Plein écran
32 commentaires

Témoignages Contrat Nouvelle Embauche.

DIVERS








[Boujour,

je suis une journaliste qui fait des recherches sur le contrat nouvel embauche. Pour ca je cherche des témoignages de salariés.

Est-ce que vous purriez me contacter pour me répondre quelques questions ou me donner quelques contacts de victimes ?

Merci d’avance.

Avec meuilleurs salutation, Erika Burri
06 727 03 24 erikaburri@gmx.ch.... 16 mars 2006. ]



[ Bonjour,

Je réalise un documentaire pour le magazine "zone interdite" sur les allocataires du RMI et souhaiterais entrer en contact avec ceux et celles qui touchent le RMI et voudraient apporter leur témoignage.

Vous pouvez me contacter : Michaëlle Gagnet o686267342 mgagnet@hotmail.com.... 31 mai 2006.]









(Lire aussi les témoignages publiés sur le forum en bas de page.)



Février 2006.


Je suis un jeune ayant obtenu son CAP en menuiserie aluminium en 2005.

En septembre , je trouve du travail en CNE à 30km de mon domicile sur ce métier. Je suis très content et motivé. Je n’ai pas encore le permis de conduire ni de voiture parce que je n’ai pas 18 ans. En train c’est compliqué et cela ne me laisserait plus de temps du tout, ni d’énergie.

Je pars du petit studio où j’étais, je ne vis déjà plus chez mes parents qui sont séparés et en situation difficile. Je trouve, grâce au concours de mon frêre qui se porte caution pour le paiement du loyer et grâce à d’autres personnes qui avancent les deux mois de caution et les frais d’agence, un petit logement à moins d’un km de mon travail. Même si mon vélo était dégonflé je pourrai y aller à pied !

Tout se passe bien : au bout d’un mois le patron me dit combien il est content de moi, m’encourage à continuer, à faire mon permis etc...Au bout de 3 mois il se déclare toujours content et m’annonce un vendredi ainsi qu’à d’autres que nous allons devoir aller en déplacement pour quelques jours le lundi. Je m’y prépare.

A notre arrivée le lundi, nous apprenons que le déplacement est annulé et que moi, dernier entré et le seul en CNE, je suis licencié ! Mon travail n’est pas en cause, l’on me recommendera si des futurs employeurs téléphonent...

Je suis pétrifié, sans réaction. Je savais que cela pouvait arriver mais je ne pensais pas que cela m’arriverait et si vite alors que tous les clignotants étaient verts pour moi... Un abîme s’ouvre à mes pieds. J’ai tout misé sur ce travail faute d’avoir eu le choix et je n’aurai pas le temps de me retourner, même pas de commencer à rembourser mes amis, ni de pouvoir retourner dans mon ancien logement bien moins cher. Je n’ai gagné que le smic majoré de quelques heures supplémentaires. Je dois encore travailler jusqu’au 20 janvier et c’est très difficile de rester cordial. L’espoir de pouvoir obtenir à mon départ une attestation mentionnant que mon travail n’est pas en cause dans mon licenciement, me fait tenir même si j’ai déjà à regretter certaines paroles.

Je me suis inscrit au permis de conduire, j’ai eu mes 18 ans le 1.12.2005, j’ai engagé pleins de frais annexes à mon démménagement et je ne pourrai faire face si je ne retrouve pas un emploi très vite.

Je suis heureux d’avoir pu lire vos articles car je peux me dire qu’au moins quelqu’un comprend ce qui se passe. Les jeunes comme moi n’ont pas la réelle possibilité déjà de comprendre les "acquis" de leurs aînés et je n’en connais pas un qui aie lu Zola dans mon entourage. Les salariés du bas de l’échelle n’ont aucune possibilité de refuser un CNE s’ils n’ont pas déjà un CDI.

Avant de vous découvrir j’avais écrit à une personne se plaignant elle aussi d’un CNE et elle m’a demandé de donner le nom de l’entreprise parce qu’elle voulait recouper les informations en lui téléphonant et que si je ne les lui donnait pas, elle ne pouvait rien faire ni en parler. Ce à quoi cette personne n’avait pas assez réfléchi c’est que si elle allait appeler mon employeur, j’aurai encore plus de difficultés jusqu’au 20 janvier et que cela pouvait avoir un retentissement sur mes recherches d’un nouvel employeur. J’ai donc choisi de taire mon identité et celle de mon employeur à cette personne.Je ne suis pas habitué à utiliser internet, je suis chez une amie qui rédige pour moi.

Flocon


Mon épouse a travaillé pendant trois mois dans une clinique vétérinaire en CDD. A l’issue du CDD, son employeur lui a fait signer un contrat nouvelle embauche. 15 jours après elle a été virée sur simple lettre recommandée sans aucun motif , son employeur lui a même dit qu’il n’avait aucun motif pour la licencier ( nous ne savons toujours pas pourquoi, car quelques jours auparavant, il lui avait annoncée qu’il était satisfait de son travail ). Elle n’a aucun recours ( prudhomme, inspection du travail ). En plus, elle est obligée de travailler encore 15 jours avant son exclusion définitive. Que faire maintenant ? ? ? A noter qu’aucune secrétaire vétérinaire n’est restée plus de trois mois jusqu’à présent.

Thierry 16


J’avais un petit boulot pepere mais je plafonnais. J’ ai signé un contrat cne sans me poser aucune question. 4 mois apres mon embauche je me suis poser des questions ! ! ! ! ! Période creuse pour la societe pour laqu’elle je travaillai et hop ! ! ! Au revoir madame. Mon mari est intermittent du spectacle maintenant nous sommes deux.J e ne vous parle pas des enfants qui sont plus sereins que nous pour l’ instant ils vont encore a l ecole ! !

bondanese


Bonjour je viens de lire vos réponses je suis une femme de 30 ans ambitieuse qui souhaite evoluer dans sa profession je suis actuellement en CDI je viens de passer plusieurs entretiens pour une evolution de carriere qui m’ amenerait à un poste de direction. Mais voilà , partout, on me propose un CNE et je ne peux pas accepter ce risque. Je souhaite avoir des enfants (chose déjà mal vu dans le monde du travail) ce projet serait repousser à dans deux ans. Je recherche depuis quelques mois à acheter un appartement : Quelle banque m’ accordera un crédit avec un contrat de travail " précaire" : aucune ! ! ! Je ne prendrai donc pas de risque de dépendre pendant 2 ans du bon vouloir d’un patron. Je trouve normal que pour un poste à responsabilité il y ait des périodes d’essai plus longues mais 2 ans cela ne vous protège de rien surtout s’il n’ y a plus besoin de motif de licenciement. Alors voilà , je vais rester bien sagement à mon poste actuel où j’ai la sécurité de l’emploi ! ! ! ! Car toutes les factures qui tombent à la fin du mois, elles ne sont pas en CNE et ne peuvent être interrompues comme on le souhaite... Je comprends que quelqu’un qui n’a pas de CDI est content d’accepter ce contrat c’est mieux que de rester au chomage ou rmi mais aujourd’hui si on est déjà à l’abri autant y rester.

Je pense que Mr De Villepin ne devrait pas crier haut et fort la soit disant baisse du chômage car il n’y a pas de création d’emplois mais de nouveaux rmistes ou chomeurs radies de l’anpe ! Et on se dirige comme les anglais vers plus d’emlois certes mais tous précaires et mal rémunérés !

