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Voter, pour quoi faire ?

Voter le 23 avril, pour quoi faire ? Si les élections servaient vraiment à quelque chose, disait Coluche, il y a longtemps qu’on les aurait interdites. Avant d’aborder les enjeux du futur scrutin, il faut sans doute en passer par cette cure de réalisme. Car, on le sait d’expérience, il n’y a pas grand-chose à espérer des élections, elles ont rarement changé le cours des événements, et elles se résument souvent à un rituel où le peuple s’imagine qu’il a le choix. Cette illusion de la démocratie formelle est entretenue par ceux qui en tirent bénéfice, le simulacre électoral ayant pour principal effet de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

A la limite, le processus électoral pourrait passer pour un acte de souveraineté si les dés du jeu politique n’étaient pas pipés. Il exprimerait la volonté du peuple si cette volonté pouvait se formuler, librement, au terme d’une délibération collective digne de ce nom. On peut toujours rêver qu’il en soit ainsi, mais ce n’est pas le cas. Les médias de masse sont les larbins du capital, le débat démocratique s’apparente aux jeux du cirque et la confrontation des idées est dénaturée par les intrigues politiciennes. Dans ces conditions, la question se pose : faut-il céder, une fois de plus, le 23 avril, au fétichisme du bulletin de vote ?

On dira aussi, à juste titre, que c’est le mouvement populaire, et non le scrutin électoral, qui a arraché les principales avancées collectives qui ont fait de la France un pays doté d’un indice de développement humain élevé. C’est vrai. Sans les grèves massives et les occupations d’usines de 1936 et 1968, la condition des couches populaires serait pire. Sans la démonstration de force de la classe ouvrière organisée, dans ce grand moment fondateur que fut la Libération, nous n’aurions ni sécurité sociale, ni services publics, ni droits des travailleurs.

Or sa puissante volonté de changement, dans ces circonstances historiques, le peuple l’a également manifestée dans les urnes. Avec un PCF à 28%, en 1945, le rapport de forces était favorable. Le patronat collabo rasait les murs, la droite était aux abois, Maurice Thorez était vice-président du conseil et l’ouvrier Ambroise Croizat, ministre communiste, créa la “Sécu”. Présidé par De Gaulle, ce fut le meilleur gouvernement que la France aie connu. Il accomplit les réformes de structure dont le pays avait besoin, ces mêmes réformes qui subissent les assauts des forces réactionnaires depuis un quart de siècle.

En accompagnant le mouvement des masses, il arrive donc que le vote lui donne une traduction politique. On peut toujours vanter les charmes du spontanéisme (il a sa noblesse), on peut dénoncer la mascarade électorale, mais s’abstenir au moment crucial revient à laisser l’adversaire dicter ses conditions. Voter ou ne pas voter, au fond, c’est surtout une affaire de circonstances, de conjoncture politique. La question n’est donc pas : faut-il s’abstenir aux élections ? Elle est plutôt : en s’abstenant le 23 avril, obtiendra-t-on un résultat plus intéressant qu’en allant voter ?

Comme disait Yvon Gattaz, père et prédécesseur de l’actuel président du MEDEF dans les années 70, on ne fait pas la même politique économique et sociale avec un PC à 10% et un PC à 25%. Si nous en doutons parfois, les détenteurs de capitaux, eux, le savent bien. Une élection n’est jamais qu’un moment d’un processus plus vaste, et même si l’essentiel se joue ailleurs, elle contribue à cristalliser un rapport de forces. En appliquant cette maxime patronale à la situation actuelle, on voit bien qu’un vote significatif en faveur de la « France insoumise » ferait peser la balance du bon côté. Car le programme de Jean-Luc Mélenchon, certes, n’a rien de révolutionnaire, sans mouvement social il est voué à l’échec, mais il ouvre des perspectives intéressantes.

A y regarder de près, c’est le seul programme qui entend consolider les défenses immunitaires de ceux qui vivent modestement de leur travail, qu’ils soient ouvriers, employés, artisans, paysans, fonctionnaires, chômeurs ou retraités. Ce n’est pas un programme communiste, loin de là, mais un projet keynésien de gauche, à contenu fortement redistributif, qui associe relance par la demande, investissement public et rétablissement des droits sociaux. Son financement au moyen d’une réforme fiscale audacieuse, à rebours des pratiques libérales, en fait un programme socialement progressiste.

