femmes , epanouies.

(ps.. Reich en cache sexe ¿ non, en sexualite epanouie tout simplement, sans blocages emotionels lies a la culture)

26/09/2013 03:12 par Emilio

Dominique , un point tres important dans ce que tu dis , la solitude n existe jamais en Amerique latine. Toujours la famille solidaire qui amortit la misere et qui permet de se parler , et aussi des amiEs nombreux.. sur qui on peut compter. Du coup, peu de suicides. meme en cas d extreme misere. Un proverbe colombien dit "l esperance est la derniere des choses a perdre"

26/09/2013 07:23 par Dédé

Les stratèges de la propagande réactionnaire antisociale peuvent se frotter les mains, la guerre des sexes c’est une affaire qui marche. Et pendant ce temps là il n’y a que le Capital et la grande bourgeoisie qui mènent la lutte des classes et qui marquent des points. Guerre des sexes, contre "l’insécurité", des cultures, contre le "terrorisme", humanitaires, tout ça fonctionne au quart de poil....................................

26/09/2013 07:56 par Maxime Vivas

@ Romane

"il faut croire qu’il est interdit de porter une robe à la Fête de l’Huma – surtout, apparemment, si elle est accompagnée de chaussures à talons

La fête de l’Huma n’est plus dans le parc départemental de La Courneuve, mais au Bourget où les allées sont presque toutes goudronnées. Restent des devants de stands et la grande scène où les chaussures à talons ont dû être adéquates sur l’herbe (il a plu vendredi et samedi à la fête, vous l’aviez remarqué ?).

Cela dit, chacun s’habille comme il veut. J’encourage les jupes, les caracos et les talons, mais bon, oubliez ça.

26/09/2013 08:32 par Dwaabala

Pour @ Dwaabala, Quidam, Gérard, re-Dédé, et en résumé.
Première hypothèse : le texte sur la fête de l’Huma est une fabrication pure et simple d’un individu (mâle éventuellement) qui ne penche pas à gauche.
Deuxième hypothèse : « la personne » est une mythomane, dont le compteur s’était mis à tourner avant de débarquer à la fête de l’Huma, dans les couloirs du métro par exemple. Mythomane et fixée sur le communisme.
Troisième hypothèse : celle que j’ai développée un peu plus haut. Si cette personne avait été communiste, elle n’aurait sans doute pas eu cette déception sur la fréquentation et les militants.
Dans tous les cas de figure, c’est le genre d’attaque biaisée et malveillante dont la droite est friande et dans la production et dans la diffusion.
Et effectivement, elle n’est pas à court de sujets « sociétaux ».

26/09/2013 09:10 par Ardwenn

@sheynat

En admettant qu’hommes et femmes en grande majorité soient épanouis sexuellement, en admettant par exemple, que cet homme cité dans l’article :
un jeune “révolutionnaire” mâle – supposément voué à la construction d’un nouvel ordre social libertaire pour remplacer l’ordre pervers qui nous gouverne – se retourner et ordonner distraitement à sa “poule” de se la fermer et de préparer le souper ou laver ses chaussettes – parce qu’il est en train de parler. Nous sommes habituées à de telles attitudes de la part du crétin américain moyen, mais de la part de ce nouvel homme radical[iv] ?… »
vive avec sa partenaire la VRAIE puissance orgasmique, vous croyez que cela aurait changé quelque chose à son attitude déplorable, vous croyez que les hommes, qui sont au pouvoir, qui font les lois telles qu’elles sont actuellement, c’est à dire inégalitaires en majeure partie, et appliquées inégalitairement lorsqu’elles sont égalitaires, s’ils partageaient cette énergie avec leur amie, seraient soudainement capables ne serait-ce que de reconnaître que les injustices ciblent en particulier les femmes et ce doublement et triplement, et agiraient pour y remédier ?
Y croyez vous un seul instant ??

