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Les pétromonarchies ont engagé des manoeuvres conjointes

Les six pétromonarchies ont engagé au Koweït des manoeuvres sans précédent qui réunissent des milliers de soldats. Baptisées « bouclier de la péninsule » et organisées régulièrement depuis 1983 par le conseil de coopération du Golfe, l’alliance militaire qui est intervenue il y a deux ans pour réprimer les manifestations populaires contre la monarchie absolue de la dynastie des Khalifa, elles se termineront le 26 février, jour de l’indépendance du Koweït.

L’alliance nie que ces manoeuvres sont liées de quelque manière que ce soit à la montée des tensions dans le Golfe ou à d’éventuelles frappes aériennes (étasunienne ou israélienne) sur l’Iran. « Les manoeuvres étaient programmées depuis longtemps et n’ont rien à voir avec un quelconque événement politique ou régional. Elles n’ont pour seul but que de cultiver l’idée d’une défense commune », a dit à l’agence de presse Kuna le responsable pour les relations publiques des forces armées, Abdulaziz al-Rayes.

Les analystes pensent néanmoins que l’objectif de ces manoeuvres est d’augmenter le niveau de préparation militaire des armées des pétromonarchies, tout en lorgnant avec insistance vers le voisin iranien. Les rois et les émirs du conseil de coopération du Golfe, tous musulmans sunnites et alliés stratégiques des États-Unis, regardent avec suspicion l’influence grandissante de l’Iran chiite au Moyen-Orient. Ils accusent en outre Téhéran de mobiliser les communautés chiites de leurs pays contre les autorités centrales.

Six pays font depuis l’origine partie du CCG : le Bahreïn, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Koweït, Oman et les Émirats arabes unis. L’effectif des militaires qui composent cette alliance est passé de 5.000 hommes en 1982 à 30.000 aujourd’hui. Les pétromonarchies ont beau dire que l’Iran n’est pas en point de mire, on a du mal à les croire.

Capitaine Martin

http://www.resistance-politique.fr/article-les-petromonarchies-ont-engage-des-manoeuvres-conjointes-115316845.html

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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