Là où le bât blesse, c’est que ce projet n’est réalisable qu’en dehors de la zone euro, voire de l’UE, et que le candidat ne le dit pas clairement. Selon lui, le plan A consistera à renégocier le contenu des traités européens et on appliquera le plan B (sortie de l’UE) si cette négociation échoue. Or il faudrait parvenir à s’extraire du monde réel pour parier sur le succès d’une telle négociation. Elle supposerait en effet que 26 Etats, subitement, se mettent à satisfaire les demandes françaises. Cette fausse alternative est donc une erreur, car elle brouille le message du candidat et entretient le doute sur ses intentions.

Cette ambiguité est d’autant plus regrettable que Jean-Luc Mélenchon se réclame à juste titre d’un « indépendantisme français » et préconise la rupture de la France avec l’OTAN. Contrairement à MM. Fillon, Macron et Hamon, il prend au sérieux l’héritage gaullien, il milite pour une diplomatie souveraine et stigmatise le suivisme d’un François Hollande qui a mis la France à la remorque des intérêts américains. En refusant de prôner explicitement le Frexit, la « France insoumise », par conséquent, manque de cohérence politique.

Sur ce plan, c’est François Asselineau qui a raison. On ne peut restaurer la souveraineté nationale – condition expresse de la souveraineté populaire – qu’en rompant les amarres avec l’OTAN et avec l’UE. Il faut sortir de l’OTAN, cette machine de guerre dont la raison d’être est de servir les ambitions impérialistes de Washington. Mais il faut aussi rompre avec l’UE, car la fonction de cette instance supranationale est de soustraire la politique économique à la délibération démocratique. Ni plan A, ni plan B. La seule réponse, c’est le Frexit. Et le seul moyen d’y parvenir, c’est le référendum.

Marine Le Pen, dira-t-on, veut aussi restaurer la souveraineté nationale. Mais son programme renoue avec l’ADN droitier du FN dès qu’il s’agit d’expliquer ce qu’on entend faire, une fois au pouvoir, de cette souveraineté rétablie. Son programme n’inclut ni redistribution des revenus, ni nationalisation des banques, ni contrôle des mouvements de capitaux, ni rien qui fâche de près ou de loin les possédants. Le rétablissement du franc ne manque pas de panache, mais ce changement restera purement cosmétique s’il ne s’accompagne de réformes de structures. Marine Le Pen n’en a prévu aucune. Pas plus qu’il ne conteste les hiérarchies sociales, le FN n’entend faire plier les puissances d’argent.

Comme l’expérience l’a montré, le FN prétend défendre les travailleurs, mais il les abandonne en chemin lorsque l’oligarchie s’attaque à leurs droits. Lors des grèves contre la Loi-Travail, Mme Le Pen réclamait l’intervention de la police contre les grévistes. Si elle est élue, le discours à tonalité sociale de Florian Philippot ne résistera pas deux mois. Il est stupide de qualifier ce projet de fasciste. En fait, c’est un projet banalement réactionnaire. On ne peut mener une politique progressiste qu’en sortant de l’UE, c’est vrai. Mais ce n’est pas parce qu’on veut sortir de l’UE qu’on va mener une politique progressiste !

Son discours monomaniaque contre l’immigration, bien sûr, offre au FN une rente de situation électorale. Comme s’il suffisait de mettre fin aux flux migratoires pour créer des emplois, le FN répète cette formule magique comme un mantra. Caresser dans le sens du poil l’islamophobie ou la xénophobie ambiante, toutefois, ne fait pas une politique. On se demande si ses électeurs croient vraiment aux fabuleuses économies que permettrait de réaliser la suppression de la prétendue facture migratoire, tant la ficelle est grosse. Pour séduire l’électorat populaire, en tout cas, le parti a besoin d’entretenir cette mythologie vieille comme le monde.

Du coup, non seulement il oppose les Français entre eux, mais il les berne en leur faisant croire qu’il y a un trésor de guerre, quelque part, dont il suffirait de se saisir. La stratégie du bouc-émissaire, chez Le Pen, est à double emploi. Elle fournit un dérivatif aux hantises et aux frustrations des victimes de la mondialisation. Mais, en même temps, elle masque les incohérences d’un projet qui entend redistribuer aux ouvriers sans toucher aux intérêts des possédants. La mono-causalité immigrée réconcilie tout le monde ! Véritable martingale, elle permettra d’augmenter les salaires tout en baissant les charges, et de financer de nouvelles dépenses régaliennes sans augmenter les impôts sur les riches.

