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Thème : Droits des femmes

Le Festival international des médias de Khorsheed et les femmes en Iran

Isabel FLORELLA

“ Un autre regard sur les femmes iraniennes ” aurait pu être un autre titre de l’article proposé par Isabel Florella.

De passage en Iran pour assister au Festival international des médias de Khorsheed, elle nous livre un témoignage sur les femmes iraniennes différents de celui auquel les médias grand public nous ont habitués. Témoignage qui rompt également avec le discours d’une certaine gauche qui croit avoir l'autorité de donner des leçons aux pays en mode résistance. Organisé à Machhad dans le nord-est de l’Iran, le Festival a réuni une centaine de femmes journalistes de plus de 40 pays qui ont partagé leurs réflexions et leurs expériences sur des sujets rarement couverts par les grands médias. Invitée à ce forum, Isabel Florella, journaliste et analyste politique étasunienne indépendante, a publié cet article sur Tweeter, que j’ai traduit pour le partager avec les lecteurs de LGS. Adnane Daoudi Festival international des médias de Khorsheed et les femmes d’Iran Le peuple iranien a été très accueillant envers moi et envers tous les invités du festival. Jusqu’à présent, j’ai vu un tas de choses sauf des femmes (...) Lire la suite »

Sur la gifle de Quatennens et deux ou trois autres choses

Gilles QUESTIAUX
Sans doute il est condamnable pour un homme, quel que soit son statut social, d’abuser de la domination physique que lui permet généralement le fait d’appartenir au sexe masculin pour frapper une femme. Cela dit, les hommes politiques doivent-ils être des modèles de vertu privée, voire des personnes dont la principale activité est d’étaler cette vertu ? Ceux qui ont lu Machiavel auront tendance à penser que rien n’est pire qu’un saint égaré en politique. Mais on peut aussi comprendre que la conduite privée d’hommes politiques qui appartiennent à des formations de gauche qui se considèrent toutes plus féministes les unes que les autres, et qui ne sont pas avares en leçons de morale, doit conserver un minimum d’exemplarité à ce sujet. L’égalité formelle entre homme et femme est acquise dans la loi mais dans la réalité chacun sait qu’il reste du chemin à faire pour l’égalité réelle, et l’un des aspects bien concrets de ces inégalités persistantes est la différence dans l’exposition à la violence. Le (...) Lire la suite »
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Ça alors, les femmes au pouvoir sont aussi pires que les hommes !

Dominique MUSELET
La convergence de la guerre en Ukraine et de l’arrivée au pouvoir de plusieurs représentantes de la classe dirigeante toutes plus bellicistes les unes que les autres provoque une forme de prise de conscience et de libération de la parole. Deux articles sortent pratiquement en même temps sur le sujet. Femmes au pouvoir de Salvatore Bravo paru originellement sur le site italien Sinistra en Rete d’extrême gauche et sur le site Le Grand Soir en Français, et L’incroyable insignifiance du personnel politique français de WD paru sur le site Profession gendarme qui selon Libération « relaie fréquemment des thèses complotistes ou des fake news », vous êtes prévenus ! On nous avait juré, expliquent en substance ces deux auteurs que, si les femmes étaient au pouvoir, elles se conduiraient comme des anges, à la différence des hommes, connus pour leur nature perverse et agressive. Et patatras, que constate-t-on, maintenant que grâce à la parité de nombreuses femmes ont accédé aux plus hautes fonctions ? Eh bien, (...) Lire la suite »
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" On sait que les hommes peuvent être enceints "

Bernard GENSANE
Selon la dernière campagne du Planning familial. Et j'ajouterais : et mon cul c'est du poulet ? Observez cette illustration où l'on a atteint les tréfonds du pire confusionnisme. Deux créatures. A gauche, une femme à barbe qui caresse le ventrounet de son chéri enceint, un homme chauve, myope, noir et qui a été fécondé. On ne sait trop comment, mais on "sait" que les hommes peuvent être enceints. Et moi je sais que si ma tante en avait, comme on disait à l'école primaire dans les années cinquante, elle s'appellerait "mon oncle" et risquerait des problèmes de prostate. Comment s'étonner que les critiques de cette horreur viennent en priorité de chez Zemmour ou Le Pen ? A force de courage, de ténacité, grâce au dévouement de milliers de militantes et militants qui se sont battus pendant plusieurs dizaines d'années, le Planning familial, association progressiste, a fait bouger les lignes, a changé la société. Grâce au Planning, la cause des femmes a fini par être entendue. Pour jouir de leurs droits (...) Lire la suite »
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Une chasse aux sorcières numérique ? La peur croissante qui pousse les femmes aux États-Unis à supprimer les applications de suivi des menstruations

RT

Un article sur l'interdiction de l'avortement aux États-Unis. On rappellera que le roman 'La Servante écarlate' n'était pas censé servir de manuel d'instruction et qu'en URSS l'avortement fut légalisé dès 1920.

