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Vaccins contre la COVID-19 : histoires de monopole, de chantages et d’inégalités (CubaDebate)

Randy Alonso Falcón, Edilberto Carmona Tamayo

Un article que certains pourront trouver long, très long il est vrai ! Mais c’est un document qui peut servir de référence. Car il s’agit plutôt d’un dossier extrêmement complet, une analyse très poussée et documentée comme nous aimerions en lire plus souvent dans les médias français assez discrets y compris dans le journalisme d’investigation...ceux-ci ne devraient-ils pas poser les vraies questions pour nous éclairer comme cela leur incombe ? ?
Cela vaut la peine de se poser un moment et de réfléchir loin des analyses superficielles, des contradictions des dizaines de médecins et autres pseudo spécialistes qui se succèdent sur nos écrans, sur nos ondes et dans les réseaux sociaux.
Chantal Costerousse

* * *

Les appréhensions que le vaccin AstraZeneca / Oxford a suscitées dans certains pays, la sale campagne des États-Unis contre le vaccin russe Spoutnik V et le refus notifié des nations les plus puissantes de permettre à leurs sociétés pharmaceutiques de libérer temporairement les brevets de leurs antidotes contre la COVID- 19, ont encore mis à rude épreuve la disponibilité des vaccins et ont approfondi les profondes différences dans le droit à la vie entre les puissants et les pauvres dans ce monde.

Jamais auparavant une urgence sanitaire n’avait tant frappé dans autant d’endroits et en si peu de temps. La COVID-19 a déjà affecté plus de 120 millions de personnes dans le monde et a causé la mort de plus de 2,6 millions d’êtres humains.
Un tel défi universel méritait une réponse globale et coordonnée. Mais une fois encore, passant outre les exigences de l’ONU et de l’Organisation mondiale de la santé, ce sont les nationalismes, les mesquineries, le pouvoir écrasant des sociétés trans-nationales, « le sauve qui peut », qui ont prévalu.

Les vaccins semblent être les seuls obstacles efficaces à la pandémie. Seule une vaccination majoritaire de la population mondiale pourrait arrêter la transmission croissante du virus SRAS-CoV-2. Mais ni les transnationales pharmaceutiques ni les gouvernements des pays riches n’ont cette vocation de réponse collective et de solidarité mondiale.

QUI PEUT DEVELOPPER ET PRODUIRE DES VACCINS ?

L’industrie pharmaceutique et biotechnologique souffre d’une forte concentration et d’une transnationalisation. Les grandes entreprises des pays développés et des économies émergentes monopolisent la recherche, la production et la distribution de médicaments. Neuf d’entre elles font partie des 100 entreprises qui génèrent le plus de revenus au monde.

Selon Euromonitor Global, l’industrie pharmaceutique est responsable de près de 4% de l’activité de production mondiale. Si c’était un pays, il serait parmi les 15 économies les plus riches de la planète. Près de la moitié des ventes totales du secteur proviennent de la Chine et des États-Unis, suivis de la Suisse, du Japon, de l’Allemagne et de la France.

Ce marché mondial a généré 37 milliards de dollars en 2018 et on estime qu’en 2027 il dépassera 64,5 milliards.

Les nations sous-développées - qui sont la grande majorité - n’ont guère la capacité de développer leurs propres vaccins (Cuba est l’une des rares exceptions honorables) et n’ont pas non plus leurs propres capacités de production. Cela leur a laissé peu de marge de manœuvre pour influencer l’évolution inégale des vaccins au milieu de la pandémie.

Depuis que l’OMS a déclaré le COVID-19 comme pandémie le 11 mars 2020, elle a appelé à une solution concertée et conjointe face à la menace. Mais la logique furieuse du marché dicte les orientations dans notre monde et ce qui s’est passé depuis lors est une course effrénée pour se faire une cible (immunitaire et financière) dans laquelle les crocs en jambe, les pressions et même les chantages n’ont pas manqué.

Les grandes puissances se sont alliées dès le départ aux plus grandes sociétés pharmaceutiques pour gérer convenablement la recherche d’une solution qui leur permettrait de sortir avantageusement de la crise sanitaire et économique qui ravage le monde.

Les gouvernements ont fourni au moins 8,6 milliards de dollars pour le développement de vaccins, selon la société d’analyses Airfinity.

Les États-Unis, l’UE et le Royaume-Uni ont investi des milliards dans le vaccin AstraZeneca, développé par l’Université d’Oxford. L’Allemagne a investi 445 millions de dollars dans le vaccin développé par Pfizer et son partenaire allemand, BioNTech. Le vaccin de Moderna a été entièrement financé et coproduit par le gouvernement des États-Unis.

Des organisations philanthropiques ont contribué pour 1,9 milliard. Des personnalités individuelles telles que Bill Gates, le fondateur d’Alibaba Jack Ma et la star de la musique country Dolly Parton ont apporté leurs contributions.

Seuls 3,4 milliards de dollars proviennent des propres investissements des sociétés pharmaceutiques, dont une partie provient également de financements externes.
Bien que Big Pharma n’ait fourni qu’un tiers du financement, à qui profitent les avantages économiques ? Qui a établi les règles du jeu dans la distribution des vaccins ?

UN JEU DELOYAL

Réaliser le vaccin contre le COVID est devenu, au-delà de l’intérêt sanitaire, un objectif géopolitique. Quiconque parviendra à se procurer le vaccin capitalisera sur sa commercialisation et quiconque disposera de plus de ressources financières pourra accaparer davantage de vaccins.

Scandaleuse fut la manœuvre de l’administration Trump, dès mars 2020, pour que la société allemande CureVac (qui avait commencé à faire des recherches sur un éventuel vaccin) quitte son siège dans le pays européen et qu’elle s’installe aux États-Unis en échange « de grosses sommes d’argent ». Tout comme il stockait des tests PCR, des ventilateurs pulmonaires, des masques et des accessoires de biosécurité, Washington a, dès le début, entrepris de s’accaparer de plus la production et la distribution de vaccins.

A tout cela se sont ajoutées des campagnes de discrédit, parfois subtiles et parfois manifestes, contre les candidats vaccins de Russie et de Chine, dans une tentative concertée de bloquer leur chemin vers d’autres marchés.

De nombreux doutes ont été semés sur la rapidité des développements, la qualité des essais cliniques et l’efficacité des vaccins candidats des deux pays ; en particulier contre Spoutnik V des Laboratoires Gamaleya.

Après que le principal vaccin russe a été certifié par ses autorités et a suscité l’intérêt de plusieurs pays, les États-Unis et l’Union européenne lui ont fait des crocs en jambe partout.

Le rapport annuel 2020 du ministère américain de la Santé et des Services sociaux (HHS) a récemment révélé que le Bureau des affaires mondiales (OGA) avait utilisé le Bureau de l’attaché pour la santé au Brésil pour persuader le gouvernement de ce pays sud-américain de « rejeter le Vaccin russe contre la covid19 ».

Face à la révélation, le porte-parole présidentiel russe Dimity Peskov a déclaré :
« Dans de nombreux pays, l’ampleur de la pression est sans précédent (...) de telles tentatives égoïstes pour que les pays abandonnent certains vaccins sont dépourvues de perspective.

