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La Palestine aux Palestiniens

encore une maison palestinienne détruite pour laisser la place à des beaufs colonialistes.

Voici un sujet complexe pour nous, occidentaux. Pourtant, nous y sommes mêlés depuis toute l’effervescence politique et militaire provoquée par la création de l’État d’Israël en 1948. Les croyants juifs et palestiniens (arabes) bouleversent notre vie quotidienne. Ils sont parmi les immigrants qui s’intègrent le moins bien dans nos pays. Juifs ou Arabes sont inféodés à des religions intolérantes, parmi les plus réactionnaires de notre planète. Ce conditionnement des individus par leur religion nous les rend parfois insupportables. Les juifs nous traitent de goys (incirconcis) et les arabes, d’infidèles (roumis). Ces termes sont péjoratifs et c’est avec mépris qu’ils nous les attribuent. Ils nous imposent leurs rituels religieux en alimentation. Ils nous imposent dans la mesure où ils le peuvent leurs fêtes religieuses et cherchent à empêcher la majorité de célébrer les siennes. Ils nous imposent leurs principes religieux dans les hôpitaux, les écoles. Ils nous imposent leur sexisme, leurs lois rétrogrades. Ils se font construire avec l’argent de nos taxes, des synagogues, des mosquées. Et nous, conscients de tout le mal fait à ces peuples par le christianisme, animés d’un sentiment de culpabilité, faisons montre de tolérance.

La réalité est que nous ne devons plus être identifiés à la perverse et meurtrière religion catholique. Au fil du temps, beaucoup d’entre nous sont devenus athées, agnostiques ou catholiques de nom mais non en pratique. Les églises sont vides. Le clergé catholique qui se raréfie n’a plus d’emprise sur nous. Les fidèles usent de leur libre arbitre et la parole d’un clerc n’est plus parole d’Évangile. Mieux ! La parole de l’Évangile est analysée, évaluée, critiquée. Avec le temps, nous avons réussi à mettre le clergé à sa place. Qu’il se mêle de questions religieuses soit, mais qu’il ne vienne pas mettre son nez dans les affaires de l’État. Nous avons créé des lois pour empêcher les religions parasites de sucer l’argent de la population qui les entoure. La loi de 1905 en France en est un bel exemple. Les religions chrétiennes en Occident commençaient à prendre la place qui devait être la leur, c’est-à-dire le domaine privé. Pratiquer une religion est un choix personnel et ne doit pas faire l’objet de prosélytisme. L’État ne devait plus payer leurs temples extravagants, ni leur clergé trop bien engraissé. Au moment où nous commencions à contenir les religions, voici que du Proche Orient et même du Moyen Orient, débordent des hordes d’opprimés musulmans agressés par ce micro-État sioniste qu’est Israël. Des centaines de millions d’Arabes humiliés par ce pays lilliputien inventé par des fanatiques judaïques soutenus par les impérialistes anglo-saxons ne savent plus où fuir.

Si pour moi, athée, anticlérical, le fanatisme musulman est agressant, je ne puis m’empêcher de voir que le peuple arabe est humilié depuis 1948 par une faction sioniste qui après avoir volé le territoire des Palestiniens est devenu une menace pour les centaines de millions d’habitants qui les entourent. Ce petit État réactionnaire mais puissant, menace comme un cancer d’envahir toute une région et d’imposer sa loi. Comment est-il possible qu’au XXe siècle moins de dix millions d’humains aient pu comme dans l’ancien testament fonder de toute pièce un État en chassant la population qui l’habitait malgré la volonté des centaines de millions d’autres qui les entourent ? De toute évidence, le coupable est encore et toujours la bourgeoisie capitaliste qui contrôle l’Occident.

À la lecture de l’histoire de la Palestine, je vois beaucoup de similitudes entre le vol de notre territoire québécois par les Britanniques et les Canadiens et le vol du territoire de la Palestine par les Britanniques et les sionistes. Dans les deux cas, nous devons parler d’invasion. Il n’y a pas de plus grande extorsion que celle d’un pays qui s’empare d’un autre pays. L’envahisseur agit en général en sournois. Un spoliateur n’admet jamais qu’il veut vous déposséder et encore moins, qu’il l’a fait.