Le cas d'une jeune femme arrêtée pour ses discussions sur Facebook a relancé les alertes des organisations féministes. La décision de la Cour suprême des États-Unis d'invalider le droit à l'avortement a conduit à une campagne intense qui appelle les femmes à éliminer les applications qu'elles utilisent pour contrôler les dates de leurs règles, car elles pourraient être persécutées et accusées d'avoir avorté. La crainte croissante repose sur le fait que les entreprises qui exploitent ces applications pourraient vendre les données de millions d'utilisateurs aux autorités ou aux organisations anti-avortement qui, de cette manière, seraient en mesure de surveiller et d'analyser les informations sur le cycle menstruel. Cela leur permettrait de détecter quand une grossesse a commencé ou s'est arrêtée et de signaler à la justice les femmes qui, selon leurs soupçons, ont avorté (ou pourraient être intéressées à le faire). Depuis le 24 juin dernier, la Cour a révoqué le droit constitutionnel à l'avortement qui (...) Lire la suite »
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Au Congrès des États-Unis, les héros de la classe ouvrière sont plus nombreux et plus diversifiés que jamais

Isabelle VANBRABANT
Le mouvement social (lutte syndicale, antiracisme, mouvement des femmes, mouvement environnemental) est bien vivant aux États-Unis. Il peut trouver un lien et du soutien auprès de quelques élus de gauche. Et la bonne nouvelle des récentes élections, c’est que ce groupe haut en couleur est plus important que jamais. « We doubled The Squad » [nous avons doublé l’équipe], a tweeté Alexandria Ocasio-Cortez (plus connue sous le nom d’« AOC »). The Squad, ce sont les députées étasuniennes de gauche Ilham Omar, Ayanna Pressley, Rashida Tlaib et Alexandria Ocasio-Cortez elle-même. Le 3 novembre, toutes ont été réélues les doigts dans le nez, au détriment de leurs opposants républicains. Alexandria Ocasio-Cortez vient d'une famille portoricaine de New York et a travaillé comme serveuse dans un café pendant de nombreuses années. Ilham Omar est fille de réfugiés somaliens. Les parents de Rashida Tlaib ont émigré de Palestine à Detroit, où son père travaillait dans une usine automobile. Ayanna Pressley est originaire (...) Lire la suite »

“Depuis les gilets jaunes, je passe mon temps à dire “mais si, il y a moyen de lutter ensemble !”, et je vois que ça marche”,

Fatima OUASSAK
Fatima Ouassak : “Depuis les gilets jaunes, je passe mon temps à dire “mais si, il y a moyen de lutter ensemble !”, et je vois que ça marche”, Deuxième partie Pour Fatima Ouassak, la cofondatrice du “Front des mères” (premier syndicat de parents d’élèves des quartiers populaires), le lieu de notre rencontre pour réaliser cet entretien semble être une évidence. Il s’agit de la petite ville de Bagnolet où elle réside dans le 93 en région parisienne, un territoire de luttes historiques et d’immigration composé d’avenues et de places au noms de révolutionnaires passés : Marx, Angela Davis... La place Nelson Mandela, où nous nous retrouvons dans un café, se révèle être le lieu de rencontre des bagnoletais pour “refaire le monde” et le “bilan d’une grève”, sans oublier de déjouer les “traquenards de périodes électorales”... Le premier ouvrage de Fatima, La Puissance des mères : Pour un nouveau sujet révolutionnaire, l’un des livres les plus enthousiasmants et percutants de cette rentrée, s’inscrit pleinement dans cette (...) Lire la suite »
Les mots (et les images) sont des pistolets chargés...

Polanski, Céline, dissocier l’homme de l’artiste ?

