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Venezuela : « Le communisme de Chávez est en train de nous tuer ! », par Ernesto J. Navarro et Romain Migus.





23 juillet 2006


En écoutant une conversation entre trois personnes âgées, à Baruta, dans l’Est de Caracas, lieu de résidence d’une partie de la classe moyenne caraqueñene, nous fûmes pris de stupeur. En effet, pour ces trois personnes, « le Communisme de Chavez est en train de nous tuer ! ».

L’inexactitude du terme utilisé est d’abord frappante. Il n’a jamais été question au Venezuela, pour l’instant tout du moins, de collectivisation des moyens de productions ou de nationalisation des banques privées. Les expropriations que fait le gouvernement sont, en réalité, un processus de négociation ou au final, l’exproprié accepte l’indemnisation financière que lui propose « l’Etat expropriateur ». Déduisons en que par « communisme de Chavez », ces trois personnes entendaient parler des stéréotypes sur ce paradigme économique et social, et craignaient par là « la fin de leurs privilèges particuliers ».

Par classe moyenne, nous entendons ici les classes moyenne-moyenne et moyenne-supérieure qui s’opposent au gouvernement sur la base de la même sentence que celle des trois personnes de Baruta. Il nous semble donc intéressant d’énumérer certaines actions que le gouvernement "communiste de Chavez" avait entreprit en direction de la classe moyenne vénézuelienne, pour voir en quoi il « est en train de [la] tuer » ou plutôt en quoi les privilèges de cette minorité sont en train de disparaître.


La vie en rose continue

Alors que 911.250 vénézueliens en situation d’extrême précarité bénéficient d’un déjeuner et d’un dîner gratuits dans une des 6075 « casas de alimentación » qu’a mis en place le gouvernement bolivarien, c’est aussi l’heure de pointe dans les nombreux restaurants du Centre Commercial Sambil, de Las Mercedes, de Altamira, de El Paraiso ou dans les « tascas » du quartier La Candelaria. Ces restaurants ne désemplissent pas, et connaissent une affluence dense et régulière du lundi au lundi, midi comme soir.

Dans les « tascas » du quartier La Candelaria, le whisky et les aliments d’importation espagnole abondent. On y déguste sans compter paella, chorizo, chipirones et toutes les riches saveurs du pays ibérique. Des personnes élégantes, qu’on imagine mal sortir d’un supposé goulag, restent suspendues à leurs téléphones portables dernier cri (entre 700.000 et 1.200.000 bolivars-respectivement 235$ et 558$). Il s’agit ici de ces merveilles technologiques, qui permettent d’envoyer ou recevoir des vidéos, photos, musique,... et qui sont en rupture de stock dans les points de vente malgré leur prix élevé (bien au dessus du salaire minimum mensuel qui se situe à 465.750 bolivars-216$). La demande ayant largement submergé l’offre, les demandeurs sont obligés de s’inscrire sur liste d’attente.

Dans l’un de ces restaurants espagnols, La Cita, le visiteur est accueilli à l’entrée, par une pata negra, le fameux jambon espagnol. Son prix élevé (46 dollars les 150 grammes) ferait réfléchir plus d’un vénézuélien. Mais les martyrs du communisme de Chavez s’arrachent cette ambroisie catalane. A tel point que le jambon de 8 kilos est remplacé toutes les trois semaines.

Ceux dont le passage dans un de ces nombreux restaurants n’est que le prélude à une nuit de divertissements peuvent jouir des nombreuses tournées internationales des derniers groupes à la mode, en visite dans un pays où, selon l’opposition, s’est perdue la liberté d’expression.

Moby, Shakira, Black Eyed Peas, The Rasmus, Juanes, Ricky Martà­n, Jamiroquai, Jennifer Lopez, pour ne citer que quelques uns de ces artistes, ont tous joué devant les 15.000 personnes que peut contenir le Poliedro, la plus grande salle de concert de Caracas. Le droit d’entrée de ces spectacles, très vite complets comme on peut s’imaginer, varie entre 75.000 bolivars (35$) et 100.000 bolivars (46$).

Ces quelques exemples illustrent que le train de vie de la classe moyenne vénézuelienne n’a pas connu de chute vertigineuse depuis l’arrivée au pouvoir de Hugo Chavez. Bien au contraire.


