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Piqûres de rappel : Pourquoi tant de personnes hésitent à se faire vacciner contre le COVID, et ce que nous pouvons faire pour y remédier (Tablet Mag) - 4/4

4) Sortir de la crise

La science nous a réservé de nombreuses surprises dans cette pandémie. Nous avons appris que si les vaccins n’arrêtent pas toujours la propagation, ils protègent les personnes vaccinées contre les maladies graves et la mort pendant plusieurs mois. Nous avons appris, comme le souligne le New York Times, qu’"un enfant non vacciné court moins de risques de contracter une maladie grave liée au COVID qu’une personne de 70 ans vaccinée." Nous avons appris qu’Emily Oster, l’auteur et universitaire qui a été la première à attirer notre attention sur ce fait, a été maltraitée pendant des mois parce qu’elle était en dehors de la narration. Mais elle a finalement été innocentée, et cet abus des scientifiques et des universitaires qui cherchent la vérité faisait également partie de la norme de l’époque de la pandémie. Nous avons également appris que vous êtes plus en sécurité dans une pièce, ou même dans un avion, avec des personnes qui ont récupéré du COVID qu’avec des personnes qui ont été vaccinées (surtout il y a plus de quatre mois). En d’autres termes, l’immunité des personnes qui ont souffert du COVID tient bon jusqu’à présent.

Alors, pourquoi une bonne nouvelle comme celle-ci n’est-elle pas assimilée ?

Je pense que c’est à cause de notre vieil ami, le système immunitaire comportemental. L’état d’esprit de nombreuses personnes face à la pandémie s’est formé très tôt, lorsque le SIC était en pleine explosion, et qu’elles ont été instruites par un récit magistral qui promettait qu’il n’y aurait qu’un seul type de personne qui ne poserait pas de danger - la personne vaccinée. Coincés dans cet état d’esprit, lorsqu’ils sont confrontés à des personnes non vaccinées, dont la moitié environ est immunisée, ils réagissent par la peur, l’hostilité et le dégoût générés par le SIC. Certains vont encore plus loin et semblent presque dépendants de la peur, ou restent prisonniers d’une sorte de nostalgie post-traumatique, exigeant que toutes les protections précédentes soient maintenues indéfiniment, sans jamais tenir compte des coûts, et déclenchant toujours plus de méfiance. Leur esprit est détourné par un circuit cérébral primitif, archaïque et cognitivement rigide, et ne se reposera pas tant qu’il y aura même une personne non vaccinée.

Pour certains, il semble que ce soit l’état d’esprit non seulement d’une certaine cohorte de leurs concitoyens, mais aussi du gouvernement lui-même. De plus, comme l’hésitation à se faire vacciner repose en grande partie sur la méfiance à l’égard du gouvernement et des institutions connexes, elle doit être comprise non seulement en termes de vaccins, mais aussi dans le contexte plus large de la pandémie - avant tout, en d’autres termes, de l’expérience des confinements.

Pour beaucoup, la confiance a été brisée par les confinements, qui ont dévasté les petites entreprises et leurs employés, même lorsqu’elles respectaient les règles de sécurité, de sorte qu’on estime qu’un tiers des entreprises ouvertes en janvier 2020 étaient fermées en avril 2021, alors même que nous maintenions ouverts les grands magasins à grande surface, où les gens s’entassent. Ces politiques ont sans doute été la plus grande attaque contre les classes laborieuses - dont beaucoup ont protégé le reste d’entre nous en maintenant la société au plus fort de la pandémie - depuis des décennies. Le fait que ces politiques aient également enrichi des personnes déjà incroyablement riches (on estime que la richesse combinée des dix hommes les plus riches du monde - Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Bill Gates et Larry Page - a augmenté de 540 milliards de dollars au cours des dix premiers mois de la pandémie), et que les divers politiciens qui ont institué les confinements aient été régulièrement surpris en train de contourner leurs propres réglementations, a renforcé cette méfiance.

Et pourtant, ce sont les non-vaccinés que de nombreux responsables continuent de présenter comme mettant imprudemment en danger le reste du pays. "Nous allons protéger les travailleurs vaccinés de leurs collègues non vaccinés", a déclaré le président Biden. Les non-vaccinés sont maintenant présentés comme la seule source de variantes futures, prolongeant la douleur pour le reste d’entre nous. Pour les partisans de l’obligation, le vaccin est le seul moyen de sortir de cette crise. Pour eux, les hésitants au vaccin sont simplement ignorants, et défient la science. Nous avons essayé d’utiliser une approche volontaire, croient-ils, mais ces personnes sont des Néandertaliens qui doivent maintenant être contraints à un traitement, ou être punis. Parmi les punitions demandées, il n’y a pas seulement la perte de l’emploi, mais aussi de l’assurance-emploi, des soins de santé, de l’accès aux lits de soins intensifs, et même de la possibilité d’aller à l’épicerie.

Il n’est pas anodin de passer outre le sentiment fondamental, dans une démocratie, que si quelque chose appartient à quelqu’un, c’est bien son corps. L’idée de l’État ou d’un médecin effectuant une procédure médicale de force sur une personne, ou la droguant pour l’obliger à se conformer sans son consentement, est un thème constant et terrifiant de nombreuses dystopies de science-fiction, et c’est une peur très profonde dans la psyché moderne. Cette peur est plus profonde chez certaines personnes que leur peur du virus, ou de perdre leur emploi ou leur pension, comme nous le constatons. L’histoire montre que ce ne sont pas de simples fantasmes : Les abus passés en matière de médecine et de santé publique ont réellement fait appel à des injections forcées de médicaments, à des opérations, à des stérilisations et même à des abus psychiatriques, tant dans les sociétés totalitaires que dans les sociétés démocratiques.

De plus, dire aux personnes non vaccinées : "Mais c’est au nom du plus grand bien !" revient à avancer l’argument utilitaire selon lequel nous devons nous efforcer d’obtenir le plus grand bien pour le plus grand nombre. Une version de l’utilitarisme est souvent la philosophie directrice de la santé publique. Mais cela soulève une série de questions : Comment mesurons-nous le bien ? Est-il le même pour tous ? Est-ce que c’est à votre grand-mère de 89 ans, à qui il reste peu de temps, de décider si elle doit passer les dernières années de sa vie dans un isolement total, ou risquer le COVID mais voir ses proches ? Et les grandes questions : Pouvez-vous expliquer comment vous aidez le groupe quand, en passant outre les droits individuels, vous dégradez le groupe dans son ensemble en affaiblissant chaque individu qui le compose ? Savez-vous que les plus grands maux de l’histoire ont aussi toujours été commis au nom de cette abstraction qu’est "le plus grand bien" ? Sans réponse préalable à ces questions, l’utilitarisme n’est qu’une forme superficielle d’arithmétique, qui se fait passer pour de la philosophie morale.

Il n’est pas irrationnel d’insister pour que le discours public aborde sérieusement des questions comme celles-ci, et que toute contrainte étatique liée au corps des personnes soit basée sur un argument irréprochable, sans faille et bien exprimé. Ce n’est pas le cas.

* * *

Quelle est, en termes de politique rationnelle et de santé publique, la meilleure justification de l’État pour imposer l’injection en masse d’un médicament ?

La première justification est qu’ils nous permettent d’atteindre plus rapidement l’immunité collective. Mais comme le notent Jay Bhattacharya, épidémiologiste à Stanford, et Jonathan Ketcham, économiste à l’université d’État de l’Arizona, "nous avons de bonnes raisons de douter que, si la plupart des gens se faisaient vacciner, nous atteindrions l’immunité collective". Ceci parce que, comme nous l’avons vu, les vaccins actuels s’estompent au bout de cinq mois environ.

Même les scientifiques qui pensent que les vaccins nous aideront à atteindre l’immunité collective sont divisés sur le pourcentage de la population à vacciner pour y parvenir. Au début de la pandémie, M. Fauci a déclaré qu’il ne fallait pas plus de 60 à 70 % de la population pour atteindre l’immunité collective, mais au fil du temps, il a augmenté ces chiffres. En décembre 2020, lorsque le New York Times a remarqué que Fauci "modifiait discrètement ce chiffre à la hausse", il a expliqué qu’il établissait ces pourcentages sur la base d’un mélange de données scientifiques et de ce qu’il pensait que le public était prêt à entendre, admettant ainsi : "Nous ne savons vraiment pas quel est le vrai chiffre." Le président Biden a récemment déclaré que nous pourrions avoir besoin que 98 % des Américains soient vaccinés pour atteindre l’objectif.

Y a-t-il un consensus scientifique derrière cette affirmation de 98 % ? En fait, un certain nombre d’épidémiologistes, d’experts en maladies infectieuses et de responsables contestent l’idée que nous ayons besoin d’un chiffre proche de 98 %. Même ceux qui sont favorables à l’obligation, comme le Dr Monica Ghandi, professeur de médecine clinique à l’université de Californie à San Francisco, estiment que "rien ne prouve que nous ayons besoin d’un taux de vaccination aussi élevé [98 %] pour revenir à la normale". D’autres pays, comme le Danemark, ont opté pour un taux de vaccination de 74% comme acceptable afin de lever certaines restrictions, surtout si les plus vulnérables sont vaccinés à un taux plus élevé. La Norvège a levé toutes les restrictions lorsqu’elle a atteint un taux de vaccination de 67 %.

Le fait est que la science évolue, parfois de jour en jour. Il est raisonnable que les personnes qui s’en aperçoivent s’en inquiètent, et il est - à tout le moins - malhonnête de les présenter comme simplement irrationnelles.

La deuxième justification de l’obligation est que l’État a l’obligation de protéger ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes d’une maladie infectieuse qui leur est transmise par d’autres - c’est-à-dire que les personnes non vaccinées n’ont pas le "droit" de "mettre en danger" et d’infecter les autres. Comme beaucoup l’ont fait remarquer, il est difficile de décrire notre époque de cette manière, puisque les vaccins, et maintenant les rappels, sont librement et largement disponibles, et que les gens peuvent se protéger s’ils le souhaitent. Bien entendu, cela révèle le véritable problème, à savoir que les personnes vaccinées ne bénéficient pas, en fait, d’une immunité complète, comme c’est le cas, par exemple, pour les vaccins contre la polio ou la rougeole.

Et sur ce point, les scientifiques sont de plus en plus d’accord : Nous ne pouvons pas "éradiquer" ce virus mutant à ce stade. Il ne s’agit probablement pas d’un cas comme celui de la variole, qui a été éradiqué parce que le virus et les vaccins répondaient à une série de critères. Donald Ainslee Henderson, qui a dirigé la campagne d’éradication de la variole de l’OMS, a écrit que la variole se prêtait particulièrement bien à l’éradication parce qu’elle n’existait pas dans les réservoirs animaux, qu’il était facile d’identifier les cas, même dans les plus petits villages, grâce à son horrible éruption distinctive (il n’était donc pas nécessaire de faire un test pour la détecter), que le vaccin conférait une immunité qui durait dix ans et que l’immunité naturelle était facile à identifier grâce aux cicatrices laissées par la variole. Le COVID ne remplit aucune de ces conditions.