Cette quadrature du cercle lepéniste, au fond, est la figure inversée du cercle carré des eurobéats (Macron, Fillon, Hamon) qui veulent perpétuer à tout prix la tutelle des marchés sur les Etats. Marine Le Pen veut la souveraineté sans la redistribution tout en prétendant le contraire, ce qui est à la fois incohérent et réactionnaire. M. Fillon, lui, ne veut ni la souveraineté ni la redistribution, ce qui est à la fois cohérent et réactionnaire. M. Hamon veut la redistribution mais pas la souveraineté, ce qui est absurde. M. Macron veut tout et son contraire, et d’ailleurs il se moque des programmes. M. Mélenchon veut la redistribution, mais il devra imposer la souveraineté (plan B) pour y parvenir. Car une chose est sûre : les marchés ne lui offriront pas l’opportunité de temporiser.

Bruno GUIGUE

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COMMENTAIRES  

13/03/2017 23:41 par JC

"La seule réponse, c’est le Frexit. Et le seul moyen d’y parvenir, c’est le référendum."
On est d’accord que dans le cas d’Asselineau, son élection vaut un référendum pour le Frexit, puisqu’il est là pour ça ? Pour le reste, son programme mis à jour et complété par rapport à 2012 sera présenté demain (mardi 14) soir, on pourra comparer et déterminer s’il est un compromis acceptable pour une alliance provisoire entre tous les "indépendantistes", ou non. En ce qui me concerne, c’est une adhésion franche jusqu’à présent, rien à jeter.

J’ai surtout vécu la défaite terrible de 2012 : on voyait Mélenchon rassembler des foules immenses, buzzer, en pleine forme dans les médias, à plus de 20% dans les sondages, et... pschitt. Même désillusion côté Le Pen. Résultat, le parti des banques et du mondialisme s’en sort toujours, tel le joueur de flûte de Hamelin. Je signale quand même que ce qui parait être un moindre mal "jusqu’à une future nouvelle chance", est un mal absolu pour les victimes de nos agressions meurtrières au Moyen-Orient et en Afrique. Parfois, mon humanité me dicte de préférer supporter un régime dur, si ça peut soulager d’autres peuples de nos "interventions humanitaires". Nous n’en sommes heureusement pas là, mais... si tant est que les "insoumis" ne voteront jamais Le Pen, et les frontistes ne voteront jamais Mélenchon, et que ces deux entités un peu plus conscientes que la moyenne restent séparément minoritaires, il faut bien en tirer une conclusion et se rabattre sur un compromis, ou alors on se raconte des histoires et au fond, on s’en fout complètement du résultat, telle un religieux accroché à son salut et cherchant à ne jamais pécher.

14/03/2017 01:01 par Roger

Elle supposerait en effet que 26 Etats, subitement, se mettent à satisfaire les demandes françaises. Cette fausse alternative est donc une erreur, car elle brouille le message du candidat et entretient le doute sur ses intentions.

C’est le genre de réalisme fataliste qui empêche de tenter quelque chose. Effet secondaire du TINA ?
La sortie radicale et immédiate, en force (relative d’ailleurs) est la marque d’une stratégie grossière là où l’on sait que les adversaires s’y préparent. On peut supposer que les équipes de FI ont d’autres stratégies que celle qui est rendue publique, d’ailleurs une stratégie transparente n’est plus une stratégie.
Les Britanniques vont mettre au moins 2 ans à faire traîner leur sortie en négociant "à mort" avec toute la rouerie qu’on leur connaît pour tirer les marrons du feu. Ils ont depuis toujours à la fois obtenu des dérogations et contribué à saboter l’UE tout en profitant au moindre coût.
On devrait être capable de faire aussi bien, et cela sans préjuger des effets d’entraînement.
Enfin, le refrain ritournelle sur l’ ambiguïté (l’agressivité, l’égo surdimensionné, en plus, pourquoi pas ?) de JLM apparaît plus comme l’effet d’une victoire de la propagande que d’une véritable analyse.