Le gouvernement stoppe la paupérisation des classes moyennes

En 1994, sous le gouvernement de Rafæl Caldera, eut lieu une crise bancaire comme celle que l’Argentine a connu fin 2001. Des milliers de vénézueliens perdirent leurs économies, englouties dans ces « dommages collatéraux » du néolibéralisme. Engloutis aussi furent les restaurants, le whisky, les week-end à l’île Marguerite ou à Miami, les concerts... Ce fut grâce aux efforts déployés par le « communiste » Chavez que les classes moyennes sortirent de leur tourmente. Le gouvernement bolivarien s’acquitta des erreurs économiques de son prédécesseur et remboursa leurs économies à la valeur du bolivar d’alors.

Lorsque le lock-out de l’hiver 2002-2003 s’est terminé par l’échec de l’entreprise de déstabilisation, un nombre non négligeable de petits commerçants, qui avaient aveuglement suivi l’opposition se sont retrouvés ruinés. En ouvrant le rideau de fer qu’ils avaient baissé durant deux mois (et notamment durant la période des fêtes de fin d’année), ils trouvèrent les partis auxquels ils avaient fait confiance sourds à leurs appels au secours, et un gouvernement qui leur tendait la main avec sa politique de micro-crédit, grâce à laquelle beaucoup purent se remettre à flots.

Le gouvernement du « communiste » Chavez a maîtrisé l’inflation, les taux d’intérêts chutèrent de 15,7% en 2005. Les députés « communistes » de l’Assemblée Nationale, déposèrent une plainte devant le Tribunal Suprême de Justice et réussirent, par là , à faire supprimer les Crédits indexés qui permettaient aux banques de toucher des intérêts sur les intérêts des prêts octroyés.

Selon la Banque Centrale Vénézuélienne, le pays de Bolivar a connu lors de l’année 2005 une croissance économique de 9.3%, ce qui confirme les bons résultats de l’année précédente. Or si l’on en juge la faible croissance de l’économie pétrolière (2,7%), on peut penser légitimement que cette bonne nouvelle économique a eut une retombée positive pour les classes moyennes et supérieures. Le P.I.B a, quant à lui, augmenté de 2,1%.

Fin août 2005, le gouvernement bolivarien décida, à travers le programme Venezuela Movil, de supprimer la TVA (14,6%) sur 12 marques de voitures « à usage familial » (Chevrolet Aveo, Ford Ka, Hyundai Accent, Renault Twingo, ...) ainsi que d’octroyer des prêts a faible intérêt pour favoriser l’achat de ces véhicules. Le prix de ces voitures oscille entre 16.800.100 bolivars (7800 dollars) et 21.500.000 bolivars (10.000 dollars), c est à dire pour cette dernière 47 fois le salaire minimum !

Cette mesure, qui n’était pas tournée vers les classes populaires, a eu un succès retentissant. A la fin du mois de décembre, c’est à dire 4 mois après le début du programme, 210.000 véhicules neufs ont été vendus dans le pays du « communiste » Chavez.
Beaucoup d’autres citoyens se sont inscrits sur des listes d’attentes dès octobre 2005 pour pouvoir profiter de l’offre en mai 2006, la capacité des assembleurs nationaux étant dépassée.

Le 10 novembre 2005, le Président Chavez, a annoncé le débloquement de 12 milliards de Bolivars (5.582.000 dollars) qui seront consacrés à des prêts à faible intérêt destinés à l’acquisition d’un logement pour les classes moyennes. « Tout le Venezuela peut être un pays de classe moyenne » déclara-t-il sous les applaudissements des intéressés, présents à l’évènement.

Actuellement sont en construction les métro de Maracaibo, Valencia, Barquisimeto, ainsi qu’une prolongation du métro de Caracas. De même, un système ferroviaire est en construction au Venezuela, il permettra sûrement à cette classe moyenne de pouvoir se déplacer plus rapidement qu’en bus, moyen moins coûteux , bref plus ...populaire.

Le gouvernement a ouvert une compagnie nationale aérienne (Conviasa) qui bénéficiera à ceux qui peuvent se payer un vol intérieur ou un vol international vers la Colombie, Puerto Rico ou l’Espagne. L’ancienne compagnie nationale (Viasa) avait été liquidé par le gouvernement de Caldera, notamment par la frénésie ultralibérale du Ministre de la Planification, « l’ancien guérillero » Teodoro Petkoff. [1] Il est toujours bon de le rappeler.

De même, le gouvernement bolivarien poursuit à travers Barrio Adentro II sa construction d’un réseau de santé totalement gratuit de haute technologie (Clinique populaire, Centre de Diagnostique Intégral, Salle de Réhabilitation Intégrale) qui bénéficient a tous : classes populaires, ou classes moyennes qui ne peuvent ou ne veulent pas payer les prix exorbitants des cliniques privées.