Sur ce bonne année à tous sophie

sphie


Bonjour, voilà une petite contribution pour plainte contre le CNE : j’ai été embauchée il y a 6 mois avec un Cdd de 6 mois avec promesse de CDI à la clé et voilà que l’on me propose le CNE alors que mon emploi est pérenne (je veux dire par là qu’il faudra toujours quelqu’un pour mon boulot), mais je n’ai pas le choix, il faut que je signe,n’ayant rien trouvé d’autre.....Je trouve çà hyper dévalorisant surtout qu’à 42 ans si la patronne me vire, bonjour les recherches pour retrouver un job... Merci d’avoir consacré 2 mn à me lire Cordialement, Agnès

Nanou-Agnès


Je m’apprête à embaucher un jeune. Mon comtable me conseille le CNE. Donc, je me renseigne, et tombe sur tous ces articles, des personnes mécontentes, et me dis que vous avez raison, la précarité est trop d’actualité, les gens sont de moins en moins sécurisés. Si ce peut vous consoler, je vais établir un bon vieux CDD à mon employé, et si la charge de travail le justifie au terme du contrat, pourquoi pas un bon vieux CDI ! Bon courage pour l’avenir ....

Manou


Rentrée à l’inspection du travail : le CNE nouveau est arrivé...

Elle est là dans mon bureau, embauchée le 10 août dans un « Basprix », mais « déjà  » en train de se plaindre à l’inspection du travail.

Elle me raconte.

Elle a quarante ans, elle était en attente de travail depuis de longs mois, comme caissière de supermarché. Quand elle est arrivée au Basprix, elle a donc aussitôt été sollicitée, au mois d’août, peu de personnel, en temps normal, ils sont douze, mais là il n’y a que 7 salariés en tout, il faut « boucher les trous », alors le gérant, un « jeune », lui a fait faire des heures supp’ tous les soirs, a limité ses pauses du midi, et comme d’ordinaire dans ce genre de secteur, il lui a fait faire « ses caisses » en dehors des horaires, alors qu’elle était à temps partiel à 32 h, elle a « démarré sur les chapeaux de roue » et a fait prés de 45 h, « gratos ».

Comment se plaindre, elle est à l’essai pour deux ans, ils n’ont pas perdu de temps pour mettre en ouvre les « contrats nouvelle embauche de Villepin ».

Mais il s’est rajouté quelque chose : « j’ai fait une bêtise, dit-elle, rougissante, je suis allé manger un croque monsieur, avec mon ami, prés du Basprix, à la coupure ».

- Et alors ?

«  -Alors, il m’a vue... Il m’a demandé, gentiment, car il fait sympa avec tout le monde, si c’était mon mari, et, prise de court, je lui ai répondu, bêtement, « non, mon ami ». Le lendemain soir comme on finissait tard (20 h 15, j’aurais du finir à 19 h...) il m’a proposé de me raccompagner. Comment refuser ?

- Et alors ?

«  - Il m’a expliqué dans la voiture, en gros, dit-elle rougissante encore, que si j’étais gentille avec lui, il me ferait des horaires faciles. Comme je l’écartais, il m’a dit qu’il ne dirait rien à mon mari pour ma liaison avec celui avec lequel il m’avait vu déjeuner le midi.

- Et alors ?

Et il m’a changé mes horaires : « 9 h - 11 h puis 18 h - 21 h. »

«  - C’est illégal, dis-je, la coupure dans une journée à temps partiel doit être unique et ne doit pas dépasser 2 h dans une journée. »
Avant de me mordre les lèvres : comment faire appliquer cela avec un « Cne » ?

Gérard Filoche, Inspecteur du Travail


Petite contribution au débat sur le CNE.

En août dernier je suis contacté par une boîte pour un CDI.

En septembre je signe un CDI avec mention CNE dans la partie durée du travail.

Fin octobre je reçois un préavis de 15 jours avant licenciement. Explications : c’est juste au cas où la boite se trouve en difficulté d’ici début novembre, sinon je resterai toujours dans les petits papiers de la boite.

... Merci la droite ! ! ! !

Je


Mon mari est americain, il parle donc anglais, c’est donc difficile pour lui de trouver du boulot. On lui a proposé un boulot en octobre 2005 et il accepté sans savoir que ce serait un CNE. On lui a reproché en décembre dans une lettre avec ar de ne pas parler français (l’employeur etait biensur au courant quand il l’a embauché) ; fin décembre il a refusé d’effectuer des heures complémentaires (20 heures) car les heures ne lui étaient pas payées mais récupérées.. Son employeur ne l’a plus appeler pour lui donner son emploi du temps, nous nous sommes rendus sur le lieu de travail avec un temoin pour faire constater qu’il refusait de le faire travailler, il lui on dit de partir et qu’il ne le voulait plus la-bas sans l’avoir licencier. Depuis le 23 décembre nous attendions qu’il le licencie afin de pouvoir retravailler ou toucher les assedics (entre temps nous avons envoyés des courriers l’informant qu’il etait toujours son employé et desire travailler). Nous avons reçu aujourd’hui la lettre de licenciement. Il le licencie pour faute grave le privant des 2 semaines de préavis et de la prime de licenciement en pretextant que mon mari ne s’est plus rendu à son travail. Nous avons un bébé et plus de ressources depuis la fin décembre....Nous envisageons de les attaquer aux prud’hommes.Qu’en pensez vous ? ? Avons nous des chances de gagner ? ? ? Au fait, merci à notre premier ministre pour ces cne qui nous enfoncent dans la précarité...

ysatis


10 mars 2006


Bonjour,

Je pense que mon témoignage pourra vous éclairer sur l’usage peu recommandable du contrat nouvelle embauche.

Je vous préviens l’histoire peut vous paraître longue et complexe mais croyez moi elle en vaut le détour.


Le 6 février 2003 je suis embauchée en CDD sur une Ste qui s’appelle B.

Courant 2004 je reçois une promotion et je passe donc sur une filiale du groupe qui s’appelle C.

Au mois de mars 2005 on me refait passer sur la Ste B dans le but de faire échouer les élections des délégués du personnel faisant toujours partie du même groupe (le groupe A) ces changements sont effectués par avenant au contrat.

En juillet 2005 je m’aperçois que sur ma fiche de paie à coté de l’intitulé B se trouve D. Je me renseigne donc de ce fait et j apprend que la Ste B a été rachetée par la D.

Aux alentours du 15 décembre 2005 notre directeur financier du groupe A convoque tout le personnel de la B dans le but de leur faire signer une démission. Il nous explique que la Ste B ET D est en liquidation judiciaire et qu’il consent à nous reprendre par l’intermédiaire d’un contrat nouvel embauche sur la Ste T (gérée par le cousin du gérant de la Ste A) en nous expliquant que par les temps qui courent mieux vaut un cne que le chômage.

Nous sommes donc environ une dizaine de personne à donner notre démission et à signer ce fameux contrat.

Il nous explique que cela ne changera en rien nos conditions de travail (même salaire même poste même lieu de travail). Effectivement les chauffeurs de la Ste T continuent de conduire des camions au logo du groupe A et moi je continue d’occuper le même poste au sein de le Ste.

Donc je lui donne ma démission dictée par ses soins sans avoir vraiment eu le temps de réfléchir aux conséquences. L’entretien a duré une heure environ, nous étions a l’approche des fêtes de noël, il m’a fait comprendre que si j’optait pour le licenciement économique je serais payée par le liquidateur judiciaire que cela prendrait du temps etc. etc. je vous passe les détails.

Le 13 janvier 2006 il me convoque dans son bureau et me remercie. La raison qu’il invoque est votre travail ne me convient plus vous n’etes pas à la hauteur. Je lui fait tout de même remarquer que le mois d’avant mon travail lui convenait puisqu’il me gardait.

Par la même occasion il licencie aussi mon collègue.

Je reçoit donc ma lettre de rupture datée du 13 janvier mais postée le 24 dans laquelle il n’oubllie pas de joindre 2 avertissements soit disant remis en mains propre (avertissement que je n’ai jamais vus avant).