Nous pensons qu’il devrait y avoir le plus grand nombre de doses de vaccins possible afin que tous les pays, y compris les plus pauvres, aient la possibilité de stopper la pandémie ».

L’Union européenne, pour sa part, n’a pas encore donné le feu vert au vaccin russe pour être appliqué dans ses pays membres, bien que cette région soit à la traîne dans la disponibilité des vaccins ; ceci concerne aussi les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et Israël, et bien que la prestigieuse revue de santé The Lancet ait reconnu dans une publication la grande efficacité de Sputnik V.

Au-delà de ces barrières, les vaccins russes et chinois ont fait leur chemin dans différentes régions, en raison de l’efficacité démontrée et de la pénurie mondiale de vaccins.

La Slovaquie a même quitté le giron de l’Union européenne pour acquérir 2 millions de doses de Spoutnik V et la Hongrie, qui a également approuvé l’utilisation du vaccin russe et a acquis des doses du Sinopharm chinois, qui n’a pas non plus reçu le feu vert de l’Agence européenne des médicaments.

CHANTAGE SANS ANESTHESIE

Les États ont réalisé le plus gros investissement, mais BigPharma a fixé les conditions et conservé les revenus. Le monopole de quelques multinationales dans l’achat et la production de vaccins anti COVID-19 donne à ces entreprises un pouvoir écrasant.

Des rapports récents montrent comment le géant pharmaceutique Pfizer a tenté d’imposer des conditions onéreuses aux nations d’Amérique latine pour leur fournir certaines quantités de son vaccin.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a montré ces jours-ci son malaise face aux exigences de Pfizer à l’égard de son gouvernement, notant que parmi les conditions posées par le consortium figure une clause du contrat d’achat qui l’exonère de « toute responsabilité » pour les éventuels effets secondaires de son vaccin.
« Nous avons été très durs et ils ont été très durs avec nous. Ils ne changent pas une seule virgule. Le gouvernement s’en occupe actuellement avec le Congrès et les discussions portent sur l’assouplissement de la loi », a déclaré pour sa part le ministre brésilien de la santé, le Général Eduardo Pazuello, récemment limogé.
L’Argentine, le Pérou et la République Dominicaine ont également subi des pressions intenses de la part de Pfizer, comme le montre une enquête du Bureau du journalisme d’investigation.

Les représentants de Pfizer à Buenos Aires ont exigé d’être indemnisés contre toute plainte civile que les citoyens pourraient déposer s’ils subissaient des effets indésirables après avoir été vaccinés. « Nous avons proposé de payer des millions de doses d’avance, nous avons accepté cette assurance internationale, mais la dernière demande était extraordinaire : Pfizer a exigé que les actifs souverains de l’Argentine fassent également partie de la garantie légale », a avoué un fonctionnaire argentin.

« C’était une demande extrême que je n’avais entendue, que lorsque la dette extérieure devait être négociée, mais dans un cas comme dans celui-ci, nous l’avons immédiatement rejetée ».

De nombreuses voix s’élèvent pour mettre en garde contre le fait que l’urgence de disposer de vaccins pour une maladie qui a fait tant de morts dans le monde pourrait avoir conduit certains gouvernements à accepter des limitations significatives de responsabilités et pour exiger la transparence sur les accords avec les entreprises pharmaceutiques.

Le professeur Lawrence Gostin, directeur du Centre de collaboration pour le droit de la santé nationale et mondiale de l’Organisation Mondiale de la Santé, a déclaré : "Les sociétés pharmaceutiques ne devraient pas utiliser leur pouvoir pour limiter l’accès à des vaccins vitaux dans les pays à faibles ou moyens revenus et a signalé que la protection de la responsabilité ne devrait pas être utilisée comme "une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de pays désespérés dont les populations sont désespérées ».

Même la puissante Europe semble avoir ressenti la pression. Bien que les accords de l’UE avec les fabricants de vaccins avec leurs principales clauses, soient gardés secrets. La stratégie d’achat de vaccins rendue publique par la Commission européenne stipule que la « responsabilité du développement et de l’utilisation du vaccin, y compris toute compensation spécifique requise, sera supportée par les États membres qui achètent le vaccin ».

QUI POURRA ETRE VACCINE EN 2021 ?

Les capacités de production de vaccins dans le monde sont insuffisantes pour disposer des doses nécessaires à la vaccination de la population mondiale cette année.

Selon la Fédération internationale de l’industrie du médicament (FIIM), la demande mondiale de vaccins est estimée entre 10 et 14 milliards de doses en 2021.
Selon les statistiques citées par la société de données Statista, les États-Unis peuvent produire près de 4,7 milliards de doses de vaccin COVID-19 et l’Inde plus de 3 milliards de doses potentielles. La Chine, qui n’était pas auparavant un acteur majeur sur le marché des exportations de vaccins, s’est engagée à produire plus d’un milliard de doses.

La Grande-Bretagne, la Russie, l’Allemagne et la Corée du Sud font également partie des centres de fabrication établis, mais avec une capacité de production moindre.

Face à cette réalité, l’iniquité et l’injustice du monde actuel sont une fois de plus évidentes : les pays les plus riches ont acheté la plupart des vaccins qui seront produits en 2021 (même pour les stocks), tandis que les nations pauvres n’auront pas de doses à administrer, même aux fractions les plus vulnérables de leur population. Plus de 100 nations attendent l’arrivée de la première ampoule.
On estime que 90 % des habitants de près de 70 pays à faible revenu n’auront pas la possibilité d’être vaccinés contre le COVID-19 cette année.

Les nations les plus puissantes ont profité de leur pouvoir d’achat et de leurs investissements dans la mise au point de vaccins pour se procurer l’antidote tant convoité.

Jusqu’à présent, environ 12,7 milliards de doses de divers vaccins contre le coronavirus ont été achetées à l’avance, ce qui est suffisant pour vacciner environ 6,6 milliards de personnes (à l’exception de celui de Johnson & Johnson, tous les vaccins approuvés jusqu’à présent nécessitent deux doses).

Plus de la moitié de ces doses, 4,2 milliards assurés, avec la possibilité d’acheter 2,5 milliards supplémentaires, ont été achetées par des pays riches qui ne représentent que 1,2 milliard de personnes.

Le Canada a acheté suffisamment de doses pour vacciner chaque Canadien cinq fois, tandis que les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Chili en ont acheté suffisamment pour vacciner leurs citoyens au moins deux fois, bien que certains des vaccins n’aient pas encore été approuvés.
Israël a conclu un accord portant sur 10 millions de doses et la promesse d’un approvisionnement régulier de la part de Pfizer en échange de données sur les personnes vaccinées. Selon les rapports, le pays a également payé 30 dollars par dose, soit le double du prix payé par l’UE.

Comme le déclarait Irene Bernal, chercheuse sur l’accès aux médicaments à l’ONG Salud por Derecho (NdT : la santé de plein droit) au journal El País en décembre dernier, « nous constatons que celui qui a l’argent est celui qui a l’accès.
53% des vaccins ont été conservés par 14% de la population des pays riches, par conséquent, quand les doses vont-elles arriver dans les pays les plus pauvres ?