"Si nous sommes obligés de choisir un vaccin qui n’offre qu’une année de protection", a déclaré Larry Brilliant, un épidémiologiste qui a également participé à l’élimination de la variole, "nous sommes condamnés à ce que le COVID devienne endémique, une infection qui sera toujours parmi nous". Depuis, lui et cinq autres scientifiques ont soutenu ensemble que le COVID ne disparaîtra pas, parce qu’il se développe chez une douzaine d’espèces animales, et que des variantes lui permettent d’apparaître dans des endroits qui l’avaient autrefois repoussé. (C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains scientifiques affirment qu’il faut vacciner plus de 90 % de la population, afin de protéger la population d’un virus qui fera le ping-pong dans les parties non vaccinées du globe pendant des années). Comme Brilliant et ses collègues l’ont écrit récemment : "Chez les humains, l’immunité de groupe mondiale, autrefois promue comme une solution unique, est inatteignable."

Donc, s’il est exact que nous ne pouvons pas éradiquer le virus, et que nous ne pouvons pas obtenir une immunité de groupe durable induite par le vaccin, quel est notre objectif ? Ce serait, pour reprendre l’expression de Monica Gandhi, de "revenir à la normale". Il s’agirait d’accepter une certaine immunité de groupe naturelle et de s’attacher davantage à sauver des vies par d’autres moyens que les vaccins, notamment en améliorant les médicaments administrés en consultation externe pour traiter le COVID à un stade précoce et éviter l’hospitalisation, en réduisant les facteurs de risque individuels et en accélérant la distribution des vaccins aux personnes très vulnérables en cas d’épidémie, en leur donnant la priorité sur les personnes déjà immunisées.

Le fait que les justifications données à l’origine pour imposer une vaccination de masse soient si affaiblies est l’un des nombreux défis inattendus du COVID, un défi qui nécessite une réflexion souple, de nouveaux types de planification et surtout une reconnaissance, de peur que son déni ne devienne un nouvel exemple de confiance bafouée.

* * *

Pour aborder le problème de la confiance en général, nous pouvons revenir aux deux types de systèmes de santé publique, le coercitif et le participatif. Les États-Unis ont toutes sortes de contraintes, mais continuent d’avoir des taux très élevés d’hésitation et d’évitement des vaccins. En revanche, la Suède est le principal exemple d’un modèle de santé publique participatif. "La Suède a l’un des taux de vaccination les plus élevés au monde, et la plus grande confiance dans les vaccins au monde. Mais il n’y a absolument aucune contrainte", note M. Kulldorff - là encore, l’un des plus grands épidémiologistes au monde, spécialiste de la sécurité des vaccins et consultant auprès du sous-groupe technique de l’ACIP COVID-19 sur la sécurité des vaccins. "Si vous voulez avoir une grande confiance dans les vaccins, il faut que ce soit volontaire ..... Si vous imposez quelque chose aux gens, si vous contraignez quelqu’un à faire quelque chose, cela peut se retourner contre vous. La santé publique doit être fondée sur la confiance. Si les responsables de la santé publique veulent que le public leur fasse confiance, ils doivent aussi faire confiance au public." Tout comme l’indemnisation de l’industrie pharmaceutique a supprimé son incitation à améliorer la sécurité, les contraintes suppriment l’incitation de la santé publique à avoir une communication meilleure et plus cohérente - à écouter, à comprendre, à éduquer et à persuader - qui est ce qui crée la confiance.

Kulldorff se fait l’écho de Zubin Damania, un médecin et une personnalité de l’Internet qui se fait appeler ZDoggMD, et qui est, selon moi, l’un des plus efficaces pour persuader les personnes qui hésitent à se faire vacciner. "Dans le passé, je me suis tellement trompé sur certaines choses", a-t-il déclaré dans une vidéo.

En fait, à un moment de ma carrière, j’ai pensé que c’était une bonne idée de faire honte aux anti-vaxx parce qu’ils étaient si dangereux pour les enfants. C’était avant la pandémie, et cela ne marche jamais pour convaincre les anti-vaxx. Je recevais rarement des courriels de gens qui me disaient : "J’étais sur la défensive et tu m’as convaincu avec ton discours fou sur la stupidité des anti-vaxx... Puis j’ai commencé à me réveiller un peu... Pourquoi les gens se sentent-ils ainsi ? Et quand on creuse vraiment la question, on se dit que l’on peut comprendre. En fait, nous partageons le même objectif, qui est que nos enfants soient en bonne santé, donc, et vous pensez vraiment que cela va vous aider, donc bien sûr que vous allez le faire, en fait je devrais vous aimer pour essayer de faire la bonne chose pour nos enfants …

En effet, diaboliser les gens parce qu’ils ont des doutes est la pire décision que nous puissions prendre, d’autant plus que nos systèmes de réglementation des médicaments et des vaccins présentent de sérieux problèmes. Certaines organisations de santé se sont suffisamment inquiétées des effets de la non-transparence pour qu’un groupe se forme, composé de la Faculté de pharmacie Leslie Dan de l’Université de Toronto, de Transparency International et du Centre de collaboration de l’OMS (CC OMS) pour la gouvernance, la responsabilité et la transparence dans le secteur pharmaceutique. Dans un rapport publié récemment, l’alliance a analysé 86 essais cliniques de vaccins enregistrés portant sur 20 vaccins COVID, et a constaté que seuls 12 % d’entre eux avaient rendu leurs protocoles disponibles en mai 2021. Un grand nombre de décisions clés affectant le public n’ont jamais été rendues publiques. Le gouvernement américain devrait immédiatement donner au public et aux scientifiques extérieurs l’accès aux données brutes sur lesquelles sont basées les études, ainsi qu’aux procès-verbaux des réunions où sont prises les décisions majeures sur des politiques telles que les mandats ; nous avons besoin du type de transparence que Peter Doshi a demandé aux entreprises pharmaceutiques, et que Kesselheim a demandé à la FDA. Doshi et certains collègues d’Oxford ont demandé, par exemple, quelles étaient les raisons pour lesquelles les organismes de réglementation autorisaient les entreprises pharmaceutiques à ne pas choisir l’hospitalisation, le décès ou la transmission virale comme "paramètres" dans les études d’autorisation. Voyons les délibérations internes ; voyons les comptes rendus des réunions cruciales. Ces chercheurs ne font qu’être fidèles à la devise de la Royal Society, la première institution scientifique nationale jamais créée : Nullias in verba, "Take Nobody’s Word For It" (Ne croyez personne sur parole).

Reconnaître l’existence de graves problèmes dans les organismes de réglementation ou au sein de l’industrie pharmaceutique ne signifie pas croire que tout ce que ce système produit est vicié ou que tous les membres de ces institutions sont corrompus. En fait, cela permet de défendre ceux qui sont les plus intègres, car ce sont eux qui sont les plus frustrés par un système qui nécessite une restructuration radicale et un nouveau leadership. Même si - et surtout si - nous nous considérons comme "pro-vaccins", nous devrions vouloir sauver cette technologie extraordinaire d’un système défectueux et cassé, caractérisé par une mauvaise réglementation, des tests insuffisamment transparents et des messages manipulateurs.

Mais beaucoup choisissent plutôt de remplacer ce débat par un système qui sous-tend le déploiement des vaccins obligatoires - une stratégie qui dérange même certains de ceux qui ont été très investis dans le succès des vaccins.

"À l’heure actuelle, avec ces obligations de vaccination et ces passeports vaccinaux, ces mesures coercitives détournent beaucoup de gens des vaccins et ne leur font pas confiance, pour des raisons très compréhensibles", explique M. Kulldorff. "Les partisans de ces obligations et passeports vaccinaux - que je qualifierais de fanatiques du vaccin - ont fait beaucoup plus de dégâts en un an que les anti-vaxx en deux décennies. Je dirais même que ces fanatiques du vaccin sont les plus grands anti-vaxx que nous ayons actuellement." Ceux qui félicitent les États-Unis pour les obligations qui "fonctionnent" oublient commodément que chacune de ces "victoires" est potentiellement une recrue pour une armée de ressentiment qui ne croit pas aux vaccins. Imaginez un scénario - qui se déroule déjà en Israël - dans lequel des rappels réguliers sont jugés nécessaires : A quel point pensez-vous qu’il sera facile d’entraîner ces gens dans cette action tous les six mois ? N’aurait-il pas été plus efficace de leur permettre de s’approprier ces actions par eux-mêmes beaucoup plus tôt - rendant ainsi plus probable leur maintien dans le temps ?

Il existe des moyens pour nous tous, professionnels de la santé ou non, d’arrêter l’hémorragie, en commençant par changer notre orientation envers ceux qui sont sceptiques.

Je dois revenir ici à Damania, dont les vidéos très regardées ont tenté de persuader les hésitants de se faire vacciner. "J’adore les vaccins contre le coronavirus", a déclaré M. Damania. "Ils fonctionnent, ils sauvent des vies, ils préviennent les maladies graves. L’immunité est notre seul moyen de traverser une pandémie, que ce soit en étant infecté naturellement ou en étant vacciné." Et pourtant, il pense lui aussi que les contraintes vont "faire reculer la cause de la vaccination et accroître les divisions tribales."

Au lieu de la coercition, il propose l’engagement. Lorsqu’un spectateur (dans le tchat ou dans un courriel personnel qui lui est adressé) fait part de ses préoccupations, Damania ne minimise pas la situation et ne contourne pas les problèmes ; il les aborde. Il aborde les études contradictoires en faisant appel à certains des meilleurs épidémiologistes et experts en santé publique du monde, et nous montre le monde réel des médecins et des scientifiques en accord et en désaccord. Il reconnaît quand la science n’est pas aussi irréprochable que les officiels le présentent. Et il n’utilise pas d’approche unique, s’il peut l’éviter : Si une personne soulève un problème de santé personnel - une allergie, un problème immunitaire ou un problème cardiaque - il en tient compte et, parfois, la personne décide de se faire vacciner. Parfois, elle décide de ne pas le faire, et le médecin lui souhaite bonne chance. En conséquence, les gens se sentent écoutés et deviennent plus ouverts à ce qu’il a à dire. Que l’on soit d’accord ou non avec ses conseils (je suis souvent d’accord, ou j’en viens à l’être, mais pas à chaque fois), son approche respectueuse me semble irréprochable et, à en juger par les résultats, efficace.