Voila pour moi l’expérience du CNE.

A ce jour je me trouve donc privée d’emploi, privée d’allocation chômage, les Assedic refusant de me prendre en charge au vu de mon dossier puisque j’ai donnée ma démission et que je n’ai pas suffisamment travaillées entre temps. Pour moi le CNE me conduit faute d’avoir retrouvée du travail à demander le RMI

Voilà une belle image de la précarité pour un contrat ayant pour but de créer des emplois.

Je reste à votre disposition pour tous renseignements complémentaires et suis même prête à vous donner mon téléphone.

Cordialement, X.

- Source : Groupe "Victimes du CNE"
http://groups.google.fr/group/victimes_cne


Licenciés sous CNE, ils se tournent vers les prud’hommes.


Le Monde, 31 mars 2006.


Le contrat nouvelles embauches (CNE), créé en août 2005 et destiné aux entreprises de moins de 20 salariés, est un contrat à durée indéterminée (CDI) assorti d’une période de consolidation de deux ans.

Durant cette période, comme pour le contrat première embauche (CPE), l’employeur n’a pas à justifier un licenciement. Paradoxalement, cette absence de motif pourrait amener les salariés licenciés à recourir aux conseils des prud’hommes.

Le syndicat des avocats de France (SAF) estime ainsi que "pour que les salariés ne demeurent pas dans l’ignorance des motifs de leur licenciement, ils devront assigner leur employeur en justice." Ce qui, prévient le SAF, montre que "l’employeur n’est donc pas, loin s’en faut, à l’abri d’une procédure judiciaire". Cinq salariés, qui se tournent vers les prud’hommes, racontent leur fin de contrat.



"L’employeur a cessé de nous payer." Mickaël, 25 ans, est passé d’un contrat à durée déterminée (CDD) de trois mois à un CNE. Chauffeur-livreur dans le Maine-et-Loire, il livrait des meubles dans des magasins franchisés.
Mais, son employeur a cessé de le payer, lui et son beau-frère, Carl, embauché dans les mêmes conditions.

"Novembre a été payé en décembre, et décembre n’a jamais été payé", dit-il. "L’employeur n’avait plus les moyens et il nous a demandé de démissionner", raconte Mickaël. Comme ils ont refusé, tous deux ont reçu une lettre de licenciement le 13 février. "Pas d’explication, le patron m’a juste dit qu’il avait autre chose à payer que nos salaires", ajoute-t-il.


"J’ai demandé à récupérer mes heures supplémentaires." Brice, technicien frigoriste, 23 ans, a été embauché en CNE par une petite entreprise du Cantal, au mois d’août. " Le patron avait surtout besoin que je le dépanne quelques semaines", raconte le jeune homme qui se rappelle les dizaines de kilomètres quotidiens parcourus. "Au début, on ne fait pas gaffe, explique-t-il. Quand je me suis inquiété, il m’a dit que je pourrai récupérer mes 84 heures supplémentaires à un moment plus calme."

Quand Brice demande à les prendre, son patron lui propose de récupérer une semaine, soit 35 heures. "Et quand je lui ai réclamé le reste des heures, il m’a envoyé une lettre recommandée me disant qu’il mettait fin au contrat", ajoute Brice, résolu à se tourner vers les prud’hommes.


"J’ai pris un congé parental." A Nice (Alpes-Maritimes), Patrick a réussi à négocier à l’amiable avec son employeur. Ce vendeur de 29 ans, spécialisé dans le textile, a débuté dans une boutique de prêt-à -porter de luxe niçoise par un CDD de trois mois. Le 1er février, son patron lui propose un CNE. Père d’une petite Paloma, Patrick demande un congé paternité (légal) de 14 jours. "Mon patron m’a dit de le prendre en février, parce que la période était plus creuse, ça l’arrangeait", raconte Patrick. La date du congé est fixée au 11 février. Le 22, le salarié reçoit une lettre recommandée de fin de contrat. "Il me payait le préavis et me dispensait de le faire", dit Patrick. Pas d’explication, juste l’"indication" que Patrick coûtait "trop cher".


"Le patron nous traitait de feignants." Vanessa, 21 ans, a été recrutée comme vendeuse dans un magasin de décoration de Douarnenez (Finistère). "On a fait beaucoup d’heures, 220 au lieu de 130", se souvient la jeune femme. "Le patron nous traitait d’incompétents, de feignants, c’était vraiment du harcèlement." Vanessa a été licenciée le 5 janvier sans motif. Certaines de ses collègues avaient déjà démissionné.


"Le chef pâtissier me disait "sale Arabe"." Après un CDD de trois mois dans une boulangerie marseillaise, Rafik s’est vu proposer un CNE début octobre. "Mon chef pâtissier n’aimait pas les gens d’origine maghrébine, il me traitait de "sale Arabe"", explique-t-il. Les relations se sont dégradées au point que le patron a convoqué le jeune de 25 ans, en mars, pour lui annoncer son licenciement. Rafik lui explique alors le racisme dont il a été victime. "Je préfère te renvoyer toi. L’autre, avec ses cinq ans d’ancienneté, me coûterait trop cher", lui aurait expliqué son employeur.

Rémi Barroux


 Source : Le Monde www.lemonde.fr



A Marseille, le CNE casse l’emploi, par Christophe Deroubaix.


L’ Humanité, Marseille, correspondant régional, 18 avril 2006.


Le CPE mort, il reste le CNE pour les entreprises de moins de 20 salariés. Et avec lui les premières victimes du licenciement express, sans motif. Reportage à Marseille.


Rendez-vous est pris à la sortie du métro Cinq-Avenues. Juste un accord de principe et un numéro de téléphone portable pour se contacter. Cela pourrait ressembler à un rendez-vous d’agents secrets. C’est tout simplement une rencontre avec Marc, un jeune homme dont le contrat nouvelle embauche vient d’être rompu.


« Je ne veux plus signer de CNE »

« J’ai vu une annonce à l’ANPE pour une petite entreprise de serrurerie à Saint-Menet, dans le 11e arrondissement de Marseille. Le 9 septembre, j’ai signé un contrat nouvelle embauche. Le patron m’a dit d’emblée que pour ne pas payer trop de charges, il me verserait le SMIC et qu’il me donnerait en plus un « cachet ». Un complément non déclaré, quoi. Évidemment, je ne l’ai jamais eu. Peu après, ma voiture est tombée en panne. J’ai fait un crédit pour en racheter une autre d’occasion. En décembre, j’ai eu des ampoules au pied à cause du froid car l’atelier n’était pas chauffé. Un médecin m’a mis un arrêt de travail de huit jours. Mais je n’ai pas demandé à le faire passer en accident du travail.

Au bout d’un moment, je lui ai posé la question du paiement des heures supplémentaires, car j’en faisais pas mal. C’est là que j’ai appris que je n’étais pas supposé en faire à l’atelier. Mais je les avais quand même faites sans que personne ne me dise rien. Elles ne m’ont jamais été payées. Sur le contrat de travail, il est écrit que je dois travailler 35 heures. En fait, on travaille 37 heures 30. « C’est la convention collective », m’a assuré le patron.

Au bout de quelques mois, j’ai fait des recherches pour un autre travail, car cette entreprise ne me plaisait pas. J’ai eu un rendez-vous, mais pendant les heures de travail. J’ai demandé au patron si je pouvais m’absenter quelques heures quitte à récupérer. Il a dit « OK » à condition de ramener un mot d’excuse. J’ai eu mon rendez-vous le matin. Je suis revenu dans l’entreprise à 13 heures. A 14 heures, il m’a demandé le mot d’excuse. Je ne l’avais pas, je n’y avais plus pensé. Il m’a demandé de tout laisser et de quitter l’entreprise. Je ne comprenais pas. Le médecin m’a donné un arrêt-maladie de huit jours qui a été prolongé de huit autres jours. Le 3 avril, je suis revenu au boulot. Le patron m’a remis une lettre de licenciement qu’il m’a fait signer tout de suite. Il est écrit : « Nous avons pris la décision de mettre fin à votre contrat nouvelle embauche. » Sans explications, même quand j’ai demandé.

