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Macron distingué prix de la Carpette anglaise

Macron est un destructeur. Pas seulement des conquêtes sociales des travailleurs de France issus de la résistance et de la libération avec le CNR, du Front Populaire ou même des luttes historique pour la limitation du temps de travail. C’est un destructeur de ce premier service public qui est la langue, qu’est la diversité linguistique. A commencer par la démolition organisée de la langue française au profit de la domination du wall street English, la langue des maitres impérialistes de l’Axe EU OTAN UE. Une démolition qui est partie prenante du projet politique de renforcement permanent de l’hégémonie politique donc culturelle de l’impérialisme étasunien, et de la dictature de ses classes capitalistes coalisés contre les peuples.

Ce n’est donc que mérité que le collectif des principales associations de défense de la langue française a décerné à l’ancien des « Young leader de la French American Foundation » Emmanuel Macron le prix déshonorant de la Carpette anglaise. Soulignant notamment la promotion du tout anglais par l’Union Européenne, avec la complicité active de Macron, ou encore l’organisation de la promotion même du tout anglais jusque dans les promotions à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie des partisans les plus zélés du tout anglais impérial.

Georges Gastaud, président de COURRIEL, auteur notamment de « Patriotisme et internationalisme » et de « Marianne ne consent pas » souligne combien ce communiqué cloue au pilori Sir Macron et son compère canadien Trudeau, fers de lance en France et dans le monde de la destruction de la Francophonie et de la substitution systématique du tout-anglais à ce que la Constitution française définit pourtant comme la « langue de la République ».

Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise

Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, exceptionnellement son prix d’indignité linguistique au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 stipule que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.

Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.

Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à une ancienne ministre qui avait exclu le français comme seule langue d’enseignement public à la place du français dans son propre pays et qu’a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 – une artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).

À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.

Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes : Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française

Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

Contact : Marc Favre d’Échallens, Secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.

Courriel : parlerfranc@aol.com

L’Académie de la Carpette anglaise est une académie parodique, décernant chaque année depuis 1999 un prix d’« indignité civique » à un membre des élites françaises qui, selon son jury, s’est distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglais en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française

Le prix de la Carpette anglaise

Ce prix a été créé en 1999 par quatre associations de défense et de promotion de la langue française : Avenir de la langue française, Association pour l’essor de la langue française (ASSELAF), Défense de la langue française (DLF) et le Droit de Comprendre (DDC).

L’Académie de la Carpette anglaise décerne chaque année ce prix d’indignité civique à un membre des élites françaises qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française.

Le prix de la Carpette anglaise distingue plus spécialement les déserteurs de la langue française qui ajoutent à leur incivisme linguistique un comportement de veule soumission aux diktats des puissances financières mondialisées, responsables de l’aplatissement des identités nationales, de la démocratie et des systèmes sociaux.

Un prix spécial à titre étranger distingue en outre, depuis 2001 les personnalités ou corps constitués de la nomenklatura européenne ou internationale ayant collaboré à la propagation de la langue anglaise dans les institutions européennes ou internationales.

Pourquoi ce prix ?

Parce que le recul du français s’accélère chaque jour dans nos entreprises, nos universités, notre production scientifique, notre commerce et dans les institutions européennes au profit de la « langue mondiale unique », sous les coups de boutoir des marchés financiers et de l’empire américain.

Parce que ces coups sont assenés chez nous par quelques potentats ou « petits marquis » – chefs d’entreprise, affairistes, « hauts » fonctionnaires – dont la nationalité française ne signifie plus rien s’ils peuvent ainsi mieux servir leurs intérêts personnels et ceux de leurs maîtres auxquels ils veulent tant ressembler.

Parce que l’anglais « basique » (ou globish) qu’on veut nous imposer va souvent de pair avec la « malbouffe » des obèses gavés aux « hamburgers transgéniques » et le modèle social cher à Wall Street, avec ses cortèges d’injustices : aujourd’hui on brade votre langue : demain on bradera vos emplois et l’avenir de toute la collectivité nationale, surtout celui des plus faibles.

Historique des prix de la Carpette anglaise :

Les lauréats du prix de la Carpette anglaise : 1999 à 2021

2022 : Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, Madame Mushikiwabo, ancienne ministre du Rouanda.

2021 : Gérald Darmanin ministre de l’Intérieur, pour avoir promu la nouvelle carte nationale d’identité bilingue.