De la même manière, le budget de l’Education Nationale a augmenté entre 2001 et 2005 de 288%, passant dans cette période de 4,3 milliards de Bolivars à 12,4 milliards, c’est a dire 15% du budget total de l’Etat. La récupération d’un système nationale d’éducation de qualité, de même que pour la santé a largement contribué aux classes moyennes.

Le gouvernement bolivarien a inversé la tendance ultralibérale des gouvernements précédents qui condamnait la classe moyenne à la paupérisation. Et pourtant, malgré tout et contre tout, le « communisme de Chavez est en train de la tuer ».





Un rejet d’ordre cognitif

Ce paradoxe est une constante chez les membres de la classe moyenne qui soutiennent l’opposition. Il convient de s’interroger sur la dimension cognitive de cette haine pour le gouvernement.

Une des principales réussites du gouvernement bolivarien est d’avoir réintégré dans le chemin de la citoyenneté et de la dignité des millions de vénézueliens des classes populaires, ignorés par la « démocratie » punto-fijiste.
Soudainement, des millions de pauvres ont acquis une visibilité sociale, et chose plus rare, une franche respectabilité de la part des gouvernants, y compris en période hors électorale.

Pour beaucoup de membres de la classe moyenne, accepter Chavez, c’est donc accepter que le Venezuela tel qu’ils se le sont toujours représenté est une image d’Epinal, à cent lieues de la réalité du pays. Il nous est tous arrivé un jour ou l’autre d’être brutalement sorti d’un rêve plaisant par la sonnerie impertinente de notre horloge. Rien de plus désagréable, nous en convenons tous.

Le réveil de millions de pauvres fut le réveil-matin des classes moyennes et supérieures. Brusquement, apparaissaient au centre de l’attention politique une foule immense de spectres sociaux qui allaient désormais bénéficier d’un appui gouvernemental. La frustration de ne plus être le centre de l’attention des politiques s’est couplée avec la non-reconnaissance de ces « hordes de sauvages », comme il est de bon ton de les appeler dans les beaux quartiers de Caracas. Ainsi, l’on entend souvent de la part des membres des classes moyennes et supérieures l’argument qui soutient qu’il y a plus de pauvres depuis Chavez. Le nombre de pauvres est en baisse. En revanche, il est vrai qu’ils ne se terrent plus forcément dans leurs barrios, et donc sont plus nombreux à la surface de la visibilité sociale.

Accepter Chavez, c’est accepter que cette pauvreté vienne de quelque part. C’est accepter que sa fortune personnelle s’est faite au détriment de la majorité, aujourd’hui visible et soucieuse de ses droits.

Accepter le président zambo et ses semblables, c’est accepter que le mythe d’un Venezuela antiraciste où le blanc, le noir, l’indigène sont tous égaux, vole en éclats. La couleur de la peau est souvent un indicateur de la classe à laquelle on appartient.

Ces acceptations ne vont pas de soi. Des blocages d’ordre psychologique sont aisément compréhensibles. Surtout lorsque certaines illusions sont inlassablement entretenues par les média commerciaux.


Le rôle des média

Le rôle des media commerciaux pour tromper les classes moyennes sur les acquis de la révolution bolivarienne est double. D’une part, ils construisent une représentation terrifiante des quartiers populaires afin de faire croire à des gens, qui n’iront jamais vérifier, que les résultats dans les secteurs populaires ne sont que mensonges. D’autre part, les media commerciaux vont jouer un rôle directement ciblé sur les peurs des classes moyennes de perdre leurs acquis économiques afin de les fédérer.

La seule image des barrios qui parvient à une grande partie de la classe populaire sort du petit écran ou des colonnes des journaux d’opposition. Ils en ressort le pire que contient chaque quartier populaire : délinquance, insalubrité, surpopulation, ... La vie quotidienne des habitants de ces quartiers est toujours décrite au prisme de ce type de problèmes, auxquels est réduite la représentation des quartiers pauvres des grandes villes. Qu’une « casa de alimentación » ou un module de Barrio Adentro ne fonctionnent pas comme ils devraient à Petare (barrio de 1,5 millions d’habitants qui compte des dizaines de ces mesures gouvernementales) et c’est l’intégralité de l’initiative gouvernementale qui va être remise en question dans les media.

Cela entraîne pour conséquence dans certains secteurs de la classe moyenne une méfiance sur les résultats du gouvernement. Si les quartiers populaires soutiennent à ce point un gouvernement qui les laisse dans l’horreur vue sur Globovision, c’est certainement que le gouvernement leur ment ou que ces gens sont « endoctrinés » et/ou payés. Des arguments qui reviennent régulièrement. Dans ce cas, si le gouvernement leur ment sur les résultats acquis dans les secteurs populaires, il peut très bien mentir sur l’impartialité du Centre National Electoral (C.N.E) ou sur le respect de la démocratie. Dans tout les cas, la réalité construite par les média ne concordent pas avec celle du gouvernement et que vit l’immense majorité des vénézuéliens.