Entre –3000 et –1100, la civilisation cananéenne couvrait tout le territoire constitué aujourd’hui d’Israël, de la Cisjordanie, du Liban ainsi que d’une bonne partie de la Syrie et de la Jordanie… Avant la première immigration des Hébreux, vers – 1800, le pays de Canaan était occupé par les Cananéens. Ils vivaient en paix sur leur territoire depuis un bon millénaire. Ils avaient subi des invasions, ils avaient souffert, mais jamais aucun envahisseur n’avait projeté de les chasser de chez eux. Différents peuples étaient venus à Canaan. Ils s’étaient intégrés aux Cananéens. Même les envahisseurs arabes du 7e siècle, qui par la force sans doute, convertirent les Cananéens à l’islam, finirent par s’intégrer en pratiquant l’exogamie avec eux. Le résultat fut que tous devinrent si complètement arabisés qu’ils formèrent une seule nation. La Palestine fut donc un pays essentiellement arabe et islamique dès la fin du septième siècle. Ses frontières et ses caractéristiques, y compris son nom arabe, Filastin (Palestine), furent reconnues dans toute la région. On vantait la fertilité de son sol, le charme et la beauté de son décor. On lui attribuait un rôle important au plan religieux.

En 1516, la Palestine fut envahie par les Turques. Elle devint une province de l’empire ottoman. L’envahisseur se contenta de profiter des richesses du pays, encourageant le maintien de la fertilité des terres. Il respecta le caractère arabe et islamique du peuple qui l’habitait. L’agriculture occupait soixante pour cent de la population ; les quarante pour cent restants étaient répartis entre les citadins et un groupe relativement peu important de nomades. Tous ces gens se sentaient une appartenance au pays qu’était la Palestine, tout en faisant partie de la nation arabe comme tous les peuples de la région. Le peuple palestinien traitait avec humanité sa minorité juive.

Vers la fin du XIXe siècle, des fourbes, des sionistes, vinrent s’implanter avec une idée bien précise. Le règne des juifs ne représentait pas plus qu’une courte période de toute l’histoire de la Palestine ancienne (moins de 500 ans) et ce peuple incité par ses chefs religieux à la Diaspora avait quitté le pays depuis 1 500 ans. Malgré ces faits, les sionistes passéistes, obsédés par les textes délirants de la Torah avaient décidé de s’emparer de ce territoire parce qu’il leur avait été « promis par Dieu ». Ils prévoyaient reconstruire l’ancien Royaume juif de David et de Salomon. Leur plan pour y arriver était simple : accaparer les terres de Palestine et en interdire l’accès aux habitants de vieille souche. Bref, chasser de la Palestine ses occupants arabes et chrétiens. La mission du Fonds National Juif était de convertir la terre de Palestine, en possession inaliénable et surtout exclusive du peuple juif. Ils prévoyaient faire disparaître la population arabe sans ressources en lui procurant du travail dans les pays voisins tout en lui refusant tout travail dans son propre pays, la Palestine. C’est en catimini que se fit le processus d’expropriation et d’expulsion des pauvres. Les sionistes profitant de la naïveté et de l’ignorance des fermiers, utilisèrent pour arriver à leurs fins, la législation sur la propriété ottomane de 1858 qui exigeait l’enregistrement nominatif de tous les propriétaires de terres agricoles. La plupart d’entre eux, qui relevaient de systèmes traditionnels du droit à la jouissance des terrains, généralement masha’a ou usufruit collectif dans les zones montagneuses de Palestine, ne s’étaient pas fait recenser. Ainsi, la nouvelle loi fit en sorte qu’un paysan se voyait privé, non pas du titre de propriété de son terrain qu’il n’avait pas cru bon de se procurer du fait que ce droit était demeuré inaliénable jusque-là, mais du droit d’y vivre, de le cultiver et de le transmettre à ses héritiers.

