RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Le Groupe de Puebla appelle à l’unité des pays latino-américains

Les figures progressistes du sous-continent ont tenu leur grand-messe, déterminées à s’émanciper des puissances étrangères. Et à renforcer le poids du Sud global.

« Il est impossible de continuer à penser à la désunion. C’est ce que souhaite le Nord : une Amérique latine qui ne s’intègre pas, qui continue à être dispersée. » Dans un message vidéo de soutien réunissant les encouragements des ex-présidents uruguayen José Mujica et dominicain Leonel Fernandez, le président argentin Alberto Fernández donnaient clairement le ton, vendredi 29 septembre, lors du lancement de la IXe rencontre du Groupe de Puebla, tenue dans la ville homonyme du centre du Mexique.

Lancé il y a maintenant quatre ans pour contrebalancer l’influence de celui de Lima – alliance aujourd’hui atone des gouvernements conservateurs de la région –, ce forum politique et académique composé de figures de la gauche latino-américaine a pu compter pour cette nouvelle réunion sur la participation de plus de 200 leaders politiques ou de mouvements sociaux, chercheurs et ex-chefs d’État, provenant de 21 pays.

« Transformer le panorama politique et économique de l’Amérique latine et des Caraïbes »

Mus par l’ambition de « transformer le panorama politique et économique de l’Amérique latine et des Caraïbes », ses membres ont échangé jusqu’à dimanche autour de thèmes tels que la création d’une monnaie commune, un nouvel ordre mondial fondé sur le multilatéralisme ou encore la consolidation du poids du continent dans le bloc du Sud – notamment à travers les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Entouré des ex-présidents Ernesto Samper (Colombie), Evo Morales (Bolivie), Rafael Correa (Équateur), José Luis Zapatero (Espagne) ou encore de personnalités comme le juriste espagnol Baltasar Garzón ou le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez, le président élu du Guatemala et invité spécial Bernardo Arévalo a pu compter sur une tribune pour dénoncer le « coup d’État en cours » dans son pays.

Parmi les nombreux autres invités, la vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, a pour sa part reçu le soutien unanime de ses camarades progressistes pour condamner les blocus maintenus par Washington contre son pays, ainsi que Cuba.

Alors que le sous-continent affronte un panorama électoral sensible avec des élections présidentielles en Équateur et en Argentine dans quelques semaines, la déclaration finale de la rencontre a désigné « l’interventionnisme des puissances étrangères » – tout comme les politiques des institutions telles que le Fonds monétaire international – comme étant le principal frein à l’épanouissement de la démocratie dans la région.

Le document a aussi rappelé l’importance des droits des femmes, à une époque où nombre de forces politiques, voire de gouvernements progressistes continuent de s’opposer au droit à l’avortement dans la région.

Source : l’Humanité du 03/10/2023

»» https://www.humanite.fr/monde/amerique-latine/le-groupe-de-puebla-appe...
URL de cet article 38947
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation populaire qui est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Briser le mensonge du silence n’est pas une abstraction ésotérique mais une responsabilité urgente qui incombe à ceux qui ont le privilège d’avoir une tribune. »

John Pilger

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.