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Un enfant né aujourd’hui peut vivre assez longtemps pour voir la fin de l’humanité, à moins que ...

L’humanité s’éteindra dans cent ans car la planète sera inhabitable, déclare le microbiologiste australien Frank Fenner, une des leaders dans l’effort pour éradiquer la variole durant les années 1970. Il point du doigt le surpeuplement, l’épuisement des ressources et le changement climatique.

La prédiction de Fenner, faite en 2010, n’est pas un pari certain mais il a raison de postuler que la réduction des émission de carbone seront insuffisantes pour nous sauver de notre chemin vers la mort. Et, de toute façon, il ne semble pas y avoir de volonté à l’échelle planétaire de réduire les émissions de carbone. Quand le G7 a appelé lundi tous les pays à réduire les émission de carbone à zéro d’ici 85 ans, la réaction scientifique a été unanime : ce sera trop tard.

Et aucun traité possible émergeant de l’actuelle Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique à Bonn en Allemagne, qui prépare la Conférence Climatique de Paris en Novembre, ne sera suffisant. Au point où on en est, diminuer les émission n’est que la moitié du processus, la moitié la plus facile. La moitié la plus difficile sera un effort pugnace pour trouver les technologies nécessaires pour inverser l’apocalypse climatique qui a déjà commencé.

Depuis des années maintenant, nous avons écouté que nous sommes au point critique. Al Gore nous a prévenu dans Une vérité qui dérange qu’une action immédiate était requise si nous voulions prévenir le réchauffement climatique. En 2007, Sir David King, ancien conseillé scientifique en chef du gouvernement britannique déclara : "Eviter un dangereux changement climatique est impossible, le dangereux changement climatique est déjà là. La question est : pouvons nous éviter un catastrophique changement climatique ?" Dans les années qui ont suivi, les émission ont augmentés ainsi que la température globale. Seul deux conclusions peuvent en être tirées : soit ces deux anciens avertissements étaient alarmistes, soit nous avons un bien plus gros problème que ce que l’ONU déclare. Malheureusement la dernière semble être la bonne.

Diminuer les émissions et évoluer vers des sources d’énergie propre est un pas nécessaire pour prévenir une monté catastrophique des températures. L’objectif général est de ne pas augmenter les températures de plus de 2° Celsius. Une augmentation supérieure, telle les 5°C d’augmentation couramment projetés pour en 2100, amènent un risque d’inondation généralisé, de famine, de sécheresse, d’augmentation du niveau de la mer, d’extinction massive et, pire, le potentiel de dépasser le seuil (couramment mis à 6°C) qui rendra la majorité de la planète inhabitable et qui éliminera la plupart des espèces. Même si la projection à 2°C ne prédit pas plus d’un mètre d’augmentation du niveau de la mer pour 2100, c’est suffisant pour déplacer des millions de personnes. Ce n’est pas étonnant que le Pentagone qualifie le changement climatique de sérieux multiplicateur de menaces et considère sont impact perturbateur potentiellement au delà de tout ses plans.

C’est pourquoi l’ONU sous estime beaucoup la situation. L’objectif présenté par les Etats-Unis (un baisse de 26 à 28% des émissions par rapport à 2005 pour 2025), l’Union Européenne (une baisse de 40% par rapport à 1990 pour 2025) et la Chine (un pic démission pour 2030) sont très loin d’être suffisant pour rester en dessous de l’objectif de 2°C. En 2012 le journaliste Bill McKibben dans un article de Rolling Stone, expliquait en termes de mathématiques la pensée courante sur le réchauffement global. Il concluait que les prévisions des Nations Unies étaient trop optimistes. En particulier, McKibben notait que la température avait déjà augmenté de 0,8°C, et même si nous stoppions toutes nos émissions de dioxine de carbone maintenant elle augmenterait d’encore 0,8°C, simplement avec le dioxyde de carbone déjà dans l’atmosphère. Ce qui qui laisse seulement 0,4°C de marge avant d’atteindre 2°C. Même en assumant que la conférence de Paris mette en place tout ce qui a été promis nous serions en train d’utiliser le "budget carbone" restant, la quantité de carbone que nous pouvons émettre sans dépasser le seuil des 2°C dans deux ou trois décennies, et pas dans un demi siècle.