Je suis arrivé de Martinique au début de l’été 2005. C’était mon premier boulot. J’ai neuf ans d’expérience dans ce métier et je n’avais jamais eu de problèmes.

Pourquoi mettre fin à mon contrat ? Il avait toujours des blagues à deux balles sur les Blacks. Mais ce n’est pas pour ça qu’il m’a viré. C’est parce que je lui ai tenu tête. Un jour, nous sommes allés en dépannage chez une vieille dame pour un volet roulant défectueux. Le patron a dit qu’il fallait changer le moteur : 700 euros. Moi, j’ai proposé qu’on regarde de plus près. En fait, c’est le capteur qui ne fonctionnait plus. Lui, il a insisté et on a fait changer le moteur à la dame.

Il y a deux autres CNE dans la boîte. Le premier a été embauché pour me remplacer, l’autre a remplacé le stagiaire blessé. Ca fonctionne comme des intérims.

Là , je suis dans mon mois de préavis. Le patron me parle mal. Je cherche autre chose. Je dois payer mon loyer et le crédit pour la voiture. Mais je ne veux plus signer de CNE. Je préfère l’intérim. »


Licenciée pendant son arrêt de travail

Marc est un des rares salarié à accepter de témoigner en direct. Mais les permanences syndicales et cabinets d’avocats fourmillent d’autres cas de rupture.

Il y a A., dix-huit ans et demi, embauchée en CNE dans un magasin de jardinerie. Une palette lui tombe sur le pied. Accident de travail. Pendant son arrêt, elle reçoit sa lettre de licenciement. Elle vient de louer un appartement avec son petit ami. Elle ne peut plus en payer le loyer.

Il y a aussi cette femme, employée dans une boulangerie, victime d’un accident de voiture. Une semaine d’arrêt-maladie. Et une lettre de licenciement comme cadeau de convalescence.

Il y a encore ce jeune homme, employé dans une brasserie du quartier Belsunce, en plein centre de Marseille. Mis en arrêt-maladie deux mois et demi après le début de son contrat. Licencié. Ou cette salariée qui a effectué trois CDD avant que son employeur lui fasse signer un CNE et la licencie.


Trois CNE signés en six mois

Avocate dans l’un des principaux cabinets spécialistes en droit social de Marseille, Me Élisabeth Sanguinetti a, elle aussi, constaté le phénomène : « J’ai reçu une dizaine de personnes concernant des ruptures de CNE. La plupart étaient employées dans le commerce et le contrat a été rompu un à quatre mois après sa signature. Souvent après un arrêt-maladie. J’ai même rencontré des salariés qui avaient signé deux ou trois CNE en l’espace de six mois. L’immense majorité des ruptures relève de l’abus de droit. » Pour autant, ces affaires « gagnables » n’iront pas plus loin, aucune personne n’a souhaité engager une procédure. « On a affaire à une clientèle un peu particulière qui est déjà fortement précarisée, explique l’avocate. Ils se disent que ce n’est pas la peine pour quelques mois de contrat. Engager une procédure a un coût. Or, il faut plusieurs mois avant d’obtenir l’aide juridictionnelle. Alors, ils laissent tomber. Le système du CNE se montre très dissuasif. »


Parole contre parole

Dans les permanences syndicales, les témoignages de ruptures sauvages ont commencé à affluer il y a quelques semaines.

Depuis, les organisations de défense des salariés se posent tous la même question que résume Marius Novelli, conseiller prud’homal CGT à Marseille : « Les employeurs ne parlent pas de licenciement mais de rupture de la période de consolidation. Tout le problème est de savoir ce qu’on peut plaider. Il faut regarder de près tous les dossiers. Car si l’on perd, cela fera jurisprudence. »

Comme, par nature, le CNE exclut toute motivation du licenciement, dans bien des cas, ce pourrait être parole (de l’employeur) contre parole (du salarié). Pour Dominique Blanc (FO), le seul angle d’attaque possible réside dans la preuve de l’abus de droit.

Mais, même si le CNE, véritable no man’s land juridique en plein coeur du droit du travail, ne respecte pas les conventions internationales de l’Organisation internationale du travail (OIT), tout le monde sait que la bataille judiciaire risque d’être longue et âpre.

Christophe Deroubaix


 Source : www.humanite.fr



26 mai 2006.


Bonjour

Début mars, j’ai effectué une mission intérimaire pour une entreprise de travaux publics d’une semaine, puis une 2ème et une 3ème.

A la fin de cette 3ème semaine, je signale au responsable que s’il prolonge d’une semaine supplémentaire, je ne serai plus disponible car j’ai un CDD de 2 mois qui m’attend début avril. A peine 3 jours après de début de mon CDD, je suis contacté par l’entreprise de TP qui me demande si je serais intéressé par un CDI chez eux. Bien sûr, j’accepte l’offre et je préviens que je ne pourrai pas continuer mon CDD.

Tout se passe bien, je signe mon CDI le 18/04/06 sans vraiment faire attention à la mention CNE. De toute façon, je n’avais aucune raison de me méfier car ce sont eux qui sont venus me chercher.

Hors, aujourd’hui, le 26/05/06, je reçois un Recommandé avec AR me signifiant la fin de ce CDI car je ne correspond pas au profil recherché... Il n’avait sans doute pas eu le temps de s’en apercevoir pendant mes missions d’intérim ! ! ! ! ! !

Je suis écoeuré du peu de cas que font les patrons de la situation des gens qu’ils prennent et jettent ensuite sans aucun principe. Je rajouterai que la rupture de contrat intervient au moment même où le chantier sur lequel je travaillais se termine...

Farouk17



25 août 2006.


BRAVO LE CNE

Je voulais faire partager une expérience personnelle arrivée à mon
fils la semaine dernière. LE 16 aout 2006 -

Il travaillait dans une très grande entreprise de consommation (genre
supermarché) depuis 3 ans -(2 ans à temps partiel car il était
étudiant) et 1 année à temps plein (mais pas encore 35 heures) en
temps que caissier. Donc il était en congés la semaine dernière et
devait reprendre son travail Lundi 21 Aout 2006 !

Le 16 Aout il se promène à paris et dans un magasin voit une
affiche "recherche vendeur etc..." Il se dit je vais donner mon
téléphone on ne sait jamais !

Le lendemain on l’appelle en lui demandant de se présenter et : OK on
vous prend vous commencer demain !

Il commence donc son travail à Paris dans une Société d’encadrement
de tableaux (c’est très classe) il est content !

Bien sur il remet en main propre à son chef de service de supermarché
sa lettre de démission et la demande de dispense de préavis.

Le samedi, il continue son travail, Lundi pareil, il est content il
arrive à vendre pas mal d’objets, des cadres, et fait de son mieux
pour apprendre, Mardi idem, il rapporte même des bouquins pour
apprendre un peu plus de choses sur l’art, les tableaux ...Mercredi il
fait un gros chiffre d’affaire, et aujourd’hui Jeudi 24 aout il
continue sa journée, vend même des tableaux à BAFFIE (qui est
vraiment très sympa) il fait une belle journée, a des compliments,
et le soir en partant son patron lui dit qu’il ne peut pas le garder
que finalement il ne fait pas l’affaire !!! Blabla bla .. Et qu’il ne
revient pas demain et aurevoir !