2019 : La Banque postale pour son offre de banque mobile dénommée « Ma French Bank », accompagnée d’une campagne publicitaire de sabotage linguistique.

2018 : M. Olivier Schrameck , président du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel), pour avoir refusé d’exercer les pouvoirs qui lui incombent en matière de respect de la langue française dans les chaînes de radio et de télévision.

2017 : Mme Anne Hidalgo, maire de Paris, pour l’utilisation prioritaire de l’anglais comme langue de communication de la Ville de Paris.

2014 : M. Pierre Moscovici, membre de la Commission européenne pour avoir adressé à M. Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, une lettre entièrement en anglais.

2013 : Guillaume PÉPY, président de la SNCF, distingué pour ses éminents mérites en dévotion anglophone a reçu le prix 2013 de la Carpette anglaise. Après les Smiles, les TGV Family, et autres médiocrités linguistiques.

2013 (prix exceptionnel) : Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour avoir, dans la lignée de Mme Valérie Pécresse
(« carpettée » en 2008) et malgré de nombreuses mises en garde, légalisé en maintenant l’article 2 de son projet de loi l’enseignement en anglais.

2012 : M. Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, pour avoir déclaré, selon Le Parisien, que, dans le domaine du transport, « l’anglais devrait être la langue de rédaction des documents officiels harmonisés ».

2011 : M. Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, pour promouvoir avec vigueur l’usage de la langue anglaise de la maternelle aux grandes écoles et pour faire de la télévision publique en anglais aux heures de grande écoute (sous-titré en français)

2010 : Mme Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, et à ses conseillers en communication, pour leur recours systématique à des slogans anglo-saxons.

2009 : M. Richard Decoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris, pour imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposées et pour correspondre en anglais avec le lycée français de Madrid.

2008 : Mme Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes.

2007 : Mme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances, qui communique avec ses services en langue anglaise, par huit voix contre quatre à M. Jean-Marie Bockel, secrétaire d’État à la Francophonie, qui a publiquement célébré les futurs bienfaits du protocole de Londres.

2006 : Le Conseil constitutionnel pour « ses nombreux manquements à l’article 2 de la constitution qui dispose que la langue de la République est le français » et pour avoir « déclaré conforme à la constitution le protocole de Londres sur les brevets, permettant ainsi à un texte en langue anglaise ou allemande d’avoir un effet juridique en France ».

2005 : France Télécom, opérateur de téléphonie présidé par Didier Lombard, pour la mise en place de services et produits aux dénominations anglaises (« Business Talk, Live-Zoom, Family Talk... »), désigné par huit voix contre quatre pour Yves Daudigny, président du conseil général de l’Aisne pour sa campagne publicitaire en anglais « L’Aisne, it’s Open ! ».

2004 : Claude Thélot, président de la Commission du débat national sur l’avenir de l’école, pour avoir considéré « l’anglais de communication internationale » comme un enseignement fondamental, à l’égal de la langue française, et avoir préconisé son apprentissage par la diffusion de feuilletons étasuniens en VO sur les chaînes de la télévision française.

2003 : le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard Ramanantsoa, a déclaré en décembre 2002 : « Dire que le français est une langue internationale de communication comme l’anglais prête à sourire aujourd’hui ».

2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui publie sans la moindre réciprocité, et à l’exclusion de toute autre langue, un supplément hebdomadaire en anglo-américain tiré du New York Times.

2001 : Jean-Marie Messier, PDG de Vivendi Universal, pour avoir systématiquement favorisé l’anglais comme langue de communication dans ses entreprises.

2000 : Alain Richard, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais au sein du Corps européen alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie.

1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour avoir imposé l’usage de l’anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de son entreprise (juste devant Claude Allègre, sélectionné pour avoir déclaré à La Rochelle, le 30 août 1997, « Les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère »).Lauréats du prix spécial du jury à titre étranger (prix créé en 2001) :

2021 : Mme Ursula von der Leyen, pour la 2e fois, à Ursula von der Leyen, qui, depuis son arrivée à la Commission européenne qu’elle préside, a décidé toute seule de promouvoir l’anglais au rang de langue unique de travail de la Commission.

2019 : Mme Ursula von der Leyen, pour tenter d’imposer la seule langue anglaise dans les textes officiels émanant de la Commission européenne.