Outre les médecins de premier recours, les "pro-vaccins" (mais non professionnels) ont également un rôle à jouer ici, en reconnaissant que la méfiance de certains de leurs concitoyens est tout à fait justifiée : Les poches apparemment sans fond des laboratoires pharmaceutiques, la censure inadmissible des scientifiques, le grotesque de voir les riches, non masqués au Met Gala, servis par une classe de domestiques masqués, les inconvénients et la controverse entourant le port du masque pour les écoliers, etc. Si on ne les écoute pas quand ils ont manifestement raison, pourquoi écouteraient-ils les autres ?

* * *

Certains pourraient arriver à la fin de cet essai et se demander pourquoi je me suis fait vacciner, moi qui suis si conscient de tous les problèmes liés au processus réglementaire et à la transparence des études aux États-Unis. Je l’ai fait lorsque j’ai eu le temps de réfléchir à ma propre situation, comme l’ont fait de nombreux amis médecins. Nous savions que le COVID était pour beaucoup une bête à ne pas prendre à la légère. Comme eux, j’ai adopté une approche individualisée, ce que chacun devrait idéalement pouvoir faire avec son propre médecin s’il a des problèmes de santé particuliers. Pour moi, cela signifiait prendre en compte la prévalence du virus à l’époque dans ma région, sa létalité et ses effets possibles à long terme chez une personne de mon âge, de mon sexe, avec mes propres antécédents de santé, et la probabilité d’effets secondaires connus à l’époque, ainsi que ma propre réaction aux vaccins dans le passé, et le fait que je n’avais pas d’allergies aux additifs. Les essais cliniques présentaient des problèmes de transparence, ce qui signifie que nous ignorions beaucoup de choses, mais déjà au moment où j’ai reçu ma propre injection, nous savions que les vaccins faisaient baisser le nombre de décès. Tout en tenant compte de ma propre tolérance au risque, j’ai essayé de ne pas prétendre que j’en savais plus qu’en réalité, que ce soit sur COVID ou sur les vaccins.

Bien sûr, les gouvernements ne voudront pas s’appuyer sur un système dans lequel chacun est encouragé à aller voir son médecin pour une sorte de discussion individualisée. Mais nous ne parlons pas de tout le monde ici. Nous parlons de personnes qui ne sont toujours pas convaincues, après que notre système de santé publique ait fait de son mieux pour mener une campagne de vaccination de masse. Il s’agit d’une minorité de citoyens, mais d’une minorité non négligeable. Nous pouvons soit choisir, comme nous l’avons fait, de les contraindre par des privations économiques et sociales. Ou nous pouvons travailler à mieux les impliquer.

Pour Tocqueville, "la tyrannie de la majorité sur la minorité" est le danger toujours présent dans les démocraties, dont le remède, selon John Stuart Mill, est la protection des droits des minorités et, surtout, le droit de continuer à s’exprimer - même si une opinion majoritaire semble se cristalliser. Mill, fils de l’homme qui a contribué à inventer l’utilitarisme, a finalement été influencé et transformé par la notion de tyrannie de la majorité de Tocqueville, et a fait remarquer que la tyrannie propre à la démocratie donnait lieu au "mal particulier de réduire au silence l’expression d’une opinion" dans la sphère sociale, dans nos sociétés dites libres. Cela l’a poussé à écrire son grand plaidoyer en faveur de la liberté d’expression, dans De la liberté :

Se protéger contre la tyrannie du magistrat ne suffit donc pas. Il faut aussi se protéger contre la tyrannie de l’opinion et du sentiment dominant, contre la tendance de la société à imposer, par d’autres moyens que les sanctions pénales, ses propres idées et ses propres pratiques comme règles de conduite à ceux qui ne seraient pas du même avis. Il faut encore se protéger contre sa tendance à entraver le développement, voire à empêcher la formation de toute individualité qui ne serait pas en harmonie avec ses us et coutumes et à forcer tous les caractères à se façonner sur un modèle préétabli. Il existe une limite à l’ingérence légitime de l’opinion collective dans l’indépendance individuelle : trouver cette limite et la défendre contre tout empiétement éventuel est tout aussi indispensable à la bonne marche des affaires humaines que se protéger contre le despotisme politique.

Trouver cette limite et la conserver devient la tâche difficile mais essentielle lorsqu’un fléau s’attaque à une démocratie, surtout si elle souhaite rester suffisamment saine pour survivre.

Norman Doidge

Norman Doidge, qui contribue à la rédaction de Tablet, est psychiatre, psychanalyste et auteur de The Brain That Changes Itself et The Brain’s Way of Healing. Il est directeur exécutif de Health and the Greater Good.

Traduction "si la qualité d’une société se mesure à la qualité des échanges d’idées, on est mal barrés..." par Viktor Dedaj avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

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COMMENTAIRES  

07/11/2021 09:52 par Xiao Pignouf

Merci ! Superbe. J’ai compris.

07/11/2021 11:39 par Lyonnais

Comme pour Tchernobyl, la France n’est pas concernée par ces problèmes !

https://www.covid-factuel.fr/2021/11/06/covid-que-se-passe-t-il-en-grande-gretagne/

07/11/2021 14:48 par Georges Rodi

Un psy américain qui pense que tout se résume à un problème psy...
Pas de quoi être impressionné.

Jessica Rose et Mathew Crawford ont publié une étude (Estimating the number of COVID vaccine deaths in America) sur les décès dus aux vaccins à partir de la base de données VAERS, la seule qui soit accessible au public.

Il en ressort un joli graphique qui montre la courbe usuelle de ces décès tous les ans, et en 2020 apparaissent les vaccins ARNm.
(fig. jointe)

Ces vaccins sont a minima 200 fois plus mortels que les vaccins de la grippe.
Notons que cette étude ne porte que sur la période immédiate après la vaccination, les décès apparaissent généralement lors de la première semaine après injection.
(Les effets à moyen et long terme, qui ont été décrits sur LGS, ne peuvent pas être connus à partir de la base VAERS)

L’étude s’intéresse aussi à l’efficacité des vaccins, en comparant la situation de l’Inde (taux de vaccination 9,5%) et d’Israel (taux de vaccination 80%)... L’Inde a 11,6 fois moins de décès par million d’habitant.

L’étude de conclure :
1/ rien ne prouve que ces vaccins sauvent plus de vies qu’ils n’en coûtent,
2/ et rien ne justifie, évidemment, de pousser la population à se faire vacciner.

07/11/2021 15:12 par Maitre Kha

Le commentaire de Xiao est tout aussi important pour moi que les articles eux mêmes... Beaucoup comprendront donc ... Amitiés à toutes et tous ...
Psss ; Grand grand Merci au GS d’avoir réussi à rendre ce " débat " intelligent et surtout intelligible pour tous...

07/11/2021 18:10 par Xiao Pignouf

@Maître Kha

Vous emballez pas, mon « j’ai compris » est à destination du GS et concerne les raisons pour lesquelles les commentaires avaient été fermés pour les 3 précédents posts. Cette série d’articles ne peut être comprise et appréciée que dans sa totalité.

Cela étant, sa conclusion rejoint mon point de vue.

@Georges Rodi

Je n’ai trouvé nulle trace de ce graphique sur le site VAERS.

Par contre, j’ai trouvé ce texte ici qui contredit l’interprétation que vous en faites :

« Reports of death after COVID-19 vaccination are rare. More than 423 million doses of COVID-19 vaccines were administered in the United States from December 14, 2020, through November 1, 2021. During this time, VAERS received 9,367 reports of death (0.0022%) among people who received a COVID-19 vaccine. FDA requires healthcare providers to report any death after COVID-19 vaccination to VAERS, even if it’s unclear whether the vaccine was the cause. Reports of adverse events to VAERS following vaccination, including deaths, do not necessarily mean that a vaccine caused a health problem. A review of available clinical information, including death certificates, autopsy, and medical records, has not established a causal link to COVID-19 vaccines. However, recent reports indicate a plausible causal relationship between the J&J/Janssen COVID-19 Vaccine and TTS, a rare and serious adverse event—blood clots with low platelets—which has caused deaths »

« Les rapports de décès après la vaccination par le COVID-19 sont rares. Plus de 423 millions de doses de vaccins COVID-19 ont été administrées aux États-Unis du 14 décembre 2020 au 1er novembre 2021. Pendant cette période, le VAERS a reçu 9 367 rapports de décès (0,0022 %) chez des personnes ayant reçu un vaccin COVID-19. La FDA exige que les prestataires de soins de santé signalent au VAERS tout décès survenu après la vaccination contre le COVID-19, même s’il n’est pas clair si le vaccin en est la cause. Les déclarations d’événements indésirables au VAERS après une vaccination, y compris les décès, ne signifient pas nécessairement qu’un vaccin a causé un problème de santé. Un examen des informations cliniques disponibles, y compris les certificats de décès, les autopsies et les dossiers médicaux, n’a pas permis d’établir un lien de causalité avec les vaccins COVID-19. Cependant, des rapports récents indiquent un lien de causalité plausible entre le vaccin COVID-19 de J&J/Janssen et le TTS, un événement indésirable rare et grave - des caillots sanguins avec un faible taux de plaquettes - qui a causé des décès.  »

07/11/2021 20:57 par Maitre Kha

@ Xiao Pignouf
Je n’avais pas osé ce que votre compréhension a osé car je pensais que ça portait atteinte à votre intelligence ! Mais vous vous débrouillez très bien tout seul finalement pour afficher votre score ...
Psss : Être d’accord avec le contenu de l’article, c’est juste reconnaitre des FAITS qu’aucunes mémoires ne devraient oublier, tant ils sont récents... Mais ma joie demeure car combien ont compris autre chose que vous ?...

07/11/2021 21:33 par Feufollet

« Piqûres de rappel : Pourquoi tant de personnes hésitent à se faire vacciner contre le COVID, et ce que nous pouvons faire pour y remédier »
Il y a une contradiction incompréhensible entre le titre de ce long article et son contenu.
Dans ce développement il fait apparaître toutes les menteries, les conflits d’intérêts
Les études et les statistiques bonnes ou fausses
Défavorables à ces vaccins ARNm
Tout et tous y passent, c’est vraiment complet
Et pourtant, le titre suggère de remédier à l’hésitation à se faire vacciner
Pour moi la messe est dite et je n’ai aucune hésitation à refuser cette "thérapie gm"

07/11/2021 21:47 par act

@kha
non seulement vous vous méprenez sur le sens du commentaire de Xiao mais aussi sur l’article que je vous suggère de lire :
en effet, l’auteur s’est fait vacciner et il explique pourquoi dans la dernière partie mais il explique surtout pourquoi il est contre-productif de rendre la vaccination obligatoire ou condamner celles et ceux qui s’opposent aux vaccins covid, il montre même qu’elles et ils ont raisons sur plusieurs points et non des moindres
ce long essais mérite d’être lu avant de laisser un commentaire, particulièrement par les opposants aux vaccins, car il propose des arguments des plus intéressants qui plaident en leur faveur (ça nous changera des chiffres extraits de leurs contextes et autres sources de cathos intégristes ;)

07/11/2021 23:39 par Autrement

J’ai lu attentivement les quatre volets de cette étude, et je suis de l’avis de Georges Rodi. L’approche du problème par ce psy, qui se veut globalisante, est en réalité restrictive, la raison d’être de sa contribution étant d’arriver à mettre au point un mode de "communication persuasive" concernant la vaccination. Cela ne se justifie évidemment que si l’information à communiquer est honnête et complète, et sur ce point, il développe une méthode, mais...ne l’applique pas : car il est à peine question des possibilités de traitements médicamenteux et du rôle du service public de santé en cas de pandémie (d’autant qu’il s’en tient au cas des USA où le privé prédomine), et il ne traite pas du tout de la valeur des vaccins autres que ceux qui ont cours aux USA.