Les pays à faible ou moyen revenu qui regroupent 84 % de la population mondiale, ont conclu des accords directement avec des sociétés pharmaceutiques, mais n’ont jusqu’à présent obtenu que 32 % de l’approvisionnement.

« Nous traversons une crise d’une telle ampleur », a déclaré Fatima Hassan, fondatrice de l’initiative sud-africaine pour la justice en matière de santé. « Si, même en Afrique du Sud, nous ne parvenons pas à vacciner rapidement la moitié de notre population, je n’ose même pas imaginer comment le Zimbabwe, le Lesotho, la Namibie et le reste de l’Afrique vont s’en sortir.

Si cela doit durer encore trois ans, nous n’obtiendrons aucune immunité continentale ou mondiale ».

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador et son ministre des Affaires étrangères Marcelo Ebrard ont demandé aux autorités américaines de les autoriser à acheter une partie des dizaines de millions de vaccins AstraZeneca produits aux États-Unis, que Washington a stockés sans avoir approuvé leur utilisation. D’autres pays qui ont déjà approuvé le vaccin le réclament.

Le Mexique, l’un des pays où la COVID-19 est la plus présente, a jusqu’à présent administré environ 4,4 millions de doses à l’aide des vaccins de Pfizer, AstraZeneca, Sinovac et Sputnik V, à une population de plus de 128 millions de personnes, ce qui représente un faible taux de vaccination, selon www.ourworldindata.org, un site web géré par l’Université d’Oxford.

Selon les données recueillies par Bloomberg, à la date du jeudi 18 mars, plus de 410 millions de doses ont été administrées dans le monde, dans quelque 132 pays, ce qui représente seulement 2,7% de la population mondiale.

APARTHEID VACCINAL

Les scientifiques et les militants nous mettent en garde contre un "apartheid vaccinal", dans lequel les populations du Sud seront vaccinées des années après celles de l’Occident.

Non seulement les pays les plus pauvres seront obligés d’attendre, mais beaucoup d’entre eux doivent déjà payer un prix beaucoup plus élevé par dose.

L’Ouganda, par exemple, a annoncé un accord portant sur des millions de vaccins fournis par AstraZeneca à 7 dollars la dose, soit plus de trois fois le prix payé par l’Union européenne. En incluant les frais de transport, il faut compter 17 dollars pour vacciner complètement un Ougandais.

Les effets de cette iniquité seraient graves. Un modèle développé par l’Université de Northeastern indique que si les 2 premiers milliards de doses de vaccins Covid-19 étaient distribués proportionnellement à la population nationale, les décès dans le monde seraient réduits de 61%.

Mais si les doses sont monopolisées par 47 des pays les plus riches du monde, on ne sauvera 33 % de personnes en moins.

Les scientifiques craignent également que si les pays ne sont pas en mesure de vacciner une grande partie de leur population, le virus aura davantage de possibilités de continuer à muter, ce qui augmentera le nombre de décès dans ces pays sous-vaccinés et rendra les vaccins disponibles moins efficaces au fil du temps.

Comme l’a fait remarquer le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, au début de l’année : « ... nous sommes confrontés à un réel danger : si les vaccins apportent de l’espoir à certains, ils deviennent une pierre de plus dans l’édifice de l’inégalité entre ceux qui ont des ressources et ceux qui n’en ont pas ».

UNE ALTERNATIVE MODEREE

La difficulté à assurer l’approvisionnement en vaccins rendra de nombreux pays pauvres dépendants de Covax, une organisation créée en avril 2020, coordonnée par l’OMS, la Coalition pour les innovations dans la préparation aux épidémies et GAVI, l’alliance internationale pour les vaccins.

Covax a pour objectif de fournir 2 milliards de doses dans le monde, dont au moins 1,3 milliard à 92 pays à faible ou moyen revenu, d’ici à la fin de 2021.
Cela suffirait à vacciner 20 % de la population de chaque pays, en donnant la priorité aux professionnels de la santé, aux personnes âgées et aux personnes souffrant de pathologies sous-jacentes, bien que cet objectif ait été critiqué comme étant inadéquat pour faire face à la pandémie.

Les analystes estiment plutôt que Covax fournira tout au plus entre 650 et 950 millions de doses, réparties entre 145 nations, dont certaines ont suffisamment d’accords confirmés pour que leurs citoyens soient vaccinés plusieurs fois, comme le Canada et la Nouvelle-Zélande.

Les entreprises pharmaceutiques n’ont pas tenu leurs promesses de livraison à COVAX et AstraZeneca, qui était le principal fournisseur, est également confronté à sa propre situation particulière avec des millions de doses retenues aux États-Unis et en Europe.

MEME L’EUROPE N’EST PAS EPARGNEE PAR L’IMPASSE

L’Allemagne a suspendu à partir de lundi 15 mars la vaccination avec AstraZeneca le seul vaccin européen existant à ce jour ; le vaccin AstraZeneca/Oxford, est en proie à de graves difficultés après que l’on ait signalé une trentaine de cas de problèmes de coagulation chez des personnes vaccinées avec ce vaccin.

Treize pays de l’UE ont déjà suspendu la vaccination avec AstaZeneca, bien que l’OMS et l’agence européenne de régulation défendent son utilisation comme ayant plus d’avantages que d’effets néfastes.

Pour aggraver les choses, en pleine résurgence de la pandémie dans la région, AstraZeneca n’avait livré que 25 % des doses convenues à l’UE pour le premier trimestre et Pfizer était également en retard dans ses livraisons.

Début 2021, l’Italie a menacé de poursuivre Pfizer pour avoir réduit de 29 % la distribution de doses dans ce pays. La Commission européenne annonce maintenant qu’elle a conclu un accord avec Pfizer/BioNTech pour avancer 10 millions de doses pour le deuxième trimestre de l’année.

Bien que BioNtech et CureVac soient allemands, le pays européen a rencontré des problèmes avec la vaccination. Le quotidien Der Spiegel soulignait il y a quelques semaines que « l’Union européenne et l’Allemagne pourraient manquer de vaccins ».
Le retard dans la signature des contrats avec les entreprises pharmaceutiques pourrait signifier que les vaccins arrivent en retard, en plus de ne pas être assez nombreux".

L’UE a jusqu’à présent administré 11 doses pour 100 personnes, contre 33 doses aux États-Unis et 39 doses au Royaume-Uni, selon l’indice Bloomberg Vaccine Tracker.
La faible disponibilité et la distribution inégale au sein de l’Union ont conduit des pays comme l’Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, la Croatie et la Lettonie à exprimer publiquement leur mécontentement et à demander une « correction » de la distribution.

Face à ce dilemme, la Commission européenne a décidé que les entreprises pharmaceutiques qui possèdent des usines de vaccins sur les territoires de l’UE ne pourront pas exporter la production qu’elles génèrent vers d’autres régions si elles ne reçoivent pas l’autorisation de les faire sortir du pays de la part des autorités de ces nations.