2018 : M. Doug Ford, Premier ministre de la province canadienne de l’Ontario, pour avoir annoncé l’abandon du projet de l’université francophone de l’Ontario français à Toronto, province bilingue.

2017 : M. Donald TUSK, président du Conseil européen, pour s’exprimer en priorité en anglais excluant notamment le français, qu’il se refuse à apprendre.

2014 : Mme Paula Ovaska-Romano , directrice du Département des langues et directrice par intérim de la Direction générale de la traduction de la Commission européenne, pour avoir violemment tancé en anglais une responsable associative qui la sollicitait en italien et avoir qualifié, à cette occasion, l’italien de « langue exotique ».

2013 : M. Tom ENDERS, président exécutif d’EADS et grand organisateur de la politique linguistique du tout en anglais dans son groupe, qui a trouvé (dis)grâce aux yeux du jury. L’Académie a tenu à lui décerner son prix spécial à titre étranger pour avoir annoncé, en anglais seulement, à tous les salariés allemands, espagnols et français de la branche « défense et espace », un vaste plan de licenciements par une vidéo...

2012 : l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) et à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) pour la campagne publicitaire « Say oui to France – Say oui to innovation », qui promeut la France à l’étranger en utilisant un anglais de pacotille comme seul vecteur de communication, au lieu de s’adresser dans la langue des pays intéressés par cette campagne.

2011 : compagnie Ryanair, présidée par M. Michael O’Leary, pour avoir imposé, en Espagne, aux femmes enceintes de plus de vingt-huit semaines un certificat médical exclusivement rédigé en anglais, y compris pour les vols intérieurs (menaçant de ne plus desservir les aéroports ne se pliant pas à cette exigence). (AFP, Madrid, 13 septembre 2011.).

2010 : M. Paul Kagamé, président de la République du Rwanda, pour avoir imposé dans son pays le passage du français à l’anglais comme langue officielle et comme langue de l’enseignement, et pour avoir quitté l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) pour adhérer au Commonwealth.

2009 : M. Jean-Louis Borloo, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, pour avoir signé, le traité de l’IRENA (International Renewable Energy Agency) dont la seule langue de travail est l’anglais.

2008 : Eurostat, service des statistiques de la Commission européenne, qui diffuse depuis avril 2008 sa publication « Statistiques en bref » uniquement en anglais, renonçant aux langues allemande et française.

2007 : la police de Genève, pour avoir diffusé une publicité intitulée « United Police of Geneva ».

2006 : Ernest-Antoine Seillière, président de l’Union des industries de la communauté européenne, pour avoir prononcé un discours en anglais au Conseil européen à Bruxelles en mars 2006.

2005 : Josep Borrell, président du Parlement européen, pour avoir avantagé l’anglais lors d’une session de l’assemblée parlementaire Euro-Méditerranée qu’il venait de présider à Rabat au Maroc sans prévoir la traduction des documents de travail.

2004 : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne, élu pour avoir présenté en anglais la politique de l’établissement devant le Parlement européen de Strasbourg et avoir déclaré lors de sa prise de fonction « I am not a Frenchman ».

2003 : Pascal Lamy, élu pour son utilisation systématique de l’anglais dans ses fonctions de commissaire européen, au mépris des règles communautaires.

2002 : Romano Prodi, président de la Commission européenne, qui n’a jamais manqué une occasion de promouvoir la langue anglaise comme langue unique au mépris des règles communautaires, comme l’ont montré l’affaire de l’étiquetage en anglais des produits alimentaires, et l’imposition de l’anglais comme langue unique de négociation pour l’élargissement européen.

2001 : La société Lego, fabricant danois de jouets pour enfants, qui présente ses produits en France et dans le monde uniquement en anglais sous les expressions « explore being me », « explore together », « explore logic » et « explore imagination ».

 https://www.initiative-communiste.fr/articles/culture-debats/macron-distingue-prix-de-la-carpette-anglaise/
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COMMENTAIRES  

24/12/2022 09:06 par irae

Et si encore il maîtrisait bien la langue anglaise. Mais à l’entendre pérorer anglais avec the Maurice Chevalier’s accent on ne peut s’empêcher de penser à Audiard et son célèbre adage "les cons ça ose tout...".
Quant à la bornée elle c’est honte de rien qu’il faut écrire, échappe 49.3 fièrement portée, maillot floqué 49.3, cette femme-là a-t-elle 2 sous de jugeotte et un minimum de hauteur de vue ?
A-t-elle conscience du mal qu’elle inflige aux français ? Non elle s’en tamponne. Dire qu’il n’y a pas de sanctions pénales pour cette classe de malfaiteurs.