Les sionistes manipulèrent la loi de 1858 de telle sorte que les droits collectifs à la jouissance des terrains furent ignorés. Experts en magouillage et en contournement du processus juridique, ils firent enregistrer de vastes régions comme leur appartenant. Les fellahin (les paysans) considéraient tout naturellement que la terre était à eux et c’est, le plus souvent, lorsque la terre était vendue aux colons juifs qu’ils découvraient qu’ils avaient cessé d’en être les propriétaires légaux. Non seulement la terre avait été achetée, mais les Arabes qui la cultivaient en étaient expropriés et remplacés par des juifs sionistes qui avaient pour but d’accaparer la Palestine. Ces Juifs sionistes, qui étaient des serfs dans les pays de la Diaspora, se retrouvaient subitement libres en Palestine. Ce changement éveillait en eux une tendance au despotisme. Ils traitaient les Arabes avec hostilité et cruauté. Ils les privaient de leurs droits, les offensaient sans raison et les méprisaient. Dans plusieurs endroits du nord de la Palestine, des fermiers arabes refusaient de quitter leur terre qui avait été achetée par le Fonds. Les autorités turques, à la demande du Fonds sioniste, les en chassaient comme s’ils avaient été des intrus. Les Juifs natifs de Palestine s’opposaient au sionisme. Ils ne voyaient pas l’intérêt d’un État hébreu en Palestine et voulaient conserver de bonnes relations avec leurs compatriotes arabes.

Malgré l’arrivée constante de colons juifs en Palestine après 1882, et ce, jusqu’aux dernières semaines précédant l’instauration de l’État sioniste d’Israël au printemps 1948, la Palestine se constituait d’une écrasante majorité d’Arabes. La population juive en 1931 ne représentait que 174.606 personnes sur une population totale de 1.033.314 habitants.

Ainsi, le sioniste ségrégationniste, arriéré, fourbe, mais puissant, s’est implanté en douceur en Palestine. En manipulant d’abord l’envahisseur turc, il a commencé à accaparer la terre palestinienne, mais il devait faire plus pour atteindre son but. Au début du XXe siècle et à la faveur de la Première Guerre mondiale, s’effondraient entre autres, l’empire des tzars de Russie, l’empire austro-hongrois et l’empire ottoman. L’empire ottoman se voyait remplacé par l’empire britannique pour le contrôle de la Palestine. La diaspora juive, à tort ou à raison, était considérée comme un facteur important capable de faire pencher la balance dans la guerre de 14-18. Les sionistes à compter de 1918 se mirent à manipuler l’Angleterre impérialiste, colonisatrice, plutôt que la Turquie puisque c’était elle qui avait le pouvoir de décision en Palestine. Tout cela au mépris du peuple arabe, fortement majoritaire. Les dirigeants britanniques, aussi naïfs qu’ils le seront avec Hitler au début de la Deuxième Guerre mondiale, étaient l’objet de la manipulation sioniste. Les sionistes influents d’Angleterre amenèrent Londres à prendre position en faveur de la création du « foyer juif ». Cela se faisait en dépit de la déclaration anglo-française de 1918 promettant l’indépendance aux Arabes des anciennes colonies ottomanes en récompense pour leur soutien aux alliés. Les quatre mêmes États qui aujourd’hui encore agissent en oppresseurs, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Russie appuyèrent le vol sioniste au nom du respect de la tradition ancestrale. Par la déclaration de Balfour, faite en novembre 1917 par le gouvernement britannique, une puissance européenne, prenait une décision au sujet d’un territoire du Proche Orient, la Palestine, sans tenir compte de l’immense majorité des autochtones, les Arabes vivant sur ce territoire.

Une politique discriminatoire sioniste d’occupation des sols faisait partie de la constitution de l’Agence Juive pour la Palestine. Elle décrétait que la terre devait être acquise en tant que propriété juive et que les titres de propriété devaient être établis au nom du Fonds National Juif, aux fins d’être détenus en tant que propriété inaliénable du peuple juif. Une clause stipulait que l’Agence encourageait l’implantation agricole basée sur le travail juif. Pour les sionistes, il ne pouvait y avoir qu’une seule patrie en Palestine, et elle devait être juive. Elle était aussi discriminatoire parce qu’elle ne conférait pas un statut d’égalité entre les Juifs et les Arabes, mais une supériorité juive sur les Arabes. Seuls les Juifs étaient autorisés à porter des armes. Pour les sionistes un gouvernement représentatif qui autoriserait les autochtones arabes à exercer leurs droits politiques sonnerait la fin de la patrie juive en Palestine… Le gouvernement devait rester oligarchique tant que les juifs ne seraient pas largement majoritaires.