14/03/2017 04:04 par Renard

Bonjour, voilà un très bon article de fond qu’il faut faire tourner, c’est le papier le plus intéressant que j’ai lu sur les élections en approche.

J’ai une petite remarque cependant, je crois que la communication de Mélenchon sur l’euro est plus intelligente qu’on ne le pense, il ne veut pas choquer l’opinion de gauche avec un changement de paradigme trop brutal sur la question en se prononçant pour une sortie de l’euro. Essayer un peu autour de vous vous verrez que défendre l’idée d’un retour au franc fait de vous quelqu’un de complètement "has been", un ringard, alors que se serait réellement bon pour l’économie française. Donc, Mélenchon nous fait une proposition : "l’Europe on la change ou on la quitte", les gens qui creusent un peu le sujet savent très bien que l’Europe est irréformable, que les allemands sont intransigeants sur leur rigueur monétaire donc ils savent que la proposition de Mélenchon est en réalité "L’Europe, on la quitte". Il la joue plutôt fine sur cette question.

Non, le problème de Mélenchon vient plutôt selon moi qu’il devrait se prononcer pour un arrêt de l’immigration économique, qui est effectivement une absurdité dans un pays à plus de 12% de chômage. En dissociant l’immigration économique de la question des réfugiés (10 000 syriens on aurait pu en accueillir un peu plus franchement) et évidemment en continuant par ailleurs de combattre le racisme et d’appeler à l’unité populaire. Les socialistes historiques n’ont jamais été très chaud pour les politiques d’immigration et jusque dans les années 80 le PCF y était opposé, revenir sur ses positions ne serait en aucun cas une honte ou une trahison du socialisme. Avec ça, JLM aurait siphonné tout le vote ouvrier du FN et il se serait ouvert les portes de l’Élysée. Mais enfin bon je vais pas refaire l’histoire alors qu’elle n’a pas eu lieu..

Concernant Asselineau, évidemment le fond de ce qu’il dit me plaît mais sa seule utilité c’est, après Hamon, de siphonné des voix à JLM. Il débarque de nul part et se prend pour De Gaulle mais voilà un beau De Gaulle en carton selon moi.

14/03/2017 08:40 par Aris-Caen

Tout est perdu.

14/03/2017 08:58 par Moundi

J’ai une petite remarque cependant, je crois que la communication de Mélenchon sur l’euro est plus intelligente qu’on ne le pense, il ne veut pas choquer l’opinion de gauche avec un changement de paradigme trop brutal sur la question en se prononçant pour une sortie de l’euro. Essayer un peu autour de vous vous verrez que défendre l’idée d’un retour au franc fait de vous quelqu’un de complètement "has been", un ringard, alors que se serait réellement bon pour l’économie française. Donc, Mélenchon nous fait une proposition : "l’Europe on la change ou on la quitte", les gens qui creusent un peu le sujet savent très bien que l’Europe est irréformable, que les allemands sont intransigeants sur leur rigueur monétaire donc ils savent que la proposition de Mélenchon est en réalité "L’Europe, on la quitte". Il la joue plutôt fine sur cette question.

Après nous avoir fait croire lui-même pendant des années que sortir de l’euro était d’extrême droite, voire "maréchaliste". Belle stratégie. Reflétant une cohérence, puisqu’il cherche encore et toujours, et jusqu’au bout, à sauver la Chose. Quand donc accepterez vous de voir la réalité ?

14/03/2017 10:27 par Assimbonanga

Quand on voit ce qui se passe au Venezuela, on a une petite idée de ce qui arriverait si Jean-Luc Mélenchon était élu. Déjà que la droite n’a pas digéré l’élection de Hollande et qu’ils ont émis maintes fois leur souhait de le chasser par un biais ou par un autre dès le premier jour de son élection. Déjà que toutes sortes de volatiles pigeons, poussins, zèbres ou bonnets se sont relayés pour faire son siège et obtenir de lui des dérogations à toutes ses décisions, qu’on s’imagine quelle serait la réactions des possédants à une élection de Mélenchon ! Les sabotages succéderaient au sabotages. Aujourd’hui, la droite classique s’étouffe de rage et de hargne depuis que leur poulain Fillon se révèle disqualifié par ses dessous chics. Cette droite se pensait légitime à reprendre les manettes et à diriger selon son rang, en supérieur hiérarchique de droit divin , comme de toute éternité. Qu’on s’imagine quel serait son rôle si par miracle c’était Mélenchon l’élu !
UE ou pas, on s’aperçoit qu’il reste une marge de manœuvre dans chaque pays. Portugal et Italie ont bien réussi sans problème à mettre un plafond d’imposition pour ne pas indisposer les riches ! C’est la foire d’empoigne. Chacun pour sa peau.