Le 4 mars déjà, l’Italie - l’un des pays les plus durement touchés par la pandémie – a utilisé la décision de l’UE pour interdire l’exportation vers l’Australie de 250 000 doses du vaccin d’Astrazeneca, que le groupe pharmaceutique anglo-suédois a produit dans son usine d’Agnani, près de Rome.

Alors que les frustrations s’intensifient, certains responsables européens accusent les États-Unis et le Royaume-Uni. Le président du Conseil européen, Charles Michel, a déclaré que les États-Unis, ainsi que la Grande-Bretagne, « ont imposé une interdiction totale d’exporter des vaccins ou des composants de vaccins qui sont produits sur leur territoire ».

Interrogée à ce sujet, Jen Psaki, l’attachée de presse de la Maison Blanche, a déclaré aux journalistes que les fabricants de vaccins étaient libres d’exporter leurs produits fabriqués aux États-Unis tant qu’ils respectaient les termes de leurs contrats avec le gouvernement.

Mais comme le vaccin d’AstraZeneca a été produit avec l’aide de la loi « Defense Production Act », pour lequel il a reçu un financement de plus d’un milliard de dollars, M. Biden doit approuver les expéditions de doses à l’étranger.

AUCUN OBSTACLE POUR UN COMMERCE FLORISSANT

Les pays les plus puissants ont fait passer les profits pharmaceutiques avant l’immunité mondiale, malgré le discours politique selon lequel il n’y aura pas de solution à la pandémie si elle n’est pas jugulée au niveau mondial.

La semaine dernière, le jour même où l’OMS a déclaré que le COVID-19 était une pandémie, les États-Unis, l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada (qui disposent tous de suffisamment de vaccins) ont bloqué la dernière tentative des pays pauvres ou les pays à revenu moyen en accélérant l’accès aux vaccins et aux traitements pour la COVID-19, en levant temporairement des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce protégeant la propriété intellectuelle.

Une résolution parrainée par l’Afrique du Sud et l’Inde et soutenue par 57 pays, qui demandait la suspension pendant la pandémie des parties de l’accord ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) qui protègent les brevets médicaux, a été rejetée par le bloc des nations riches. Elle avait déjà connu le même sort lors des discussions tenues à l’Organisation Mondiale du Commerce en octobre et décembre 2020.

Un accord aurait permis aux nations sous-développées ou émergentes de produire des médicaments et des vaccins contre la COVID sans attendre ou adhérer à des accords de licence avec les sociétés pharmaceutiques qui détiennent la propriété intellectuelle de ces produits médicaux. Cela aurait permis de développer la production d’antidotes à cette maladie mortelle et de réduire les coûts de traitement.
Les gouvernements des pays riches, qui financent majoritairement les vaccins anti-COVID, ont fondé leur refus sur la crainte que la libération de la propriété intellectuelle, même temporaire, ne réduise les incitations à la recherche des entreprises et se sont également demandé si les pays « en développement » pourraient commencer à produire les médicaments suffisamment tôt pour empêcher la propagation du virus.

La vérité est que les grandes multinationales pharmaceutiques, le bigpharma, étaient initialement réticentes à financer la recherche sur les vaccins contre le COVID en raison de l’incertitude d’une course contre la montre pour obtenir des résultats et de la faible rentabilité dans le passé de la création de vaccins pour les urgences sanitaires.

Les médicaments recherchés par ces entreprises sont principalement ceux proposés aux citoyens des pays riches et surtout ceux nécessaires aux maladies chroniques qui nécessitent des doses systématiques, ce qui les rend très rentables.

Mais après avoir constaté la rentabilité que la durabilité dans le temps que la COVID-19 peut leur apporter, ils ne veulent désormais aucune limite à la "fête" des revenus dont ils bénéficient face à la demande urgente de vaccins.

Moderna a déclaré avoir signé des accords d’achat anticipé pour plus de 18 milliards de dollars pour des fournitures à livrer cette année, pendant que Pfizer a prévu des revenus d’environ 15 milliards de dollars cette année pour son vaccin avec BioNTech.

Les principaux concepteurs de vaccins ont bénéficié de milliards de dollars de subventions publiques, mais les sociétés pharmaceutiques se sont vu accorder le monopole de leur production, ainsi que des bénéfices qu’ils génèrent.

Les prix de vente des vaccins aux différents pays (ils sont variables) sont gardés sous le sceau du secret des accords signés entre les compagnies pharmaceutiques et les gouvernements, bien que le site spécialisé Statista ait calculé le prix moyen par dose dans ces montants :

Multipliez ces chiffres par les milliards de doses qui sont nécessaires chaque x années (en fonction de la durée de l’immunité obtenue par ces vaccins) et nous verrons à combien s’élèvera la valse des millions.

Mais si les sociétés pharmaceutiques tirent profit et contrôlent le rythme et l’ampleur des vaccinations, le coût de l’inégalité de la distribution des vaccins pour l’économie mondiale pourrait atteindre 9 milliards de dollars, selon Katie Gallogly-Swan, une chercheuse travaillant avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

« Il est inconcevable qu’au milieu d’une crise sanitaire mondiale, d’énormes sociétés pharmaceutiques multimilliardaires continuent de privilégier les profits, de protéger leurs monopoles et d’augmenter les prix, au lieu de privilégier la vie des gens partout, y compris dans le Sud », a tweeté à juste titre le sénateur américain Bernie Sanders il y a quelques jours.

« Le monde est au bord d’un fiasco moral catastrophique », a déclaré le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé.

En attendant, ici à Cuba, nous croisons les doigts pour que nos vaccins Soberana et Abdala nous immunisent tous, sans distinction, avant la fin de cette année.

Randy Alonso Falcón, Edilberto Carmona Tamayo
http://www.cubadebate.cu/

Traduit par Chantal Costerousse

 https://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=5194
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COMMENTAIRES  

15/04/2021 12:55 par Sidonie

"Les vaccins semblent être les seuls obstacles efficaces à la pandémie. Seule une vaccination majoritaire de la population mondiale pourrait arrêter la transmission croissante du virus SRAS-CoV-2".

On dirait que les Cubains aussi veulent vendre leur vaccin !!!!

En fait, il "semble" que que les vaccins ne soient pas "les seuls obstacles efficaces à la pandémie". En effet "Contre la Covid, on dispose désormais d’un nombre extravagant de traitements qui marchent !"
https://www.sante-corps-esprit.com/contre-la-covid-on-dispose-desormais-dun-nombre-extravagant-de-traitements-qui-marchent/?fbclid=IwAR0Pgmo6wy2NsX3KFZFlFFKcyZR22jgzYQGcr_-K1PTzmBLbvWFbL1ehaBE

15/04/2021 13:39 par Yannis

"Le vaccin est l’unique moyen d’erradiquer la pandémie de Covid 19, mais il y a de la concurrence faussée entre les différents acteurs de Big Pharma et aussi avec les vaccins produits par les pays ne faisant pas parte de l’avant garde néolibérale comme les USA, UK, France et Israel"

Avec une ligne directrice pareille qu’on peut résumer ainsi en teoría lignes, je vous souhaite une bonne campagne de vaccination de 7 à 107 ans.

