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Non, merci, réponse des Norvégiens à Trump

Après avoir insulté Haïti, le Salvador et l'Afrique avec des propos grossiers impropres d'un chef d'état qui se respecte, le président des États-Unis, Donald Trump a souhaité qu'un plus grand nombre de Norvégiens émigrent à son pays ce à quoi ceux-ci ont répondu poliment, brièvement et de façon percutante : non, merci.

Et c’est qu’après la condamnation internationale qu’ont soulevé les propos offensants de Trump, n’importe qui peut se demander quels motifs amèneraient un Norvégien à émigrer aux États-Unis et, à moins qu’il s’agisse d’une question de force majeure, il est très difficile de trouver un argument valable justifiant une décision de ce type.

Voyons, les États-Unis sont un pays du premier monde de même que la Norvège et le PIB per capita n’est pas très différent entre les deux pays. Dans le premier, les revenus moyens de chaque habitant frôlent les 57 638 dollars tandis qu’en Norvège il atteint 59 384 dollars.

Mais jusque là il y a des ressemblances. Le PIB étasunien cache des inégalités criantes qui vont, depuis une opulence insolite, comme cela est le cas de la famille Trump par exemple, jusqu’à la misère la plus accablante que l’on trouve dans des endroits comme le quartier de Skid Row, à Los Angeles, en Californie, où une personne sans toit, pour pouvoir passer la nuit sur un trottoir d’une rue, doit payer un « loyer » aux maffias qui contrôlent la zone.

Depuis que Trump a accédé à la présidence, cela fait un an, il a centré ses efforts sur le réduction de la couverture des services de santé à la population. La qualité de l’attention médicale dépend du montant de l’assurance qu’une personne peut payer et si le chef de la Maison-Blanche réussi à démanteler le programme créé par son prédécesseur, le dit « Obamacare », des millions d’Étasuniens resteront sans ce privilège.

Par contre, en Norvège, les services de santé sont gratuits et ils couvrent toutes les personnes ayant une résidence légale dans ce pays y compris les étrangers. Qu’en pensez-vous, Monsieur Trump ?

De plus, une femme enceinte peut bénéficier en Norvège, après l’accouchement, de jusqu’à 45 semaines de congé avec 80% de son salaire tandis qu’une femme étasunienne n’a droit qu’a seulement 12 semaines et elle ne perçoit pas un seul centime.

Pour quelle raison un norvégien voudrait-il aller vivre aux États-Unis où le risque de mourir, lui ou ses enfants, au cours des constantes fusillades qui se produisent au cours de concerts, dans les rues, dans les églises ou dans les écoles, est beaucoup plus élevé que dans son pays où les armes ne sont pas vendues comme s’il s’agissait de déodorant sur le marché.

Dans le pays que gouverne Donald Trump se trouvent plusieurs des plus importantes universités du monde, mais elles sont privées et, pour s’y inscrire, la majorité des étudiants doivent contracter de grosses dettes qu’ils paieront pendant des décennies.

En Norvège, il y a 8 universités et 24 autres centres d’enseignement supérieur complètement gratuits et les résultats de leurs étudiants à des concours internationaux sont bien, bien meilleurs que ceux des étudiants étasuniens.

Il y a donc des raisons de trop pour que le politique conservateur Torbjoern Sartre ait répondu à Trump : « Au nom de la Norvège : merci, non, merci !

»» http://www.radiohc.cu/fr/especiales/comentarios/152802-non-merci-repon...
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