14/03/2017 10:30 par cunégonde godot

Moundi :
Après nous avoir fait croire lui-même pendant des années que sortir de l’euro était d’extrême droite, voire "maréchaliste". Belle stratégie. Reflétant une cohérence, puisqu’il cherche encore et toujours, et jusqu’au bout, à sauver la Chose. Quand donc accepterez vous de voir la réalité ?

Oui. La réalité est ce qu’il y a de plus difficile à regarder en face.
Très bon article de M. Guigue. Au plus près de l’enjeu premier ici et maintenant : la souveraineté nationale (ou populaire, comme on voudra).
L’élément de langage "On la change ou on la quitte" c’est du réchauffé. C’est un enjeu qui n’est pas à la dimension d’un Etat-nation. M. Tsipras a fait la démonstration de son absurdité : la Grèce, si farouchement insoumise dans l’opposition, s’est soumise arrivée au pouvoir subsidiaire que l’UE lui accorde, est restée dans l’UE et a de moins en moins les moyens d’en payer le prix... que le révolutionnaire Tsipras continue à "négocier" (sic)...
Il n’y a pas de plan A ou B ou toutes les lettres de l’alphabet. Il y a d’un côté l’indépendance nationale, ou de l’autre la soumission à l’européo-mondialisme, qui est la disparition de toute souveraineté nationale, et donc celle du peuple (qui rétrograde ainsi au statut de population : ce qui résout au passage la question du "migrant" car dans un monde habité de populations (ou communautés) chaque individu est par définition un "migrant" ou susceptible à tout moment de le devenir ("économique" ou réfugié ou ce qu’on voudra).
Voilà les faits...

14/03/2017 10:32 par Autrement

Voter pour quoi faire ? C’est bien la bonne question !
Ras le bol Asselinots et Asselinottes !
Asselineau a 0+0=0 chances de nous faire sortir de l’euro et des traités européens en 2017.

14/03/2017 10:32 par johnclarck

"Il est stupide de dire qhe le FN esrt fasciste...", pas si sûr, Bruno, car la fabrique des boucs-émissaires, dont vous faites mention dans l’article, est typique des partis fascistes. D’autre part, j’ai lu récemment les 144 points du programme du FN, et je considère qu’il y a un loup dans de nombreuses propositions.
Je n’en prendrai qu’une pour l’heure "La garantie des libertés d’expression et les libertés numériques", étrangement associée à la simplification des procédures pour les victimes d’injures et de diffamations. Sans être trop parano on peut vite penser que le FN pourrait allègrement s’en servir pour punir tout ceux qui émettraient des critiques à l’endroit du Front National... Et porter beaucoup de tort à ce journal numérique qu’est le Grand Soir, par exemple...

14/03/2017 11:00 par D. Vanhove

@renard : "Non, le problème de Mélenchon vient plutôt selon moi qu’il devrait se prononcer pour un arrêt de l’immigration économique, qui est effectivement une absurdité dans un pays à plus de 12% de chômage."

JLM a été clair sur ce point, lors de dernières interviews. Voyez sur son site et les vidéos où il en parle et déclare qu’il faut distinguer entre les immigrations pour ne plus accepter celles qui sont d’ordre économique, justement.

L’article, pour le coup, est intéressant comme chq fois que Br. Guigue s’exprime, mais en-dehors de JLM en ce qui me concerne, je ne vois pas qui incarnerait le changement profond dont le pays a un urgent besoin. Et j’espère que les électeurs ont en tête, la gravité de la situation pour ne pas aller se fourvoyer à choisir l’une des stars que les merdias poussent sur le dvt de la scène... Ils s’en mordront les doigts jsq’au coude par la suite !

14/03/2017 11:34 par Chris

La question sine qua non (ce n’est pas la seule mais elle est primordiale) est : Veut-on oui ou non sortir de l’UE et de l’OTAN ?
Le vrai clivage réside dans cette question. Le vrai combat pour la démocratie réside dans une réponse positive. Le vrai combat pour des politiques progressistes pourra commencer dès lors.