De 1936 à 1939, les Arabes palestiniens tentèrent de renverser l’oligarchie sioniste britannique. Leur tentative d’obtenir justice, de récupérer leur pays, fut écrasée dans le sang par les Britanniques.

Depuis 1940, l’autorité mandataire britannique prétendait restreindre l’accès à la propriété terrienne aux Juifs à des zones spécifiques de la Palestine. Les sionistes pour qui, seule leur volonté d’accaparer la Palestine comptait, firent fi de cette loi. Des achats et des ventes illégales continuèrent de s’opérer à l’intérieur des 65 % du territoire réservé par les Britanniques aux Arabes.

Un plan de partition fut ordonné par l’ONU en 1947. Les États-Unis subissant de fortes pressions sionistes de l’intérieur furent les partisans les plus acharnés de cette partition. Ils firent retarder le vote de l’Assemblée générale afin d’obtenir le temps nécessaire pour amener certaines républiques d’Amérique latine à adopter leur position. En fait, il s’agissait plutôt de tordage de bras diplomatique à l’égard de ces pays. Sans la pression violente que les États-Unis exercèrent sur des gouvernements qui n’avaient pas les moyens de s’exposer à des représailles américaines, la résolution n’aurait jamais été adoptée. Ce plan incluait les terres détenues illégalement par des Juifs et qui furent incorporées comme un fait accompli à l’intérieur des frontières de l’État hébreu. Déjà, les Nations Unies subissaient l’hégémonie américaine. Cette action des Nations Unies entrait en contradiction avec les principes de base selon lesquels cette organisation mondiale avait été fondée, à savoir : faire respecter le droit des peuples à l’autodétermination. En refusant aux Arabes palestiniens, qui constituaient alors une majorité de plus de 85 % du pays, le droit de décider par eux-mêmes, les Nations Unies violaient leur propre charte. Alors que la direction du Yishuv (ensemble des habitants juifs de la Palestine avant la mise en place d’Israël) avait officiellement accepté la résolution de 1947, relative à la partition qui concrétisait pour eux le vol d’une portion de la Palestine aux Palestiniens, des pans entiers de la société israélienne insatisfaits de ce don, s’y opposèrent. Ils exprimèrent leur mécontentement et conclurent qu’une guerre leur fournirait le moyen d’étendre les frontières du nouvel État d’Israël aux dépens des Palestiniens. Ils pourraient ainsi excéder celles prévues par la partition déjà véreuse de l’ONU. Les sionistes passéistes jugeaient la partition de la Palestine illégale. Ils estimaient que Jérusalem ayant été il y après de deux mille ans, leur capitale, elle devait le rester. Seule pour ces réactionnaires, comptait la reprise de possession de l’intégralité de cet Israël qu’ils avaient abandonné au nom de la Diaspora il y a plus de 1 500 ans.

En décembre 1947, les Britanniques annoncèrent qu’ils se retireraient de Palestine à compter du 15 mai 1948. Les Palestiniens, à Jérusalem et à Jaffa, appelèrent à la grève générale contre la partition de leur territoire. Presque immédiatement, les Arabes récalcitrants se faisaient agresser dans les rues de Jérusalem. De violents incidents se multiplièrent et dégénérèrent en invasion sioniste. En avril 1948, huit des treize principales attaques sionistes contre des Palestiniens eurent lieu dans les territoires non encore volés à l’État arabe.