Là, là mon cher, cet exemple est particulièrement bien choisi, et montre l’ignorance généralisée des changements profonds induits par l’irruption du plaisir dans une vie figée.
Il est clair que le "révolutionnaire" en question ne sait PAS ce qu’est le plaisir : sinon, simplement, il n’aurait plus la moindre envie de perdre son temps à rabâcher des slogans creux et sans intérêt.
Il ne sait pas non plus non plus ce qu’est le plaisir partagé, et la vibration commune qu’engendre l’orgasme... qui crée entre les partenaires quelque chose de bien plus fort que la simple compassion..ce que ’aucuns appellent amour.
J’en ai vus à l’époque des dizaines de ce genre...obnubilés par leur narcissisme et complétement incapables de s’abandonner à quoi que ce soit...et donc surtout pas à la douceur de l’étreinte.
Bien sûr que, si par miracle, un tel individu découvrait la VRAIE puissance orgastique, il laisserait tomber toutes ses activités "militantes" et se demanderait même comment on peu perdre son temps à cela.
Wilhelm Reich affirmait que le caractère génital, capable de plaisir, se rencontrait en particulier dans la classe ouvrière.
Est ce que ce ne serait pas là une des sources de la défiance des travailleurs envers tous les discours intello-militants...qu’on sent à côté de la plaque, parce qu’il y manque l’essentiel : une connaissance intime de la vie ( Qu’on ne me fasse pas dire que j’idéalise la "working class". Mais je crois que ceux qui parfois se mêlent au populo comprendront sans trop de peine ce que je veux dire : si la souffrance domine largement, les potentialités de plaisir restent encore souvent intactes )
Quand aux "hommes qui sont au pouvoir", la belle affaire...
Pourquoi sont-ils au pouvoir ?
Pourquoi cette quête incessante de Puissance, si ce n’est qu’elle leur manque, au départ ?
Pourquoi cette quête incessante d’argent, si ce n’est un substitut au rayonnement de l’amour ?
Bref...
J’ajouterai encore un truc :
"s’ils partageaient cette énergie avec leur amie"....( ce qui est très bien défini ), ils seraient, non seulement capables de voir tout ce qu’ils ne voyaient pas, mais commenceraient à considérer comme extrêmement bizarre tout ce qui jusqu’alors leur semblait "aller de soi"... Chose que j’ai personnellement vécue, et qui n’a rien d’une conversion mystique, même si c’est effectivement "miraculeux".
Même si on peut dire qu’aucune spiritualité authentique n’est possible sans une sexualité épanouie, ce que savent tous les chamans de toutes les traditions.
Terminons. Non, "je n’y crois pas un seul instant". Je le vis, profondément, à chaque instant, dans chacune des cellules de mon corps. Il ne s’agit pas de croyance, il s’agit de ressenti.
Il ne s’agit pas d’idéologie, il s’agit de vécu.
Mais je sais que, pour les "progressistes", ni le vécu quotidien ni le ressenti corporel n’ont plus la moindre valeur. Et je vais ajouter ceci : le VRAI problème, ce n’est pas le plaisir : c’est la manière dont le Système est parvenu à tellement aliéner la SOUFFRANCE qu’on la prend désormais pour du plaisir.

26/09/2013 10:35 par Leo Lerouge

Et voilà l’explication ! soit c’est un sous-marin facho venu casser du coco, soit cette nana est mythomane.

Et on le sait bien que les femmes sont mytho, elles qui prétendent par milliers avoir été violées, agressées, harcelées chez elles, dans la rue, au boulot. Comment est-ce possible ?
Et les juges, la police et toute la population ont bien raison de ne pas condamner leur agresseur avant d’avoir préalablement exigé des preuves formelles : un constat médical qui dirait qu’elles ont véritablement été déchiquetées –et pas un simple bobo qu’elles auraient pu aussi bien se faire, une photo des fringues qu’elles portaient le jour de l’agression - parce qu’il est important de bien démontrer que le pauvre gars a été agressé par ses "provocations vestimentaires", quelles qu’elles soient - la preuve formelle qu’elles n’ont jamais été consentantes et que ce ne sont pas elles qui ont fait elles-mêmes entrer leur agresseur, même si c’était un membre de la famille, etc.
Minable.

En plus, avec ce "compteur", vous croyez tenir là une preuve irréfutable, et vous avez élaboré toute une fiction à partir de là : cette fille, qui trimballait un compteur avec elle et s’était vêtue de manière "inadéquate" (donc, provocante), était partie à la Fête de l’Huma pour piéger ces pauvres militants communistes afin de nourrir une hypothétique thèse sur leur dos et discréditer la Fête de l’Huma, antre sacrée où le machisme ne passe pas.
C’est bête qu’une "thésarde", au lieu de s’encombrer d’un compteur quasiment inutile, puisque contestable, ne se soit pas munie d’un magnéto. Ce qui est très courant en fac, aujourd’hui.

Quant aux militants, on ne comprend pas très bien pourquoi ils se seraient "marrés" devant le spectacle de cette fille qui était harcelée. Mais enfin, entre le sens de l’"humour" de quidam et celui-ci, il faut s’accrocher pour y voir un soupçon de rationnel et un zeste d’humour.

Pour revenir à ce fameux compteur, dont vous faites si grand cas : elle dit " j’en suis déjà à une quinzaine de remarques du genre au compteur", ce qui veut dire en français qu’entre 13h et 18.30, elle avait "déjà subi une quinzaine de remarques entre l’odieux et l’injurieux".
Trouver une explication à partir d’une phrase dont on ignorait le sens devient alors absurde.

