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Que devient, à Miami, ce «  Droit de l’Homme » qu’est le «  droit de réponse », avec l’exemple de José Varela ?

Par Iroel Sánchez

Suite à la grave agression dont a été victime le blogueur cubain José Varela, à Miami(1) il est peut-être opportun de rappeler que cette ville de Floride détient le record des attentats à la bombe perpétrés contre un organe de presse.

Il s’agit ici de la revue Réplica dirigée par le journaliste cubain Max Lesnick, une voix qui s’est opposée, dans le cadre de son activité journalistique, à la politique du gouvernement des États-Unis envers Cuba.

Réplica et son directeur ont été la cible d’attentats à la bombe en 1974, 1975, 1981 et 1994. Les auteurs de ces attentats terroristes appartiennent aux groupes les plus extrémistes du Sud de la Floride. Cependant, ce violent passage à tabac infligé à José Varela survient précisément au moment où le Parlement Européen décerne son prix annuel « pour la liberté de penser » à un individu qui revendique sa filiation avec ces éléments de Miami également connus sous l’appellation d’« exil dur », lui-même auteur d’actes de violence envers une femme (2) et un vieil homme, ce dernier précisément ayant eu à subir ses récriminations parce qu’il avait fait échouer une action terroriste.

Max Lesnick a été décoré par l’Union des Journalistes de Cuba, mais il est inquiétant de constater que le système très généreusement financé et mis en place aux États-Unis et en Europe pour financer les « héros de la liberté d’expression » ne s’est jamais souvenu de son travail… et jamais, par conséquent, ce système ne se souviendra de José Varela.

La pupila insomne/Rebelión

Rebelión : http://www.rebelion.org/noticia.php?id=11535

(1) . Cf. http://lapupilainsomne.wordpress.com/2010/10/22/un-oficio-dos-sistemas/

(2) Cf. http://www.cubadebate.cu/especiales/2010/03/08/granma-cuba-no

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La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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