Au fait, il y aura-t-il bientôt un vaccin contre le communisme, le réchauffemwnt climatique, la fatigué mentale et la finance folle ? On aime tellement les piqures de rappel par ici, que je laisse ce vrai-faux débat ouvert.

15/04/2021 14:50 par Milsabor

Il n’y a pas que le vaccin dans la vie : https://www.youtube.com/watch?v=tWPXzQH5v3M&t=2316s

15/04/2021 18:41 par babelouest

@ Yannis, il n’y aurait pas de vaccin spécialisé macrophage ? J’dis ça...

15/04/2021 19:54 par Yusuff

Tout ca pour un virus qui est moins dangereux que le virus de la grippe. Quel delire mondial. En passant votre system immunutaire est passé ou.

15/04/2021 22:29 par legrandsoir

Il est moins mortel que la grippe parce que des mesures inouïes sont prises dans le monde entier.

15/04/2021 20:06 par Auguste Vannier

Chapeau à ce pays si torturé par un voisin géant et sans foi ni loi, sauf celle de la domination par tous les moyens.
Quand on pense que la France n’est plus capable de produire un vaccin...
La médecine de Cuba est parmi les meilleures du monde, son alimentation quasi complètement biologique, et sans la pollution automobile (par la force des choses, certes). Dans la situation actuelle ce pays a une longueur d’avance...J’irais bien y finir mes jours si ce n’était la folle menace US dont on sait qu’elle peut se traduire par la pire criminalité.

16/04/2021 01:15 par Danael

En attendant le vaccin contre la connerie, constatons que les peuples s’en sortent bien mieux sur le plan sanitaire, éducatif et recherche dans les pays sous direction communiste que dans les pays capitalistes néolibéraux et n’ont pas de ce fait à subir un confinement prolongé et généralisé comme chez nous. Mais l’objectif de l’article est de montrer aussi que désormais dans cette galère des pandémies et changements climatiques , il va falloir trouver des solutions collectives plus égalitaires sur le plan de la santé et des conditions économiques qui y sont liées sinon ce sera la sélection naturelle plus accentuée encore ou une sorte de légalisation de l’eugénisme. Belles valeurs que celles que nous promet cette civilisation qui ne se donne pas tous les moyens pour assurer son existence sur terre.

16/04/2021 07:37 par Charles

Le Grand Soir se met aussi à faire de la propagande pour la vaccination ? Alors que les essais cliniques ne sont pas finis, qu’on n’a aucune idée de l’efficacité des vaccins, de leur nocivité, de leur capacité à limiter la propagation et de leur potentiel à favoriser la circulation de variants potentiellement plus contagieux et dangereux ?

Pour une maladie dont le taux de mortalité des contaminés au bout de 1 an est établi à 0,16%, càd celui de la grippe saisonnière ? Pour un virus qui mute en permanence ?

Qui êtes-vous donc pour estimer que vacciner en pleine période d’épidémie est une bonne idée, pour estimer que des vaccins mis au point en 2 mois (une enquête sur la mise au point du Pfizer et de son essai clinique serait la bienvenue : on a explosé tous les délais dans tous les domaines, on se demande même comment c’est possible) sont une solution adéquate à la crise sanitaire actuelle ?

Quelles preuves journalistiques sous le manteau avez-vous donc pour penser que la situation est tellement grave qu’il faudrait vacciner 7 milliards d’humains avec des produits douteux ?

16/04/2021 07:39 par CN46400

Deux traitements ou vaccins, également efficaces, sont dans un bateau piloté par des capitalistes. Lequel va être jeté par dessus bord, celui qui rapporte un peu, ou celui qui rapporte beaucoup ?....

16/04/2021 08:01 par Charles

Au Grand Soir :

Vous dites :"Moins mortel parce que des mesures inouïes sont prises dans le monde entier".

Quelles mesures inouïes a donc prises la Suède ?

C’est comme le nuage de Tchernobyl, il s’arrête au frontière de la Suède parce qu’il a peur des grands blonds ?

Une affirmation avec des conséquences aussi importantes, ça se prouve. Avec des données et des analyses.

La moindre des choses serait d’analyser en profondeur l’article publié par l’équipe de Ioannidis sur les mesures prises pour lutter contre l’épidémie et de prouver avec des données et des faits qu’elle a tort. Et de prouver, ce que Ioannidis n’a pas réussi à faire, que les mesures - inouïes en effet - ont eu un impact sur l’épidémie et la mortalité. Un impact positif, évidemment. Et ça devrait se voir comme le nez au milieu de la figure, pas avoir un impact positif à la marge, parce que les dégâts que causent ces mesures sont, eux, dévastateurs.

Tant que vous n’avez pas prouvé cela ou qu’un article difficilement réfutable ne montre pas cela, vous ne pouvez pas affirmer que toutes ces mesures inouïes ont eu un impact bénéfique sur la mortalité ou la course du virus.

L’intuition ne vaut rien en ces matières. Pour l’instant, aucun article n’a réussi à démontrer que le masque grand public servait à quoi que ce soit, à l’intérieur comme à l’extérieur (mais une étude danoise montre l’inverse). De fait, on a vu de gros clusters dans les hôpitaux : si le masque - même bien porté - fonctionnait si bien que ça - les hôpitaux devraient être des lieux sûrs, mais ce n’est pas le cas.

En tant que journalistes, même militants, vous ne devriez pas faire de la propagande, mais enquêter et sourcer.

Juste une chose : vous dites qu’on prend des mesures inouïes. Sauf qu’on n’a toujours pas créé un seul lit de réanimation. J’ai comme un doute sur le fait qu’un truc terrible se balade dans nos rues et qu’une action évidente dans tout problème médical soit de ne pas faire ce qu’il faut sur le moment. Je veux dire : s’il y avait sur notre territoire une guerre avec de nombreux morts et blessés, on ne créerait pas d’hôpital de campagne pour nos soldats ? Si la durée de cette guerre était inconnue (qui n’est donc pas un petit conflit, vu les cris d’alarme), on aurait attendu et bricolé pendant un an de savoir si le conflit allait finalement durer, en laissant les soldats crever ? C’est exactement ce qui se passe en ce moment.

Imaginons : la France est en guerre contre l’Allemagne (par exemple). Pas un lit de réa en plus, pas un chirurgien en plus, pas une infirmière en plus. Et pas une interrogation journalistique du Grand Soir sur la pertinence de laisser nos soldats sans soins - qui va donc penser que le couvre-feu et la construction d’une arme future mise au point en 2 mois jamais testée empêcheront que les soldats ne meurent maintenant.

16/04/2021 10:16 par Sidonie

au GS

et une de ces mesures inouïes (et non la moindre) est le bidonnage des chiffres :
"Selon de nouveaux chiffres de l’ONS (t l’INSEE anglaise), près d’un quart des personnes enregistrées comme morts dans le cadre du programme Covid-19 ne sont pas tuées par le virus. Quelque 23% des décès sont des personnes décédées « avec » et non « à cause » du virus, selon les nouvelles tranches de statistiques » selon le Daily Mail qui n’est pas un organe "complotiste"
Sans compter que "L’ONS n’a pas pu faire une enquête et une autopsie sur les dizaines de milliers de morts labellisés « Covid » depuis mars 2020. Son travail demeure « statistique ».

