Bonjour,
je vous remercie pour vos commentaires, et j’entends bien vos réserves : effectivement les politiciens sont sous la domination des financiers : en tous cas pour l’instant. Car toute domination qui s’exprime est un lien qui se crée inévitablement, et peut à tout instant se retourner : comme les maîtres commandent aux esclaves, jusqu’à ce que l’esclave détienne la vie même de son maître entre ses mains : s’il part ou décède, le maître s’apercevrait alors qu’il n’est plus rien.
C’est un peu le même principe avec la relation de dépendance entre les politiques et les financiers : les politiques ont beaucoup fait pour les financiers, tant même qu’ils ont parfois une seule tête pour deux casquettes. Et tous les deux se trouvent désormais liés : sans les politiques accommodantes les financiers prendront leurs pertes, sans les financiers les politiques ne seront pas réélus. Mais si même ainsi les politiques ne sont plus réélus, quel intérêt auront-ils alors à continuer de les protéger ?
Ne manquerait plus qu’à cet instant le peuple s’aperçoive que ce n’est pas lui qui a besoin et des financiers et des politiques mais bien le contraire, et la domination changerait de sens presque instantanément !