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Théâtre : Demain dès l’Aube

| SYNOPSIS |

Paris, 2017. Une troupe de comédiens se réunit le temps d’une soirée, la veille de leur départ à la guerre. Entre colère et incompréhension, les esprits s’échauffent. Comment l’État peut-il laisser des personnes mourir au front pour des causes qui les dépassent ? On lit, on échange, on discute. On parle de déserter, de fuir, de s’exiler. De préparer une révolution, aussi. Mais finalement, que peuvent un petit groupe de citoyens contre un État tout puissant ?

| ÉQUIPE ARTISTIQUE |

Avec : Tahina CHEN, Mariette JULES, Aymeric POIDEVIN, Emma PUJAR et Geoffroy ROSE

Collaboration artistique : Marina OCÁDIZ
Création lumière : Calum SAUNIÈRE
Création sonore : Tahina CHEN
Costumes : Alba FLEUTOT
Maquillage : Morgane VANDÉ

Écriture et mise en scène : Alex ADARJAN
Administration de production : Jason ABAJO

| NOTE EXPLICATIVE |

Ce spectacle veut avant tout inciter à la réflexion. Nous y suivons le parcours et les introspections d’une jeune troupe de théâtre appelée à combattre dans une guerre qui ne les concerne pas. D’abord réunis autour d’une soirée d’anniversaire – leur dernière soirée ensemble avant un départ au front – les véritables enjeux de ces retrouvailles se font très vite sentir. Et s’ils en parlaient ? Et s’ils réfléchissaient ensemble à ce qu’est la guerre ? Et s’ils faisaient, comme ils le disent, ce qu’ils savent faire de mieux, c’est-à-dire du théâtre ?

La soirée vire très rapidement à la représentation théâtrale improvisée et les acteurs se mettent en scène eux-mêmes, peut-être pour la dernière fois. C’est un spectacle sur la guerre, certes, mais c’est aussi un spectacle sur la citoyenneté, sur la lutte citoyenne face au pouvoir politique, sur la désobéissance. C’est un spectacle qui tend à nous rappeler que le pouvoir n’est entre les mains d’un petit nombre que parce que nous nous laissons faire, parce que nous ne nous révoltons pas.

À travers ce spectacle, nous avons voulu porter sur le plateau nos questionnements de jeunes hommes et de jeunes femmes du XXIème siècle, nos questionnements sur la société qui nous entoure et ses travers, avec en ligne de mire un objectif clair : comment rendre notre monde meilleur ? Ce spectacle est aussi, et finalement, l’occasion d’une réflexion sur l’art théâtral et la place de l’artiste-artisan dans notre société. Du théâtre, mais pour quoi faire ? - comme dirait Brecht.

Durée : 2H00 (sans entracte)
Genre : Théâtre documentaire

| REPRÉSENTATIONS |

JEUDI 14 SEPTEMBRE À 19H30 - THÉÂTRE DE VERRE (PARIS)
JEUDI 5 OCTOBRE À 19H00 - ESPACE PIERRE REVERDY (NANTERRE)
VENDREDI 1ER DÉCEMBRE À 20H30 - ESPACE LOUIS ARMAND (CARRIÈRES-SOUS-POISSY)

Site internet : https://www.spleentheatre.com/
Page Facebook : https://www.facebook.com/spleentheatre/
Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/262007944301895/
Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=USmcm1SU8AA&t=8s

« Vous trouvez peut-être cela étrange, je veux dire, que votre voisin que vous connaissez à peine vienne vous demander de s’occuper de son appartement, c’est vrai que c’est étrange. Moi-même je pourrais trouver cela étrange si on me le demandait. Mais je ne suis pas quelqu’un d’étrange. Je suis un honnête homme qui a gagné sa vie honnêtement et qui demain dès l’aube doit s’absenter. » - Extrait du spectacle

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La liberté contre le destin, discours de Thomas Sankara
Thomas Sankara reste une figure révolutionnaire de premier plan pour la jeunesse africaine en lutte. Durant son passage bref mais fulgurant à la tête du Burkina Faso, interrompu par son assassinat en 1987, le jeune officier a marqué l’histoire de son pays et de l’Afrique, ainsi que la mémoire des luttes anti-impérialistes. On trouvera dans ce recueil, outre les principaux discours de Thomas Sankara, des discours inédits. En plus de faire des bilans réguliers de la révolution, il aborde les (…)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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