D’autre part, il y a des tas de militants communistes que ne sont pas d’infâmes sexistes, mais le ver est bien dans le fruit et le nier, c’est refuser de l’extraire.
Mais quand on suinte le sexisme soi-même, qu’on ramène ça sournoisement à une question "sociétale", qu’on échafaude des scénarios ridicules pour discréditer l’accusatrice, on ne risque pas de faire évoluer les mentalités.
Au contraire, on EST le problème.

" Dwaabala, Quidam, Gérard, re-Dédé," ; eh oui, belle brochette. Mais zéro multiplié par quatre ne fait toujours que zéro.

@Emilio, merci d’apporter une bouffée d’air frais dans ce fil plombé. Eh, oui, ailleurs, dans cette Amérique Latine colorée et vivante, cela ne se passe pas comme cela et les femmes n’ont pas à revendiquer de s’habiller comme elles veulent, elles participent activement à la vie publique et à la fête sans qu’on les traite de salopes.
Et on ne leur dit pas que leurs problèmes ne sont que "sociétaux", et qu’il faut qu’elles laissent discuter les hommes entre eux des choses sérieuses.
Etonnant, non ?
Pas de ça chez nous. Dans notre pays gris, peuplé de vieux réacs, on mesure tout : la longueur de la robe, la hauteur des talons, la profondeur des décolletés, et dès qu’on est hors des clous, on est une "pute". Et se promener "habillée comme une pute", évidemment, c’est chercher la rogne, les quolibets et les propositions. Parce qu’une pute, c’est une moins que rien.
On ne peut rien pour toi, ma pauvre fille, tu vois pas comment tu es habillée ? Tu n’avais qu’à pas provoquer ces malheureux hommes victimes d’une libido surdimensionnée, venue s’installer en lieu et place du cerveau. Il faut les comprendre.

Mais ce n’était pas comme si on tolèrerait par ailleurs des vêtements pudiques : une femme ne peut pas mettre un foulard parce que les hommes veulent "voir ses cheveux", et il leur est insupportable également, que des femmes veuillent se cacher de leur regard sous un voile intégral.
C’est dire si les codes vestimentaires sont stricts et contradictoires et si la marge de manœuvre des femmes est très étroite, car il faut qu’elles aient une tenue "adéquate" (ce sont les autres qui en sont les juges, évidemment) en toute circonstance dans ce pays qui n’en finit pas de s’enfoncer dans la décadence et le fascisme.
Et si ce sont ces censeurs qui le leur disent : "on ne va pas à la Fête de l’Huma avec une robe et des talons", c’est qu’ils savent bien de quoi ils parlent.

Quand cette génération de vieux croutons fachos et sectaires aura disparu, peut-être qu’enfin, nous pourrons parler sérieusement entre hommes et femmes et protéger les plus faibles d’entre nous des agressions au lieu d’exonérer leurs agresseurs avec des tas d’excuses bidon.

@ dédé : la "guerres des sexes" ? ce sont les hommes qui la gagnent. Et c’est tant mieux, non ?
Circulez, y a rien à voir.

26/09/2013 10:56 par Quidam

@ Dwaabala

Cela semble tout à fait plausible en effet comme hypothèses d’autant que son récit me semble fort peu crédible à moins qu’elle se soit pointé dans un déguisement vraiment caricatural de "pute" peut-être à la limite & que certains se soient moqués d’elle. De plus son allusion aux "gays" est plus que suspecte ... j’imagine qu’un "gay" déguisé en "drag queen" aurait aussi fait se marrer tout le monde dans ce genre de fête populaire ...

26/09/2013 11:35 par gérard

J’avais passé au tout début un lien sur un documentaire concernant le Meghalaya, un État dans le nord-est de l’Inde :
Bashisha, Helinda, Koïna...Femmes d’une autre Inde :
http://www.youtube.com/watch?v=cbjm2lU6fHs.
J’avais trouvé l’organisation de cette société assez formidable. Elle est matrilinéaire, l’héritage, à la disparition des parents, des biens, mais des devoirs aussi, revient en plus à la plus jeune des filles de la famille. Cette Société a trouvé son Harmonie, son harmonie bien à elle.
Mais elle est différente en Amérique Latine, ou en Suède...au Niger et ailleurs.
Quand Emillio dit : « la solitude n’existe jamais en Amérique latine. Toujours la famille solidaire qui amortit la misère et qui permet de se parler , et aussi des amis nombreux... »
Cette structure sociale a largement disparu en Occident, même si elle persiste à ma connaissance en Espagne.
En Occident le problème soulevé par Ardwenn de la solitude est des plus inquiétants, car l’enchaînement que l’on peut qualifier d’infernal, de la disharmonie de la société, de la solitude et de la frustration sexuelle, le tout baignant dans une crise économique vécue comme une situation de guerre par ceux qui en sont victimes, amène inévitablement la violence sous toutes ses formes.
Petite parenthèse : l’article (puisque qu’il faut revenir sur les origines du débat) dans sa description de la "révolution" sexuelle est une si effroyable caricature, et décrite avec tant de détails, que je me pose de sérieuses et incorrectes questions sur son auteure, au hasard :

Les filles devinrent des femmes – elles se découvrirent possédées par un homme, ou par un homme et ses copains (dans le jargon de la contre-culture, leurs frères à tous deux) ; elles furent échangées, baisées collectivement, collectionnées, collectivisées, objectifiées (ndt : ???), transformées en nouvelle pornographie excitante...(....etc...etc...etc...)