Ces plans de réductions d’émissions, c’est simple à dire, sont simplement insuffisants. Par eux mêmes ils offrent seulement une petite chance de prévenir que la Terre ne devienne inhabitable, pour les humains du moins, durant les prochains siècles. Pour que la conférence ne soit pas juste un placebo, il faut inclure un plan volontariste de réduction de effets climatiques, avec la supposition que les objectifs actuels ne seront pas atteints.

Mis à part la coordination pour surmonter les crises causées par le changement climatique et l’instabilité associée, il faut encourager et financer le développement de techniques pour inverser ce que nous ne sommes pas capable de faire pour notre planète. Beaucoup de ces techniques tombent sous la rubrique de la séquestration du carbone, stockant du carbone au lieu de l’émettre. Des stratégies risquées, comme injecter des sulfates dans l’air pour réfléchir plus d’énergie solaire dans l’espace ou la fertilisation de l’océan par du fer pour faire pousser des algues pour pomper le carbone, comporte un risque élevé de conséquence inattendues. Des solutions meilleures et plus sûres pour réduire la concentration de CO2 dans l’atmosphère n’existent pas encore. Nous avons besoin de les découvrir et de les réguler pour éviter le chaos que les économistes comme Gernot Wagner et Martin L. Weitzman nomment la "géoingénierie sauvage" dans leur livre Climate shock.

Aucune de ces approches ne sont des substituts pour la réduction d’émission. Obtenir une société neutre en carbone est un but nécessaire à long terme peu importe les autre réparation techniques. La technique peut nous faire gagner le temps nécessaire pour y arriver sans que notre planète ne devienne brûlante. Pour terminer nous avons besoin d’un niveau d’investissement digne de la Guerre Froide dans la recherche dans de nouvelles techniques pour atténuer les effets à venir du réchauffement climatique. Sans cela le travail des Nations Unies est un beau geste, mais certainement pas un geste suffisant.

David Auerbach

Illustration : Un couple s’étreint sur une colline en regardant Le Caire lors d’un jour brumeux et poussiéreux où les température atteignaient 45°C - 27 mai 2015

 http://blogs.reuters.com/great-debate/2015/06/18/a-child-born-today-may-live-to-see-humanitys-end-unless/?utm_source=Facebook
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COMMENTAIRES  

24/06/2015 07:40 par babelouest

Et puis, n’y a-t-il que le défi du carbone ? Il y a certainement d’autres facteurs tout aussi critiques liés à d’autres éléments, comme le fluor, l’aluminium, les isotopes radioactifs...

Ce cri d’alarme, bien que désespérant, est trop orienté, et néglige trop de dossiers autres.

24/06/2015 09:49 par Dwaabala

Question d’ambiance.
Hall d’entrée d’un Collège. Un grand panneau établi par les élèves. Photos de catastrophes naturelles. Dans le monde et en France. Avec certains exemples frisant le ridicule.à l’appui de la thèse
Dans LGS pas d’articles associés : un signe de bonne santé.

24/06/2015 12:11 par Taliondachille

A catastrophes technologiques réponses... technologiques. Le gros mot « décroissance » est soigneusement évité. « Sortie du capitalisme », n’y pensons pas...
Quant au point critique, il est dépassé depuis que le méthane s’échappe du fond des océans et de la toundra.

24/06/2015 12:43 par Arthurin

@ Bab

En dehors du GIEC il y a plusieurs voix qui identifient des causes multiples aux "perturbations" climatiques, et le 5e rapport du "groupe d’experts" (dont l’existence même semble plus devoir au politique qu’au scientifique) est très loin d’avoir fait l’unanimité au sein de la communauté scientifique, mais c’est vraiment difficile pour le profane de trier le bon grain de l’ivraie.

