RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
17 

Programme insurrectionnel

La stratégie de l’État est claire et lisible. Adossé aux agents du spectacle, aux penseurs médiatiques de sa caste, aux aristocrates des grands groupes et aux armes de sa police, il laisse la situation se détériorer à un point tel que la loi martiale effective n’est plus qu’une question de semaines. Cette stratégie désastreuse, expérimentée dans l’histoire et remise au goût du jour dans les Antilles françaises accouche du plus noir tableau pour les libertés du peuple, le droit inviolable de sa libre expression et de son devoir sacré d’auto-détermination.

La crise est un complot.

Après une décennie où les élites ont essayé de plonger le monde dans une guerre totale et globale qui aurait pris naissance au moyen-orient, agitant le spectre des guerres de civilisations, des guerres religieuses et des guerres à mort pour les matières premières, l’ordre du jour est au chaos général dans chaque pays occidental ou occidentalisé. La crise ? Mais c’est un complot ! La situation ne peut pas échapper aux banques et aux pouvoirs, seraient-ils assez veules pour nous faire croire que tout leur échappe et qu’ils n’y peuvent rien ? Ils le sont. Ils parlent de crise du siècle alors même que nous ne sommes qu’à l’aube d’un millénaire qu’ils veulent écraser sous leurs bottes. Ils parlent de 1929 en oubliant, omission ordurière, que cette crise a été fomentée par les banques privées de la réserve fédérale américaine, donc parfaitement contrôlée et radicalement fidèle à leur plan. Les médias nous assomment de terreur en prédisant une descente vertigineuse dans les enfers de la récession, ou de la dépression suivant le canal que l’on écoute, préparant les esprits à l’apocalypse que seul pourra résoudre un État policier sans autre dogme que la force brutale. Les agitations, les insurrections, les révoltes, tout le beau monde n’a que ce mot à la bouche... Plan de propagande pour apeurer les propriétaires et ceux qui s’accrochent à leurs salaires. Ils nous parlent de matelas social au lieu de parler de ce cache misère sordide, de cette natte rongée par les rats épaisse d’une poignée d’euros... Est-ce que le smic, le rmi, le rsa, les quelques pièces jetées à ceux de tout en bas suffiront à faire taire le souffle de la révolte ? C’est une insulte de poser la question ! C’est une révolte qu’ils veulent ? Ils auront une révolution !

Défier la misère.

Défier la misère c’est défier sa fatalité. C’est défier les sens communs qui sortent de la bouche de ceux dont la vie n’a rien de commun. C’est défier la soumission journalistique, cracher à la gueule des faiseurs de consul, vomir les contemplations abêtissantes du spectacle, hurler comme des fauves que le système n’est pas mauvais que depuis une dizaine d’années, que le capitalisme est bien une haine de l’humanité. Défier la misère c’est élever des barricades aux stupides analphabètes historiques qui miaulent pour le retour du capitalisme à papa et, finalement, défier la misère c’est préférer le cocktail enflammé à la gueule des maitres du monde aux allocations quémandées par d’invisibles comités.

Aujourd’hui ceux qui se battent contre les lois scélérates, les lois racistes et génocidaires, les lois des riches qui protègent leurs misérables Rolex, les lois fascistes pour un nouvel ordre mondial, tous sont criminalisés. Ceux qui luttent pour un logement digne, pour l’indépendance alimentaire et énergétique, une juste répartition des richesses, un accès à l’éducation pour tous, une éradication de la morale consumériste, pour la fin de la société des mafias et du secret, pour une civilisation nouvelle d’hommes et femmes sages et éclairé(e)s, et surtout, honte déjà indélébile de l’histoire contemporaine, ceux qui luttent pour le respect des droits de l’Homme et contre les directives de la honte, contre la morale fasciste, ceux qui luttent pour nos frères et soeurs des pays appauvris, contre les multinationales et leurs saloperies à travers le monde entier, eh bien tous ces hommes et femmes supérieur(e)s promis(e)s aux livres d’histoire à la page des Danton, Camille Desmoulins, Victor Hugo, Louise Michel, Jean Moulin, eh bien tous risquent leur liberté et leur vie.