Une situation de guerre amène automatiquement une société dans le patriarcat : elles étaient nombreuses à encourager leurs "mecs" à partir se battre sur les quais de gare en 1914, en 1918 il y en avait beaucoup moins... ; et elles sont nombreuses aussi autour des rings de combat de boxe.
Il faut arrêter, surtout sur ce sujet, ce manichéisme des bons d’un côté et des méchants de l’autre, on ne résout rien avec un tel type de raisonnement ! Il faut ouvrir les yeux sur les contradictions qui existent chez l’Homme et les ouvrir aussi sur celles qui existent chez la Femme, mais là, manifestement c’est plus difficile.
Tout expliquer aussi par la seule voie de l’exploitation économique de la Femme, bien que je n’en nie absolument pas la responsabilité de l’Homme, est extrêmement réducteur.
La co-responsabilité homme/femme dans les dérives de la "révolution sexuelle" est évidente ; il faudrait être conscient aussi qu’elle a fait et fait toujours autant de dégâts chez l’une comme chez l’autre.
Je propose d’écouter Brel,« grand-mère », c’est une certaine vue sur les "contradictions" :
http://www.youtube.com/watch?v=JID6eGvXOqQ
@ Romane, écouter Brel c’est quand même plus rigolo et moins douloureux que comme tu le dis si élégamment « d’aller se faire cuire le cul »....

26/09/2013 13:04 par Leo Lerouge

Allons bon ! Voilà maintenant que les prostituées, exploitées des exploitées par le capitalisme, les macs et les clients, seraient persona non grata à la Fête de l’Huma parce qu’elles essuieraient légitimement les sarcasmes et les insultes des gros beaufs.
De mieux en mieux !
Les prostituées ne sont donc pas dignes d’être défendues par le parti le plus à "gauche" qu’on ait en magasin actuellement ?
Mais c’est vous qui discréditez bien davantage la Fête de l’Huma en la présentant comme un lieu sectaire sous la coupe de gros bras en marcel et pleins de sueur à qui il reviendrait le droit d’insulter ceux (et surtout "celles" apparemment) qui ne sont pas comme eux.
Je ne sais si c’est le cas, mais ce n’est certainement pas à vous d’enfoncer le clou, vous qui prétendez défendre cette institution.

Eh, Dédé, tu es qui, toi ? Il faut supprimer toute contradiction à tes conneries ?

26/09/2013 13:24 par Sheynat

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais sur ce fil des actions masculines en contradiction avec des idéologies et les paroles sont remises en question, et quelques uns en commentaires non seulement n’en tiennent pas compte, mais pire encore dénient le problème posé en détournant les charges sur les femmes.
Par exemple -et là on touche au pire-, on peut voir entre autres théories fumeuses et funestes, -l’évocation de l’électromagnétisme semblera pour le coup bien plus rationnelle-, que Maëlle Dubois , responsable des jeunes du Parti de Gauche (co-fondé par Jean-Luc Mélenchon) serait éventuellement un mâle de Droite infiltré. Ou encore, une mythomane pas communiste, missionnée d’une cause malveillante.

Tuons le messager (ou incarcérons-le ou calomnions-le), pour peu qu’il ose lancer quelques vérités qui feraient chanceler l’image que vous entachez fort bien tous seuls, et sans l’aide de quiconque, et qu’il propose des solutions constructives à un problème qui, pour vous, n’existe pas.

En résumer, l’article de base et celui de Maëlle Dubois sont de pures inventions, et par simple déduction logique, les femmes et les hommes qui n’allaient dans votre sens sur ce sujet sont aussi des mythomanes ou de malveillants infiltrés de Droite.

Bien essayé, mais -et je suis désolée pour la déception que peut engendrer une telle nouvelle-, tout comme la « guerre des sexes » n’a pas attendu que vous accusiez vos camarades de la faire pour « marcher » depuis des siècles, ça fait un bail que les stratégies du discrédit ne leurrent plus que des illuminés.
Mais à défaut d’espérer un peu plus de bon sens de votre part, on vous pardonnera votre infinie naïveté, n’est-ce pas...

@ Ardwenn : merci de votre réponse, je pense pouvoir y réagir un peu plus tard.

26/09/2013 14:05 par calamejulia

Eh ben ! dire que pour moins que ça, on a des sommations de ne poursuivre dans les
commentaires ! Et oui ! l’éternel deux poids, deux mesures...