24/12/2022 09:16 par irae

Parce que le recul du français s’accélère chaque jour dans nos entreprises, 

Dans nos administrations aussi. Dans la mienne, il va de soi d’avoir à traiter des documents en anglais sans un centime de plus sur la fiche de paie. Et ça ne choque que moi.

25/12/2022 15:20 par calame julia

Perso, selon les heures et occupations d’une journée, je peux penser dans quatre langues
différentes connaissant chacun des pays dont je parle la langue et pour certains (pays) un ou
deux dialectes. Sauf en langue anglaise ; quoique ...

25/12/2022 23:27 par Geb.

"Villers-Cotterêts en 2024 "

Villers-Cotterêt c’est bien la ville où le Traité du même nom a été signé en 1539, faisant obligation de rédiger les Actes officiels nationaux en Français. Le Français devenant ainsi la Langue officielle du Royaume de France par dessus les Langues régionales dont l’Occitanie récemement alors annexée par le Royaume Franc par le jeu des alliances et des unions arrangées ???

Moi j’y vois quelque chose de symboliquement majeur contre l’Unité de la France et du Peuple français à travers l’attaque sur sa langue officielle..

Un peu comme Pétain signant la Capitulation à Montoire en 1940, ou la Soumission de l’Empereur germanique au Pape Grégoire III à Canossa, dans leur domaine symbolique..

Mais c’est peut-être juste une impression subjective. Qui pourrait maginer qu’un inculte comme un Macron connaîtrait la signification profonde dun Traité fondateur signé il y a plus six siècle et que pas un Français sur dix connaît dans son essence comme dans sa matérialité ? C’est quand même pas chez les "Youngs Leader’s" qu’on lui aurait appris ça ?

Après tout, à part un vieux con comme moi attaché à la Symbolique personne ne devrait penser qu’il s’agirait d’un geste majeur et volontairement provocateur qui n’aurait rien d’une coincidence et qui serait dirigé contre l’Unité historique du Patrimoine culturel et Social français.

En gros pour parler vulgairment comme un Mike Pompéo à Bashar Al Assad : "On va éradiquer vos monuments et votre culture et vous renvoyer dans votre "trou du cul", (asshole), de pays pourri jusqu’à l’Âge de Pierre.

26/12/2022 19:17 par Bouamama

Mais que fait donc le PRCF en compagnie d’une carpette lepenozemmourienne comme P.M Couteaux.
Ne soyez pas étonnés ensuite que nos ennemis de classe nous taxent de rouge brun.
Ne dit-on pas dis-moi qui tu fréquentes, etc

26/12/2022 22:49 par Geb.

@ bouamama...

الشيخ بوعمامة

Lève le masque. On t’a reconnu.

27/12/2022 07:53 par babelouest

Ajoutons que, lors d’une réunion de défense du français où Georges Gastaud était présent, j’ai entendu Albert Salon, ancien ambassadeur, raconter les efforts de son association Défense de la langue française, pour assigner devant les tribunaux des personnalités du genre de celles qui ont eu ce magnifique prix de la Carpette Anglaise. Hélas, ces efforts ont toujours été vains. La langue anglaise, on ne sait pourquoi (enfin, si), est intouchable. Je verrais bien l’immeuble à l’angle de l’avenue Gabriel (numéro 2) transformé en place publique.

27/12/2022 09:00 par Xiao Pignouf

J’ai moi aussi remarqué des noms qui dépareillent aux côtés de celui de Gastaud, et vice versa.

Cette association du communisme avec ne serait-ce que des représentants de la droite catho (Eugénie Bastié), de la droite extrême (Paul-Marie Coûteaux) ou des vestiges de l’aristocratie, même pour défendre la langue française, c’est le mariage de la carpe et du lapin. Je me demande si elle bénéficiera en quelque manière que ce soit à la première.

Ici, je vois le PRCF comme le petit chaperon rouge qui a tiré la chevillette...
— Mère-grand, que vous avez de grandes dents !
— C’est pour mieux te manger. »

Je sais bien qu’on viendra prôner l’union sacrée, railler mon intolérance, etc, mais je n’ai pas changé d’avis en deux jours.

