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CUBA OU L’INTELLIGENCE POLITIQUE - Réponses à un président des États-Unis (Livre format PDF)

365 JOURS APRÈS

Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont passées depuis – et diablement plus importantes – que plus personne ne s’en souvient. Entre la Révolution cubaine et Washington, rien n’a guère changé pour l’essentiel, le rétablissement des relations diplomatiques ne s’étant traduit que par des retouches de maquillage, par un ravalement de façade, le contentieux essentiel, le problème de fond – autrement dit, celui qui découle de la volonté de la Maison-Blanche de se débarrasser de ce qu’elle a en sainte horreur : une Révolution, à plus forte quand celle-ci campe à ses portes et que, par-dessus le marché, elle s’entête à parler de socialisme – n’ayant pas été modifié d’un iota…

Ironie de l’histoire, le premier président noir, un personnage atypique donc, a été remplacé par un suprématiste blanc, qui incarne les États-Unis profonds, et le pire de ce pays ! Pour l’instant, hormis des allusions très peu originales aux « droits de l’homme » et à sa volonté d’obtenir des « concessions », ce qui ne l’est pas non plus, le sinistre imbécile qui parade à la Maison-Blanche a d’autres chats à fouetter que la Révolution cubaine – même s’il rêve assurément de le faire au propre et au figuré – et n’a encore rien tenté ni pour ni contre.

J’aurais voulu que ce livre voie le jour plus tôt (je l’avais bouclé fin juillet dernier), mais le sort et les éditeurs en ont voulu autrement. Je remercie Le Grand Soir de le porter sur les fonts baptismaux, même si c’est avec un peu de retard. J’espère en tout cas que son texte passera sans trop de mal l’épreuve des rides et que le lecteur y trouvera chaussure à son pied et provende à son esprit, puisque je me suis efforcé d’aller au-delà de l’épiphénomène Obama pour offrir une certaine substantifique moelle au sujet de la Révolution cubaine. Le lecteur dira si j’y ai réussi.

Jacques-François Bonaldi
Mardi 22 mars 2017

Pour contact avec l’auteur :
jadorise [chez] gmail.com ou jacques.bonaldi [chez] esti.cu

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COMMENTAIRES  

24/03/2017 18:46 par Assimbonanga

Livre gratuit ? Travail bénévole ? Foi communiste ? Donc, ça existe encore. Et c’est ici. Merci Jacques-François Bonaldi.

27/03/2017 20:44 par Raymond Muller

Camarade Jacques-François BONALDI, je suis incapable de trouver les mots nécessaires pour te remercier pour la prouesse dont tu as fait preuve produisant cette extraordinaire synthèse de la véritable histoire de l’insuportable domination impériale du gouvernement des Etats-Unis contre Cuba pendant ces 3 derniers siècles. Une prouesse qui doit t’avoir coûter beaucoup de temps et d’efforts. Merci 3 fois.
Merci beaucoup aussi à LGS pour la publier.
Il reste un petit boulot à faire : la traduction à l’espagnol de tes 452 pages pour permettre au peuple cubain, mais aussi à TOUS LES PEUPLES LATNOAMERICAINS, de connaître à fond L’INTELLIGENCE POLITIQUE DE LA REVOLUTION CUBAINE.
Hasta la victoria siempre !
Raymond Müller
Depuis La Havane

29/03/2017 14:20 par Autrement

Merci JF Bonaldi pour ce cadeau inestimable !

29/03/2017 16:05 par Made in Québec

Merci ! Je n’ai pas encore eu le temps de m’y plonger, mais ça ne saurait tarder.

06/04/2017 15:01 par Assimbonanga

Ce livre sera-t-il publié ? Si je l’imprime à la maison, je crains d’y passer une cartouche complète d’encre c’est à dire le prix de 3 livres !

06/04/2017 21:17 par legrandsoir

Nous n’avons malheureusement pas (encore ?) trouvé d’éditeur...

