RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

McDonald ferme tous ses restaurants en Bolivie

La Bolivie est devenue la première nation à se libérer de la malbouffe de McDonald, qui a lutté pendant plus d’une décennie pour conserver son icône « rouge ». Et cette victoire de la Bolivie a encore fait la Une des médias.

Après 14 ans de malbouffe dans le pays, et en dépit des nombreuses campagnes de promotion, McDonald a été contraint de fermer, en 2002, ses 8 restaurants boliviens dans les villes principales de La Paz, Cochabamba et Santa Cruz de la Sierra.

McDonald a servi ses derniers hamburgers en Bolivie un samedi à minuit, après avoir annoncé un plan de restructuration globale prévoyant de fermer ses portes dans sept autres pays où les marges bénéficiaires sont faibles. C’est une victoire pour la santé des peuples du sud.

L’échec de McDonald en Bolivie a eu un impact profond, suscitant un documentaire intitulé « Por qué quebró McDonalds en Bolivia ? » ou « Pourquoi McDonald a fait faillite en Bolivie ? ». Ce documentaire tente d’expliquer pourquoi les Boliviens n’ont jamais délaissé leurs empanadas traditionnels pour un Big Mac plein d’OGM. 

Le documentaire présente des entrevues avec des cuisiniers, des sociologues, des nutritionnistes et des éducateurs qui semblent tous d’accord sur un point : les Boliviens ne sont pas contre les hamburgers en soi ; ils sont juste contre les « fast-food ». La « malbouffe » est un concept largement rejeté par la communauté bolivienne.

Cette histoire a également attiré l’attention du monde entier sur la restauration rapide en Amérique latine. Sur le blog El Polvorin, on peut trouver cette déclaration : « Le Fast-food représente l’inverse d’un vrai repas pour les Boliviens. Pour qu’un repas soit bon, il faut qu’il soit préparé avec amour et générosité, respectant certaines normes d’hygiène avec un temps de cuisson approprié, sans OGM... ».

Traduction : Armand Pouliot

»» http://www.mondialisation.ca/fini-l...

Article original en anglais :

http://www.hispanicallyspeakingnews.com/latino-daily-news/details/mcdonalds-closes-all-their-restaurants-in-bolivia/12787/


URL de cet article 20534
   
Éric Dupont-Moretti : "Condamné à plaider"
Bernard GENSANE
Il a un physique de videur de boîte de nuit. Un visage triste. De mains trop fines pour un corps de déménageur. Il est toujours mal rasé. Il sera bientôt chauve. Parce que ce ch’ti d’origine italienne est profondément humain, il est une des figures les plus attachantes du barreau français. Il ne cache pas sa tendance à la déprime. Il rame, il souffre. Comme les comédiens de boulevard en tournée, des villes de France il ne connaît que les hôtels et ses lieux de travail. Il a décidé de devenir (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

Stokely Carmichael

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.