24/06/2015 17:29 par Christophe

Comme le rappelle Naomi Klein (Tout peut changer), nous avons jusqu’en 2017 pour en sortir. En sortir c’est prendre les mêmes mesures que celles qui nous rendraient la vie plus agréable et le capitalisme moins agressif : relocalisation des productions, par exemple, alors que le trafic aérien des échanges de marchandises ne cesse d’augmenter...
Nous prendrons sûrement ces mesures trop tard, mais cela nous permettrait quand même de voir arriver la fin de l’humanité avec moins de violence.

24/06/2015 23:53 par guislain

Article hallucinant !?!

Peut-on être moins informé ?

Alors que le giec et les revues de publications faisant foi dans le monde de la climatologie, publient des études sur "la chaleur disparue" la "fausse pause", "le hiatus" , la "pause", on est est ici au tjs plus chaud, on va crever.

Merci au grand soir d’avoir créé une rubrique spéciale pour ce genre d’OVNI, et de ne pas avoir pollué le fil climat.

Je suis quand même surpris de ce choix donné à lire...

Libération, Le figaro, le monde, slate et tous les autres publient ce genre d’article partout. Avec le cirque climatique qui vient, ils vont se lâcher... est-il vraiment de votre devoir de nous servir la même soupe. Al Gore, le pentagone, le g7 et tous ces va-t-en guerre, peuvent-ils réellement être pris au sérieux ?, il s’agit bien des sources citées par l’auteur ! Les mêmes qui nous bombardent le cerveau avec leur drones télévisuels....

Si j’ai le temps je ferai un article d’ici peu pour remettre un peu d’information dans tout ça.

Je lâche déjà un scoop, Naomi Klein est "ambassadrice" des Rockefellers via 350.org
Elle est plus sage depuis qu’elle suit les 1%

cft rockefellers brother fund

Pour tout ce qui est science, tous les scoops sont sur pensee-unique.fr

En 3 clicks en googlant le nom de l’auteur on tombe sur lui donnat du "Paul Krugman argues that by focusing on technology we’ve distracted ourselves from pressing issues like inequality and crumbling infrastructure." pour un média des 1%.

Plutôt que de tenter de filer la déprime à toute la planète, il ferait bien de tirer les conclusion de sa prose et de laisser la planète libre de sa présence malsaine.

La seule vérité que j’ai trouvé dans l’article est le 0.8°C de réchauffement.

On a effectivement un peu plus chaud que pendant le petit age glaciaire. 0.8 c’est la même chose qu’en 1990 ou de nos jours. c’est ça la "fausse pause", "le hiatus" , la "pause"

25/06/2015 07:51 par Calame Julia

Arturin, pourtant ce n’est pas faute d’avoir dit la disparition inexpliquée de certains papillons dans
des lieux que nous connaissons et fréquentons parce que nous y habitons.
Et d’avoir assisté à un massacre de printemps (travail à la tronçonneuse supprimant les iris dits des marais
ainsi que les endroits de nidification (foulques, canes). Alors venir (pas vous) nous la raconter sur le mode
il faut faire quelque chose quand, tous les jours, des personnes alertent parce qu’elles ont les bons arguments
du fait soit de leur boulot soit de leur observation d’amateurs, on finit par ne plus rien dire et laisser faire, vu
que de toute manière nous avons des spécialistes qui vont (idéologiquement) nous expliquer les bien-fondés !
Un botaniste avait d’ailleurs signalé que, dans les zones humides, le Rond-up est strictement interdit.
Mais localement ils s’en fichent : ils pensent soi-disant pour tous en espace de loisirs !
Avec d’autres nous en sommes revenus du penser global agir local parce que nous y avons assez cru, y
croyons toujours sans le défendre.
Pour la photo : nous nous souvenons toutes et tous de la phrase illustrée mentalement par le désir que nous
en avons "s’aimer au clair de lune".... aïe, aÏe, aïe !