11/04/2017 18:26 par Roger

Je me suis souvent demandé comment cette Révolution a pu tenir sous les coups les plus tordus et les plus criminels de l’immense et puissant voisin. Une réponse convaincante est dans cette analyse sachant rester très concrète tout en se tenant au plus haut en surplomb pour une vue d’ensemble, c’est d’ailleurs le sens 1er du "theorein" grec. Cet agent envoyé par la "boulé" pour recueillir les orientations des débats du peuple à l’"agora", et qui montait sur une élévation pour observer les mouvements, rassemblements, et identifier les intensités d’échanges et de débats entre les citoyens, afin d’aller s’informer à l’essentiel et formuler à l’usage de la "boulé", les lignes d’orientation du peuple. Ainsi la "théorie" politique n’était que la formulation de ce que semblait vouloir le "demos" pour élaborer les lois qu’il entendait se donner . Les lois étaient le produit de la "théorie" du "demos", elles étaient toujours précédées de la formule : "il a semblé bon au peuple de...".L’intelligence politique de cuba, c’est une des expressions de l’intelligence collective des cubains, qu’ont su capter et opérationnaliser des " lider" profondément attachés au "bien commun" de leur pays et de leurs concitoyens.
Je comprend mieux aussi la fascination de JLM pour les "révolutions citoyennes " de l’Amérique du sud...
Et l’intelligence collective politique qui se développe au sein des groupes d’appuis de la France Insoumise est ce qui "porte" son candidat porteur du Projet-programme de l’Avenir en commun autant qu’il est porté par lui.
Qui a écrit ici (LGS) que Cuba représente un espoir pour nous ?

06/12/2018 21:55 par Danael

Merci de nous laisser généreusement votre livre en ligne. J’espère que vous trouverez un éditeur bientôt car ce genre de livre manque en circulation et pourtant c’est important qu’il le soit. Toute révolution de type socialiste (même la nôtre de 1789 qui n’était pas socialiste mais a avancé des principes très importants pour l’humanité) accélère l’intelligence collective politique au-delà des frontières et c’est à cela qu’on reconnaît une véritable révolution populaire. Jeune étudiante, j’ai eu le privilège de participer à un festival international de la jeunesse communiste qui se passait à Cuba et nous avons écouté pendant des heures un discours de Fidel si clair que c’est sans effort que nous l’avons suivi dans un silence impressionnant. Une symbiose totale avec son peuple, une façon très exigeante et très humaine d’élever à un haut niveau les rapports entre les individus et entre les peuples et de mettre toute son énergie à leur service. Je n’ai jamais oublié ce moment ni ses enseignements.

07/12/2018 07:24 par babelouest

@ LGS
Pour ma part, comme j’ai dû le signaler déjà, j’utilise Lulu.com, cette entreprise créée par le co-fondateur de Red Hat, Bob Young. C’est une maison qui cultive une culture de respect de ses auteurs. De plus, pas de gaspillage : chaque livre commandé est imprimé au coup par coup, pas de stock en avance de papier promis au pilon un jour. Pour mes propres ouvrages, ou pour aider d’autres personnes, j’ai mis sur les rails une bonne dizaine de livres ainsi. Important : chaque auteur reste jusqu’au bout le maître de son œuvre, il n’aura pas à affronter un éditeur qui veut ceci mais pas cela. A rapprocher d’une amie, qui est entre autres passée par une maison qui l’avait obligée à gommer certains passages, qui avait amputé son œuvre d’un chapitre entier... avec moi nous avons ainsi publié ses trois derniers livres.

Bien entendu il faut tout faire : une relecture patiente, les notes de bas de page, la mise en page, la conception de couverture... cela en vaut la peine ! Quelle fierté, d’envoyer par la poste un exemplaire à la BnF pour dépôt légal ! Actuellement c’est un ami québécois qui se prépare à envoyer sa dernière œuvre à la BAnQ de Montréal, et à l’équivalent d’Ottawa. Elle n’apparaît donc pas encore dans la liste des ouvrages publiés (certains ne le seront jamais, pour différentes raisons, et restent visibles seulement par l’auteur). Ces ouvrages sont aussi beaux que ceux édités par des maisons prestigieuses.

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