Sans le payer sans rien ! froidement !

Finalement mon fils retourne le voir et lui dit je veux une explication
franche et au bout de vingt minutes de mensonges lui dit que finalement
il donne le poste à son fils... Mais je n’y crois pas une seconde ! Je
pense qu’ils avaient un coup de feu et qu’il cherchaient un pauvre con
pour boucher le trou ! Et mon fils tout naif et plein d’entousiasme
qu’il est s’est fait avoir !

OK il est jeune il a 25 ans c’est son premier casse gueule, mais on
peut dire MERCI A VILLEPIN, car maintenant tous les patrons font ce
qu’il veulent ! C’est une honte ! Maintenant mon fils a tout gagner :
Il a laissé tombé son travail pour ce mec qui l’a jeté et
maintenant n’a plus de travail ! Et pourtant je l’avais mis en garde !
Mais cela lui servira d’expérience ! Tout n’est pas beau et rose !
loin de là 

Donc : à tout ceux qui ont un travail en CDI et bien gardez le, et ne
partez pas sans avoir trouver autre chose de sur et en CDI donc éviter
les entreprise de moins de 20 personnes !

Amicalement

Pénélope77


 Source : Groupe "Victimes du CNE"
http://groups.google.fr/group/victimes_cne




CNE - Sarkozy ? Girouette ou dissimulateur ? par Gérard Filoche.


Les vrais chiffres du chômage 2006 dissimulés pour cause d’élection, Alain Guédé - Le Canard Enchaîné.






Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

04/02/2006 23:28 par Anonyme

Bonjour à toutes et tous,

Par ce que et pour que l’homme ne soit pas qu’un loup pour l’homme, nous vous invitons à venir faire part de vos expériences du Contrat Nouvelle Embauche sur le groupe Google « Victimes du CNE ».

Ce débat sera important pour expliquer, sensibiliser, et donner de vrais arguments à celles et ceux qui aujourd’hui risquent de voir leur situation personnelle ou familiale se dégrader, se précariser du fait de l’introduction de nouveaux contrats qui cassent un peu plus les garde fous du droit du travail (Contrat Première Embauche et autres dispositions de « flexibilisation » (sans sécurisation, ni dialogue social) des règles du jeu du monde de l’emploi).

Merci de venir participer nombreux à ce débat vital.

Yves

http://groups.google.fr/group/victimes_cne

07/02/2006 18:21 par Anonyme

Ma fille est enceinte et vient de se marier. Mon gendre qui était étudiant a été embauché comme vigile en novembre en CNE. Il n’avait pas de problème mais aujourd’hui il vient de recevoir sa lettre de licenciement et sans motif. Ma fille enceinte de 5 mois et mon gendre se retrouvent sans ressources dans 15 jours. Ils cherchent un appartement mais à chaque fois que ma fille dit au propriétaire que son mari a un CNE on lui refuse l’appartement. mon gendre est étranger et n’a pas le droit de toucher les assedics. Ma fille va accoucher dans 4 mois dans un studio de 13 m² car elle ne peut trouver d’appartement avec sa nouvelle situation. Quant à elle, elle cherche du travail mais enceinte !!!! Je me fais beaucoup de souci. Que va devenir notre jeunesse si on ne leur offre aucun avenir.

Bernadette

08/03/2006 16:08 par Une victime du Contrat Nouvelle Embauche

27 ans en Octobre dernier et on me propose un Contrat Nouvelle Embauche. Les question sur ce nouveau contrat fusent ainsi que les perspectives d’avenir (accès à la propriété). Que faire accepter ou non ? Et on nous rabache que beaucoup aimerait avoir un emploi, quelle que soit la forme du contrat alors oui on accepte. L’employeur me promet évidemment monts et merveilles quand à l’évolution de ma carrière et de mon salaire bien entendu (1700 euros brut par mois avec un BAC+5).
Je m’investi pleinement dans mon travaille sans compter les heures. On me félicite pour mon investissement et ma motivation. Mais tout cela tourne au vinaigre très vite (un mois et demi à peine après mon entrée dans cette société). Sur les quatre chefs de projets que nous sommes, on nous met très vite la pression (aux deux dernières entrées dans la société).
A partir de ce moment là , tout est allé très vite et je ne comprenais plus rien.
J’avais en charge un projet bien défini que je devais mener à terme.
La direction m’a très vite fait faire le travail que les autres chefs de projets n’avaient ’soit dit en passant’ pas le temps de faire (renommer plus de 200 photos, vérifier le bon déroulement de leur projet= TRAVAIL INGRAT EN SOMME AFIN DE ME DECOURAGER). Je m’execute pusique la direction me le demande.
Puis, un beau matin on me convoque afin de m’informer que mon projet n’avance pas et que le travail attendu n’est pas réalisé... Que puis-je faire à ce moment précis ? Retorquer, subir la pression grandissante... ?
De toute façon leur décision est prise : on me convoque pour me licencier pour travail insuffisant...

Voilà la réalité du Contrat Nouvelle Embauche....

27/04/2006 17:05 par mae 07

bonjour
et bien j’ai une reponse à ma question j’accepte ou non un CNE !!! j’ai 28 ans au chomage et cherche à me "recycler" dans le domaine associatif. on me propose un CNE mais je dois dire que rien qu’a la vue DE CNE sur la proposition de travail de l’anpe me fait vraiment pas envie. mais que faire ?

28/03/2006 20:17 par Anonyme

Bonsoir,

Fin novembre 2005, un cabinet de dentiste recherche une secrétaier médicale. Je postule, et remplace la femme du dentiste qui assurait cette place. Je suis formée en tout et pout tou 2 jours et signe un contrat CNE en tant que réceptionniste (!!!). Mon patron est content de mon travail, me prévoit des dates de formation à long terme, me promet meme un CDI au bout de 6 mois. Sur janvier et février, j’ai meme une prime pour récompenser mon travail. Je prends un appartement plus grand (donc plus cher), tout se passe bien. Et la, on m’annonce mon préavis pour mi avril. Motif, sa femme reprend son poste, donc ce n’est pas pour manque de travail de ma part.
Mais que puis-je faire ? J’ai 15 jours pour trouver un autre job, alors que l’emploi est bouché en ce moment...
Merci Mr Villepin !!

26/05/2006 15:17 par Farouk17

Bonjour

Début mars, j’ai effectué une mission intérimaire pour une entreprise de travaux publics d’une semaine, puis une 2ème et une 3ème. A la fin de cette 3ème semaine, je signale au responsable que s’il prolonge d’une semaine supplémentaire, je ne serai plus disponible car j’ai un CDD de 2 mois qui m’attend début avril. A peine 3 jours après de début de mon CDD, je suis contacté par l’entreprise de TP qui me demande si je serais intéressé par un CDI chez eux. Bien sûr, j’accepte l’offre et je préviens que je ne pourrai pas continuer mon CDD. Tout se passe bien, je signe mon CDI le 18/04/06 sans vraiment faire attention à la mention CNE. De toute façon, je n’avais aucune raison de me méfier car ce sont eux qui sont venus me chercher. Hors, aujourd’hui, le 26/05/06, je reçois un Recommandé avec AR me signifiant la fin de ce CDI car je ne correspond pas au profil recherché... Il n’avait sans doute pas eu le temps de s’en apercevoir pendant mes missions d’intérim !!!!!! je suis écoeuré du peu de cas que font les patrons de la situation des gens qu’ils prennent et jettent ensuite sans aucun principe. Je rajouterai que la rupture de contrat intervient au moment même où le chantier sur lequel je travaillais se termine...