Qu’attend t-on pour en admettre l’évidence et agir en conséquence. Le système européiste malgré tous ses atouts médiatico-financiers a encore une faille : l’article 50 du TUE. Pas sûr que l’on puisse s’en saisir dans 5 ans...

14/03/2017 12:01 par Marc ARAKIOUZO

Article à lire (même s’il est trop court et trop violent) = "UPR = fumisterie, ASSELINEAU = imposteur" sur mai68.org.
http://mai68.org/spip/spip.php?article12043
On constatera sûrement que MONSIEUR Asselineau va attaquer fictivement MLP et perfidement JLM.

14/03/2017 12:53 par Ljubane

La question de l’Europe est effectivement ce qui est problématique dans le programme de J. L. Mélenchon. Comme notre tribun n’est pas un naïf, de deux choses l’une : soit il s’agit de ménager le choux (les eurosceptiques) et la chèvre (les européens), soit tout en sachant que le plan A est voué à l’échec, c’est une manière de donner la parole aux autres eurosceptiques, et de rassembler les partis des pays européens qui ont le désir d’une vraie politique sociale. On comprendra que la première option est de la politique politicienne mais que la seconde pourrait permettre par la suite de nouer des relations entre des pays qui remettent en question le modèle capitaliste. Car les eurosceptiques entendus aujourd’hui paraissent tous issus de l’extrême droite grâce au travail d’une presse à la solde d’une élite financière qui défend les politiques agressives du libéralisme. Lorsque le modèle capitaliste sent le vent tourner il incite au vote "fasciste", puisqu’au nom de l’humanisme, il pourra récupérer par la suite le pouvoir.
L’idéal serait que J. L. M. puisse préciser directement que le plan A est pour le moment impossible, mais qu’il permet une sortie de l’Europe en créant un débat sur l’avenir de celle-ci.
Enfin les différents mouvements qui préconisent de ne pas voter sont tout à fait défendables, mais de manière stratégique il serait plus efficace dans le cas d’un second tour entre l’extrême droite et un autre parti que le front de gauche appelle à ne pas voter, le pseudo cordon sanitaire contre le F. N. est plus que contre-productif puisqu’il fait de celui-ci le parti "anti système", ce qui aujourd’hui paie au niveau électoral.

14/03/2017 14:47 par mandrin

"M. Mélenchon veut la redistribution, mais il devra imposer la souveraineté (plan B) pour y parvenir. Car une chose est sûre : les marchés ne lui offriront pas l’opportunité de temporiser"
la conclusion de cet article est là ... c’est justement sur le temps de la temporisation qu’il faudra tenir pour une réorientation économique, donc pour se faire une trésorerie solide est nécessaire.

14/03/2017 14:49 par latitude zero

Puisque les Upéristes ont tendance à prendre leurs désirs pour des réalités…

B Guigue dit :
"Sur ce plan, c’est François Asselineau qui a raison."
Sur le fond, oui.
Stratégiquement NON …. Tout faux !
Voter Asselineau équivaut à voter directement pour une sortie, comme un référendum.
Le problème : Les Français ne sont pas encore prêts majoritairement pour une sortie directe de l’UE que vous le vouliez ou non. ( voyez les derniers sondages et voyez aussi les Grecs jusqu’il y a peu malgré le fiasco Tsipras )
Par contre une petite majorité est pour un référendum, en sachant que les opinions sont très fluctuantes.
Faire voter pour un candidat pour une sortie DIRECTE de l’UE est utopique dans l’état actuel, sans préparation de l’opinion.
Le plan A de FI sert donc autant sinon plus à débattre sur l’UE avec les Français que la « renégociation » des traités sur les thèmes principaux comme « l’Europe est-elle réformable » ou « faut-il en sortir » ?
Il sera difficile pour ne pas dire impossible de renégocier ces traités sans rendre le programme de l’avenir en commun complètement dénaturé , beaucoup pensent ça à la FI, de la base jusqu’à probablement aussi à l’état major (mais silence radio sur ce point).
Le plan B, c’est la sortie de l’UE après référendum, cette fois ci avec de réelles chances d’aboutir, parce que les Français auront suivi les renégociations , auront été préparés et seront conscients des enjeux.
Mélenchon dira ce qu’il pense de ce qui a été obtenu ou pas lors du plan A, mais ce sont les Français qui auront le dernier mot par référendum.
L’Europe on la change ou on la quitte
En quelle langue faut-il le traduire ?
En rejoignant la FI, c’est l’assurance d’un référendum et rapidement, pendant la construction de la 6ième République et la mise en route des réformes prioritaires, en ne tenant aucun compte des traités.
Asselineau n’a aucune chance.
Il vient d’obtenir ses parrainages, il aura donc un minimum de visibilité médiatique.
Alors la fête commence pour vous camarades Upéristes, Asselineau est déjà classé candidat hurluberlu à la droite souverainiste de Pasqua et De Villiers et candidat conspirationniste illuminé, ils vont vous le démolir jusqu’à la nausée. Bon courage à vous , c’est sincère !
Ecoutez ça !
L’obsession de François Asselineau
https://www.franceinter.fr/emissions/le-7h43/le-7h43-13-mars-2017