Avant la fin du mandat britannique le 15 mai 1948, et donc avant que les États arabes ne puissent intervenir, les Juifs, forts de leur puissance militaire fruit du capital, occupèrent la plupart des villes arabes de Palestine dans le but de se les approprier. La journée du 9 avril 1948 à Deir Yassin, l’Irgoun (milice de droite) et les soldats du LEHI (Combattants pour la liberté d’Israël), de façon froide et préméditée, exécutèrent un carnage. Ils alignèrent les hommes, les femmes et les enfants le long des murs et les fusillèrent. Ce massacre sema la terreur et la panique parmi la population arabe ; dès lors, et dans tout le pays, les populations civiles désarmées s’enfuirent de leurs maisons. Les Arabes terrorisés fuyaient la Palestine. Tibériade fut occupée le 19 avril 1948, Haïfa le 22 avril, Jaffa le 28 avril, les quartiers arabes de la ville nouvelle de Jérusalem le 30 avril, Beït Shéan le 8 mai, Safed le 10 mai et Saint-Jean d’Acre le 14 mai 1948. Le Haganah (milice sioniste) remportait d’autres victoires à l’occasion d’attaques sur d’autres fronts, tandis que les forces juives continuaient d’avancer à travers Haïfa, les Arabes démunis ne pouvant pas ralentir leur attaque. Dans presque tous les villages qu’ils occupèrent lors de leur guerre d’invasion, des crimes de guerre, tels que meurtres, massacres et viols furent commis. Israël emportant avec lui la majeure partie du territoire de Palestine se déclarait unilatéralement État indépendant. Il s’empressa de décréter un ensemble de lois qui incorporèrent par la tricherie des étendues immenses de terre arabe dont les propriétaires étaient devenus des réfugiés et avaient été déclarés ‘propriétaires défaillants’, afin de pouvoir exproprier leurs terres et empêcher définitivement leur retour. Faut-il s’étonner que ces crimes, ces vols sionistes aient provoqué et provoquent encore l’ire des États arabes ? Le contraire devrait nous étonner.

Depuis le vol de la Palestine, depuis l’expulsion des Palestiniens de leurs terres, depuis ce 14 mai 1948 maudit, l’histoire se répète. Les sionistes ont ouvert les portes de la Palestine à une immigration juive discriminatoire, effrénée, toujours pour meubler le territoire volé, pour empêcher tout retour des autochtones expulsés, pour placer la planète devant le fait accompli. La plupart des conflits, des guerres du Proche Orient et même du Moyen Orient sont le fait de ce micro-État sioniste maudit d’Israël. Des millions de parasites sionistes sont venus occuper la Palestine en ce qui se prétend l’État d’Israël. Un peuple religieux, passéiste, réactionnaire, dirigé par des fanatiques sionistes cherche à écraser la majorité arabe. Ce faisant, ils écrasent toute l’humanité, sauf leur alliée, la bourgeoisie capitaliste. La majorité Arabe de son côté réclame justice, dénonce cette invasion sioniste, ce vol éhonté de la Palestine par une petite nation. Moins de dix millions d’individus dominent les centaines de millions d’Arabes qui les entourent. Les forces de l’argent « hébreuses », Britanniques et Américaines leur permettent de perpétuer l’injustice. Elles lorgnent aussi sur le pétrole arabe qu’elles veulent maintenant accaparer.

Contre nature, contre toute humanité, contre toute logique les sionistes racistes, ségrégationnistes, ont travaillé à déposséder la population arabe de la quasi-totalité de sa terre afin de mettre en place, en Palestine, le « foyer juif » qu’ils appellent maintenant l’État d’Israël. La communauté arabe à la vue de ces exactions des sionistes, consciente de leurs intentions, constatant la menace contre son droit d’exister, de vivre et de se développer en Palestine, s’est opposée à la poursuite de l’immigration juive ainsi qu’à l’achat discriminatoire de terres par les juifs. La réponse des sionistes et des Britanniques fut celle de la duplicité, du mensonge et de l’écrasement de leurs revendications dans le sang et les larmes. Le sionisme s’est appuyé sur une vision passéiste et colonialiste du monde. Pour lui, chasser une famille de sa maison, de ses terres, de son pays était bénin. Tuer hommes, femmes et enfants pour peu qu’il récupère la terre abandonnée il y a plus de 1 500 ans, dominée par lui dans toute l’histoire du Proche Orient pendant moins de 500 ans, mais qui, selon la Thora avait été « promise par Dieu » au « peuple élu » qu’il se croyait, justifiait ces attentats. Les Arabes du Proche et du Moyen Orient vivaient et vivent encore dans la peur de se voir volés et écrasés par les forces de l’argent que sont les sionistes et la bourgeoisie capitaliste d’Occident. Leur stratégie était de placer le monde devant le fait accompli. Israël fondé sur des principes religieux archaïques a entraîné la fanatisation des musulmans et maintenant, de beaucoup de chrétiens.