Si nous sommes contre, et radicalement contre, il n’y a aucune posture de conciliation à accepter, aucune discussion sur les termes de réformes ou autre légalisme, compassion absurde pour le bourreau de l’humanité. S nous sommes contre, il faut le dire, l’écrire, le crier, et lutter, quelque soit la forme du combat, contre le système et les responsables de ce spectacle, et s’il faut aller plus loin que des coups de pieds aux culs et des textes assassins, s’il faut appliquer la justice populaire aux multinationales et états-mafias, s’il faut traverser les mers et les déserts pour prendre le fusil de la fraternité, s’il faut trainer les maîtres à terre jusqu’à l’aveu de leurs crimes, s’il faut brûler la société de l’abondance, du gâchis, et se mettre à dos tous les petits fascistes du confort quotidien, s’il faut encaisser des années de prison et se coucher au son des balles ignobles des mercenaires, eh bien qu’ils sachent que c’est exactement la posture que nous nous engageons à tenir, parce qu’aucune autre solution n’est possible sinon regarder en végétaux aliénés la déchirante destruction de notre monde et la mort des enfants de demain. Oui, l’Histoire continue pour le monde meilleur que nous voulons tous, un monde débarrassé des fascistes, de leur goût morbide du passé, de leur chronique amnésie, et de leurs lois de sang.

Parce que j’aime la France.

Parce que j’aime la France, le bleu de mes yeux et le blanc de ma peau rougissent des menteurs et des traitres, ces petits hommes d’ailleurs à l’humanité suspecte qui ont baffré l’universel au banquet de la mort, laissant à mes frères et soeurs des horizons lointains la curée des os morts.

Quand je pense National je pense aux troupes de Valmy, l’armée de tous les français, aux FFI du Vercors, l’honneur de tous les français, aux gardes nationaux de 1871 et aux internationalistes partis en Espagne hisser haut la fraternité et la solidarité pour les valeurs de la seule France qui vaille qu’on meurt pour elle. Tout le reste ne vaut pas le clou enfoncé dans les pancartes aux belles lettres sur les murs de nos villes. Les perruqués, les roitelets, les petits empereurs et leurs généraux, les républicains assassins qui souillent le nom des rues alors que le sang de mes aïeux a disparu dans des tranchées de batailles inutiles et amorales. De Austerlitz à Diên Biên Phu, de Camerone au Djebel algérien, aujourd’hui en Afghanistan pour faire plaisir à l’oncle Obama, le sang des miens a été vendu aux nauséeux principes du capitalisme, de l’impérialisme, et les coupables n’ont jamais rien payé. J’en veux aux riches, le cul assis sur leur tas d’or, de n’avoir pour les jeunes rien d’autre que l’ambition d’en faire des massacrés où des massacreurs. Et l’ailleurs me déteste comme on déteste le meurtrier de sa famille, le violeur de sa soeur, le voleur de sa dignité ancestrale.

Parce que j’aime la France, la reproduction du tableau de Delacroix guide ma liberté. Elle s’affiche sur l’un des quatre murs de mon taudis, à côté d’une oeuvre plus personnelle qui proclame mort aux cons. N’est-ce pas cela mon pays, cette belle femme sur le tableau de Delacroix, cette guérillera poitrine offerte aux balles des tyrans pour la liberté de tous ? Je ne veux que celle-là comme couverture, je me débrouille très bien sans elle, mais si revient le froid, l’hiver et les pleurs, les miens ou ceux de mes frères et soeurs, c’est cette couverture qui me protégera, et ce n’est que cette étoffe protectrice que je pourrai offrir. Plus encore : pour elle je donnerai mes poings, ma rage et beaucoup de ma vie, parce que ce peuple et cette liberté, alors, c’est mon père et ma mère.

Mort aux cons, c’est autre chose : un patrimoine national que de cracher à la gueule de la gestapo de service. La police, ces pauvres d’esprit, ces malheureux dégénérés d’appuyer les actes barbares des élites, cette mafia drapée dans la loi, ne sert qu’à disperser la rage positive du peuple, à l’infantiliser, à le rabaisser tant et si bien que la présomption de culpabilité est la base de son action. La police c’est Versailles, la police c’est Vichy, la police c’est l’ennemi de l’intérieur vomi d’un ministère amer. Un délinquant n’est rien d’autre qu’un être debout qui refuse le salariat, et comme le salariat n’est rien d’autre que l’esclavage, un délinquant a dans la sang le même bouillonnement que celui des révoltés du tiers-états.

Et les fous, les tueurs et les violeurs, qu’en ferons-nous sans la maison poulaga ? Ce ne sont que de pauvres victimes sociales devenus assassins à leur tour, aveu de l’égoïsme de nôtre société, de son horreur de l’humain, de son mépris des horribles conditions sociales, culturelles et éducatives qu’elle impose massivement. Nous, comme un peuple digne et fier, parce que juste et fraternel, nous n’avons pas besoin d’une milice terroriste (qui terrorise) aux ordres des bourgeois pour faire régner la bonheur. Nous nous organiserons bien mieux nous-mêmes, avec des valeurs bien différentes les mêmes que celles de ce tableau, là sur le mur de mon taudis, ils ont tous des armes, des sourires et la joie libertaire allume leurs grands yeux noirs.

