
Photos volées, fausses identités, emplois bidons dans des entreprises bien réelles... Des agences de communication ont envahi les espaces de libre expression des médias Web.
La tribune libre est une rubrique bien connue des médias. On y offre la possibilité à une personne dûment identifiée de défendre une position et de présenter un argumentaire partisan. Les nom et fonction de la personne étant clairement mentionnés, le lecteur est capable de juger de l’analyse qui lui est proposée et de se faire une opinion personnelle. Bien décidés à vendre leurs services, certaines agences de relations presse, dont l’activité classique se monnaie à la baisse, ont tendance à recommander l’usurpation d’identité pour faire parler de leurs clients. Le lieu de prédilection de cet enfumage organisé ? Les rubriques de libre expression des sites comme Le Plus du Nouvel Observateur, le Cercle des Echos, les blogs du magazine Capital, les pages Express Yourself de L’Express ou...les Chroniques du JDN.
L’espace n’étant pas limité sur le Net, ces médias ont pris l’option d’ouvrir leurs colonnes à des contributeurs extérieurs à même de nourrir le débat par leurs prises de position. Contournant les règles imposant d’intervenir sous sa véritable identité, nombre de prestataires ou de services de communication ont choisi d’opter pour l’intox à grande échelle. Ou profitent des audiences de ces sites médias pour doper leur référencement en plaçant des liens pointant vers les pages de leurs clients sur des mots-clés précis.
Voici décryptés les cinq principales techniques employées par ces falsificateurs de l’information :
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