26/09/2013 16:07 par legrandsoir

j’aimerais vous y voir...

26/09/2013 14:41 par Ardwenn

@Léo Lerouge

Quant à Ardwenn, si vous êtes si bien compris ici par certains, c’est que vous confondez comme eux des relations entre deux êtres humains librement consenties et soucieuses de la satisfaction de l’autre et la baise, comme il est dit clairement plus haut, d’ailleurs, qui est l’alternative imposée et reconnue par la société, dont l’Eglise, à la masturbation et qui permet aux hommes (majoritairement) de se "soulager".

Si vous vouliez bien vous donner la peine de relire mes interventions, avant que de les condamner, vous auriez capté que je distingue très précisément l’étreinte génitale de la baise, cette manie qu’ont les impuissants d’aller faire pipi dans le vagin des femmes...
L’ÉTREINTE GÉNITALE, c’est la capacité qu’ont un homme et une femme de s’abandonner l’un à l’autre pour former, en un moment d’éternité, un seul être complet.
La "baise", c’est le reste, c’est la fornication frigide, dure, brutale, dépourvue de cœur, des impuissants, c’est remplacer la fusion amoureuse par la guerre des sexes et la compétition...
Ceci dit j’en resterai là de mes interventions.
Je suis déjà très étonné qu’un débat aussi constructif –avant qu’on ne dégénère dans les papiers gras de la fête de l’Huma – ait pu se faire jour, et j’en remercie ici mes interlocuteurs.

( @Sheynat – désolé, votre pseudo m’a fait croire que vous étiez de mon sexe – quoique dans le discours écrit, en définitive, ça ne change pas grand chose, et j’ai entendu dire que la galanterie était très mal vue chez les Progressistes...Dommage. Un peu de sel qui se perd...)

Enfin, si je puis me permettre : dépêchez-vous de lire Wilhelm Reich – du moins les livres qui sont encore, pour combien de temps ?, publiés ) avant que vos adversaires traditionnels ne songent à le faire, et à s’en servir pour mobiliser les masses..
Il est à craindre, et on en voit des prémisses, que si la Gauche continue à s’obstiner dans son déni du réel biologique, d’autres sauront trouver les mots qu’il faut...
Bonjour chez vous, et à la prochaine, si le Grand Soir persiste dans ce projet d’insuffler un peu d’air frais à la Gauche, qui en a bien besoin.

26/09/2013 14:54 par Dominique

@ emilio

Je sais très bien qu’en Amérique latine, il est impossible d’être seul. Je vais bientôt me marier avec une cubaine. La société sud-américaine est une société patriarcale, mais dans laquelle la famille correspond plus à la gente en français, c’est à dire à la famille élargie, laquelle incorpore peut-être plus le voisin que l’oncle éloigné. De plus, dans les ménages, c’est non seulement la femme qui est aux fourneaux, mais c’est aussi elle qui est aux commandes.

Ceci dit, tout n’est pas parfait en Amérique latine, et il y a aussi des problèmes de violences conjugales et autres à Cuba et en Amérique latine, même s’il y en a peut-être (je n’ai pas de statistiques) moins que chez nous dans un pays comme Cuba. Mais j’estime que cela montre quand même que la forme de mariage n’est pas si importante que cela, que ce qui compte est de savoir si en pratique la société permet de développer, malgré la jalousie qu’il peut exister entre certaines personnes, de la solidarité, ou si c’est la jalousie qui va l’emporter et se transformer dans la société en racisme et en solitude.

Ce qui me ramène à ce que je disait avant sur Prescott. L’important n’est pas la forme de mariage, mais de savoir si une société est capable de maîtriser sa violence, ce qui passe par une société qui ne véhicule pas des tabous superstitieux qui transforment les gens en frustrés congénitaux. Et là l’Amérique latine est largement en avance sur nous. La morale bourgeoise occidentale n’y a jamais pris, à l’exception de certaines élites. La religion de la majorité des gens y est faite de syncrétisme. ils vénèrent les saints chrétiens qui sont pour eux en même temps les divinités qu’ils adoraient avant la colonisation, et quand le curé monte sur son estrade pour faire son discours, ils partent vaquer à leurs occupations ordinaires. En peu comme chez nous pendant les manifs. Avec quand même la différence que dans leurs religions, les latinos-américains s’identifient à une divinité. Chez nous, nous devons craindre dieu et l’adorer, mais il est absolument interdit de s’identifier à dieu : la transcendance doit rester l’exclusivité de dieu. En Amérique latine, les peuples n’ont jamais abandonné leur transcendance à un dieu. Ce qui rejoint tout à fait les conclusion de Prescott sur les causes de la paix et de la violence.