Parce que j’ai été au collège Louise Michel et au lycée Auguste Blanqui, j’espère que mes enfants iront au lycée J.M Rouillan et à l’Université Guy Debord. Et pour cela, et avec tous les vrais patriotes pour un monde meilleur, j’appelle à l’insurrection.

Les Que faire et qu’en faire ?

Quelques soient, et pour des raisons bien différentes, les conséquences des moments révolutionnaires, il n’y a pas de modèle et la révolution n’étant pas un produit commerciale, elle ne s’importe ni ne s’exporte. Le fait commun est la conscience de l’oppression et son degré de violence. Qu’il soit le fait d’un peuple, d’une partie d’un peuple ou d’une avant garde, seule compte la réalité de l’oppression. Mais la conscience de l’oppression, au vu du monde médiatique actuel, est loin d’être évidente pour les français. Espérons qu’ils apprennent vite des frères et soeurs antillais(es) ainsi que des groupes et penseurs libres qui s’essoufflent à le crier depuis si longtemps. Parce que la propagande ne laisse pas d’espace à l’esprit critique, elle transforme en bien n’importe qu’elle ignominie. La grande majorité occidentale n’a pas conscience de collaborer au pire système, génocidaire pour l’humanité, destructeur pour la planète et tyrannique pour eux-mêmes.

Ce monde est éminemment contre révolutionnaire, c’est-à -dire qu’il moque, déprécie et criminalise la critique en même tant qu’il étouffe, trahit et prostitue l’auto-critique. La dépression généralisée, l’avalanche de frustrations, la négation du développement personnelle au profit du modèle capitaliste, toutes ces peines quotidiennes ne sont pas reconnues comme la conséquence du modèle de civilisation imposée mais comme une fatalité humaine. Ainsi se vérifie cette ancienne loi, la force du tyran ne repose que sur l’acceptation de l’état de tyrannie par ses sujets. L’oppression, chacun l’endure mais personne n’en identifie la cause.

C’est en toute conscience que l’occident déferle sur le monde, assassine, vole et détruit, acceptant cet état de fait comme indépendant de sa volonté et de ses actes. La conscience du contrôle sur sa propre destinée n’existe pas, par les même mécanismes qui ont plongé l’occident dans l’acceptation de la scolastique divine pendant des siècles. Un jour pourtant, grâce au travail des Lumières et à la dignité des révolutionnaires l’ordre ancien a été balayé. Aujourd’hui c’est cet ordre bourgeois, devenu ancien et mortel pour l’humanité, qu’il faut balayer.

Où naissent les révolutions ? A la différence des coups d’état, du cirque électoral et des agitations littéraires, un réel mouvement populaire debout pour la refonte du rapport de forces nait, grandit et meurt dans l’espace publique, dans la rue. En amont était la formation des brigades révolutionnaires, leur préparation à ce travail de porte-voix des idées neuves. En aval la désignation juste de représentants pour porter le projet constitutionnel, politique, sociale et humain. Mais l’espace publique garde la main. Là , sur le pavé, dans l’échange le plus naturel, le plus direct, le plus productif, déjà vivent toutes les possibilités, toutes les radicalités et tous les contre-pouvoirs.

La situation est celle-ci, les forces mobilisées pour un projet révolutionnaire doivent prendre l’espace publique. On peut constater aujourd’hui que l’atomisation de la population, sa réduction à la partie congrue de son individu propre, seul et inoffensif, est une arme aussi efficace que dix escouades de policiers. La contestation libertaire, armée de feuille de choux trisannuels et d’une armada de penses-bêtes numériques, ne vaut pas la botte d’un guérillero. C’est certes plus confortable, aussi confortable que de designer d’ex-rebelles libertaires aux rédactions des journaux nationaux. Ca calme, soit et la petite foule des révolutionnaires booléens. Simplement, fut-elle numérique, la posture de papier n’est qu’une posture, à la première lâcheté elle se fait imposture. Le seul droit collectif de contestation est résumé aux règles du jeu politique, au balai des partis, aux lentes échéances du vote et à la tricherie des classes dirigeantes. C’est un leurre, un piège, tant que l’espace publique ne devient pas le terrain essentiel, de formation, de lutte et d’explication de la révolution, tant qu’il reste aux mains des classes dirigeantes, l’avenir révolutionnaire en Occident ne saura dépasser les résultats des compagnons de la lutte armée de la fin du siècle dernier.