Par ailleurs nombre d’études citées par le camp honni des rassuristes, mais bel et bien existantes, montrent que ces mesures drastiques et liberticides (port du masque obligatoire, confinement, etc)...n’ont eu aucun effet sur le virus... Ce qu’il aurait fallu faire c’est dépister, tracer, isoler et soigner les malades, et non pas enfermer les bien portants et détruire l’économie et la vie des gens... Je ne leur pardonnerai jamais ce qu’ils ont fait à nos enfants...

Gageons, en plus, qu’on ne retrouvera (une partie de ) notre liberté qu’après les élections présidentielles, sans aucun rapport avec le virus qu’il faudra bien trouver un autre moyen de combattre que la prison pour tous...

16/04/2021 12:16 par Assimbonanga

C’est génial : vous mettez covid19 dans le titre et ça attire tout une bio-diversité de lectorat. Vive la permaculture !
Pour changer un peu : pendant le confinement, la baisse de la pollution de l’air a évité 2 300 morts. Article.

16/04/2021 15:12 par rouge

Ma mere de 91 ans m’a dit : ’’J’ai vecu ma vie. Mes petits enfants doivent maintenant vivrent la leur. Je trouve odieux de vouloir me sauver d’un virus si c’est pour detruire le bonheur de mes petits enfants. Je veux qu’ils puissent vivre, rire et se developper loin de l’horreur des masques et des images de plastiques medicaux’’
Elle a raison. Comment en sommes nous arrivé à accepter de masquer ainsi nos enfants ? A accepter d’entraver leur developpement ? A accepter de mettre en péril leur education et leur capacité d’echange ? Je ne parle pas de quelques milliers ou hypothetiques millions de malades mais de l’avenir tout entier de notre jeunesse.
Trop de gens prennent encore pour vrai les courbes pourcentages et chiffres qui circulent.
Il serait grand temps de developper l’usage d’un nouveau mot : Le covidisme.

16/04/2021 15:17 par Yannis

Ça fait du bien de me pas se sentir si seul face aux deux ou trois habituelles danseuses du ventre du forum de LGS. Combien ont quitté ce forum pour ces mêmes raisons ?

Merci aux internautes qui osent poser les vraies questions, plutôt que de rajouter ici des commentaires sur des commentaires de politiciennes et politiciens ou des infos frelatées.

17/04/2021 03:04 par Serge F.

@Charles
La gauche est complètement aux fraises sur le sujet de la covid-19 et des vaccins. Il suffit de regarder ces deux vidéos d’Osons Causer :

https://www.youtube.com/watch?v=GRqj5ovhEa0
https://www.youtube.com/watch?v=utaL8O9FbAE

Que voulez-vous, on peut rarement être militant et bon scientifique à la fois. Ce n’est pas grave, personnellement je m’informe ailleurs depuis longtemps.

17/04/2021 07:16 par pierreauguste

"Ça fait du bien de me pas se sentir si seul face aux deux ou trois habituelles danseuses du ventre du forum de LGS. Combien ont quitté ce forum pour ces mêmes raisons ?"Merci aux internautes qui osent poser les vraies questions"
Parce que ça c’est une vrai question ? Qu’est ce que ces propos apportent à l’échange,à la différence que devrait être LGS, au débat d’idées,à l’intelligence ?Heureusement @assim en 2 phrases et lien répond,par avance.Merci à elle et autres danseuses,ça vaut mieux que les rampants....

17/04/2021 09:13 par René

Merde, faut que Casasnovas rouvre sa chaîne youtube car trop de scientifiques aux connaissances pointues semblent être perdus et sont contraints de venir alimenter les commentaires sur LGS pour convaincre nos pauvres âmes abandonnées à Big Pharma.

J’admire le boulot de LGS, mais lire certains commentaires doit être épuisant.

17/04/2021 11:50 par Jean-Yves Leblanc

L’article a le mérite d’exposer les turpitudes des états et des labos pharmaceutiques en matière de fabrication et de vente de vaccins. ( Au passage et si on en croit le tableau Statista des prix des vaccins, La Chine et la Russie ne sont pas forcément les plus vertueux).
Cependant, comme le relèvent justement plusieurs commentateurs, son idée centrale est que la vaccination en toute hâte et à tout prix de toute la planète est la seule solution à la covid, ce qui est comme par hasard la position commune de tous les acteurs du Système (Gates, OMS, UE, Big Pharma, Macron, média, nomenklatura médicale corrompue).

Le commentaire lapidaire du Grand Soir présente un grand intérêt car il résume en une ligne la stratégie de toute la gauche depuis mars 2020 à savoir s’opposer sans s’opposer.
Pas assez de masques, pas assez de tests, pas assez de lits de réa, pas assez de confinements, confinements pas assez stricts, pas assez de fermetures d’usines (pour paraît-il faire plaisir au grand capital), pas assez de vaccins, pas assez de hâte pour vacciner, pas assez d’isolement des malades, pas assez d’alarme autour de la Grande Pandémie ... Tout cela fait très ’opposant’ mais cela valide sur le fond toute la politique actuelle et en particulier la dictature sanitaire aujourd’hui établie.

Miracle de la covid, des voix de gauche se joignent pour la première fois à la propagande d’Etat et aux journalistes du Monde, Libé, BFMTV ou France TV.
Aux côtés des chiens de garde, voilà qu’on démolit L’IHU, on décrie les traitements précoces, on ignore et salit les prix Nobel, médecins et épidémiologistes qui s’insurgent, on se tait sur les tripotages statistiques de mortalité et de contaminations, on se tait sur la réalité des cas "PCR", on se tait sur le scandale des médecins généralistes empêchés de prescrire, on se tait sur les 30000 médecins généralistes résistants de "Santé Libre", on se tait sur la validation bâclée des vaccins et sur les effets secondaires pourtant recensés par milliers sur les sites officiels de pharmacovigilance, on se tait sur les futurs passeports sanitaires, on est indulgent avec Big Pharma et presque admiratif de Gates et son GAVI...
Pour la première fois aussi, des voix de gauche s’en prennent aux libertés individuelles fondamentales devenues ennemies des grands desseins sanitaires et écologiques et se mettent à faire les yeux doux au contrôle social et aux pratiques totalitaires paraît-il garantes de l’intérêt collectif.
Où allons nous ? Pourquoi vaut-il mieux aller lire France-Soir plutôt que tous les médias de gauche réunis dès qu’il s’agit de covid ?
A quoi la gauche sert-elle en cette période cruciale ?

17/04/2021 19:42 par Assimbonanga

DIXIT @Jean-Yves Leblanc

Pour la première fois aussi, des voix de gauche s’en prennent aux libertés individuelles fondamentales : lesquelles ?

et se mettent à faire les yeux doux au contrôle social ? Lequel ?

et aux pratiques totalitaires paraît-il garantes de l’intérêt collectif ? Lesquelles ?

Merci

17/04/2021 19:50 par Maus

Le Covid, c’est le Titanic d’une certaine gauche. RIP.