Norman Doidge fait alors un gros effort d’éclaircissement sur la déontologie de la communication médicale. Il montre l’imbrication des rapports entre les points de vue des diverses catégories concernées, le système de santé, le travail des scientifiques, les calculs de carrière et de rentabilité, la recherche de résultats socialement acceptables, les dépenses et les profits escomptés, les conflits d’intérêts, qui se nouent entre les trois grands acteurs face à la pandémie : laboratoires pharmaceutiques, autorités sanitaires et décisions gouvernementales. Dans tous ces domaines, il s’efforce de faire fonctionner la transparence, et fournit effectivement un certain nombre de données intéressantes que les grands médias ignorent ou dissimulent.

Mais pour lui, la transparence a uniquement pour but de produire le consentement des masses aux décisions gouvernementales, et nullement de remettre en question ces décisions. Il s’agit de créer la confiance plutôt que d’user de contrainte, mais on a l’impression que cette confiance est fondée, non sur la valeur intrinsèque des décisions imposées (en l’occurrence la vaccination par ARN), mais sur un mode de "communication" justement, propre à "faire passer la pilule", quelle qu’elle soit. Pour cela les médias bavards, brouillons et pêcheurs en eau trouble sont toujours là.

Il insiste aussi sur le fait que la liberté de choix individuelle doit être préservée pour favoriser l’acceptation, mais ne dit rien des possibilités de choix autres que celles qu’offrent les autorités, rien notamment sur les vaccins de type classique contre le Covid produits en Russie, en Chine ou à Cuba. Il se contente de vanter les "vaccins" ARN comme une mirifique découverte technologique, malgré toutes les bavures mentionnées.

Enfin, tout en reconnaissant que la recherche du profit privé joue un rôle dans la production pharmaceutique, il ne remet nulle part en question ce mode de production, dont il ne semble pas voir que les conséquences sont totalement perverses, et il n’analyse pas non plus en profondeur les politiques mesquines et truquées que mènent en matière de santé publique des régimes qui n’ont en réalité plus rien de démocratique.

Bref, bien que critiquant sur plusieurs points la gestion sanitaire de son pays, il apparaît finalement comme "un Américain bien tranquille", plutôt que comme le superman bienfaisant et redresseur de torts qu’il voudrait être.

07/11/2021 23:48 par Georges Rodi

>小Pignouf

"Je n’ai trouvé nulle trace de ce graphique sur le site VAERS."
... C’est parce que l’étude n’est pas sur le site VAERS.
Elle a été faite à partir des données disponibles sur ce site.
(Données qui ne concernent que les effets immédiats après la prise des vaccins.)

"Par contre, j’ai trouvé ce texte ici qui contredit l’interprétation que vous en faites"
Perso, je n’interprète rien.
Jessica Rose et Mathew Crawford le font :)
(fichier joint)

08/11/2021 00:06 par Léon de Bruxelles (ose)

Ouf, un moment au début de l’histoire, j’ai presque eu peur d’avoir un remake de l’attaque de Fort Detrick... Désinfecté, les archives nettoyées et le vapotage mis hors de cause... Mais non, le rouleau compresseur médiatique écrase toujours la moindre espérance de la fin du cauchemar.

C’est d’ailleurs particulièrement vicieux de la part d’un américain du nord de se servir d’un Toqueville pour essayer d’imposer une seule issue de secours quand il existe autant de molécules pour soigner une affection créée de toute pièce pour appuyer un changement de paradigme économique en vue d’imposer la société de surveillance avec identité numérique et crédit social associé.

C’est bien la peine d’avoir fait des études pour en arriver à ne rien vouloir comprendre à la finalité vaxinale en poétant plus haut que son cul dans les gazettes, d’autant que le Canada n’a rien à envier à la pire des nations liberticides et covidémentes malgré la reculade de Legault sur l’obligation vaxinale des soignants québécois.

Ce monsieur sait-il que les réfractaires qu’il aimerait convaincre ont toutes les raisons de penser qu’entre les 4,7 milliards d’amendes et le PfizerGate de Ventavia, plus aucun doute n’est désormais permis sur le refus d’un renoncement à son intégrité physique, le Vaers américain et Eudravigilance suffisent amplement à prouver la nocivité de la "vaccination" malgré les dénégations de la presse et en partie aussi à cause de l’agressivité des trolls chargés de porter la bonne parole.
Quelles qu’en soient les conséquences pratiques de sa future vie asocialisée.
Il devrait savoir que si le cerveau est plastique, il est aussi résilient.

08/11/2021 00:45 par Avlula

@Georges Rodi : Vous allez me prendre pour le "provax" que je ne suis pas, ce qui est justement la raison pour laquelle j’en ai marre de voir "mon camp" se défendre avec de si mauvais et idiots arguments. Elle vous impressionne cette courbe ? Y’a quoi dessus ? Rien, un mélange de choux et de carottes, tout ce qu’on apprend c’est que le VAERS a eu plus de déclarations en 2021 que jamais. Qu’est-ce qu’on peut en conclure ? Rien. Si ce n’est qu’en 2021 il y a eu une campagne de vaccination générale gigantesque, ce qui n’est jamais arrivé avant, donc forcément comme ce n’était pas un vaccin contre la mort, beaucoup de personnes ont continué à décéder après l’avoir reçu, et en cas de doute ça a été remonté dans cette base de données. Ce qui arrive peu les autres années où les vaccinations sont faites aux bébés à naître et aux jeunes en pleine forme, et ce dans des quantités bien inférieures donc à une vaccination éclair d’une majorité de la population.

Je note au passage qu’il n’y a même pas un frémissement pour l’année de H1N1 (2009) alors que les mêmes étaient déjà là pour prédire une mort atroce des vaccinés.

Donc voilà, ce graphique ne dit rien du tout, ça mérite peut-être enquête mais ça ne peut pas servir d’argument ou de propagande (à moins de tomber sur des impressionnables, c’est vrai qu’ils sont peut-être majoritaires, mais dans ce cas c’est de la manipulation). Ou alors faut préciser plein d’autres choses, plein plein, une courbe avec des quantités incomparables ça ne veut rien dire encore une fois, faut des %. En 2019, il y a eu tant de décès remontés, pour combien de vaccinés en tout ? On estimait le taux de remontée au VAERS à combien de % ? Ce taux de remontée a-t-il évolué suite à la médiatisation de cette base dans ce contexte covidiste où on bouffe du médical matin midi et soir ? ...

08/11/2021 01:53 par Georges Rodi

> 小 Pignouf

Je précise être pro-vaccin...
Habituellement.
(De ce que je comprends, c’est le cas de pratiquement tous les intervenants sur ce site).
Comme d’autres sont anti-vax.
Habituellement.

Je ne me considère pas dans le même camp.
C’est une chose de refuser tous les vaccins, c’en est une autre de refuser un certain type de vaccins.

Ce sont bel et bien des labos véreux et des politiques apprentis sorciers (pour rester modéré) qui font que les uns et les autres peuvent se retrouver à partager le refus de vaccins ARNm.

Il se trouve qu’il y a des études qui montrent que les vaccins ARNm -qui sont imposés de fait- sont beaucoup plus dangereux que leurs prédécesseurs.
Qu’il est même plus dangereux de les prendre que de s’en passer pour les jeunes.
Qu’ils sont destinés à être totalement inefficaces (voir fichier)
Qu’il n’y a pas seulement à craindre les effets à court terme.

Sachant qu’il existe des protocoles de traitements efficaces, il n’y a plus aucune urgence, et donc plus aucune raison scientifique de se faire vacciner avec des produits plus que douteux,

Norman DOIDGE, dans cet article, se montre totalement pervers.
Le problème est à chercher chez les responsables de cette situation qu’il ferait mieux, en tant que psy, d’analyser.

08/11/2021 02:53 par Georges Rodi

> Avlula

Je n’accuse personne d’être pro ou anti, pas de souci de ce côté :)
Par ailleurs, je suis vacciné Sinopharm :)

J’ai joint le fichier pdf avec cette étude de Jessica Rose et Mathew Crawford.
Allez voir le graphique page 13, qui compare le nombre de décès suite aux vaccins Covid avec LE CUMUL DES DÉCÈS PENDANT 10 ANS qui font suite aux vaccins contre la grippe.
1/ Les vaccins contre la grippe ne sont pas administrés aux bébés, ils ne sont pas administrés aux jeunes en bonne santé mais en grande majorité aux personnes âgées... Les carottes ne sont pas mélangées avec les choux... Nous sommes d’accord ?
2/ Et la vaccination générale gigantesque -que je ne nie pas- ne dépasse pas en quantité les 10 ans de vaccination qui précédent... Nous sommes toujours d’accord ?

Jessica Rose et Mathew Crawford concluent : les vaccins COVID tuent dès les premiers jours 200 fois plus que tous les autres vaccins contre la grippe.
Voilà, c’est tout...

Je ne suis que le messager... Le message, c’est l’étude.

08/11/2021 02:54 par Georges Rodi

> Avlula

Sorry, le graphique est page 14...

08/11/2021 05:51 par Xiao Pignouf

@Georges Rodi

Je précise être pro-vaccin

Je sais. Je vous avoue qu’encore une fois, j’ai du mal avec ce genre de catégorisation pro et anti. D’abord, elles antagonisent, ensuite leur sens se perd et « antivax », c’est un amalgame bien utile pour ceux qui veulent faire passer les réfractaires aux vaccins ARNm pour des inconscients ou des idiots. Un ou une « antivax », c’est une personne refusant le principe de la vaccination en général et niant ses bienfaits, point barre.

Dans le cas des vaccins ARNm, beaucoup de paramètres contribuent, comme le dit d’ailleurs l’auteur, à ce qu’une part non négligeable de la population s’en méfie.