Voilà le point essentiel, si cette convergence d’esprits, d’analyses, de révoltes du verbe armé ne débouche sur aucune action concrète et durable dans l’espace publique, s’il ne sert à désenchainer les électeurs-consommateurs-salariés, s’il ne sert à décretiniser les générations nées dans le monde spectaculaire du capitalisme concentré, s’il n’afflige pas de peur la caste dominante, il est inutile. L’espace publique est le seul lieu ou la communauté peut outre-passer son rôle de spectatrice et devenir actrice. C’est un principe social, la volonté d’un groupe n’est que la matérialisation de cette volonté dans l’espace publique : la foule. La masse, en tout cas l’unité dans le refus d’un ordre administratif, oppressif, un colosse de papier protégé par une force armée, de la matraque à l’article lambda du code pénale. Regardez l’ennemi ! La matérialisation de l’ordre dirigeant ne se suffit pas de la télévision, ou de tout autre propagande. L’ordre doit affirmer sa force réelle dans des défilés militaires, des démonstration de police, des occupations permanentes de l’espace, elle doit occuper avec ses milices, sa rhétorique et sa morale tout l’espace publique, non seulement comme élément de sa propagande mais également pour en interdire l’accès à toute forme de contestation. Les lettres, les déclarations, les constitutions, les lois, rien n’existe sans la démonstration de la force qui les soutient. La force du système ne peut se résoudre à être une force virtuelle, cathodique ou numérique, elle doit être vue et comprise comme une violence d’état par tous les citoyens, elle doit donc investir et quadriller l’espace publique. Force de l’ordre, publicité, etc,etc...

Programme insurrectionnel.

Il faut mettre l’État en faillite, que sa vraie nature explose aux visages des citoyens. Faillite sociale, faillite humaine, faillite politique et faillite policière. Les gros bras de l’état, les polices sous tous leurs uniformes, ne servent que pour l’argent. Ces guêpes de l’ordre fonctionnaire en sont les mieux payés, bien plus que les professeurs et instituteurs de nos écoles. Une fois en cessation de payement, rien ne protégera plus l’élite de sa base révoltée. Les villes doivent être sous contrôle des brigades de révolutionnaires, les voies de communications bloquées et le pays plongé dans le noir médiatique. Les murs feront des supports de bonne qualité et trois cagettes une estrade suffisante. L’administration ancienne doit être balayée et les communes insurrectionnelles proclamées. Les plus motivés seront de l’avant-garde, pour expliquer au peuple endormi par des décennies de propagande débilitante les vérités qu’on lui cache et le principe supérieur de la révolution. Le changement par et pour tous. De sorte que les institutions de la République soient caduques, l’Élysée et Matignon hors-notre-loi et la constitution annulée.

La constituante est alors en ligne de mire, interdite à tous ceux qui ont occupé des mandats ou postes de courtisans sous la cinquième république, de la base se noue le projet d’une société nouvelle, et les aéroports seront largement ouverts pour que les rois d’hier devenus rats s’échappent retrouver leurs millions volés aux français. Le chantier est immense, le projet d’une vie, un projet social bien différent des vies schizophrènes promises par le monde du spectacle. Certains pourrait croire à une folie. Ce n’est rien de cela, c’est un programme insurrectionnel.

Tout cela ne se fera pas sans quelques cranes fendus, et si le futur n’est pas écrit à la virgule près, ce n’est pas qu’il n’existe pas, c’est simplement que la responsabilité et l’avis de chacun ne peut pas se décider de manière unilatérale. Un projet révolutionnaire ne peut pas se subordonner aux principes dictatoriaux et élitistes de l’ordre actuel de la démocratie élective, cette réalité inversée de la liberté. La désorganisation de la riposte ne sera que la preuve de sa vraie nature, la représentation complète de la société française, multiple dans sa différence, indivisible dans sa rage. Unie contre le même ennemi, celui-ci n’a aucune chance, celui-ci n’aura plus l’occasion de détruire nos vies, de les mener à l’abattoir du capitalisme et de nous entrainer dans la collaboration aux désordres meurtriers du monde. Demain, encore une fois, ce n’est rien d’autre que la révolution.

Je ne vous pose alors que cette question : Où serez-vous demain ?

URL de cet article 8081
  

Même Thème
Guide du Paris rebelle
Ignacio RAMONET, Ramon CHAO
Mot de l’éditeur Organisé par arrondissement - chacun d’eux précédé d’un plan -, ce guide est une invitation à la découverte de personnages célèbres ou anonymes, français ou étrangers, que l’on peut qualifier de rebelles, tant par leur art, leur engagement social ou encore leur choix de vie. Depuis la Révolution française, Paris est la scène des manifestations populaires, des insurrections et des émeutes collectives. Toutes ayant eu un écho universel : la révolution de 1830, celle de 1848, la Commune, les (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Tout ce qui est sage a déjà été pensé : il faut essayer seulement de le penser encore une fois. »

Goethe

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.