Une des principales difficultés de notre époque est que tout est lié dans une société. Comme disent les alters mondialistes, pense globalement, agit localement. Ceci est vrai non seulement pour la géographie, mais aussi pour le fait que tous les problèmes de société sont liés entre eux. Pour y voir clair, il n’y a qu’une façon, c’est d’avoir à l’esprit la cause de toutes les causes, notre rapport avec la nature. Nous devons forger une société dont la base est le respect de la nature, ce qui rendra naturellement possible le respect de l’autre. Et si on respecte l’autre, il devient alors possible de faire l’amour parce que nous aimons notre conjointE, pas par intérêt sexuel ou financier.

26/09/2013 16:20 par legrandsoir

A partir d’ici, merci à tous de vous en tenir strictement aux règles et conseils (conseils = fortes suggestions) qui régissent les forums et qui sont énoncées sur la page même où vous saisissez les commentaires.

Remarquez une nouveauté : "Souriez ! Vous êtes filmés lus par des milliers d’internautes."

26/09/2013 16:26 par Quidam

Ce qui est hilarant & surréaliste je trouve, c’est qu’à propos d’un papier qui constate que la dite "révolution sexuelle" des années 60 aux USA ou 70 en Europe s’est révélée être une escroquerie, on en vienne à ce genre de commentaires ... mais bon, peut-être les commentateurs n’ont-ils pas lu l’article ?

26/09/2013 16:28 par rouge de honte

La violence conjugale est la première cause de mortalité chez les femmes de 19 à 44 ans...devant les guerres le cancer ou la route.
Comment dans ces conditions parler d’égalité ?
comment pouvez-vous justifier une violence même verbale devant le récit d’une personne qui a fait le choix de s’habiller d’une certaine façon ? C’est pour les mêmes raison que pour celles qui portent le foulard ?
A force de railler les différence on en arrive a ce que les gens ce suicide, et là, on en est à la première cause de mortalité chez les jeunes...
Normalité quand tu nous tiens ! Nous sommes tous des normals, il suffit d’y coller son numéro.
Demain, je m’habille en lapin...rose.

26/09/2013 23:43 par Romane

@Maxime Vivas

Je n’étais pas présente à la Fête de l’Huma. Quant à la météo, enfin, la pluie, puisque vous dites qu’il a plu ce week-end là, ça n’a jamais empêché certaines femmes de porter des talons, même s’il y a de l’herbe... eh oui. Vous croyez que les pavés c’est plus commodes pour marcher en talons ?... Enfin, bref.

Toujours est-il que ce fil de commentaires a au moins révélé que certains commentateurs de LGS ont la culture du viol bien ancrée dans leur esprit.

C’est quand même curieux que LGS, comme le rappelle calamejulia, fasse du "deux poids deux mesures" pour ce fil de commentaires et laissent faire les trolls (pcq il s’agit bien de trolls à mon avis).
Léo Rouge ne s’y est pas trompé.

27/09/2013 01:40 par legrandsoir

C’est quand même curieux que LGS, comme le rappelle calamejulia, fasse du "deux poids deux mesures" pour ce fil de commentaires et laissent faire les trolls (pcq il s’agit bien de trolls à mon avis).

Aaah, c’est lorsqu’on s’en prend aux modérateurs qu’on sent approcher l’heure de fermeture des commentaires d’un article.

Je ne sais pas ce que vous entendez par "deux poids deux mesures".

27/09/2013 10:56 par Romane

@LGS "Je ne sais pas ce que vous entendez par "deux poids deux mesures"."
Tout simplement, que l’on vous voit plus ou moins régulièrement intervenir -parfois- dans les fils des commentaires pour rappeler aux commentateurs qu’ils dévient du sujet et/ou sont carrément hors sujet.
Voire que vous interpellez des commentateurs quand leurs propos sont excessifs. Ici, rien sur les propos de cette "belle" brochette nommée plus haut aux propos qui fleurent bon le masculinisme et qui révèlent leur culture du viol (quand des hommes inversent les arguments en incriminant les propos d’une femme, ses tenues vestimentaires, mettent en doute systématiquement ce qu’elle dit, stigmatisent, etc).
D’habitude, vous êtes prompts à contre-argumenter et à recadrer.

LGS se dit pourtant féministe...

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.

27/12/2013 15:49 par Radfem

"mais au service des masses, et il a été le premier à faire le lien entre nos frustrations sexuelles et la lutte des classes, et entre nos frustrations sexuelles et l’aliénation de l’homme. Il a aussi été le premier, si ce n’est le seul, à montrer l’importance de ces frustrations sexuelles dans le processus d’aliénation de l’homme au sens marxiste du terme."

Comprendre nous, nous, nous, nous, les hommeuuuuuuhhhhhhhhhhh !
Les femmes en tant que réceptacles résistants (ces salopes ont des velléités de refus) sont les responsable des frustrations sexuelles des hommes ce qui participe du processus d’aliénation de l’hommeeuuuuhhh ! Et il n’y a pas de majuscule qu’on ne vienne pas me dire que les femmes y sont incluses, que l’ont ne vienne pas me dire non plus que le masculin est "neutre universel", mon c** !