Perso, je me suis aussi fait vacciner mais sans pour autant me considérer pro. Je l’ai déjà dit ailleurs : je suis défavorable à l’obligation vaccinale accompagnée de mesures de coercition (du genre pass sanitaire), je considère que vacciner les pays qui en ont les moyens en priorité sans le faire des autres est tout bonnement comparable au tonneau des Danaïdes, je désapprouve le fait qu’on soit circonscrits aux vaccins américains et que nous ne puissions choisir d’autres vaccins tels que les vaccins chinois, par exemple. Enfin, je suis d’avis que, si un État veut convaincre, la pédagogie et au final le respect du choix de chacun est préférable pour la société.

Pour ces raisons, je trouve bonnes les conclusion de l’auteur. Même si j’admets, sans comme vous aller jusqu’à dire qu’il est pervers, qu’il ménage la chèvre et le chou.

Quant au graphique que vous présentez, il est de peu de valeur analytique. Je rejoins le commentaire d’Avluva : la campagne de vaccination massive explique naturellement la hausse des décès post-vaccinaux, sans cependant qu’on puisse garantir dans chaque cas un lien direct entre les deux. C’est au ratio et non au nombre de décès qu’il faut s’attacher. Si vous regardez en France la courbe des accidents de la route, vous verrez probablement une chute de leur nombre au moment des confinements. C’est similaire.

08/11/2021 05:51 par Georges Rodi

> Avlula
Pour compléter ma réponse à votre remarque de bonne foi, je viens de voir sur le site du CDC l’historique des vaccinations contre la grippe.
https://www.cdc.gov/flu/prevent/vaccine-supply-historical.htm

Sur la période 2017-2020, environ 650 millions de doses vaccins contre la grippe ont été injectées aux US.
194 déclarations de décès ont été enregistrées, ce qui nous donne une létalité potentielle de 1 décès pour 3,3 millions de personnes vaccinées.
La dangerosité de la vaccination anti-grippe saisonnière est extrêmement faible pour les populations.

C’est absolument et définitivement sans rapport avec les vaccins ARNm-COVID qui entraînent dans différents pays une létalité de l’ordre de 1 décès pour 30.000 personnes.

08/11/2021 08:41 par Geb

@ Georges Rodi et Xao...

Je vous rejoins sur le fait que tout ce qui pouvait être dit d’un point de vue purement psy avec les blocages d’un Américain bien tranquille qui fait avec ce qu’il possède comme donnée concrètes et ses propres blocages sociétaux, a été dit.

Avec même du courage.

Mais le vrai problème c’est que dans tout ça, du point de vue occidental, le "vaccin", comme le "virus", n’est qu’une faible partie émergée de l’iceberg.

Perso je le comprend comme une préparation à quelque chose de bien plus général et plus létal.

Je dirais même à la vue de mes propres expériences à mon corps défendant, que la préparation s’est faite bien avant 2020 avec d’autres attaques sur les produits de santé occidentaux ainsi que sur les capacités hospitalières et même l’éducation et l’éthique médicale.

Pourquoi il y a-t-il entre 20 % et 40 % de décès toutes causes confondues entre 2019 et 2020 sans que personne ne s’en soit ému ? (Déclarations de décès en mairie des Communes de France et d’Outre-mer ?).

Si on veut réellement appréhender le problème il faut arrêter de focaliser et de saucissonner. Le problème est global et exige une analyse globale, (Biologique, médicale, éthique, sociale et économique... Et même historique en remontant en amont).

J’essaie d’y bosser dans mon coin.

A+

08/11/2021 09:22 par Maitre Kha

@ act
Vous êtes l’exemple type du grain de poivre qui se pense grain de sel ... Je les ai lu et vécu les 4 articles ... et ils ne devraient que confirmer les doutes légitimes sur cette "vaccination" car ce n’est qu’un historique non exhaustif de ce qui s’est passé. Titre trompeur ou pas ! Rendre obligatoire un produit dont on ne connait pas entièrement la composition est comme balancer un texte sans source à Xiao Pignouf ! C’est pareil ! Vous comprenez ? Quand on demande des sources à tout le monde on ne devrait pas oublier les plus gros fleuves !
Psss ; Si les plus moralistes d’entre vous pouvaient se passer de se meler de ce qu’ils ne comprennent pas, les modérateurs et moi même vous en serions reconnaissant. Merci d’avance

08/11/2021 10:56 par Georges Rodi

> Geb
Juste 2 points.
1/ J’aurais bientôt la composition détaillée du Sinopharm. Je n’avais pas oublié, juste un peu débordé ces derniers temps.
2/ A propos du projet MITRE, qui consiste à rendre le principe du Pass permanent, privé et mondial, j’ai vu passer une actualité du groupe THALES qui porte exactement sur le même sujet... Et pour cause, THALES fait partie du projet.

On commence à voir se dessiner un futur bien sympathique.
 Au Colorado, pas de greffe d’organe sans vaccination.
 Israel : pas de boulot dans un bureau si tu n’as pas 3 doses,
 En Australie, Le Dr Kerry Chant, du Ministère australien de la santé en Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que les citoyens « doivent s’habituer à la vaccination contre le COVID... Ce sera un cycle régulier de vaccination et de revaccination ».
 Biden exige que les personnes qui travaillent dans des établissements qui reçoivent une assurance Medicare ou Medicaid présentent une preuve de vaccination pour conserver leur emploi.
 En Inde, 2 femmes et une enfant sont mortes de faim après que le système biométrique médical refuse leur ration alimentaire faute de reconnaître leur empreinte digitale. C’est ce qu’on appelle un Beta test.
 Au Canada, pas de voyage entre provinces sans vaccin.
En France... heuuu, tout pareil, mais puisque THALES est sur le sujet, pas de souci... Non ?

Pas seulement la santé.
Le droit aux assurances, aux crédits, aller dans une école ou au cinéma avec sa copine, avoir un job ou bol de riz... Tout cela géré par le privé...
Pour la défense des libertés démocratiques, il ne va plus rester que des solutions radicales.

08/11/2021 11:09 par Georges Rodi

> 小 Pignouf
Mes commentaires déboulent sur le site avec quelques délais parfois.
Je pense que mon commentaire de 05:51 à Avlula réponds à la remarque (de bonne foi je répète) que tous 2 les m’avez faite.

... Eh bien non, même aux US, la grande quantité de vaccinations COVID est inférieure à celle des vaccins contre la grippe... Et n’explique pas la différence de létalité avec les autres types de vaccins.
Cet écart de létalité se retrouve dans tous les pays utilisant les technologies ARNm qui s’avèrent entre 100 et 200 fois plus dangereuses que les vaccins traditionnels dans les premiers jours suivant la vaccination.

J’ai vu la vidéo Dr. Kobi Haviv, Directeur du Herzog Hospital de Jérusalem qui a déclaré sur Chanel 13 news le 5 aout dernier : 95% des patients sévères sont vaccinés et 90% des hospitalisations concernent des personnes entièrement vaccinées... Un gars qui n’a aucune raison de raconter des fakenews.
Lorsqu’il se confirme que les technologies ARNm sont inefficaces en plus d’être dangereuses, tout cela commence à faire vraiment beaucoup.

Oui, il y a dans cet essai une reconnaissance de plusieurs problèmes, sans oublier quelques perles anti chinoises habituelles aux américains.
Au final, je trouve que Norman le gaillard vise à établir une complicité de nature à convaincre les sceptiques : je vous entends bien, je vous ai compris dit-il en mettant sa main sur mon épaule avant de m’injecter son venin dans la conclusion...

Et justement, lorsqu’il conclue qu’il a pris la décision de se vacciner en prenant en compte sa "propre réaction aux vaccins dans le passé"... C’est à dire qu’il accepte des technologies ARNm parce qu’il a toléré auparavant des vaccins à virus désactivés... C’est totalement, absolument, définitivement stupide... Je ne vois pas comment je pourrais souscrire à une telle absence de logique.

Enfin, lorsque il ajoute, "au moment où j’ai reçu ma propre injection, nous savions que les vaccins faisaient baisser le nombre de décès"
Il n’en sait rien en fait...
D’immenses progrès ont été faits dans les protocoles de traitement à toutes les étapes de la maladie.
En Chine, le nombre de décès a très vite baissé avant même que les vaccins soient disponibles.
Ailleurs, ce doit être pareil... Sauf si on ferme les hôpitaux.

08/11/2021 14:29 par Geb

D’immenses progrès ont été faits dans les protocoles de traitement à toutes les étapes de la maladie.
En Chine, le nombre de décès a très vite baissé avant même que les vaccins soient disponibles.
Ailleurs, ce doit être pareil... Sauf si on ferme les hôpitaux.

Pour mon compte je pense que tout est résumé dans cette phrase.

Maintenant il va nous falloir analyser et comprendre à qui tout ce bastringue sert réellement, et à quoi.

Et pas simplement à travers le fric, mais géopolitiquement et économiquement.

08/11/2021 15:15 par Grégory

COVID 19
La collusion systémique des organisations et institutions internationales chargées de la santé mondiale. Le cas spécifique de Genève.

08/11/2021 17:20 par Autrement

Un tweet parmi d’autres :
"Philippe_Mèmeteau @AKMEMETEAU 22h
Prêts pour l’intervention télévisée du Directeur Commercial de Pfizer, en direct de l’Élysée, mardi à 20 h ?
#MacronDestitution"

08/11/2021 20:37 par Feufollet

Autrement
Votre premier commentaire mérite le premier podium de la cohérence
Parmi tous les autres
Faut savoir ce que l’on veut dire et le bien dire, bravo
Pour les autres, j’ai plus de difficultés à discerner leur sens
Moi, moi personnellement, j’aime la clarté dans l’expression
Même si je ne suis pas toujours en mesure de l’exprimer
Je sais apprécier la clarté des autres

09/11/2021 03:03 par Georges Rodi

小 Pignouf

"Je vous avoue qu’encore une fois, j’ai du mal avec ce genre de catégorisation pro et anti. D’abord, elles antagonisent, ensuite leur sens se perd"

Tout à fait juste.
C’est peut-être aussi dû au fait que la définition du vaccin a été singulièrent bousculée.

Selon la définition du petit Larousse, un vaccin est une « Substance d’origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l’égard d’autres infections. »

Les ARNm ne me semblent pas entrer dans cette définition, même pas de loin ;)
Les Big Pharmedia nous ont vendu une technologie non prouvée pour cet usage, en prétendant qu’il s’agissait de vaccins.
Magie du Marketing...

... Ce qui n’empêche que l’on peut être pro vaccin, et se faire un devoir d’être de plus en plus méfiant sur leur composition, la privatisation de leur homologation, leur mise en avant aux dépends d’autres pratiques médecinales etc. etc.