14/04/2006 17:24 par Liberté

Bonjour, j’ai siqné un contrat nouvel embauche il y a de cela trois mois,
je ne crains pas du tout d’être licenciée parce que j’occupe un poste clé dans l’entreprise mais je me rends compte du comportement abusif de l’employeur et je me mets à la place de millers de personnes qui ne peuvent rien faire dans cette situation !
je peux le mettre dans les mêmes difficultés avant qu’il le fasse dans les deux ans quand il aura obtenu toutes les compétences nécessaires au développement de son entreprise et que forémment je lui côuterais trop chère !!! je suis radicalement contre le CNE

27/09/2006 17:06 par Anonyme

Bonjour,
Nous avons employé en CNE une secrétaire - gestionnaire il y a presque trois mois en remplacement d’une personne qui quittait son poste pour suivre son conjoint (elle était là depuis 6 ans). La nouvelle employée a été formée pendant 2 mois, en doublon, avec notre précédente employée. Pendant cette période nous avons payé deux personnes pour un seul poste. Voici quatre semaines que « notre nouvelle » vole de ses propres ailes. Son manque de souci du respect des horaires d’embauche (6h de travail pour 7h payées...) a commencé à nous alerter sur ses motivations jusqu’à son annonce de démission il y a deux jours pour cause annoncée de déménagement. A suivie sa demande de licenciement il y a un jour, car vous comprenez sinon, elle ne peut pas toucher le chômage... Voyant notre réticence car qui dit licenciement dans le cadre d’un CNE dit mise au prud’hommes quasi certaine, elle nous annonce aujourd’hui que finalement elle reste.
Quid de son déménagement ? Comment se reposer sur quelqu’un qui peut partir du jour au lendemain, que nous avons formé à nos frais pendant deux mois et qui a "rendu" quatre semaines de travail (à 6/7 du temps...). Comment faire confiance à une personne qui suggère que si on ne la licencie pas, une démission en CNE n’impliquant pas de préavis, elle peut nous planter là dès demain ?
Il faut préciser que son poste est une clé dans notre bureau qui emploie 5 personnes, car elle s’occupe entre autre du standard. Elle met les postes de tous les "anciens" en danger si nous perdons des marchés parce qu’elle poursuit seulement ses petits intérêts. Une PME c’est fragile !
Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son. J’espère que vous réfléchirez à votre position.
Bien cordialement.

17/11/2006 15:01 par vio

Je suppose qu’il s’agit d’un énorme canular.
En effet, pourquoi embaucher en CNE quelqu’un qui a une fonction pérennee et clé ? Les CDI existent encore.
Vous avez choisi le CNE pour avoir la possibilité de la licencier à tout moment sans vous ennuyer avec la procédure : il y a donc principe de réciprocité.
Qu’une personne travaille à 6/7 au lieu de 7/7 est de la responsabilité de l’employeur qui l’encadre.

11/09/2006 20:30 par stefomo

bonjour, je n’aurai qu’une seule chose à dire. "congruence", que le gouvernement adopte pour leur propre poste, les différents contrats tel que le CNE, l’AFPE etc. ras le bol de tous ces commédiens, tous autant qu’ils sont. "la place est bonne" et de plus la rénumération reste à vie,"congruence" pourquoi s’embêter, le français est trop bête, il croit, il avale, il gueule et il recommence. réveillons nous, pensons aux prochaines élections, pourquoi ? de quel côté ce coup ci, droite,gauche ou les autres ?, stop faut boicoté
à bientôt stéphane C.

17/11/2006 09:43 par Raslbol

bonjour,
Certes un peu tard pour la réponse , mais le français est un C.. , hier la gauche , aujourd’hui la droite ,et demain QUI ?
Quelle République peut soumettre ses habitants hormis une si elle s’appelle MONARCHIE .
Au vue de la bataille à savoir lesquel plaira le plus , AUCUN ,oui AUCUN ne s’intéresse vraiment au vrai problème rencontré tous les jours .
Le C.N.E. est comme les autres sujets ,qui ne concerne en aucun cas ces politicards , une fanfaronnade .
Demander leur,que le peuple en principe souverain ,VOTE leur salaire ?
Texte ecrit par un non syndiqué , non votant , 24 années salarié et maintenant en "C.N.E. ....

18/09/2006 16:07 par jéjé

Mon histoire vient de se dérouler. Mon compagnon était en CNE depuis le 30 août 2005 après 5 mois de CDD. Le 8 septembre 2006 au soir, son patron lui dit qu’il le licenciait sans motif sans explication. lettre recommandée s’en est suivie lettre datant du même jour postée le matin.

Sauf qu’il comptabilisait 140 heures supplémentaires que son patron lui avait dit qu’il lui réglerait. Mais, voila, il décide que son mois de préavis correspondrait au nombres d’heures supplémentaires.

Renseignements pris auprès de la Direction du Travail et du Conseil des Prud’homes, une entreprise n’a pas le droit d’effectuer ceci.

Franchement, j’envisage de l’amener devant les prud’homes car je trouve cela injuste.

La droite n’est pas prête d’avoir mon vote aux éléctions.

07/12/2006 12:33 par Anonyme

Je suis étudiante et aussi en CNE à temps partiel le WE depuis maintenant 4 mois dans un établissement de nuit.

Au début, c’était bonne ambiance, le monde de la nuit est divertissant et bien payé dans mon cas. Mais j’ai vite découvert à quel prix.

Depuis l’ouverture il y a un an, il n’y a eu que des CNE. En l’espace de 6 mois, on peut compter 3 licenciements et 4 démissions plus ou moins contraintes.

Actuellement, nous ne sommes plus que 5 employés. Nous subissons les sautes d’humeur, lubies, colères du patron régulièrement (combinées à l’alcool, cela prend de l’ampleur !).

Il lui arrive de nous bloquer l’accès à la réserve, à certains outils de travail ou encore de fermer en cours de soirée car il est énervé pour des raisons diverses et variées (vomi dans les toilettes, la musique ne lui plaît pas, pas assez de CA, le service pourtant fait comme d’accoutumée ne lui convient soudain plus, etc.), choses qu’il exprime devant les clients !!!

Souvent, il nous rappelle qu’il peut nous licencier comme il veut et ce sans préavis (ce qui est faux et prévu dans nos contrats). Plusieurs fois, nous avons tous été virés oralement et repris le lendemain... Il est meme arrivé pendant toute une semaine que nous soyons tous renvoyés un soir, repris le jour suivant, revirés le surlendemain, repris encore et ainsi de suite !!!

Dernièrement, il a annoncé en plein milieu de soirée qu’il fermait pour congé annuel prématurément et qu’il virait tout le monde sans préavis ni lettre. Cette fois encore, il est revenu sur sa décision le lendemain soir... Mais il se peut qu’un jour il ne change pas d’avis.

J’aime mon travail, mais même si mon patron est loin d’être foncièrement méchant et dit qu’il n’a rien à me reprocher et que je suis la seule qu’il gardera de l’équipe, je suis fatiguée du harcèlement moral qui pèse sur nous, de l’instabilité de mon patron et de la fragilité de mon contrat. Pour rajouter à cette inconfortable situation, je suis enceinte, mon compagnon a du mal à trouver un CDI (à part des formations, de l’intérim, CDD ou CNE...) et nous vivons dans un studio de 20m².

Je ne sais pas combien de temps je vais continuer à travailler pour cette entreprise, si nous pouvons envisager de déménager, ni même si nous allons pouvoir garder notre bébé. J’ai d’ailleurs peur d’annoncer ma grossesse au risque d’un licenciement...

Que faut-il penser quand on voit que, grâce au CNE, on se retrouve dans l’angoisse du lendemain et que l’on en vient à craindre de construire quelque chose ?

A part encaisser et espérer trouver mieux, on ne peut malheureusement rien faire.