18/04/2021 00:12 par René

Mais tu as tout à fait raison Jean-yves Leblanc. Allez sur France-soir, écoutez Bercoff sur Sud-Radio, construisez votre culture scientifique en lisant reinfo covid et en écoutant l’autre taré de Louis Fouché. Et restez-y. Mais laissez nous nous tuer en paix ici sur LGS avec les vaccins de Big Pharma avec une seringue dans le bras. On a besoin de notre shoot de Bill Gates, on en est accro.

18/04/2021 12:35 par Geb

D’après des "gens" sérieux, qui rigolent pas et qui savent de quoi ils parlent quand on dit "POGNON".

https://www.mefirst.be/

Un site assuranciel :

-------------------------------------------------------------

"Le baby boom des années 50 et 60 a obligé la société à s’adapter

Le terme baby boom concerne la vague de naissances qui a eu lieu après la seconde guerre mondiale. Cette vague de naissances a de nombreuses conséquences sur la société et la sécurité sociale.
Durant la période après la seconde guerre mondiale, 1945 à 1955, un grand nombre d’enfants sont nés. Les chiffres de natalité était en baisse depuis 1880, mais a fortement augmenté après cette guerre. Cette tendance s’est poursuivie jusqu’en 1965. Après ’65, les statistiques montrent à nouveau une tendance à la baisse.

Peu après la guerre, 100.000 naissances ont été enregistrées. Ce nombre est ensuite passé à 160.000 en 1963. Par la suite, ce nombre a commencé a lentement diminué pour passé à 120.000 les dernières années.

Cette génération a également connu des moments de turbulence dans les années 50 et 60.

Suite à la diminution de la natalité depuis 1965, cette génération déterminera un grand nombre de changements.

Le grand nombre de baby-boomers ont connu une période économique prospère après la guerre. Beaucoup de pays ont du être reconstruits. L’économie était florissante et par conséquent les salaires et le bien être également.

La sécurité sociale fut créée. Cela entraîna une augmentation de la qualité de vie. Les soins médicaux sont devenus accessibles à tous. L’hygiène également connu un grand pas en avant.

Ces baby-boomers disparaissent maintenant du circuit du travail : ils atteignent petit à petit l’âge de la retraite. Cela n’est pas sans conséquence : le paiement de toutes ces pensions pose maintenant question et la disponibilité de main d’œuvre de remplacement est limitée.

Tout le système de sécurité sociale doit être analysé. Sinon, l’existence risque d’être en danger suite au déséquilibre dans la population en raison des baby-boomers.

Conclusion : après la guerre, l’augmentation du taux de natalité a crée la génération des baby-boomers. Ces baby-boomers représentent un tsunami dans les chiffres démographiques. Ils ont participé à la période de croissance économique, mais vont dans les années à venir partir à la retraite. Si l’on rajoute encore à cela le prolongement de l’espérance de vie, on comprend très vite que la proportion de personnes actives versus non actives change radicalement. Notre sécurité sociale, et certainement les pensions légales sont basées sur cette proportion d’actifs/non-actifs. Pas étonnant dès lors que les pensions soient sous pression."

-------------------------------------------------------------

En 2010 l’INSEE prévoyait "ça" pour 2060.

https://www.insee.fr/fr/statistiques/graphique/1521327/graphique1.png

Un cauchemar de Caisses de Retraites.

Avec plus personne qui produisait autre chose que du vent et du chômage et qui cotisait plus en France et en Occident, fallait quand même faire quelque chose ???

Ben, "ils" se sont "adaptés"... What Else Doc’ ?

C’est là que tu comprend mieux les notions de "Variable d’ajustement " et de "Capital variable" que Marx citait quand il parlait du Prolétariat managé par le Capitalisme.

Et sans vaseline et avec l’aval des intéressés.

Merci qui ???

N.B. Ils ont pas encore décidé de vous faire bouffer "vos vieux" comme dans "Soylent Green" mais avec encore un peu de temps, de désinformation, et de paupérisation, tout en incorporant le "Vaccin Messie" à la "Pilule verte GRATUITE", (Payée par une Sécu moribonde), ça n’est qu’une question de patience et de gymnastique mentale.

Et même plus le trauma de la piquouze pour les péteux. Un verre de menthe à l’eau suffira à la prise du produit. (- :

Mais faites quand même gaffe : La "Vache folle" c’est pas que chez les bovins. ((- :

18/04/2021 15:34 par Assimbonanga

Étonnante lorgnette : Le grand nombre de baby-boomers ont connu une période économique prospère après la guerre. Beaucoup de pays ont du être reconstruits. L’économie était florissante et par conséquent les salaires et le bien être également.
La sécurité sociale fut créée. Cela entraîna une augmentation de la qualité de vie. Les soins médicaux sont devenus accessibles à tous. L’hygiène également connu un grand pas en avant.

Comme si les babyboomers étaient une espèce de pucerons nuisibles ! N’étaient-ils pas les acteurs, ceux qui travaillaient, produisaient, reconstruisaient ? Dingue, cette version des faits produite après coup sous l’ère Sarko-Hollande-Macron... N’est-ce pas une histoire d’êtres humains où chaque époque trouve des solutions dans un sens humain ?

19/04/2021 16:04 par PhL38Fr

@Assimbonanga et @LGS

« 

« Étonnante lorgnette : Le grand nombre de baby-boomers ont connu une période économique prospère après la guerre. Beaucoup de pays ont du être reconstruits. L’économie était florissante et par conséquent les salaires et le bien être également.
La sécurité sociale fut créée. Cela entraîna une augmentation de la qualité de vie. Les soins médicaux sont devenus accessibles à tous. L’hygiène également connu un grand pas en avant
. »

Comme si les babyboomers étaient une espèce de pucerons nuisibles ! N’étaient-ils pas les acteurs, ceux qui travaillaient, produisaient, reconstruisaient ? Dingue, cette version des faits produite après coup sous l’ère Sarko-Hollande-Macron... N’est-ce pas une histoire d’êtres humains où chaque époque trouve des solutions dans un sens humain ? »

Je ne comprends pas le sens (?) de la première phrase de commentaire, supposé être tiré de cette citation. Pour moi, les questions (rhétoriques) de la deuxième phrase sont exactement le sens du commentaire cité. Problème d’apprentissage de la lecture d’un texte ??
Je trouve, comme certains commentateurs, que l’article fait la part belle au discours ambiant véhiculé par presque tous les médias : hors du vaccin point de salut. Et que l’auteur de l’article prête (volontairement ?) le flan à une critique acerbe du journalisme qui ne semble même plus s’inquiéter du fait que "tout le monde dit la même chose" et refuse de croiser les sources et d’utiliser le simple bon sens pour poser les questions qui fâchent. On s’attendait à autre chose de la part de grands contempteurs de la presse "aux ordres" (du Parti du Pouvoir et de l’Argent) et à une vraie remise en perspective, quitte à critiquer avec des faits démontrables et des analyses pertinentes certains discours divergents (je pense ici à réinfo covid cité - pour le salir gratuitement - par un autre commentateur).
C’est d’autant plus dommage que LGS fait un remarquable travail d’information sur Julian Assange et le traitement qui lui est réservé... pour avoir usé de la liberté d’informer ! ^^
Un peu de cohérence éditoriale n’a jamais nui...