14/03/2017 14:52 par Autrement

@Commentateurs qui recherchent la polémique (dans l’intérêt de qui ?) plutôt qu’une appréciation réfléchie.
Avant de déformer, de dénigrer, de faire diversion ou de ratiociner sur la possibilité d’un coup de baguette magique :
Voir la vidéo ICI :

Le samedi 11 mars 2017, Jean-Luc Mélenchon était à Rome pour participer au sommet du plan B organisé à la date anniversaire des 60 ans du traité de Rome. Il a expliqué que l’Union européenne était entrée en fin de cycle après le Brexit, la signature du CETA et le sommet de Versailles organisé entre la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne et validant l’idée d’une Europe à plusieurs vitesses. Jean-Luc Mélenchon a ensuite présenté les plans de Juncker pour le futur de l’Union européenne avant de parler des candidats sociaux-démocrates à l’élection présidentielle en France. Il a enfin détaillé ce qu’étaient le plan A et le plan B et a expliqué que le plan B était un « plan de la paix » dans un contexte européen de montée des tensions illustré par la relance du projet d’Europe de la Défense.

14/03/2017 15:03 par JC

@Autrement : D’ailleurs il n’a aucune chance d’avoir ses parrainages, personne ne le connait ! Oh, attends... Si tu ne vois pas qu’il a une dynamique très fort, dont on ne connait pas encore le plafond, tandis que les autres candidats qu’on connait maintenant bien ont eu leur chance, et sont bien neutralisés... Ceci dit, Asselineau à part, je souhaiterais évidemment que les partis européistes soient écartés du second tour.

Mélenchon, ce qui me gêne, c’est qu’il se plaint d’une UE allemande et voudrait plutôt imposer une UE française, parce que dans le cas où les 26 autres pays sont convaincus + les 26 peuples, c’est bien ce qu’il va se passer non ? Sauf que cette UE atlantiste russophobe convient très bien aux nouveaux membres de l’Est, pourquoi chercher à les incommoder ? L’UE de la finance convient très bien au Luxembourg, l’UE de la compétitivité convient très bien à l’Allemagne, etc. On veut se mettre à dos tout le monde ? Sortons, conformément aux traités qu’on a tous signés, et on ne pourra rien nous reprocher sur la manière.

14/03/2017 15:19 par JC

@latitude zero :
Pour l’ignoble Patrick Cohen, il faut plutôt donner ce lien, avec les commentaires c’est mieux. Je pense que le démolissage par des médias insupportables peut avoir des effets étonnants pour une grande partie de la population... On verra. Moi aussi je suis surpris qu’il ait aussi bien réussi ses paris jusque là, j’espère que je n’ai pas fini d’être étonné.
Comment être prêt si personne ne nous explique cette possibilité ? Vous adhérez au fait que la politique, ce n’est pas des conviction et un programme à défendre, convaincre l’adversaire, mais de la stratégie et du carriérisme, il faut feinter, ruser... ?
Effectivement, il faut aller voir des conférences, il faut se renseigner, on peut pas être convaincu juste à se plantant devant la télé. Comment est-ce qu’on nous a convaincu que l’UE était merveilleuse, malgré ce qu’on observe ? On nous l’a expliqué. Qui y tient vraiment ? Franchement, pas grand monde, en général les gens ne voient qu’une conférence ou deux d’Asselineau avant de changer d’avis, c’est aussi simple que ça. Si les autres faisaient le boulot, eux qui ont plus d’audience, on irait plus vite. Je rappelle quand même qu’on a dit NON en 2005, les moins jeunes d’entre-nous ont donc déjà débattu et décidé, et rien ne s’est amélioré depuis. L’opinion peut basculer bien plus vite que tu ne le crois, j’en suis sûr. Asselineau, c’est moins une question de résultat électoral que de publicité pour de l’éducation populaire de grande qualité et passionnante (pas parfaite, on est d’accord), issue d’une nouvelle tête qui n’a pas fait carrière en politique.
Asselineau explique l’absence de sens de l’idée-même de construction européenne. Pourquoi faudrait-il faire l’Europe ? N’est-ce pas ce genre de tentatives qui ont conduits aux deux premières guerres mondiales, par des jeux d’alliance automatiques notamment ? Raison de plus pour être contre le projet de Mélenchon de renégocier.