Je partage complètement la conclusion de Bouamama.

27/12/2022 10:50 par Francine

Julia, c’est formidable. Vous savez que Danone-France-International recrute en ce moment ? La Ratp aussi, pour ses annonces en globish, chinois, arabe des beaux quartiers et new-papouasien ?

Feliz happy année nouvelle ! Y suerte pour la suite.

27/12/2022 12:30 par Geb.

@ Xiao...

أنا أيضًا ، ولكن ليس لنفس الأسباب.
كما يجب عليك إنشاء جمعيتك لاستبدال الفرنسيين بالصينيين. بعد عامين من الآن سوف يخدمك بالتأكيد ، دون الحاجة إلى المساومة مع أي شخص.

Trad. Bouamamesque :

"Moi aussi mais pas pour les mêmes raisons.
Aussi tu devrais monter ton association pour le remplacement du Français par le Chinois. D’ici deux ans ça te serviras certainement, sans avoir à te compromettre avec "n’importe qui."

Pas grave je vais revenir à ma partie de racines Occitanes et parler "en Provençaou" comme ma grand-mère paternelle.

Quoique je suis un peu emmerdé, le gazier avec lequel je parlais volontiers en Provençal quand j’étais ado, un Félibre avec galoubet et tambourin, un Maurassien pur jus et tout et tout, était mon prof d’Anglais, M. Maréchal... Et c’est devenu le grand-papa de Marion Maréchal Le Pen.

(A sa décharge et à la mienne, il l’était pas encore, "grand-papa", il connaissait pas Marion, et je connaissais pas Maurras).

Le mieux c’est d’en revenir à la Langue des Signes comme les Sourds-muets ou les Algonquins.

Ca évitera les problèmes existentiels dans la file de la soupe populaire d’ici un an ou deux...

Sauf pour les aveugles, évidemment... comme le chantait Georges B.. (- :

Tout en abandonnant la Langue Française à ces enc...és d’Aristos pour mieux désigner le morceau de dinde dans leur assiette.

Dis nous aussi si pour Noêl on doit chanter "l’Internationale" à la place de ’Il est né le divin enfant".

Ou mettre le feu au sapin en psalmodiant à tue-tête : "JÜL, JÜL ; JÜL".

Ou oublier "Noël" et se contenter de fêter "Mamère" et "EELV" autour d’un sapin en carton recyclé...

Et merci pour tout : Grand lecteur de Sci-Fi je n’aurais jamais pensé vivre ça, (et le reste) avant de mourir.

Merci "Petit.e Papa/Mama Noël.le". Merci "Coca-Cola". Merci au "Wok.e", (Rien à voir avec les restos asiatiques...)

Et Bonne Année à Tous. (Sous réserves d’imprévus).

27/12/2022 17:52 par françois gerard

Le jour ou il faudra parler en Anglais sur le grand soir, je ne pourrai plus rien écrire car mon anglais est nul, peut être en espagnol, et encore, je pourrai charabiater ( oh joli néologisme ) . Donc, défendre la langue française, c’est défendre le droit d’expression pour 90 % des Français, excusez du peu. Dans 200 ans, peut être que tout cela sera un problème obsolète, mais pour l’instant, vive le Français et à bas l’impérialisme des gringos comme disent les mexicains .

27/12/2022 20:37 par babelouest

@ Xiao Pignouf
Il y a 5 ans je m’étais mis à collationner les noms d’associations et de personnalités qui défendaient la langue française :parfois je m’étranglais à remarquer qu’il y avait de tout, sauf de "la gauche de majorité". Il faut préciser que ceux qui défendent le français, défendent aussi les autres langues, toutes attaquées par la langue de la finance. Le français est cependant particulièrement visé, en raison de sa cohérence, et parce que jusqu’à présent, il est encore de fait l’une des langues officielles dans le monde, ce que n’est pas par exemple le norvégien.

28/12/2022 09:09 par Assimbonanga

Vive le français, pas de majuscule si c’est le nom commun, la langue française
Vive le Français si c’est le nom propre d’un individu, le gars français
Dirais-je...
Du coup @Geb : le remplacement du français par le chinois.
Du coup @françois gerard : vive le français !
Émoji "yeux qui louchent" car à force de lire des tas de choses fantaisistes, j’en perds mon latin (en bon français).
 ???