Maxime VIVAS

En 2002, j’ai publié « La cathédrale au fond du jardin », roman basé sur une histoire vraie et méconnue : le projet d’assassinat de Louis-Ferdinand Céline par Roger Vailland.
Mon livre posait la sempiternelle question qui vient de resurgir à l’occasion de la cérémonie des César.
Le livre a été primé, loué par la critique (1), les droits ont été vendus à un producteur de cinéma et… sa carrière s’est arrêtée tout net pour cause de faillite de l’éditeur et de saisie par un huissier de tous les exemplaires.
En voici le début du chapitre 6 (sur 14). Les quelques passages entre crochets ne figurent pas dans le livre, je les rajoute pour la compréhension du lecteur qui ignore les 5 chapitres précédents.
MV.

« Un après-midi, c’était déjà la fin du printemps, nous étions réunis chez Jeanne [une résistante qui vit dans un appartement en dessous de celui de Céline. Authentique]. Elle nous avait servi une sorte de liquide, chaud et foncé qui ressemblait vaguement à du café. Je me trouvais sur le canapé à côté de la fille aux yeux « océan-sur-la-grève-un-matin-de-tempête » et de Fabrice [pseudo d’un résistant]. Jeanne s’était assise par terre, sur le tapis. Racine [pseudo d’un résistant] arriva peu après. Il avait beaucoup réfléchi, pris sans doute quelques conseils, et il avait évolué. Bref, il était venu spécialement pour nous dire son désaccord [sur le projet d’assassinat]. En vérité, Jeanne qui n’avait jamais été acquise au projet, lui avait parlé de notre réunion et comme il lui répondait qu’il ne voulait pas être mêlé à cette affaire, qu’il désapprouvait maintenant, elle avait ajouté : « J’aimerais que tu viennes leur parler. Il y aura justement le « courrier de province » [une résistante]. Quand Racine entra, je commis (...) Lire la suite »
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Féminicides : Nicole Belloubet protège l’inaction

Jean-Luc MELENCHON
Samedi 23 novembre a eu lieu la marche contre les violences sexistes et sexuelles. Ce fut un grand succès dans la capitale. La cause est là : depuis le début de l’année, 137 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint d’après le décompte du collectif « Féminicides par compagnons ou ex ». D’abord regardé de haut et même parfois nié dans sa spécificité, le phénomène est pourtant identifié et quantifié de longue main dans les services de première ligne comme ceux de la Justice. À présent, le sujet est connu et reconnu. Du coup, la semaine dernière, l’inspection générale de la Justice publiait un rapport sur les suites données par la police et la justice aux cas de violences conjugales. Pour cela, les hauts-fonctionnaires ont étudié des cas d’homicides reconnus comme tels par la Justice. Ce qu’ils ont constaté est terrible pour l’administration dirigée par Nicole Belloubet. Et spécialement pour elle personnellement qui endosse la responsabilité d’avoir aggravé la situation d’invisibilisation de ces meurtres et (...) Lire la suite »
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Marchandisation de l’accouchement ou respect de la femme enceinte et du bébé

Le Venezuela célèbre deux ans de son programme d’humanisation de l’accouchement.

Michele de MELLO

En juillet 2019, le Plan National d’Accouchement Humanisé a célébré ses deux années d’existence au Venezuela. Approuvé par le Président Nicolas Maduro et institué comme politique d’État visant à établir et à promouvoir les conditions pour que les femmes puissent choisir une autre façon d’accoucher.

Cette mesure fait du Venezuela un pionnier d’une politique publique qui permet un accouchement sans actes chirurgicaux ni médicamenteux. Ce programme concerne plus de 50% de la population féminine vénézuélienne, et parmi celle-ci, près de 9 millions de femmes en âge de procréer. 520 000 accouchements par an sont réalisés dans le pays selon les données de 2014 de l’UNICEF. De plus, le Venezuela est l’un des pays sud-américains ayant le taux de grossesse le plus élevé chez les adolescentes : 23% des naissances sont des enfants nés de mères ayant entre 15 et 19 ans. Les autres 75% de grossesses se produisent entre 25 et 35 ans. « C’est un défi qui signifie surmonter un tabou. C’est aussi la construction d’un projet de vie avec ces jeunes femmes non seulement pour construire une société juste où chacun(e) est l’égal(e) de l’autre mais aussi sur le plan personnel, car les femmes peuvent avoir un projet, un horizon dans la société socialiste que nous voulons construire » affirme Asia Villegas, médecin et Ministre (...) Lire la suite »
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