Je n’en peux plus de lire des choses pareilles, vous avez là un textes extrêmement puissant qui évoque une réalité vécue dans son corps par toutes les femmes, le viol ou bien l’utilisation comme sac à f***** par un homme. Un viol toute les huit minutes en France messieurs, pendant que vous discutez de vos frustrations sexuelles, des femmes sont violées.

Et ça fait des pages et des pages de verbiages où sa déplore que de sales petites menteuses s’habillent en trainées pour "piéger" les gentils militants de gauche, ça se réfère à Lénine qui avait interdit aux militantes de parler de leur vécu en tant que femmes parce que cela les détournaient de la vraie lutte (c’est à dire celle qui profite aux hommes !) pour s’intéresser à leur propre bien être, leur propre survie. Et que Lénine était un grand homme qui avait su faire taire ses morues et qu’on devrait faire pareil.
En tout cas, ce qu’on va faire après avoir lu le texte d’une femme qui parle du vécu des femmes et du comportements des hommes de gauches, ce n’est surtout pas interrogé son rapport aux femmes, non, pas du tout, ce qu’on va faire c’est parler des frustrations sexuelles des hommes. Et dire incidemment qu’il vaut mieux qu’il y ai des dérapages avec des viols collectifs, plutôt qu’une répression sexuelle.

Ben franchement là, voyez je pense qu’il s’agit d’un point de vue masculin, parce moi entre la certitude de me faire violer et l’impossibilité de m’envoyer en l’air avec qui je veux, je trouve pas que le pire ce soit l’abstinence pauvre taré ! Évidemment quand on ne risque pas de se faire violé et qu’on est du coté des violeurs on trouve que la frustration sexuelle c’est terrible. Bouhouhou pauvres hommes !

Mais bande de c****** vous êtes à vomir, ce qui est terrible c’est pas que vous ayez les couilles pleines, c’est qu’il y ai une femme qui se fasse violer toutes les huit minutes en France, et cette statistique ne prend pas en compte les enfants !

Et puis alors les délires sur la sexualité des classes laborieuses qui serait d’une autre nature c’est pathétique, cela essentialise la classe sociale, comme si cette dernière était marquée par des différences héréditaires. C’est du niveau des discours sur les bons sauvages ou les asiatiques qui sont un peuple si doux et si gentils, regardez les femmes sont si soumises et les hommes toujours souriants...

Enfin pour terminer, la misère sexuelle ça n’existe pas, ce n’est pas un "besoin" comme manger ou dormir, tout le monde à droit à la masturbation, quant aux hommes qui se plaignent de ne pas pouvoir baiser, il le pourrait, il suffit juste qu’ils baisent avec des moches, ou des vieilles (comprendre des femmes de leur âge) mais non, au lieu de cela ils veulent des jeunes, belles femmes. Eh bien scoop ! Les belles elles couchent avec des beaux. Ajuster vos attentes à la réalité et vous pourrez baiser !

Et puis alors par pitié arrêtez de chialer sur vos frustrations sexuelles, les femmes ont d’autres problèmes, et ils sont beaucoup plus importants et vitaux !
Relisez le texte, essayez de vous mettre à la place des femmes qui se sont fait violer, utiliser, etc. et de compatir avec ces êtres humains et interrogez-vous sur vos propres pratiques avec les femmes qui traversent votre vie au lieu de théoriser sur vos quéquettes et leurs frustrations.

La sexualité n’est pas un droit, vous n’êtes lésé de rien du tout lorsqu’une femme refuse de coucher avec vous. Mettez vous ça dans le crane une bonne foi pour toute.

Et puis pour le type qui déplorait le fait que les féministes ne condamnaient pas la drague :
http://dikecourrier.wordpress.com/2013/08/19/pick-up-artists-le-marketing-de-la-violence-misogyne/
voilà pour toi, bonne lecture.

27/12/2013 19:06 par Le Grand Soir

"pauvre taré !"
Pourriez-vous modérer votre langage lors de vos prochaines réactions...
Merci d’avance.

27/12/2013 23:31 par anonyme

Au GS,

Après avoir lu tant d’insultes faites aux femmes, après avoir maintes fois été censurée pour m’être permis de retourner à leurs auteurs une toute petite partie de ces insultes, sur votre site, je m’étonnais de pouvoir lire un commentaire aussi pertinent et réjouissant que celui de Radfem et m’apprêtais à en féliciter le modérateur de service... Et patatras !