28/12/2022 09:20 par Danael

Le recul d’une langue nationale est aussi le résultat d’un rapport de domination politique et économique. Étant donné notre soumission à l’UE, royaume de la haute finance soumis lui-même aux intérêts des États-Unis, l’anglais tendra progressivement à être une langue de communication dominante au travail et sur le plan culturel elle tend à être omniprésente. Penser pouvoir sauvegarder une langue dans un océan de crétinisme et de valeurs culturelles sorties droit d’Hollywood, c’est tout aussi illusoire.

29/12/2022 20:21 par Geb.

@ Assim...

Le Français c’est une langue vivante. Que tu le parles mal, ou même que tu l’écrives encore moins bien, tu parles et écris TOUJOURS en Français quand tu n’emploies pas de mots étrangers à la place de ceux qui existent dans ta langue. Et s’il te manque un mot et que tu l’inventes c’est toujours du Français, inventé par un Français, et ça s’appelle un "néologisme"..

Et Moi j’ai décidé de mettre une Capitale à Français, comme je refuse de mettre une Capitale à "yankee".Et si j’écris "yankee" par force, (Parfois j’écris "Yanqui" en Latinos), c’est parce dans mon Français à moi "yankee" ça s’écrit "enc...é génocidaire nazi" - sans capitale - et que ça risque d’en choquer quelques uns...

Bien à Toi.

30/12/2022 09:31 par THOMAS ML

C’est encore un moyen d’écarter une partie de la population !

30/12/2022 10:36 par CAZA

Pour Geb : Le Marseillais ça fait bouleguer le français .

A l’an que ven que se siam pas mai que siguem pas mens .

Le Monde diplomatique
Manière de voir
Numéro 186. Bimestriel. Décembre 2022 - janvier 2023

<<<< Le marseillais, c’est du français. Ni argot,ni patois, ni mélange, ni créole : du fran-çais. Bariolé, aïolisé, engatsé, mais dufrançais. Dans les rues de Marseille, dansles commerces ou au pied des tours, dans lescours de récré ou dans les salles d’attente,en voiture, sur la plage, au stade Vélodrome,au Musée des civilisations de l’Europe et dela Méditerranée (Mucem), dans les facs, on
peut entendre du français de Marseille, avecdes variations selon les quartiers, les milieuxsociaux, les générations et le contexte.À côté de mots courants d’origine proven-çale comme fada, peuchère, dégun (« per-
sonne »), estrasse (« torchon, vêtementstroués ») ou mèfi (« attention »), on trouvedes mots venus d’Italie (via le napolitain,
le sicilien ou le piémontais) comme engat-ser (« énerver »), chapa-can (« vaurien, personnenégligée ») , tchougade
(« personne qui louche » ou« fille laide »)... le plus cou-rant étant le oaï (du napo-litain guaio), qui désigne un désordre à la foisgênant(comme dans les embouteillages quo-tidiens) et festif (le « feu » que mettent les sup-porteurs dans les virages du Vélodrome poursoutenir l’Olympique de Marseille [OM]). Ily a aussi des mots et des sonorités venus duMaghreb, avec les rapatriés d’Afrique du Nordd’un côté : mouna, une brioche originaired’Oran, brêle (« nul »), tchatche (« faconde ») ;et les Algériens, Marocains et Tunisiens del’autre : khouya (« frère »), moute (« mort »)...Plus récemment, le romani : gadji (« fille »),
payo (« garçon bourgeois », « ringard ), etc.,puis le comorien ont coloré la langue com-mune de quelques vocables qui circulent chez lesjeunes ou dans les textes de rap deJul, comme l’interjection kodo !, qui marque
la surprise, ou le mot gari pour « voiture ».Au-delà de ces apports, de ces emprunts, le
marseillais n’en finit pas de se renouveler. Ledestin de tarpin est exemplaire : très rare àla fin des années 1990 et limité à une frange
de la jeunesse, il figure aujourd’hui parmi lesmots courants, mais aussi emblématiquesdu marseillais contemporain, et c’est tarpin
(« très ») impressionnant.
Alors que certains écrivains forgent desnéologismes et que f leurissent les pastis-sades, boulégades, marseillades et autres par-
lades, les Marseillais ne se gênent pas pour
triturer les mots au gré de leurs humeurs. Uneinternaute a inventé le très pratique pégouli-ner, savoureux mélange de péguer (« poisser »,« coller »...) et dégouliner, pour traduire leseffets de la chaleur estouffante qui donne uneimpression d’estubade (lieu où l’on étouffe). Uncollègue (comprenez un ami) a un jour inventésous mes yeux (ou plutôt mes oreilles) le verbedéboucaner, contraire d’emboucaner (« enfu-mer »), pris au sens de « jeter un mauvais sort ».Aujourd’hui, le marseillais se déploie sur un moulon (« tas ») de supports : littérature,chanson, cinéma, presse, publicité, réseauxsociaux, tee-shirts, sacs ; un nombre record de
dictionnaires, lexiques et glossaires décriventla variété locale et un jeu de lettres en ligne,Motchus, permet chaque jour à des milliers de
personnes de chercher un mot local. Certainsmots marseillais figurent déjà dans les dic-tionnaires de référence du français ; d’autres
viendront s’y enquiller. Récemment, au cours
d’une conversation, une fille de 17 ans a lâché
un sonore « peuchkine ! », mot-valise impro-
bable entre provençal (peuchère) et arabe
(miskin). Peut-être que ce mot, entré dans
l’usage d’un petit groupe, gagnera d’autres
réseaux pour devenir demain un « nouveau »
mot marseillais... et français ? Tant ?
« En se crispant sur elle-même, la langue de
Molière a pris du retard sur la réalité », écrit
Henri-Frédéric Blanc dans Banzaïoli (encore
un néologisme), en ajoutant : « Ce qu’on ne peut
plus dire en parisien, nous le dirons en mar-
seillais, après tout c’est encore du français. »
Mèfi : le marseillais fait de longue boulé-
guer la langue française. Et l’Académie fran-
çaise alors ? Peuchkine ! ■