09/11/2021 03:45 par Georges Rodi

> Gregory

Merci pour ce pdf joint qui complète bien et met à jour, en langue française, des informations visibles pour la plupart sur le site The Grayzone.

Bill Gates est un individu dont la réussite est basée sur la constitution d’un monopole : c’est ainsi qu’il pense le monde.
C’est un suite logique, l’évolution la plus dangereuse qui soit du capitalisme.

Après l’informatique, la santé.
Bill Gates voit les hôpitaux comme un gâchis de ressources...
Soigner devient inutile si la protection de la population est prise en charge à coups de vaccins, AI pour analyser vos photos, smartwatch pour contrôler votre coeur, toilettes qui analysent votre urine, implants de puces...
En aucun cas, cela ne devrait être au service de monopoles privés.

Cerise sur le gâteau, Bill Gates investit aussi dans le secteur agricole avec les mêmes principes : éradiquer les petites exploitations, imposer les cultures industrielles avec des semences, des pesticides et des engrais brevetés...
C’est l’objectif de AGRA (Alliance for a Green Revolution in Africa)

J’en profite pour préciser ici, pour ceux qui défendent le capitalisme... Vous pouvez être capitaliste, mais vous devez être contre cette dérive si vous êtes cohérents.

Ce genre de capitalisme se moque de créer des emplois -trop chers- dans les pays développés.
L’idée est de faire travailler les plus pauvres sans qu’ils puissent s’enrichir tout en les contrôlant à distance avec des technologies brevetées et inaccessibles.
Et pour la classe moyenne des pays développés mise sur le carreau ? Opiacées, jeux vidéos et pizzas...
Et pour les travailleurs ? Tentes sous les ponts, prostitution.

Inutile de reprocher à la Chine d’être un des rares pays qui a un gouvernement encore capable de légiférer et d’agir contre la constitution de monopoles, y compris les siens...
Un gouvernement qui s’efforce de garder la main avec un service public fort dans les domaines de la santé, l’énergie, la finance, l’agroalimentaire et l’éducation.
Pffff, comme si c’était difficile à comprendre.

09/11/2021 08:54 par Xiao Pignouf

@Georges Rodi

Encore une fois, vous me reprenez sur un truc que je ne dis pas. Je rejoins l’auteur sur la nécessité du libre-arbitre dans le cas spécifique de la vaccination covid sur la base de l’incertitude quant à son efficacité ou à son innocuité. Que lui considère ces incertitudes comme secondaires dans son cas personnel, ça le regarde.

Promouvoir la vaccination ou à l’inverse le refus de la vaccination s’accompagne de responsabilités qui s’évaluent au regard de l’expertise, des connaissances, de la fiabilité des sources et de l’analyse que l’on en fait.

09/11/2021 09:46 par Malène

Peut-être avant d’argumenter sur la nécessité ou non du vaccin qui nous (pré)occupe serait-il judicieux de revenir à la définition du mot vaccin. Je propose celle du Larousse :
«  vaccin
nom masculin
(de vaccine)

1. Substance d’origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l’égard d’autres infections.
2. Substance microbienne analogue, mais utilisée dans un dessein curatif et non plus préventif.
3. Ce qui immunise contre un mal, un danger : Un vaccin contre la passion.
 »

Il y a aussi celle de Le Robert en ligne :
« vaccin ​​​
nom masculin
Substance pathogène qui, inoculée à un individu, lui confère l’immunité contre une maladie.
 »

Après, on peut peut-être commencer à polémiquer... après avoir, bien sûr, vérifié la définition de immunité...

09/11/2021 13:40 par Georges Rodi

>小Pignouf

Je pressens comme une friture entre Shanghai et Guangdong...

Donc je vais prendre le sujet par un autre bout… :
Est-ce que moi, GR, j’aurais accepté une injection Pfizer ?

 Lorsque j’avais 30 ans, mon boulot me prenait terriblement, les repas au restaurant étaient courants, les RV chez les clients fréquents, et le temps disponible pour aller à la pêche de ce type d’infos sur internet pratiquement nul… J’aurais pris mes doses direct, sans hésiter.
 Aujourd’hui je peux bosser chez moi, la vie m’a appris à me méfier des médias officiels, j’ai du temps disponible... Je n’aurais pas pris les doses.
 Le fait que je puisse vivre et bosser sans contact avec qui que ce soit, sauf au moment de faire des courses, simplifie beaucoup la décision. Si ma vie professionnelle m’imposait les mêmes contraintes que lorsque j’avais 30 ans, j’aurais pris les doses en me sentant contraint de le faire.

Je vois sur d’autres sites des commentaires très négatifs pour ceux qui portent un masque (quel est le problème ?), ou qui sont vaccinés : moutons, collabos, où va la France… Ça vole très bas.
C’est totalement injustifié.

D’autant qu’il n’y a pas que les capacités de jugement qui entrent en jeu, et là encore, notre psy américain ne parviens pas à me convaincre.
Le libre arbitre est rarement 100% accessible, il ne faut pas se leurrer là dessus.
Une question professionnelle...
Un enseignant peut-il se permettre de ne pas être vacciné ?
Face à sa hiérarchie, aux parents d’élèves, et son crédit à payer... où est son libre arbitre ?
Je n’en vois pas beaucoup à l’horizon.

Qui est là pour juger ce genre de décision...? Pas moi.
Je ne suis pas en train de changer le monde et probablement personne n’a changé d’avis après avoir lu un de mes commentaires…
Vraiment aucun problème.

09/11/2021 15:30 par Assimbonanga

@Georges : Un enseignant peut-il se permettre de ne pas être vacciné ?
Figure-toi que oui ! L’une de mes connaissances, au parcours quelque peu atypique, travaillait au service chez Macdo et, pour ne pas se faire vacciner, a postulé à l’educnat pour un remplacement comme prof. Et cette personne est actuellement prof de français non vaccinée pour au moins jusqu’en février !!

Pour le libre-arbitre, je suis d’accord avec toi : c’est bien surfait. Je croyais choisir et j’étais choisi, dit le poète. Cette personne louvoie entre les mailles du filet, mais ce n’est pas évident. Heureusement pour elle, elle n’a pas les moyens d’aller au restaurant et sait très bien remplir son temps de rêves et d’évasions mentales, entre ses chats, dans son petit studio.

09/11/2021 18:46 par guillaume rampon

D’immenses progrès ont été faits dans les protocoles de traitement à toutes les étapes de la maladie.
En Chine, le nombre de décès a très vite baissé avant même que les vaccins soient disponibles.
Ailleurs, ce doit être pareil... Sauf si on ferme les hôpitaux.

Je voudrais signaler 2 études qui corroborent cette hypothése :

Il a une étude qui montre que la prescription d’anti-inflamatoires, antigoagulants, et d’antibiotiques c’est effondrée fin mars début avril.
https://anthropo-logiques.org/covid...
Pour vérifier :
https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/

Ainsi qu’une autre étude d’Arnaud Fontanay du conseil scientifique qui montre que 18% des patients sont morts le jour de leur arrivée à l’ hôpital et 50% dans les 3 jours : (pris en charge trop tardive)
Cette étude n’est plus accessible et je n’ai pas pensé à la télécharger.
Le lien mort de l’étude :
https://www.science.org/highwire/fi...

Il apparaît pour ceux qui sont encore en capacité de le percevoir que nous avons été victimes d’une gigantesque opération de propagande basée sur des études frauduleuse sur les injections.
Etudes frauduleuses : Chaque jour qui passe amène son lot de révélations.
(Des impossibilités statistiques décès, allergies, des manquements aux bonnes pratiques, des changements d’objectifs aux cours des essais, la corruption des agences du médicament FDA, AME etc..)
Je dois le reconnaître je m’y suis moi même laissé prendre.
Il m’est donc difficile de jeter la pierre à qui que ce soit.
Mais nous devons le reconnaître nous nous somme fait léser avec un B.
Il nous reste plus qu’a espéré que les conséquences à long terme n’iront pas au-delà de l’inefficacité de ces injections.

09/11/2021 18:47 par Xiao Pignouf

@Georges Rodi

Ce que vous abordez là est important, fondamental même.

D’abord, entendons-nous sur le libre arbitre. J’en retiens la définition cartésienne : un acte n’est libre que s’il résulte d’un choix de notre volonté. L’exercice de la volonté qui consiste à faire ou non quelque chose, c’est le libre arbitre. Cette conception du libre arbitre ne place pas en son centre les éléments extérieurs qui nous poussent vers tel ou tel choix. Ce avec quoi je suis en accord car le libre arbitre serait impossible à atteindre.

Je suis maintenant obligé comme vous d’entrer dans des considérations d’ordre personnel pour parler de mon cas précis.

Je partage ma vie avec deux personnes.

Elles ont été les premières à exprimer le choix de la vaccination, chacune pour des raisons bien distinctes. La première, étrangère expatriée en France et plutôt confiante en la médecine et la science, pour ne pas être différente du reste de sa famille vaccinée dans son pays. La seconde, parce que ça lui semblait être le choix de la raison (celui de sa mère, figure d’autorité) et pour éviter toute mise à l’écart dans sa vie sociale.

À ce moment-là, je n’avais aucune intention de me faire vacciner. Je n’étais ni pour ni contre, mais dans un entre deux ou l’idée de ma bonne santé passée et présente ne me faisait pas craindre le virus. N’étant pas tyran en ma demeure, je n’ai que très peu chercher à les dissuader de leur idée (elles sont majeures et... vaccinées), j’ai juste exprimé ma réticence et de leur côté elles n’ont absolument pas tenté de me convaincre.

Je les ai donc conduites au centre de vaccination et les ai regardées prendre leur première dose. Puis leur seconde.

Une fois qu’elles furent toutes deux vaccinées, j’ai commencé à réfléchir au sens que cela avait réellement de les laisser faire sans le faire moi-même, de n’être pas vacciné mais partageant la vie de deux vaccinées. À cela s’ajoute la survenue d’une opportunité professionnelle que la vaccination aurait facilitée. Et en dernière instance, pour la même raison que quand je refusais le vaccin : parce que je suis en bonne santé, que je n’ai aucun antécédent, aucune allergie, aucun historique de réactions face au moindre vaccin (et dans mes voyages passés, j’en ai pris pas mal).

Vous voyez, pas de contraintes, juste des choix faits en fonction de circonstances.

Je considère que les gens favorables à l’obligation vaccinale sont à blâmer (y compris Chomsky) autant que le sont ceux qui tentent par tous les moyens d’empêcher les autres de se faire vacciner.

Je ne cherche pas à imposer ma réalité aux autres, elle est juste ce qu’elle est.