Comme d’habitude, les insultes sont interdites sur le grand soir, sauf celles qui s’adressent aux femmes en général ou en particulier. Exemple : sur le grand soir, le mot couille employé par une lectrice provoque automatiquement une observation réprobatrice du modérateur ; le même mot, ou l’un de ses dérivés (tel que couillu), employé par un homme n’est jamais suivi d’un commentaire modérateur, sans doute parce que dans la bouche d’un homme ce mot n’est plus grossier mais plutôt flatteur, et surtout censé dévaloriser celui ou celle qui n’en a pas. Gonzesse non plus n’est pas grossier, si c’est un mec qui l’écrit. Saucisse, boudin, sorcière, araignée, succube et j’en passe, ne sont pas des mots grossiers, j’en conviens, mais sous la plume d’un homme et s’adressant à une femme, c’est généralement insultant.

Cher GS, qui réprimandez la réplique de Radfem, relisez donc les commentaires de quidam, de dédé ou de dwaabala - sans parler de ceux du verlendais vm sur d’autres fils - et si vous ne comprenez pas en quoi ils sont insultants, non seulement pour les commentatrices auxquelles ils s’adressent, mais pour toutes les femmes qui pourraient par hasard entreprendre de les lire, alors, ne vous étonnez pas si, une à une, l’une après l’autre, vos lectrices les plus assidues finissent par renoncer à lire les articles pourtant si intéressants que vous publiez.

28/12/2013 01:51 par Le Grand Soir

Cher GS, qui réprimandez la réplique de Radfem

Vous n’exagérez pas un petit peu ? Relisez mon intervention.
Ainsi que celle du modérateur qui après avoir procédé à plusieurs suppressions de posts insultants de la part de commentateurs, a demandé à s’en tenir aux règles du forum :
26/09/2013 à 16:20

A partir d’ici, merci à tous de vous en tenir strictement aux règles et conseils (conseils = fortes suggestions) qui régissent les forums et qui sont énoncées sur la page même où vous saisissez les commentaires.

28/12/2013 09:44 par anonyme

Au Grand Soir,

Je n’ai négligé aucun de vos commentaires :

24/09/2013 à 21:13, Réponse du GS, dans l’encarté du commentaire de Dominique

Ceci car si des intelligences extérieures à la Terre sont capables de venir ici, c’est évident qu’elle ne vont pas utiliser une technologie telle que la nôtre
"La preuve qu’une intelligence extra-terrestre existe, c’est qu’elle n’a jamais essayé de prendre contact avec nous." - je ne sais plus qui.

24/09/2013 à 21:15 Réponse du GS hors encart :

C’est moi ou est-ce que ce fil s’écarte de plus en plus du sujet ?

25/09/2013 à 00:53 Réponse du GS hors encart, s’adressant à Romane :

@ Romane
Comme je ne comprenais pas tout, j’avais du mal à juger si on était encore dans le sujet ou pas. Puis j’ai eu comme un doute. Et finalement la certitude.
Donc, merci à tous de ne pas vous disperser... (si j’ai bien compris)

A quel « vous » s’adresse le « merci de ne pas vous disperser » ? A tous les lecteurs et lectrices ? A Romane ?
En tout état de cause, c’est à partir de là que les dwaabala , dédé et autres quidam se déchainent ; relisez-les.

26/09/2013 à 16:07 Réponse du GS, dans l’encarté du commentaire de calamejulia qui se plaint du deux poids deux mesures :

j’aimerais vous y voir...

26/09/2013 à 16:20 hors encart, s’adressant donc à tous les commentateurs et commentatrices :

A partir d’ici, merci à tous de vous en tenir strictement aux règles et conseils (conseils = fortes suggestions) qui régissent les forums et qui sont énoncées sur la page même où vous saisissez les commentaires.
Remarquez une nouveauté : "Souriez ! Vous êtes filmés lus par des milliers d’internautes."

27/09/2013 à 01:40, Réponse du GS, dans l’encarté du commentaire de Romane qui s’adresse donc exclusivement à elle :

C’est quand même curieux que LGS, comme le rappelle calamejulia, fasse du "deux poids deux mesures" pour ce fil de commentaires et laissent faire les trolls (pcq il s’agit bien de trolls à mon avis).
Aaah, c’est lorsqu’on s’en prend aux modérateurs qu’on sent approcher l’heure de fermeture des commentaires d’un article.
Je ne sais pas ce que vous entendez par "deux poids deux mesures".

27/12/2013 à 19:06, Réponse du GS, dans l’encarté du commentaire de Radfem

"pauvre taré !"
Pourriez-vous modérer votre langage lors de vos prochaines réactions...
Merci d’avance.

COMMENTAIRES
MODE D’EMPLOI

NE SERONT PAS PUBLIES :
les racistes, xénophobes, sionistes, etc,
(la liste habituelle quoi)

La lectrice que je suis encore occasionnellement aimerait que « les sexistes » remplacent votre « etc.. » , et que les insultes faites aux femmes soient traitées comme les autres.

(Commentaires désactivés)
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