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Vénézuéla : coup d’état en voie de fiasco

Pendant que le président du Vénézuéla, Hugo Chavez, peu après son voyage en Colombie pour rencontrer Santos afin d’établir les conditions du retour du président Manuel Zelaya (chassé du pouvoir par un coup d’état soutenu par les USA le 29 Juin 2009), au Honduras, est tombé malade par deux fois.
- Une première anomalie à son genou l’a tenu relativement reclus, et sans contacts autres que son compte Twitter avec les Vénézuélien. Mais celle-ci, traitée également par la médecine traditionnelle, n’a pas nécessité d’intervention chirurgicale.
- En revanche, lors d’un déplacement à Cuba pour rencontrer Fidel et Raul Castro, Hugo Chavez a du être opéré en urgence d’une infection abdominale. Il se trouve toujours en convalescence à La Havane, entouré par Fidel, Raul, les Cubains présents dans l’île et ceux qui sont en prison aux USA pour avoir tenté d’empêcher des attentats… US : « les Cinq » lui ont adressé un message qui lui souhaitait un prompt rétablissement.

La droite a tenté de chanter la chanson de la "vacance du pouvoir", d’une part, en même temps que, secondée avec une grande efficacité par la mafia locale pas encore disparue, et, bien sûr, par les médias privés, elle "soulevait" les détenus dans les prisons.

Pourtant, déjà , le "soulèvement" des policiers corrompus en Equateur, censés l’aider à tuer le président Rafael Correa, le 30 Septembre 2010, n’avait pas donné "les résultats escomptés" puisque le président est toujours vivant, à la présidence, et a plus qu’avant l’appui des Équatoriens..

La "vacance du pouvoir" n’affecte en rien la Révolution Bolivarienne et Hugo Chavez peur continuer sa convalescence à Cuba. Inutile de le faire "dégager", que ce soit en le tuant physiquement ou par procès, il est loin, et le peuple et ses élus savent très bien ce qu’ils ont à faire.

Les ministres du gouvernement et le peuple Vénézuélien savent très bien laquelle il faut soutenir, de la Révolution Bolivarienne ou de l’oligarchie colonialiste, s’ils veulent vivre autrement que comme des esclaves (esclaves "modernes" peut-être, mais autant esclaves que du temps de l’esclavage qui disait son nom). Peut-être parce-qu’ils en ont fait la douloureuse et très très longue expérience.

Selon la seconde vice-présidente de l’Assemblée Nationale du Vénézuéla, Blanca Eekhout, l’humanisation du système pénitentiaire suppose d’en finir avec la mafia. Car, en dépit des efforts fournis, cette calamité n’est pas vaincue, "mais, dit-elle, en ce moment, je crois que c’est une occasion extraordinaire, parce qu’il n’y a jamais eu plus de contact établis avec les « caïds » (« pranes »)

La présidente de la commission des Cultes et du Régime Pénitentiaire à l’Assemblée Nationale, Yelitze Santaella, demande quant à elle que la Vice Présidente de cette commission soit démise de sa charge pour incitation à la violence carcérale dans les médias privés. Ce qui serait contraire à la mission que lui a confiée le peuple.

Pas plus que les policiers en Equateur, les « caïds » n’étaient sans armes. Et une enquête est faite pour savoir comment celles-ci ont pu pénétrer dans les prisons.

Mais peut-être étaient-ce des armes « humanitaires » ?

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