Puisque le lien vers Gilles Devers ne fonctionne pas, voici un extrait de son article, qui change tout, quoique l’on pense de la société indienne par ailleurs (et de la nôtre !).
« Alors quand Amnesty nous parle de « jugement », on est déjà dans la manip’. Des mecs décident d’actes de torture et de barbarie : c’est du non-droit, la loi de la mafia. C’est universel et il n’y a pas de quoi pétitionner… ce d’autant plus que les tribunaux indiens sont clairs : soit ces conseils de village se calment, et on passe à autre chose, soit ils mettent à exécution leurs décisions, et alors chaque membre du conseil est poursuivi au pénal.
Dans une précédente affaire jugée le 19 septembre 2014, la Cour de Bolpur a condamné les 13 membres d’un conseil de village qui avait décidé - et non pas « jugé » – de faire violer une jeune femme. Ils ont été condamnés pour séquestration arbitraire et viol en réunion, à des peines de 20 ans d’emprisonnement.
Autant dire que les émouvantes indignations d’Amnesty et de notre presse sont complètement à côté de la plaque. Les jeunes femmes et leurs familles n’ont pas besoin de cette pétition larmoyante, mais d’un peu d’argent pour rémunérer les avocats qui vont déposer plainte contre ces mafieux, lesquels seront arrêtés et jugés conformément à la loi. »