19/04/2021 18:47 par Assimbonanga

Salut, @PhL38Fr. Problème de lecture de texte ?
[Au fait, il y a une faute dans le texte : Le grand nombre de baby-boomers a connu.]
Ce rapport d’assureurs insinue que les babyboomers ne faisaient que profiter, qu’ils se gobergeaient dans une vie de rêve avec de la sécu et des progrès tombés du ciel. Et maintenant, il faut leur payer des pensions qui plus est ! Vous voyez ?
J’ai l’impression que ce rapport a été pondu par un petit trouduc en costard qui n’a jamais tourné une paille... Un stagiaire ? Ou un apprenti issu de l’enseignement supérieur !

C’est sympa de vouloir envoyer tout le monde sur réinfo covid mais ne pouvez-vous parler par vous-même ? Depuis un an que vous vous spécialisez en médecine, vous devez bien pouvoir transmettre un peu de votre savoir, non ?

22/04/2021 19:38 par Made in Québec

Situation en Suède :

État jusqu’au 20 avril 2021 de la propagation du coronavirus en Suède

Au 20 avril, à 14h, 916 830 personnes (470 698 femmes, 446 132 hommes) ont été testées positives à la covid-19, soit 8 833 cas pour 100 000 habitants. 421 patients sont actuellement en soins intensifs ; au total, 6 613 patients depuis le début de la pandémie (1 928 femmes, 4 685 hommes) ont été placés en soins intensifs. On compte au total 13 825 décès (6 340 femmes, 7 485 hommes) soit 133,2 décès pour 100 000 habitants.

[...]

Mardi 20 avril

GARDEZ VOS DISTANCES !

Alors que la contamination baisse dans les autres pays européens, le nombre de cas en Suède ne cesse d’augmenter. Au cours des 14 derniers jours, la Suède a signalé 789 nouveaux cas pour 100 000 personnes, tandis que le nombre de patients en soins intensifs a maintenant dépassé le niveau du pic de la deuxième vague, avec 421 personnes (contre environ 390 début janvier).

Anders Tegnell ne voit aucun signe d’amélioration de la situation et lance un cri d’alarme : il faut continuer à suivre les recommandations ! Cela consiste principalement à ne rencontrer que les personnes de son propre foyer et ses proches (uniquement les personnes que vous fréquentez régulièrement), travailler à la maison dans la mesure du possible et éviter les contacts sociaux en dehors du travail.

LES HÔPITAUX EN CRISE

Depuis vendredi, les régions de Stockholm, Jönköping, Västerbotten, Uppsala, Gävleborg et Dalarna ont activé l’”accord de crise” qui autorise le personnel soignant à travailler 12 heures d’affilé et à transférer du personnel d’une unité à l’autre, voire entre les régions, pour palier à l’augmentation des hospitalisations dues à la covid.

[...]

Source : https://www.lasuedeenkit.se/le-covid-19-en-suede/

23/04/2021 09:58 par babelouest

@ Made in Québec
Je viens de lire dans le blog du Yeti, qu’on ne parle d’épidémie qu’à partir de 500 pour 100 000. Quant aux courbes.... je pense que c’est assez édifiant !
https://yetiblog.org/archives/31017

23/04/2021 19:34 par Ouallonsnous ?

Que de commentaires inutiles sur un imaginaire covid19 !

Nos concitoyens semblent être sidérés par la campagne de mensonges télévisuels du régime !

Se rappeler que cette pseudo épidémie est alimentée par un détournement des effets de la grippe annuelle additionné à la faillite du système hospitalier démunis de moyens par, au minimum, 3 législatures de gestion capitaliste des hôpitaux ( Sarkozy, Hollande et Macron) pour y faire face comme auparavant !

27/04/2021 16:08 par Assimbonanga

Le nombre des contaminations en France n’est-il pas, toutes proportions gardées (rapporté aux nombre d’habitants) pire qu’en Inde d’où nous viennent des images terrifiantes du fait de la pauvreté et du manque de places d’hôpital ? En France, les morts sont environ 300 par jour. Pour une grippette... Il y a encore des gens pour croire à cette sornette. Par ici en campagne, les gens ne se sont pas méfiés et les boomers de familles nombreuses ont continué de se voir fraternellement, frères et sœurs grands-parents, enfants, petits-enfants. Résultat un cas dont le viens de prendre connaissance, tout un cluster de tous les membres de la famille élargie dont 2 morts et 1 en réanimation âgé de 48 ans.
@oulallonsnous, je te mets en garde. Ça pourrait aussi bien t’arriver. Ça n’arrive pas qu’aux autres.
En outre, on a remarqué que les pays qui n’étaient pas frappés en premier se croyaient invulnérables, attiraient les touristes ou permettaient des manifestations rituelles de masse. Immanquablement le résultat s’est fait sentir peu après.

27/04/2021 19:22 par babelouest

Assimbonanga, je me demande si, justement, le nombre de personnes atteintes de quelque chose qu’on appelle "la Covid" (j’’t’en donnerai, moi, de la Queau Vide !) n’est pas fonction, maintenant, du nombre de vaccinés ? Et cela risque d’augmenter, avec une population qui écoute trop les sirènes (ou les trompettes de la mort, mmmm) des mmmmmédias et se dirige de plus en plus massivement vers la piquouze......

Surveillons les statistiques brutes de l’INSEE, en fin d’année avant l’arrivée habituelle de la cuvée d’hiver 2021-22 de grippe. On risque, hélas, d’être surpris.

28/04/2021 10:27 par Assimbonanga

Macron va ouvrir les vannes pour l’ascension et la pentecôte, pour faire marcher l’industrie touristique. On comptera les morts 6 semaines plus tard ?
@Babel, surveille aussi les clusters autour de toi, pas juste les statistiques.

Quelqu’un a-t-il regardé Arte hier soir ? Vive le travail. Je n’ai pas trop apprécié l’ex-ingénieure agronome reconvertie en exploitante agricole. Avec tout le fric, cautions, emprunts nécessaires au système, elle se lance dans une mono-culture sur 70 hectares irrigués et elle se figure qu’elle est écolo ! Si son affaire marche bien, les ploucs du coin vont vouloir l’iumiter, ça c’est de l’écologie ? Au secours ! Et les "socilogues" ou "philosophes" de service ne remarquent rien. N’importe quoi ces vernisseurs de pattes de dindon.

08/05/2021 11:54 par Geb

Le jour où on qualifiera la "connerie humaine" de "pandémique" on n’aura plus qu’à s’enterrer vivants.

Et dans l’affaire on pourra pas les accuser d’avoir inventé ou amplifié quelque chose d’existant de toute éternité pour le pognon.

Encore un bon coup à réaliser pour Lafarge et Kiloutou avec la vente de chaux vive et la location de tracto-pelles...

Bon "C(l)uster" à tous. Comme le disait doctement Big Foot après le bataille à "Wounded Knee". (Un peu capillotractée celle-là).

J’m’en vas de ce pas m’enfiler encore une lampée de Génepy, (Artemisia annua + éthanol + glucose).

A "consommer" avec modération... Mais pas trop de "modération" quand même. ((- :

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