LE MARSEILLAIS, C’EST DU FRANÇAIS
N’en déplaise à ceux qui croient au mythe d’une langue pure et immuable sans
vraiment comprendre la complexité ni la diversité de la langue, le français varie
en fonction de l’endroit où il est parlé et des langues qui entrent en contact avec
lui. Les expressions qui en découlent n’en appartiennent pas moins à la même
langue, qui n’est pas que celle de Molière

30/12/2022 11:16 par legrandsoir

Très intéressant.
Bémol : le mot brêle (« nul ») existait dans mon enfance tarn-et-garonnaise (il y a des décennies, hein !) avec la même signification péjorative.
MV

30/12/2022 14:02 par CAZA

Nadau on l’aime , sauf quand il joue dans des églises .C’est pas une brêle lui .
Je vois des petits français avec la larme à l’oeil .
Adishatz .

https://www.youtube.com/watch?v=nnXm_Eo4KDk

31/12/2022 02:33 par babelouest

Maxime, en tant que Poitevin, je confirme que certes rarement, le mot brêle est utilisé aussi dans son sens non péjoratif : mulet. Ayant quitté le milieu paysan de mon enfance, je ne sais pas s’il s’en élève encore beaucoup, comme à l’époque où pendant la classe nous jouissions des concerts donnés par ces bestioles aux grands poils dans le pré voisin. A l’époque, c’est du côté de Melle que se tenaient chaque année les foires aux mulets (on y venait d’Espagne). D’ailleurs sans mon village natal il y a encore un élevage d’ânes, et sur place, le lait cru des ânesses sert à faire du savon. Il est même précisé que les laits ne sont pas mélangés.
Bien entendu il y avait aussi "les "bardous" (les bardots) ce qui est moins fréquent.

31/12/2022 11:01 par Assimbonanga

Le secteur médiatique est un formidable gisement d’emplois pour des jeunes que l’on baptise journalistes. Beaucoup de blabla, de chroniques, d’experts, des heures et des heures d’antenne à remplir. Et c’est un déversement de médiocrité car on n’a assez de personnel qualifié dans les domaines de la langue, tellement compliquée et longue à acquérir.

@Geb, je viens de découvrir ton com du 29/12/2022 à 20:21. Ça me rassure ! Il s’agit de ton choix personnel de mettre une majuscule là où il n’y an a pas dans le français académique.