09/11/2021 22:20 par act

@kha
bien possible que je n’ai pas tout compris de votre commentaire (le premier) qui, vous en conviendrez, n’était pas des plus clair
(il m’avait semblé comprendre que vous estimiez l’article dispensable pour la simple raison que Xiao l’avait apprécié).
Ce qui est probablement le plus difficile dans les échanges divergents au sujet du covid sur LGS (et ailleurs), ce n’est pas tant le fond mais la forme : trop souvent, ceux qui refusent légitimement le vaccin et/ou le spectacle de cette société capitaliste aux abois, sont forts agressifs et discourtois envers ceux qui ne partagent pas totalement* leurs vues
à force, même les plus zen des commentateurs, finissent par prendre mouche là où il n’y a pas lieu.
BàV

*

10/11/2021 02:51 par Georges Rodi

> guillaume rampon

Il existe de nombreux protocoles en Italie, en Egypte, en Inde ou en Chine pour la prise en charge du COVID dès les premiers doutes d’infection avec des médications locales.
J’imagine qu’il y a en a aussi aux US, en Europe...

... Mais d’abord, un constat préliminaire.
Lorsque l’épidémie a démarré à Wuhan, la population a été confinée à domicile, sans distinguer ceux qui avaient quelques symptômes ou pas.
Non pas par choix, mais parce qu’il n’y avait pas moyen de faire autrement.

Les cas hospitalisés arrivaient à un stade avancé de la maladie, grave, le plus souvent mortel.

Une semaine après des centres d’accueil (je ne parle pas ici des hôpitaux qui ont été construits) ont été ouverts pour ceux qui avaient des symptômes légers, avec le double avantage de séparer ces gens des autres, et de pouvoir traiter leurs symptômes avec des médicaments existants.

Un mois plus tard, il y avait une liste de médicaments traditionnels chinois -des mélanges de plantes séchées, pas plus- qui ont déclarés efficaces pour traiter la grande majorité des cas après consultation.
Et encore un mois plus tard, une liste était publique, en auto médication (...oui oui).

Les cas plus graves sont devenus de plus en plus rares, et pour eux aussi des traitements ont été trouvés...
Depuis combien de temps il n’y a plus de décès en Chine continentale... Je ne sais même pas et j’ai la flemme de chercher, plus d’un an je pense...

Les vaccins chinois sont arrivés plus tard.
Et ils ont été d’abord délivrés à ceux qui devaient partir à l’étranger, qui travaillaient aux frontières... Pour réduire les risques tout en ouvrant les échanges internationaux.
Puis ils ont été délivrés à d’autres pays.

La campagne de vaccination locale est récente, et finalement, pour rassurer la population aussi...
Je ne sais pas si le Sinopharm est bien efficace, pas beaucoup plus qu’un vaccin contre la grippe probablement, mais pas plus dangereux...

Sans avoir vu la vidéo, je suis 100% d’accord avec la remarque sur A. Fontanay,
C’est de pur bon sens : des pompiers qui arrivent lorsque l’immeuble est en feu des pieds à la tête ne peuvent plus sauver grand monde.
Il faut absolument traiter le COVID dès les premiers doutes.
C’est comme cela en Chine depuis mars 2020 !

Que dire d’un gouvernement qui n’aurait pas encore mis en place une liste de docteurs capables de prescrire des traitements de premiers soins, avec des cocktails de médicaments connus, disponibles sans délai, pas chers, sans effets secondaires dans leur combinaison...

Jouer à De Gaulle dans un conseil de défense, être "en guerre" contre l’épidémie... C’est de la com préélectorale, du foutage de gueule, pas mieux que Trump.

10/11/2021 05:33 par EtoileFilante

Xiao Pignouf

" Ce sera mon dernier commentaire sous tout article traitant de Covid et de vaccins sur GS…. "

Date du 2 septembre 2021 via " Les producteurs de vaccins augmentent les prix "

10/11/2021 08:24 par babelouest

Toujours aussi constructive, @ Etoile filante ? Merci.

Le plus important : refuser le passeport dit "sanitaire", qui n’est qu’un moyen de plus pour tracer les gens, surtout quand il se matérialise complètement sous la forme d’un téléphone ou une tablette.... car la "dématérialisation" n’a jamais autant été l’inverse, que depuis qu’elle n’est pas sur support papier (de préférence recyclé), et que pour la mettre en place il faut d’énormes fermes d’ordinateurs, des ordinateurs chez soi (même les "téléphones portables" en sont), des productions de courant en hausse massive, des extractions toujours plus sales : c’est cela, la "dématérialisation". Dans sa tombe, l’honnête René Dumont doit avoir de terribles soubresauts.

Quant au "vaccin", il me rappelle furieusement, en pire, un autre "vaccin" décrit par Tom Clancy dans Rainbow Six. En pire, parce que ses effets sont soit quasi foudroyants, soit très échelonnés dans la durée.Très malin.....

10/11/2021 10:16 par Maitre Kha

@ act
Pardonnez moi je ne voulais pas être désagréable ! Mais excédée je le suis ! Non par vous, mais par un débat faussé par une inversion accusatoire persistante des plus perverses ! NON, les non vaccinés, contrairement à ce que souhaite faire penser la doxa ne cherche pas tous les moyens pour empêcher les autres de le faire ! C’ EST TOUT LE CONTRAIRE !! YA KA REGARDER LES FEES ! C’est plus clair écrit comme cela ! Le vrai débat qui est occulté encore ici est que l’on respecte le "libre arbitre" des uns mais pas celui des autres ! Les actes de malveillance commis envers les "centres" ont pour but d’empêcher la vaccination" d’arriver à EUX ou leurs ENFANTS et non à empêcher ceux qui le souhaitent de le faire, sinon faudrait dézinguer tous les docteurs et pharmaciens aussi ! NON, le vrai problème qui divise jusqu’au plus profond des familles est que les premiers qui ont fait le "choix" du "vaccin" ne se soucient guère du sort réservé à ceux qui ne le souhaitent pas ! Bonjour à Voltaire ... Le vrai débat est là : on érige en vertu commune une lâcheté individuelle, mais où nous situons nous chacun et chacune, là dedans ?
Pssssss ; Que quelqu’un ici me donne la composition exacte de ces produits expérimentaux que je dois m’inoculer pour boire un café en terrasse, et le vrai débat sur son utilité et efficacité pourra commencer............ Alors ! TOUJOURS PERSONNE !!!!!

10/11/2021 10:17 par gilles tavernier

Bonjour à tous,
j’imagine étoile filante, copiant l’extrait d’une intervention de Xiao "Ce sera mon dernier commentaire sous tout article traitant de Covid et de vaccins sur GS….", et attendant, traquant le moindre de ses commentaires pour pouvoir coller "Ce sera mon dernier commentaire sous tout article traitant de Covid et de vaccins sur GS…." et jubiler.
Misère humaine :)

10/11/2021 12:19 par Papa Razzi

Que quelqu’un ici me donne la composition exacte de ces produits expérimentaux que je dois m’inoculer pour boire un café en terrasse, et le vrai débat sur son utilité et efficacité pourra commencer............

Beaucoup n’ont toujours pas compris que le Covidisme est LA dernière Religion à la mode : une religion d’État, qui plus est, mondiale même, et dont le dogme ne peut être remis en cause.

Ce virus, fabriqué par l’Homme (et par la femme aussi, il n’y pas de raison de ne pas l’associer également à toutes les saloperies humaines), ne tue presque personne, pourrait être combattu par des traitements existants (dont celui du Dr Raoult et d’autres), devrait faire l’objet de recherches médicales (mais cela est interdit aussi bien par les "sachants" que les "décidants"), mais non, la seule thérapeutique proposée est l’injection de substances improbables baptisées vaccins et dont l’efficience laisse pantois :
cette "vaccination" n’empêche pas d’attraper la maladie, d’en mourir, de la transmettre et favorise l’émergence de variants aux noms de plus en plus anxiogènes.

Inutile d’évoquer les effets secondaires à court terme (pour les moyens et longs termes, nous n’y sommes pas encore et bon courage à vous les vaccinolâtres !), ni les décès suspects, puisque aucune preuve n’existe, nous disent-ils.
Tu m’étonnes, quand on ne cherche pas, on ne trouve pas, pourtant les autopsies servent justement à déterminer les causes d’un décès à priori indéterminées, mais on refuse de les pratiquer, par exemple sur les athlètes en pleine santé qui semblent s’effondrer de plus en plus souvent durant la pratique de leur sport. (Les anabolisants ne sont peut-être pas Moderna/Pfizer compatibles...)

Bref, et ce sera ma conclusion, seules les féministes sont maîtresses de leur corps.

10/11/2021 13:51 par Georges Rodi

> maitre Kha

Autant je suis d’avis de laisser chacun faire son choix, son pseudo-choix, ou son non choix sur le fait de céder à la dose, autant je suis tout à fait d’accord pour constater qu’il est pratiquement impossible pour les anti ARNm de faire entendre leur position.

Leur demander de respecter avec équilibre le discours des pro, c’est les condamner à se faire écraser par la voix dominante des médias et les décisions des gouvernants.
Le déséquilibre est total

Un Noam Chomsky aurait mieux fait de la fermer.
Un Geb a 100.000 fois plus de raisons de se faire entendre.
Je ne sens pas le besoin d’accorder aux 2 le même droit d’expression.

Je dirais la même chose d’un Tristan et d’un Maxime pour donner un autre exemple.

10/11/2021 15:39 par André

Je ne vois pas qui pourrait être convaincu par les 4 articles de Norman Doidge, étant donnée leur forme, interminable.

Ces articles, n’intéressent que sa classe sociale, intellectuelle, son cercle restreint de relation, ayant l’habitude d’écrire au kilomètre à propos de celles et ceux qui n’adhérent pas à ce qu’ils racontent, et qui ne les lisent jamais.

Pourtant ils/elles se veulent des exemples à suivre.

On comprend que les non vacciné.e.s rejettent une communication pareille.
Je dirais même plus, ça les renforce dans leur choix.

André

10/11/2021 18:40 par Maitre Kha

@ Mr Rodi
Exact ! Et ce qui est étrange dans cette histoire c’est que là où il devait suffire d’ un chuchotement, on en arrive au tableau de Munch ! Affligeant...
Psss ; Je répète, PERSONNE hors les fabricants ne connait la composition entière de ces produits...Le public et la "science" l’attendent pourtant avec grande impatience. Je propose donc que l’on retourne la pression faite aux "non vaccinés", sur les labos. Ce qui semble plus logique et cohérent. En temps que maman et citoyenne, J’ EXIGE des fabricants, la composition exacte et entière de ces produits avant de déterminer mes choix. Ce n’est pas négociable.
Psssss ; Les "vaccinés" y gagneraient aussi en clarté...si ça les intéresse bien évidement...mais la chair qu’il faut mordre est beaucoup moins tendre que celle du peuple...alors si nous parlions courage mes sœurs et frères, ne recentrions nous pas le débat ?

