RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
54 

Que penser de la situation corse ?

Que faut-il penser de la situation en Corse ?
La prise des institutions corses par les partis autonomistes et indépendantistes pose de sérieuses questions à l’électeur de gauche. Et cela d’autant plus que leurs positions sont extrêmement ambigües.

Le droit des peuples (si peuple corse il y a) à disposer d’eux-mêmes devrait conduire les leaders corses à réclamer l’indépendance. Or ils s’en gardent bien pour la plupart, réclamant une autonomie qui a parfois des relents bien nauséabonds : droit de propriété réservé en priorité aux résidents Corses, racisme anti-immigrés, voire anti-Français, par exemple.

A cela s’ajouterait une autonomie fiscale qui, compte-tenu de la situation locale, continuerait à faire porter le poids financier du fonctionnement et de la gestion de l’île sur les épaules – bien larges – des contribuables métropolitains. Il semble que les Corses veuillent bien de l’autonomie si ce sont les autres qui en paient le prix. On comprend mieux dès lors pourquoi ils ne veulent pas de l’indépendance : ils seraient incapables de l’assumer sur le plan économique.

Ils savent aussi pertinemment – le débat catalan vient de nous le rappeler – qu’une indépendance de l’île se traduirait immédiatement pour elle par une sortie de l’Europe et de ses subventions bien connues aux nombreuses vaches normandes (et autres mammifères particuliers) de Corse.

Deux images récentes nous choquent : le discours d’investiture du chef de l’exécutif corse a été tenu dans cette langue, sans que, à notre connaissance, le préfet soit intervenu pour rappeler à l’ordre « républicain » (qui demeure en vigueur jusqu’à preuve du contraire). Ensuite, lors de la visite de la ministre de l’Intérieur, on voit clairement sur la photo deux drapeaux derrière ce représentant de l’État, celui de la Corse et celui de l’Europe (Cf. plus haut), mais point de drapeau français et madame Gourault semble n’y avoir pas fait mettre bon ordre. Comment le comprendre ?

Il me semble qu’il est temps, au point où nous en sommes, de mettre fin à l’hypocrisie qui règne autour de ce dossier depuis des décennies. Ou bien la Corse demeure dans la République, et elle assume les droits et les devoirs comme les autres, ou bien elle vise son indépendance pleine et entière et soulage les métropolitains de la charge financière de l’île. On ne peut pas avoir tous les avantages en même temps : dans la République sans les devoirs, hors de la République sans les charges !

Je proposerais bien un référendum* tenu au plan national pour savoir si les Français sont d’accord pour accorder l’indépendance à la Corse. S’ils l’acceptent – ce dont je ne doute pas, et je serai le premier à voter oui ! – les Corses devront se débrouiller sans nos subventions, ni celles de l’Union. A eux de voir où est leur avantage. Mais on ne peut décidément pas manger à tous les râteliers.
*C’est Raymond Barre qui avait dit jadis : « S’ils veulent leur indépendance, qu’ils la prennent ! »

MONTAUBA

URL de cet article 32917
  

Europe Israël : Une alliance contre-nature
David CRONIN
Israël est souvent perçu comme le 51ème État des États-Unis. Désormais, il serait en passe de devenir membre de l’Union européenne. David Cronin a parcouru les couloirs de Bruxelles pour interroger hauts fonctionnaires et diplomates. Il a épluché les programmes européens et examiné les liens étroits que tissent les entreprises du continent avec ce petit État du Moyen-Orient. Loin des discours officiels, vous trouverez dans ce livre les résultats d’une enquête déroutante qui montre comment le prix Nobel (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance. »

Abraham Lincoln, 16ème président des Etats-Unis de 1861 à 1865, 1809-1865, assassiné

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.