01/01/2023 15:52 par Assimbonanga

Oui, c’est la grande mode, le savon au lait d’ânesses. Certains en fabriquent au lait de chèvre. C’est bien un signe des temps, le gros n’importe quoi de la production de choses agricoles à forte valeur ajoutée. Pauvres ânesses, corvéables à merci, pour transformer leur lait en gadgets de la cosmétique. Même pas l’excuse de "nourrir les Français" !

02/01/2023 07:31 par babelouest

@ Assimbonanga
Les ânesses dont on parle ici sont choyées, traites à la main (un litre par jour en deux fois). Pour donner une idée,les chèvres donnent souvent deux à trois fois plus alors qu’elles sont plus petites.

02/01/2023 09:49 par CAZA

Le lait , toujours le lait .
Le lait des vaches élevées industriellement , en étable et avec de l’herbe genre ensilage sent mauvais . Pas gave . Inra toujours là,quelques millilitres de chimie par litre et tout est arrangé .Pas utile de chercher les oméga3 il n’y en a pas .
https://www.nutranews.org/fr--acides-gras-essentiels--lindustrialisation-elevages-ne-change-pas-qualite-produits-laitiers-vraiment--1504

02/01/2023 14:16 par Geb.

@ Maxme.. ;

Le harnachement d’une mule qui lui permet de transporter un fardeau c’est un "brelage". Nom aussi appliqué au harnachement du militaire pour porter son barda et les cartouchières. D’où le nom de "brêles" donné aux mulets du Train des Equipages..

En language militaire un "brelage" c’est un assemblage de cordes ou de lanières qui permet soit de relier, soit d’assembler, diverses constructions spécifiques sur des hommes, des animaux, ou des matériaux, avec des cordes, des bouts, ou des ficelles.

Par exemple quand on construit une"chèvre" de levage on assemble les trois mâts de la "chèvre" entre eux par un "brelage" fermé par un "Noeud de Brêle".

https://www.google.com/search?client=opera&q=noeud+de+brelage+droit&sourceid=opera&ie=UTF-8&oe=UTF-8

05/01/2023 10:41 par Assimbonanga

En matière d’opportunisme agricole, il faut séparer l’homme de l’agriculteur !!! (Émoji MDR)
L’agriculteur a un péché mignon : un sou c’est un sou. Les XXème siècle lui a appris la défiscalisation. Le XXIème siècle lui apprend l’exonération de cotisations sociales sur les bas salaires de ses ouvriers agricoles (promesse de campagne Le Pen 2017, tenue par Macron sitôt élu) et le cadeau offert par les contribuables d’avoir des apprentis gratuits.
Cette tournure d’esprit acquise en un siècle ne peut pas s’estomper.
Le cerveau agricole est en recherche continuelle de valeur ajoutée. Le lait d’ânesses en cosmétique est probablement une assez jolie trouvaille. Dans les années 70, les babes ont apporté un nouveau souffle plein d’inventivité et se sont bien fait foutre de leur gueule par les souchiens. Désormais, les "vrais" agriculteurs ont tout récupéré. Ils se sont enrichis des spontanéités 68ardes. Le "vrai" agriculteur a adopté le gîte, la chambre d’hôte, l’atelier pédagogique, la boutique à la ferme, le distributeur de lait, etc ! Il a diversifié et a maintenu le revenu" (mdr). Bon, passons, c’est affaire de sensibilité et j’ai vraiment pas envie de te heurter Babel car tu es un homme sincère.

Aujourd’hui, je voulais vous montrer les informations du JT 20h de France 2 hier soir : Texas : les champs de coton décimés par la sécheresse Regardez bien les images ! On discerne parfaitement la forme ronde du champ délimitée par la rampe d’irrigation qui tourne à partir d’un axe. Voilà mon avis sur la question : non, ce n’est pas la sécheresse qui décime les champs de coton. Ce sont ces agriculteurs cupides et sans cervelle qui ont vidé la nappe phréatique en la pompant pour arroser leur rond de coton. Ils ont détruit le cycle de l’eau. Ce sont des criminels contre l’humanité, pour des profits cotés en bourse. Et ils ne se remettent pas en question. Ils pensent qu’il suffit d’être un vaillant travailleur pour être un homme modèle, faire des heures au volant du tracteur (au détriment de la ceinture abdominale). Il manque la culture du pois chiche qu’ils ont dans le cerveau... L’équilibre écologique des milieux ne les a jamais effleurés. Ignorance totale. Tout ce qui compte ? Les prix. Il leur manque vraiment une case.

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