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Sport, business, dopage et …..

Quand on sait que les sportifs les mieux payés gagnent plusieurs milliers de SMIG par mois, ils peuvent se tenir au garde à vous pour écouter La Marseillaise !! Dans le système actuel, plus les sportifs ont de gros revenus et plus ils bénéficient de niches fiscales et sociales spécialement mises en place pour eux. Encore une fois dans un pays soit disant en crise, les privilèges consentis aux plus riches est choquant.

Toutes les lois misent en place pour le droit à l’image, où les différentes aides publiques bénéficient avant tout aux sportifs les mieux rémunérés. Malgré tout, ces privilèges n’empêchent pas les sportifs de partir à l’étranger. Vouloir rivaliser avec les régimes fiscaux étrangers pénalise lourdement les contribuables français : 100 millions par an pour le budget de l’Etat et la sécurité sociale (juste pour le football)

L’argent dans beaucoup de sports provient de fonds douteux, de blanchiment d’argent sale et de régression sociale ; pour pouvoir payer les sportifs, les sponsors délocalisent leur production dans des pays où la main d’oeuvre est moins chére. D’autre part une autre partie de leurs revenus provient des droits TV et de la pub, c’est à dire d’un prélèvement sur les produits de grande consommation que nous achetons, alimentation, automobile, habits ..., c’est une taxe au seul profit des sportifs !!

Les clubs ou associations sportives recevant des subventions publiques devraient plafonner le salaire de leurs membres et dirigeants. Les sportifs qui ont bénéficié de structures et d’entraineurs payés par la collectivité devraient pendant un certain nombre d’années payer des impôts dans le pays formateur afin de ne pas seulement profiter du système, mais aussi de le perpétrer, cela s’appellerait la réciprocité !!


Le Tour de France n’est pas organisé
par une fédération sportive, organisme à but non lucratif, mais par une société commerciale. L’organisation du Tour met largement à contribution les collectivités locales, mais il ne faut pas oublier qu’une société privée a pour seul objectif de dégager des bénéfices pour les distribuer aux actionnaires. Combien coute donc le Tour aux contribuables français ?
Le dopage est un fléau dans le sport, mais tout le monde ferment les yeux. Comme le nuage de Tchernobil on a l’impression qu’il n’a pas passé les frontières ou alors il ne touche pas les sportifs nationaux. Et les journalistes sportifs ont l’air crédule et naïf. C’est le bal des hypocrites !

L’image du sportif et de ses salaires démesurés donne l’impression que tout le monde peut réussir. Le sportif sert à cautionner un système, à canaliser l’agressivité de la population. Tant que le citoyen lambda s’occupe de sport, il ne pense pas à autre chose. Le prochain match de son équipe, ou la performance de son idole est plus important que sa fiche de paye, sa retraite ou l’avenir de ses enfants ! Chacun inscrit son enfant au foot ou au tennis avec le secret espoir qu’il réussira, malheureusement pour eux il y a peu d’élus, mais cela permet d’accepter les salaires exorbitants des sportifs, des fois que..., on cautionne le système sans trop se poser de questions !

Dans nos sociétés civilisées, le sport a été élevé au rang de valeur suprême. Tout smicard est heureux d’aller applaudir, regarder et encourager des milliardaires qui s’amusent ! L’amour du sport est devenu obligatoire. La véritable mise en scène de toute manifestation sportive est digne de la propagande et du culte de la personnalité des régimes dictatoriaux. Le sport est le nouvel opium du pauvre !

Article original publié sur http://2ccr.unblog.fr/

Conscience Citoyenne Responsable

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Le Printemps des Sayanim
Jacob COHEN
Interview de l’auteur. Pourquoi ce titre ? J’ai voulu que le terme « sayanim » apparaisse d’emblée et interpelle le lecteur. On se pose la question, et la définition se trouve juste dans les premières lignes de la 4e. La problématique est installée, sans faux-fuyants, et sans réserve. Idéalement, j’aimerais que ce terme entre dans le vocabulaire courant, dans les analyses, et dans les commentaires. Voulez-vous nous la rappeler ? Les sayanim - informateurs en hébreu - sont des juifs (…)
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Claud Cockburn

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