RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Pour le grand bien d’Israël

De quoi sera fait le demain étoilé ? Le monde retient son souffle et se tourne vers l’Amérique post-Obama.

Quel sera son héritage entre une Clinton plus faucon que les plus faucons des républicains et un Trump, véritable caricature d’une Amérique plus imprévisible que jamais ? Et le monde doit trembler devant ces deux candidats pour la présidence de la Terre.

Une succession d’un Obama sur lequel tous les révolutionnaires ont bâti des espoirs d’un monde plus équitable, moins cynique. L’histoire retiendra que le récipiendaire du Nobel de la paix a déclenché plus de conflits en deux mandats que tous ses prédécesseurs. Qu’il a banalisé les frappes aux drones et leurs milliers de victimes collatérales parmi enfants et femmes. Qu’il a lâché ses oreilles sur la planète. Qu’il a laissé la Libye se faire dévorer par BHL et la Syrie brûler pour le bien d’Israël.

Après deux mandatures qui ont fait beaucoup de mal au monde arabo-musulman, les Etats-Unis d’Amérique s’apprêtent à élire un nouveau locataire à la Maison-Blanche. Pour le plus grand bien d’Israël. Ce qui reste de la Nation arabe vivra certainement ses heures les plus sombres parce que choisir entre les deux candidats, c’est choisir entre la peste et le choléra. Entre la chambre à gaz ou la chaise électrique tellement leurs programmes respectifs divergent pour se rencontrer dans la case. Pour le plus grand bien d’Israël. Il n’est plus un secret pour personne que les Etats-Unis d’Obama, des Clinton, mari et femme, de Trump, de Reagan, de Bush, père et fils, de Truman… ne vit que pour assurer la sécurité de l’Etat hébreu au détriment des causes justes et de la légitimité internationale. Hillary Clinton a écrit, alors qu’elle était en poste au secrétariat d’Etat, que la « meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran » serait « d’utiliser la force » en Syrie afin de renverser le gouvernement, ajoutant que c’était une « bonne chose » de menacer personnellement de mort la famille de Bachar al-Assad. Donald Trump, son alter ego chez les Eléphants, lui, fait carrément dans la surenchère promettant que s’il est élu président des Etats-Unis, il transférera l’ambassade américaine à Jérusalem, la reconnaissant par-là comme la capitale d’Israël. « Personne n’est plus pro-Israël que moi. Nous devons protéger Israël », a-t-il encore indiqué pour prouver sa vassalité à l’Etat sioniste.

Et l’Algérie qu’a-t-elle à voir dans ces élections étasuniennes ? Tout ou presque, parce que ça serait une erreur de croire que notre pays n’est pas concerné par les bouleversements du monde arabe. En effet, on serait vite dans la ligne de mire d’un quelconque plan de pacification pour peu qu’Israël ou BHL ne s’intéressent à notre cas. Avec ses principes inaliénables, l’Algérie a compilé les ennemis qui n’attendent que le bon moment pour la dépecer.

»» https://www.djazairess.com/fr/lqo/5229498
URL de cet article 30433
  

Même Thème
Europe Israël : Une alliance contre-nature
David CRONIN
Israël est souvent perçu comme le 51ème État des États-Unis. Désormais, il serait en passe de devenir membre de l’Union européenne. David Cronin a parcouru les couloirs de Bruxelles pour interroger hauts fonctionnaires et diplomates. Il a épluché les programmes européens et examiné les liens étroits que tissent les entreprises du continent avec ce petit État du Moyen-Orient. Loin des discours officiels, vous trouverez dans ce livre les résultats d’une enquête déroutante qui montre comment le prix Nobel (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

A force de tout voir on finit par tout supporter...
A force de tout supporter on finit par tout tolérer...
A force de tout tolérer on finit par tout accepter...
A force de tout accepter on finit par tout approuver.

Saint Augustin

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.