25/06/2015 08:46 par pschitt

Il faudrait un peu relativiser tout de meme , parce que vu de l’exterieur l’histoire de l’humanité ressemble plus à un film d’horreur qu’à une oeuvre d’art . De plus , personne n’a jamais pleuré sur l’extinction d’une quelconque espèce de "parasites".... Un mal pour un bien , c’est tout ce qu’il nous reste .... Espérons juste que tout cela se passe vite afin d’éviter d’inutiles souffrances .
Sur moi , j’ai en permanence :
* une lame de rasoir (pour les veines si j’en ai le courage)
* un bon gramme d’hero (pour un dernier "voyage")
* une pastille de cyanure (que je n’ai tjrs pas reussi à dégoter)
..... et au fait , qui a pensé aux heures sup de la "Faucheuse" ? Qui va défendre ses droits et ses heures payées double les jours fériés ? Qui s’en soucis ? ..........

25/06/2015 13:01 par Sébastien

Assez triste de trouver ce genre d’article sur un site anti-impéraliste, qui valide pour seules sources tous les acteurs de l’impérialisme en question. Questions qui ne semblent pas beaucoup vous effleurer l’esprit.
Les mêmes qui désignent Daesh comme danger mondial, vous vendent sans la moindre difficulté le pack "Apocalypse écolo-terrorisme" qu’ils ont eux-même créé, sans même une ristourne.
Il va être difficile de dépasser ce niveau stratosphérique de ridicule et d’ignorance.

26/06/2015 09:11 par njama

au sujet du climat on a affirmé tout et son contraire. Pour en rire je vous laisse découvrir le bêtisier, les plus grands scientifiques nous prévoyaient un refroidissement global de la planète dans les années 70. Allez, juste un échantillon pour vous mettre en appétit :

La National Academy of Sciences (Américaine), 1975
« Le climat présente actuellement des symptômes alarmants. Il y a tout lieu de craindre que la Terre subira un refroidissement dramatique de ses températures au cours des cent prochaines années. » En 2008, elle dit très exactement le contraire.

Kenneth E. F. Watt, lors d’une conférence sur la pollution et le refroidissement de la planète, « Jour de la Terre » en 1970, repris par Lowell Ponte dans le livre intitulé “Le refroidissement” en 1976 :
« En supposant que la tendance actuelle se maintienne, la Terre aura une température moyenne plus froide de quatre degrés en 1990 et de 11 degrés en 2000. Ces chiffres sont deux fois supérieurs au modèle d’une ère glaciaire » .

26/06/2015 23:53 par macno

Ce qui est fatigant avec ce style d’article c’est qu’il part du postulat de l’impact prédominant de l’activité humaine et du carbone, dans un éventuel réchauffement climatique.
 C’est en tout premier un phénomène qui ne peut être jugé que sur une très longue période et sur l’ensemble de la planète.
 Ce qu’il il a de certain c’est que des relevés fiables incluant ces deux critères, n’existent réellement que depuis un siècle, voire un peu plus. En admettant même une base de 200 ans, c’est un espace temps long à échelle humaine, mais « riquiqui » à celle de la planète, donc largement insuffisant...
 Une période de refroidissement peut inclure en son sein des espaces temps de réchauffement climatique importants à l’échelle humaine, mais non significatifs dans l’absolu, comme l’inverse peut aussi se produire.
Effectivement dans les années 80, certains avançaient l’hypothèse d’une période glacière.
Le débat continue entre scientifiques, il est loin d’être définitivement tranché, et ce en dépit de ce disent, où plutôt de ce que ne disent pas les médias. On serait en droit de s’étonner et de les questionner sur l’étrangeté de leur assourdissant silence à ce sujet, comme on pourrait l’être aussi du propos développé dans cet article qui ne retient aucun argument scientifique des "climato-sceptiques".
C’est une démarche fort peu objective et qui ne laisse aucune place aux contradictions elles aussi "scientifiques" et même de (géo)politiques qui sont d’être négligeables.
Le mieux c’est d’écouter Vincent Courtillot dans ses diverses interventions dont celle-ci :
http://www.dailymotion.com/video/xanv0e_rechauffement-climatique-les-erreur_tech
...ainsi que d’étudier le dossier de Dominique Guillet :
http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html
Le débat reste ouvert.