10/11/2021 23:39 par vagabond

A la veille d’être numérisés, de nous consummer dans la surréalite du metaverse, quoi de plus naturel qu’un anti-virus mis à jour tous les 6 mois et rapportant bien gros aux big pharma-data.

Sinon, quel courage d’avoir traduit ce long texte ! Quelque peu indigeste, je me suis forcée à le finir..mais des infos intéressantes à glaner ça et la.

Il sera difficile de valider les réactions indésirables dans les années à venir. Il y a eu une énorme brèche éthique. Le pire est encore à venir. Obliger les gens à participer à un essai clinique sans consentement libre et éclairé nous ramène à l’époque où on pouvait inoculer impunément la Syphilis (pas seulement observer les malades en mourir sans les traiter) à des humains ou "lâcher" des virus dans les stations de métro, ou encore torturer les malades atteints de troubles mentaux pour faire de la "recherche" à la mode CIA, Mengele ou Cameron.

Toutes les dysyopies que je lisais ado sont dépassées. Je n’ai même plus l’optimisme aveugle de cette époque, pour rêver un bouleversement. Il n’y aura pas de réveil et encore moins de révolution tant que les gens restent dans le cocon de leur confort ou de leur déni omère leur mensonge.

La science est gangrenée. Je me demande si nous vivons la sénilité et la démence de l’espèce humaine ?

11/11/2021 05:01 par EtoileFilante

A Gilles Tavernier

" traquant "

Je ne le traque pas !

Je retiens ce qui a été dit . et non applique.

C est Zebulon , " Tournicoti Tournicoton " .

Mais je crois que c est plus fort que lui ( d intervenir )

Prost !

11/11/2021 08:43 par Xiao Pignouf

@Etoile Filante

Je ne peux pas dire que vous ayez tort. J’ai effectivement pris cet engagement mais je ne l’ai pas respecté.

Mais, que voulez-vous, c’est le magnétisme de la discussion, du débat... Vous commencez par un commentaire anodin destiné au Grand Soir, puis ce commentaire est mal compris alors vous l’expliquez et c’est reparti pour un tour. Je n’ai pas dans le cas qui nous intéresse ici cette plume péremptoire et cette fermeté dans la conviction qui sont les vôtres.

En plus, si vous saviez... le dernier commentaire que j’ai fait n’a pas été publié par le GS, et c’est tant mieux. Parfois, on ferait mieux de jeter l’éponge. Ce commentaire n’était ni agressif ni injurieux, il était juste inutile.

Je tiens juste à conclure que je comprends et je respecte les points de vue des personnes raisonnables qui discutent ici, aussi différent du mien soient-ils.

11/11/2021 08:53 par Danael

Sortir de ce marasme dont cet article est l’illustration parfaite, retour aux réflexions de fond pour envisager une autre forme d’organisation qui a déjà existé et qu’il faut renforcer et étendre. Le vrai débat qui est occulté c’est celui-ci :
https://youtu.be/2_kaRuDNdno

11/11/2021 16:38 par CN46400

@ Georges Rodi
"L’étude s’intéresse aussi à l’efficacité des vaccins, en comparant la situation de l’Inde (taux de vaccination 9,5%) et d’Israel (taux de vaccination 80%)... L’Inde a 11,6 fois moins de décès par million d’habitant."
Ah les stats, ouais mais il faut comparer de qui est comparable. L’Inde, 1400Mh, ne peut, dans ce domaine, être comparée avec Israël (10Mh)....

11/11/2021 22:41 par legrandsoir

Le chiffre donné est bien par million d’habitants.

12/11/2021 01:57 par Georges Rodi

> CN46400

La non efficacité des ARNm est déjà, en soi, un problème sérieux.
Leur dangerosité, c’est un tout autre niveau.

Faut-il le préciser ? Lorsque je pense à ma famille qui réside en France, je ne prends aucun plaisir à relayer des études, de plus en plus nombreuses c’est une évidence, qui montrent à quel point la gestion du COVID est loin de suivre la moindre logique.

Est-ce que la folie va s’arrêter ?
Un dirigeant va-t-il appuyer sur le bouton "Pause" en disant "... Nous avons peut-être été trompés"
Cela n’en prends pas du tout le chemin.

Voilà un lien pour un article qui mériterait je pense d’être vu sur LGS.
https://aitia.fr/erd/combien-faut-il-vacciner-denfants-pour-empecher-un-seul-deces-covid-parmi-les-enfants-de-5-a-11-ans-selon-les-donnees-de-lautorisation-dutilisation-durgence-accordee-a-pfizer/

Je ne reprocherais jamais à E. Macron ou O. Veran de ne pas être capables de décoder le génome d’un virus.
Cela n’empêche qu’il y a des exemples de gestion politique efficace, pas terrible ou catastrophique.
En France, nous allons vers une cata de première catégorie : sanitaire, économique, liberticide... Tout y est.

12/11/2021 04:46 par EtoileFilante

A Xiao Pignouf :

Sans rancune.

12/11/2021 06:02 par Xiao Pignouf

@Maître Kha

Que quelqu’un ici me donne la composition exacte de ces produits expérimentaux que je dois m’inoculer pour boire un café en terrasse, et le vrai débat sur son utilité et efficacité pourra commencer............ Alors ! TOUJOURS PERSONNE !!!!!

Excusez-moi, je n’ai pas pensé à vous répondre de suite, ce n’est cependant pas très difficile à trouver, je vous assure. Voici un lien qui vous aidera dans vos recherches. (humour)

La composition du vaccin Pfizer-BioNtech (spéciale dédicace à alexis)

12/11/2021 19:48 par irae

@André

Je ne vois pas qui pourrait être convaincu par les 4 articles de Norman Doidge, étant donnée leur forme, interminable.

Idem.
A l’heure où, enfin, les autorités UE acceptent la mise sur le marché de 2 traitements moléculaires dont un suisse anti covid, nos obstinés dirigeants vont-ils renoncer à ce qui n’est pas un vaccin (cf le larousse et autres dicos) mais un traitement expérimental ?
Ouvrons les paris (ps m’écrire personnellement pour votre mise, je gère la cagnotte).

13/11/2021 10:30 par Maitre Kha

Xiao Pignouf
Vous êtes incorrigible ... "Science et Avenir " est à l’info scientifique ce que le "Monde" est à l’info géopolitique ! Mais vous persistez à nous balancez leurs mêmes références depuis le début. Vous aviez pourtant pris la bonne décision concernant ce sujet. Tenez y vous, ou envoyez nous en recommandé tous les "sciences et avenir" des kiosques et on en parle plus ! Mais c’est aberrant une communication pareille ! Comment être autant dans le juste sur la Chine et sur la mécanique propagandiste qu’elle engendre et avoir cette naïveté concernant ces "produits" expérimentaux !!!
Pssss ; Je ne suis pas certaine que tout le monde pourra jouir d’un humour concernant ce sujet...A bientôt donc

13/11/2021 11:02 par vagabond

Vous trouverez les informations partagées par Pfizer sur le site de la FDA. Le problème reste d’être capable de décoder le principe actif et les excipients. Il y a même une section questions/réponses.
Vu la façon avec laquelle ils ont pris les populations pour des cobayes, du moins ceux qui ont été vaccinés contre leur gré et sans consentement éclairé, les cobayes devraient avoir accès au protocole qu’ils ont utilisé pour faire leur formidable expérimentation lucrative sur les bêtes de somme que nous sommes devenus, vaccinés ou non.

13/11/2021 11:38 par Xiao Pignouf

@Maître Kha

C’est vous, ma chère, qui êtes incorrigible. J’avais pourtant pris la peine de dire que c’était de l’humour...

15/11/2021 11:31 par Maitre Kha

@ Xiao Pignouf
Qu’en dites vous de celle ci de couverture de votre source préférée ?
https://echelledejacob.blogspot.com/2021/11/sorti-en-kiosque-en-mars-2012.html
Psss ; Rira bien qui rira jaune ...

19/11/2021 04:40 par babelouest

Il ressort de tout ceci :
Il est essentiel de ne pas subir la piquouze, il est encore plus essentiel de refuser de porter le passeport dit "sanitaire" : le reste ne compte pas. Je ne vois vraiment pas pourquoi on pourrait parler d’hésitation.

Bon, pour certains à qui on exige ce sacré passeport pour avoir droit à un salaire, c’est nettement plus compliqué. Il en est pourtant qui refusent, particulièrement parmi les professions de santé. Ils ont certainement d’excellentes raison de faire passer la vie avant le chèque....

19/11/2021 09:40 par CAZA

Bonjour
Ces articles sont très indigestes .
Lus en diagonale ainsi que les commentaires permet cependant de faire une synthèse sur les différentes voies de réflexions .
Contribution personnelle :
En médecine chaque patient est un cas particulier .
Ce qui marche chez l’un peut être sans effet chez l’autre .
La médecine d’antan c’était qu’on repassait chez le malade et modifiait si nécessaire la prescription .
Le pire me semble t il dans l’épidémie actuelle c’est l’interdiction de prescrire . Au fil de l’expérience acquise par des semaines de prescriptions de grands principes de traitement se seraient dégagés ( antibios ou pas , corticoïdes ou pas , antihistaminiques ou pas Etc etc , Aspirine , Zn ,Cyanocobalamine )
Georges dans un de ses commentaires en parlant de l’exemple de la Chine le dit ainsi que d’autres commentaires qui dénoncent une hospitalisation quand le mal est fait .
En l’occurrence on est face à un traitement militaro-capitaliste de l’épidémie en régime de dictature
Les épidémies ont toujours été instrumentalisés par les pouvoirs politiques
L’épidémie de grippe espagnole ( américaine d’origine en fait ) a laissé peu de trace dans la mémoire collective en raison de la censure ( sauf en Espagne d’où le nom )
Pas de panique cependant .( ou dommage ) . L’humanité ne semble pas à la veille d’un goulot d’étranglement de population .
Enfin quis scit exspecta videque les effets IIaires de l’injection US .

https://francearchives.fr/fr/commemo/recueil-2018/82611687

https://www.pourlascience.fr/sd/paleontologie-humaine/l-humanite-issue-d-un-goulot-d-etranglement-genetique-11374.php

24/11/2021 11:17 par Edouard

Oui , encore un article pour les adeptes de la position du cul entre deux chaises qui fleurissent dans la pseudo-gauche , qui vient tout simplement de signifier sa faillite politique et constitue plus ou moins ouvertement ( ici plutôt moins ) la cinquième roue du carrosse de Big Pharma et des états fantoches .
Alors que " tout est clair si l’on admet qu’ils veulent simplement nous tuer" ...

25/11/2021 09:21 par babelouest

Il me semble que je voie une position enfin sans équivoque : réjouissons-nous, la maladie a disparu, place à la grippe ordinaire.

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