28/02/2007 21:58 par Anonyme

cne ou pas vous vous avez le droit a la même protection que n’importe quel salarié féminine licenciée pendant sa grossesse. Une amie serveuse enceinte a été licencié en cne dés que ses employeurs l’ont su les prud’hommes lui ont accordé une indemnité de prés de 15000 euros

11/01/2007 23:43 par un micro patron

L’homme est un loup pour l’homme .

Cela peut aller dans les deux sens ,il n’y a pas d’un coté les gentils salariés et de l’autre les méchants patrons .

Jusqu’à present j’engageais en CDD ou sans contrat (par laxisme ou par excès de confiance) donc en CDI.

Je m’apprête à engager un cadre mais voilà que j’apprends par deux employeurs précédents que la personne une fois le CDI acquis leur fait les pires ennuis.

Alors je ne sais plus quoi faire.

Je cherche quelqu’un d’autre et ne laise pas sa chance à cette personne .

Je l’embauche en CNE et si apres deux ans tout va bien au sein de notre petite structure eh bien tant mieux pour tout le monde.

Je fais un C.D.I et j’angoisse aprés la periode d’essai
.
Que faire ?

10/04/2007 22:09 par JL57

je suis un tout petit patron.. j’ai eu par le passé des employés très biens et j’ai eu d’autre part de véritables ordures. J’ai perdu un employé tout recemment et ce dernier travaillais chez moi depuis huit ans sans aucun problème. Je reviens à mon employé que je traitais plus haut d’ordure : Ce monsieur, lorsque je l’envoyais chercher des matériaux chez le négociant ne revenait plus.. il passait automatiquement devant sa maison (quasiment tous les jours) et ne revenait que 1.5 à 2 heures plutard. Je l’avais en CDD et je l’ai mis à pied 2x 3jours. Il m’a fait les pires saloperies qu’on puisse imaginer. Un autre se droguer sur le chantier, un autre était à l’origine un bon élément mais l’alcool l’a totalement détruit (ce dernier était également en CDD(je pourrai écrire un roman). je m’apprête à ce jour à réembaucher un jeune en CNE mais ce n’ai pas pour le licencier dans les deux ou trois mois avenir mais à me garantir contre son éventuelle défaillance. Lorsqu’on se trouve de l’autre coté de la barrière on voit les choses différemment... Nous avons une entreprise à faire tourner et garantir sa pérénnité.. Nous n’avons aucun droit au chômage si celle ci vient à déposer le bilan alors que la majorité des employés ont leurs salaires garanties.

Il ne faut pas juger le CNE mais plutôt condamner les excès du CNE que provoque ce contrat. Pour moi et pour la majorité des patrons (petits patrons) le CNE est un ballon d’oxygène et non un moyen de profiter des ouvriers. La majorité des patrons sont comptant d’avoir de bons ouvriers afin de faire tourner leur entreprise. il y a certe beaucoup de mécontents mais combien de personnes travaillent sous contrat CNE et où tout se passe très bien... il n’y a malheureusement et quasiment que des témoignages négatifs car ceux qui sont positifs ne voient pas l’intérêt de témoigner sur de tels forums... personnellement, si mon nouvel ouvrier convient totalement je lui ferai un CDI d’ici 6 mois !

19/09/2007 15:21 par toto

Bonjour,

Mon employeur m’a envoyé par lettre recommandée avec AR la rupture de mon contrat nouvelle embauche (CNE).

Nous avons conclu ce contrat ensemble le 03 août 2007. Mon employeur a rédigé la lettre de rupture le 03 septembre 2007, la lettre s’est présentée chez moi le 05 septembre, et j’ai n’ai pu la récupérer à la poste que le 13 septembre.

Ma question : est-ce que je bénéficie de la période de préavis de 2 semaines vu que la rupture a eu lieu un mois après la conclusion du contrat ?

Mon employeur ne m’a pas payé mon salaire jusqu’à ce jour. Dois-je lui demander des intérêts de retard ?

Merci de votre réponse.

Cordialement,

10/10/2007 02:16 par elodie--175

Bonjour tout le monde !
J’viens apporter mes impressions à vos messages !
J’ai trouver un emploi en CDD de 3 semaines dans un magasin. Plutot satisfaits, on me propose de continuer avec un cdd de 1 mois ! J’accepte. Après totale satisfaction de mon employeur, on me propose un CNE !
Alors je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’après les fêtes de noel on me dira "merci et au revoir" !!! J’vois pas pourquoi on me propose un cne alors qu’ils sont satisfaits de mon travail !!
De plus, Mister Sarkozy dit que les employeurs doivent payés les heures supp des salariés si le salarié le désir, mai nous les employeurs de veulent pas nous les payé, on doit les réccupéré ! Je n’ai aucun WE ni 2 jours consécutifs de repos !

MERCI A TOUT CES C******* DU GOUVERNEMENT FRANCAIS (Villepin Sarko et toute leur smala !) GRRRR

A QUAND LA REVOLUTION ??

13/11/2007 12:31 par adil

oui moi c’est adil de maroc j’ais 19ans mon adress c’est

07/02/2006 23:10 par Cyrielle

Tout ces témoignages confirment mes pensées ! J’ai signé un CNE le 1er janvier dernier, j’ai 34 ans et moi aussi je me considère comme ayant un emploi précaire...Pour tout ce qui est crédit, n’en parlons pas... je n’ai pourtant aucun crédit "sur le dos" mais avec ce contrat, c’est la porte close à tout projet... que faire ? mes employeurs sont très corrects, mais ce contrat me fait douter et redouter de perdre mon travail du jour au lendemain.. dur dur, surtout quand on sort d’un licenciement économique avec un enfant, heureusement que mon concubin est titulaire d’un CDI "normal", et que se passe t’il quand il y a une baisse d’activité ? Est ce que l’employeur a le droit par exemple de me licencier pour un mois et de me reprendre après ou de prendre une autre personne ?

16/03/2006 11:52 par Erika

Boujour,

je suis une journaliste qui fait des recherches sur le contrat nouvel
embauche. Pour ca je cherche des témoignages de salariés.

Est-ce que vous purriez me contacter pour me répondre quelques questions ou
me donner quelques contacts de victimes ?

Merci d’avance.

Avec meuilleurs salutation,
Erika Burri

06 727 03 24

25/03/2006 18:13 par Anonyme

Le CNE ne me concerne pas directement mais trois de mes collègues.

Il s’agit d’un groupe de sociétés constitué de la société mère (A) et de 4 filiales (B-C-D-E) dont le PDG et Gérant est un seul et même homme, le groupe est logé à la même adresse, les salariés répartis sur sur A,B,C,D,E occupent les mêmes locaux, le service comptable est commun - pas de représentants du personnel, pas de syndicat. Le patron Dieu les fuit et s’arrange pour ne pas en avoir. C’est un petit groupe implanté en ZFU (Zone Franche Urbaine)

Collègue 1 : en CDI sur la filiale B avec période d’essai de 6 mois - (en qualité d’assistante administrative alors que comptable !) contrat non renouvelé et ré-embauchage sur A avec un CNE et cette fois en qualité de comptable ! car le service comptable étant commun à toutes les sociétés, tous les comptables sont censés être salarié par A.

Collègue 2 : en CDI sur la filiale D, transférée sur filiale E avec un CNE

Collègue 3 : en CDI sur filiale C, transférée sur A avec un CNE !

Voilà comment s’arrangent les groupes qui ont des filiales ! Mais il s’agit de la même personne, avec le même profil de poste.