Même si de nombreux problèmes restent à régler dans les barrios, personne au Venezuela ne vit l’enfer décrit dans les media commerciaux. Mais pour la classe moyenne, cela a pour effet de marquer une nette fracture entre leur mode de vie et la « vie des quartiers pauvres selon l’ Evangile Cisneros ». Dès lors, la crainte, la méfiance envers les classes populaires, et la haine envers le Président qui leur ressemble et les soutient, ont alors libre cours.

C’est là un rôle clé qu’ont eu et continue d’avoir les média commerciaux pour fédérer les divers secteurs de la classe moyenne et manipuler ses peurs, notamment en ce qui concerne la petite propriété.

Il n’a jamais été question pour le gouvernement bolivarien de toucher à la petite propriété. Cependant, cette peur est régulièrement exploitée. Les membres de la classe moyenne qui ne possèdent ni terre, ni immeubles, ni usines sont bien plus terrifiés par les « expropriations » que les propriétaires eux-mêmes. Il faut dire que ces derniers bénéficient d’une marge de négociation avec le gouvernement, qui relativiserait les peurs des classes moyennes.

Les media commerciaux entretiennent ainsi la crainte que « le gouvernement communiste de Chavez » puissent un jour tuer la classe moyenne, c’est à dire puisse un jour s’attaquer à la petite propriété. Qu’importe la réalité en rose décrite en introduction, qu’importent les efforts déployés par le gouvernement en direction de la classe moyenne, qu’importe que l’on continue à vivre comme avant Chavez, la simple illusion que « cela » puisse se dérouler un jour suffit à mobiliser tout un arsenal défensif contre le gouvernement bolivarien.

Le travail opéré par les media a notamment pour conséquence de fédérer une partie des classes moyennes autour de représentations sociales communes. Il s’organise d’une part autour du rejet de l’image donnée des classes populaires par les media (nous ne sommes pas eux, soyons nous) et le partage d’un même ensemble de craintes, d’autre part.

Le rejet et la haine de Chavez, c’est à dire la désignation d’un ennemi commun, achèveront de réunir une partie des classes moyennes autour de l’idée du retour à une vie « normale ».


« Ahora, Venezuela es de to-dos......dring ! »

Chavez comme président de tous les vénézueliens doit composer avec cette partie de la population du Venezuela qui le hait de manière irrationnelle. Malgré les efforts gouvernementaux en direction de cette minorité, son impopularité reste constante dans ces secteurs. Même si les différentes stratégies de l’opposition (lock out, boycott des élections parlementaires) ont fait perdre du crédit aux partis politiques, le chemin pour faire admettre rationnellement les faits et réussites de la révolution bolivarienne au sein des classes moyennes et supérieures est loin d’être atteint. Et pourtant, malgré les mensonges médiatiques et les blocages psychologiques, « le Venezuela, comme le dit le slogan gouvernementale, maintenant, appartient à tous ».

Ernesto J. Navarro (journaliste vénézuélien)
Romain Migus


- Transmis par Romain Migus
Cercle Bolivarien de Paris( http://cbparis.free.fr)



- A LIRE - Venezuela : L’assassinat d’Hugo Chávez, par Greg Palast.


Venezuela : La révolution sociale du président Hugo Chávez, par Salim Lamrani.

Venezuela - Voisinage dangereux, par Noam Chomsky.




- Dessin : Alex Falco Chang
- Photo : Forum Social Mondial, Caracas, février 2006, Yannick Bovy.http://risal.collectifs.net


[1Nd.l.r. - Teodoro Petkoff dirige le quotidien d’opposition Tal Cual. Est-ce parce qu’il se déclare un "homme de gauche" (étonnant paradoxe de la part de celui qui fut le ministre néolibéral du président de droite Caldera !) qu’il est l’analyste favori des quotidiens français Le Monde et Libération ? Ce dernier faisait d’un jugement de Petkoff le titre de son article du 14 janvier 2003 : "Chavez est politiquement inculte". Le Monde reprenait également, dans son édition du 5 février 2003, une formule de choc de cette caution libérale de "gauche" : "Ce que nous vivons est une conséquence du gauchisme infantile". - lire aussi et regarder les deux photos à propos du quotidien Tal Cual que dirige Teodoro Petkoff ...Max Keller


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