27/06/2015 09:28 par Arthurin

@ Calame Julia

Avec d’autres nous en sommes revenus du penser global agir local parce que nous y avons assez cru, y
croyons toujours sans le défendre.

Sans cohésion globale, les initiatives locales ne servent à rien d’autre qu’à se rassurer ; nos concitoyens sont plus bêtes que méchants, ils font globalement ce qu’on leur dit même s’il est vrai qu’ils n’ont pas un sens civique hors du commun (j’ai la furieuse sensation d’être parvenu à recomposer la recette de l’eau chaude...).

Rien à voir me diras-tu, je me revendique comme moraliste, alors j’ai toujours l’impression que les réflexions sur l’environnement (et pas que) sont mal abordées ; à partir du moment où nous avons eu conscience de polluer, c’est à dire de rejeter de part nos productions et consommations des substances potentiellement nocives à l’éco-système, avec ou sans incidence globale ou locale, il était déjà (et c’est toujours) un devoir moral de cesser de le faire chaque fois que c’est possible, sans besoin de nulles autres justifications (même si on peut toujours en apporter d’autres).

On peut minauder tant qu’on veut mais il faut s’attaquer aux lobbys, pour ça pas plus que pour le reste (...) on ne s’est armés, la mitraille et les grenades sont soigneusement restés dans la paille, et comme les néo-libéraux ne comprennent que le rapport de force...

*peint la lune en rouge*

28/06/2015 21:38 par Thierry Vandries

Déterminer des prévisions sur la longévité de vie de notre planète, reflète en partie de l’irrationalité par laquelle des experts fixent un délai de 85 ans, qui, à mon avis, me semblent être très optimiste. Cela reviendrait à prévoir l’avenir par la lecture du marre de café. A titre indicatif : quelques grands volcans redevenus actifs suffiraient pour anéantir la planète. Néanmoins, je constate par exemple que l’année passée encore des bourdons butinaient sur les fleurs dans mon jardin. Cette année par contre, ils ignorent les fleurs pour se rendre sur les feuilles du lierre, comme s’ils étaient atteints de démence. Oui, le constat est douloureux. L’élite sait très bien que tout est perdu, ou presque. Le jeu mercantile auquel elle s’est livrée depuis la révolution industrielle correspond à son ignorance profonde des mécanismes écologiques, et, de leurs importance pour la vie sur notre planète. Mais aussi, il faudrait commencer par nous-même, et surtout, de remettre nos modes de « vie » en question. Le consumérisme insatiable de nos civilisations occidentales a conduit inéluctablement aux déséquilibres climatiques. Les détenteurs et les promoteurs de nos modes de vie ne seront pas épargnés par ces déséquilibres. Même à force d’essayer de jouer l’apprenti sorcier avec la vie sur une autre planète, il est un fait, que l’arche volante qui pourrait emporter un jour une toute petite partie des détenteurs et promoteurs, ne leur permettra pas de s’empêcher de recommencer le jeu auquel ils se sont voués sur cette terre.

15/11/2015 18:15 par WLang

Même sans être un scientifique éclairé ou un spécialiste de l’économie mondiale, on ne peut que d’inquiéter du résultat d’un modèle socio-économique dont l’inertie est désolante. Nous sommes maintenu par des industries alors que l’extinction des espèces cavale ! Que dire lorsque nous seront 10 milliards sur cette pauvre Terre...!
A ce sujet, j’ai beaucoup aimé l’échappatoire proposée par un bouquin que j’ai lu, je crois que c’est "Une part d’éternité" de ...? (SF Anticipation).
Quand je pense que certains refuse de voir l’inévitable ou consomme encore comme si on était dans les années 80 !

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