30/03/2006 15:36 par Anonyme

Bonjour,
Je vous félicite de vouloir faire un reportage sur le CNE, mais, pourquoi n’attendez-vous que des témoignages de salariés ? Pourquoi ne pas demander à des employeurs (qui ne sont pas tous des voyous, des exploiteurs, des escrocs...)si le CNE leur semble une bonne mesure et pourquoi. Cela pourrait peut-être donner un éclairage plus complet à votre enquête.
Moi qui suis un petit employeur, j’ai décidé que je n’embaucherai plus jamais de ma vie. J’ai été trainée aux prud’hommes par une salariée véreuse (et oui, ça existe aussi)et j’ai payé très cher (parceque la justice ne s’attache pas aux faits mais à la procédure). Aussi, je resterai une très petite entreprise, je gagnerai ma vie seule, je ne créerai aucun emploi même si le marché le permet.

05/04/2006 09:34 par Cyrielle

Je comprends tout à fait votre réaction, mais je pense que vous avez "tord" de penser ainsi. Pourquoi, si un jour vous avez besoin d’un salarié, ne pas lui faire un CDD d’un an avec une promesse d’embauche en CDI avec des clauses "rigoureuses", ou alors un contrat d’extra en CDI (ça existe car j’en déjà eu un). Mais il est vrai que ce n’est pas facile pour nous, les salariés, mais aussi pour vous. Bon courage pour la suite

08/05/2006 19:53 par Anonyme

arrivée en boulangerie pAtisserie le 04/01/2006 je signe le contrat nouvelle embauche et là le 04/05/2006 je reçoie ma lettre vous êtent dehors enfin bref j’ai 44ans et c’est déjà la galére de trouver un travail a nos ages que faire ? ras le bol de cette FRANCE si on peux actuellement dire FRANCE ou va t’on ? mais pas dans le raisonnable car des chomeurs plus il va y en avoir surtout avec VILLEPIN donnons aussi bien a lui où sa famille ce que les FRANCAIS endurrent en ce moment avec c’est contrat de merde je suis trés en colére car aujourdhui et depuis quelques annnées on se moque bien des TRAVAILLEURS a petit salaire et malheureusement c’est la faute du gouvernement actuelle voilà encore la FRANCE dans le désaroie totale c’est grave ANITA

09/11/2006 10:31 par sevim

Bonjour,

j’ai signe un contrat nouvelle embauche en avril 2006 j’adorais mon boulot et mon employeur etait content de mon travail et ca me motivait davantage et puis 5 mois apres je recois une lette de mon employeur me disant que je suis licencie sans aucun motif deception totale, j’avais des projets plein la tete moi qui etait au RMI depuis 3 ans j’en ai fais une depression .
j’ai attaque mon employeur pour licenciement abusif et je passe au prud’hommes le 16.11.06

27/03/2007 22:42 par Emmanuelle

Bonjour,
Merci pour votre témoignage. J’ai été licenciée le 28 juillet 2006 au bout de 11 mois de CNE et je compte porter l’affaire au tribunal. Est ce votre affaire s’est bien réglée (elle est peut-être toujours en cours...) ? Avez-vous un bon avocat ? Je ne sais pas trop où m’adresser. J’ai rencontré une avocate mais elle n’a jamais fait de CNE. Merci infiniment pour votre réponse. Emma.

20/11/2007 09:47 par Anonyme

JE SUIS EN CNE DEPUIS LE 20 MARS 2006 ,le faite d etre en cne et trés angoissant et stressant ,je fait de mon mieux (je suis technico commercial REGION NORD EST ),mais depuis quelque temps j ai une baisse d activite car moralement ca ne va pas .

05/04/2007 11:19 par nicolas

Bonjour,

Je suis en master de ressources humaines et je fais mon mémoire sur le CNE ; beaucoup d’études sont faites sur les entreprises qui utilisent le CNE mais rien sur les salariés. Je voudrais donc connaître vos impressions et votre vécu sur les conditions d’application de ce contrat : le positf et le négatif. J’effectue cette démarche en essayant de gommer mes propres préjugés sur le sujet.

En dernière question, je vous demande si vous avez d’autres idées sur le contrat de travail en général.

Je serais donc très heureux si vous pouviez me recontacter pour répondre à mon questionnaire. Voici mon mail :
nicolas.dantrou@voila.fr

Merci de votre aide

A bientôt

Nicolas

18/03/2006 09:55 par betty

actuellement je suis en congès parental, au 30/04/20006 je n’ai plus le droit à rien. Je suis une formation pour obtenir le DPECF et en même temps j’effectue un stage de 5 mois(2 jours par semaine, non rémunéré) dans une entreprise. La comptable et le patron sont tellement content de moi qu’ils veulent m’embaucher à temps plein. Seulement ils me proposent un CNE, j’ai 35 ans et je suis maman de 3 garçons (3, 5, et 7 ans), nous souhaitons acheter et enfin vivre sereinement, car, avant de rentrer dans le congès parental, je n’arrivais pas pas à obtenir un CDI. Pour moi ça veut dire 2 ans d’angoisse, et un licenciement tout autant pratique qu’aléatoire pour mon futur employeur(une baisse d’activité ? qu’à cela ne tienne on va licencier la CNE !). Cela va repousser nos projet d’autant plus car les banques ne prêtent qu’aux CDI. Ca me gonfle tous ces contrats car cela implique toujours la précarité et je crois qu’à mon age et dans ma situation, je n’ai pas besoin ça !

18/04/2006 10:39 par cyrielle

bonjour, je suis Cyrielle, j’ai écrit un témoignage sur le CNE et à vous lire je suis un peu dans la même situation que vous... Où en êtes vous ? est ce que le CNE vous "pousse" à rechercher un "vrai" contrat ? Etes vous sereine dans votre travail ?

21/10/2007 00:47 par BOUBOU

Bonjour

je voit que je ne suis pas le seul a pester contre le CNE.

je m explique, il y a 19 mois j ai été embauché en CNE avec bien sur une évolution de carriere magistral, un salaire magnifique, bref le pied, j’avais dans l’idée de vouloir acheter un bien foncier,je repousse ce dernier de 2 ans.

mais depuis le debut de ce mois, j ai appris que mon CNE allait s’arretter là , donc a la fin de cette année pil poil en décembre, je serais licencié, apres avoir entendu pendant plus de 19mois," je suis content de votre travail, c est sur qu’une personne comme vous je la garde en CDI"

je suis surpris par cette décision, apres 19 mois+2 mois jusqu’a la fin, j’aurais tout donné dans cette entreprise pensant un jour pouvoir avoir ce fameux sésame de CDI et enfin pouvoir devenir propriétaire, et bien non, je serais au bout de 21 mois : chomeur en CDI

j’ai l’impression d’avoir été prit pour un petit salarié jetable comme la vaisselle, certes je part avec une indemnité, mais que faire de mes 688h supplémentaires offert en vue d’une embauche,de mes congés pris quand je pouvait et pas quand je voulait ( 4 jour par ci, 3 jours par là )

je suis véxé d’avoir été prit pour un imbécile, me faisant espéré, croyant en mon évolution dans cette société, apres 21 mois et une activité toujours en hausse depuis mon arivée et celle de 2 autres personnes ( CDI et CDD) oui vous avez bien lu 2personnes ont été embauché apres moi dont une en CDI sans la modalité CNE et une autre qui fini son activité 2jours apres moi

cette personne ambauché en CDI n’est autre que sa propre fille,

en janvier je serais chomeur, avec les aides proposé par l’état, un salaire correct, un accompagnement privé, des frais kilometrique en moins, des aides au niveau foncier bref avec finalement plus davantages qu’aujourd hui, es ce normal ?

NON, ceci n est pas normal , je tiens a remercié Mr De Villepin d’avoir pu donné aux entreprises les moyens de faire ce qu ils veulent des salariés.

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.