L’existence même de l’État d’Israël est un anachronisme qui passe inaperçu en ce règne du néolibéralisme implanté par la bourgeoisie capitaliste. Au moment où l’instruction se généralise, où la science accomplit des prodiges, où l’homme (quand il n’est pas conditionné par les médias…) use de plus en plus de son libre arbitre, où les religions sont repoussées dans leurs derniers retranchements, l’État passéiste d’Israël terrorise toute une région, voire la planète. Cet État psychotique soutenu par l’Angleterre et les États-unis possède la bombe atomique. Les religieux fous d’Israël voient « la fin du monde » passer par leur État. Avant la création de l’État d’Israël, les religieux délirants en étaient encore à annoncer leurs prophéties ésotériques. Avec la création de l’État d’Israël, une partie d’une prophétie a semblé se réaliser, le retour des juifs (une moitié seulement, parce qu’ils ne sont pas tous sionistes) en Palestine. Une autre partie de cette prophétie est celle de Gog et Magog. Deux puissances maléfiques (qui pourraient être l’Occident et les Arabes) entreraient en guerre avec Israël. Les pauvres petits bébés juifs encore et toujours persécutés par les méchants qui les entourent recevraient alors l’aide du Dieu Tout-puissant, si puissant que ce serait la fin du monde… « la Délivrance… » comme disait un Rabin. Aussitôt que nous voudrons désarmer ces passéistes, ils nous menaceront d’une frappe nucléaire. À vrai dire, les plus fous en rêvent. Ils rêvent d’accomplir la prophétie. Parce que… aide-toi et le ciel t’aidera. Ce ne sera tout de même pas « Yahvé » qui appuiera sur le bouton... Un illuminé suppléera. Malgré tout, pour une fois dans l’Histoire, le monde doit se solidariser quelles qu’en soient les conséquences. Il doit lutter contre la réaction pour permettre au progrès de s’instaurer. Il doit faire cesser ces pratiques vicieuses qui consistent à placer les victimes devant le fait accompli. Il faut créer une politique de l’anti-fait accompli… L’État d’Israël qui n’aurait jamais dû exister doit disparaître. Sa bombe atomique être confisquée, son armée démantelée.

Comme toujours, la mère de toutes les révolutions est le renversement de la dictature médiatique, suivie du renversement international de la bourgeoisie capitaliste. Cette première étape franchie, un pays avec l’accord des pays arabes présentera à l’ONU une résolution demandant :

1) Que l’ONU ne reconnaisse pas Israël comme pays.
2) La confiscation à Israël de la bombe atomique.
3) Le démantèlement de son armée.
4) L’expulsion de Palestine de tous les juifs et leurs descendants implantés depuis 1880 vers les États-Unis et la Grande-Bretagne aux frais de ces deux puissances qui sont responsables de cet état de fait.
5) Le rapatriement en Palestine de tous les Palestiniens et leurs descendants chassés par les sionistes et la bourgeoisie capitaliste.

Tout « arrangement diplomatique » avec les sionistes serait d’entrer dans leur délire et de perpétuer l’injustice. Ces religieux se croient possesseurs de La Vérité. Ils sont prêts à tout pour que vainque leur Vérité. Il faut que la planète entière mette fin à l’existence de cet État sioniste qui s’est imposé par la force et la tricherie, et chasse par les armes s’il le faut, tous ces gens qui sont entrés en fraude et se maintiennent encore par la violence au Proche-Orient.

La Palestine aux Palestiniens !

Michel Rolland

Sources principales :
http://www.palestine-solidarite.org/ressources.origines_conflit.121106.htm
http://www.palestine-solidarite.org/ressources.partage_Palestine.011205.htm
http://www.palestine-solidarite.org/ressources.chronologie_conflit.021205.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Palestine

»» http://www.lavenirduquebec.org/
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