14/03/2017 17:52 par va savoir

Excellent article. J’étais juste de passage suite à la mésaventure de JLM sur "C à vous" pour lire vos réactions.
Donc, JLM sait dès à présent qu’il va se faire démolir par les medias. Il aurait pu le comprendre plus tôt pour s’éviter une humiliation.

Fillon -> éliminé par la justice française

MLP -> sera bientôt éliminée par la même justice mais à quoi bon ? Elle n’a pas d’alliés politique pour REPORTS DE VOIX au bénéfice d’un 2eme tour, donc elle demeure, élections après élections, l’épouvantail pratique pour ceux qui s’emparent du pouvoir
Faut-il être stupide pour ne pas s’en rendre compte.

Hamon -> à quelle sauce sera t-il mangé ? et s’il était l’élu choisi ? après tout, il représente le PS
On pourra évaluer dans quelques temps la réalité -ou non- de l’enfumage...

Asselineau -> il a probablement autant de chances d’être élu que MLP, pour les mêmes raisons. Vous constaterez aisément que les médias parlent de lui LE MOINS POSSIBLE (il est donc craint). Il a juste droit à son temps de parole où on la lui vole le plus souvent possible pour ne pas le laisser exposer son programme (social, notamment). S’il devient trop "tendance" pour les électeurs, il sera certainement confronté, à son tour, à la justice française
Par contre, il va se gaver aux législatives !

"Pisser dans un violon pour lui donner de la voix" ? Quand je vois passer tant d’articles qui incitent les gens à NE PAS ALLER VOTER.
et même si .... observez les fourmis : elles n’abandonnent jamais leur tâche, aussi insignifiante soit-elle, pour le bien de toutes.

14/03/2017 19:26 par Assimbonanga

Waouh. J’ai regardé la vidéo de P Cohen. C’est une descente en règle du petit candidat ! Mais de quoi je me mêle Patco ? On comprend que la matinale de France Inter est notre maître étalon de la pensée. Grâce à Patco, Charline et son ami Alex... Mais de quel droit ? Ils ont fait de Cheminade un fou un aliéné. C’est désormais Asselineau qui prend la suite si on se réfère à ce sketch bien découpé.
Les citoyens sont-ils encore capables de décider par eux-mêmes ? On n’a donc plus le droit d’entendre d’autres personnages que Hamon-Fillon-Macron-LaPeine ? Ces gens-là sont fiables, sérieux, de confiance, pertinent, ils ont davantage de discernement ? Wouarf !
Super Patco rend ses oracles.

14/03/2017 19:52 par Borboleta

" Avec un PCF à 28%, en 1945 "
26 % des voix et 27 % des sièges.
C’était beaucoup par rapport à aujourd’hui, mais, je trouve, très peu au regard du contexte de l’époque.
Comme quoi, la solution n’est pas dans les urnes.

14/03/2017 21:39 par Francois

Excellent article.
Avec les mises au point de renard sur l’europe et D. Vanhove sur l’immagration, tout est dit et bien dit.
Ça redonne confiance en l’intelligence humaine de lire tout ça.

14/03/2017 21:51 par Geb.

Bon article et analyse magistrale.

On pourrait aussi énoncer qu’il y a d’un côté "les programmes" et de l’autre "les intentions des candidats de les appliquer".

Pour Asselineau, on peut penser que son programme est relativement cohérent. Mais quand on sait qu’il fut un proche de Pasqua, (Et donc de l’OSS, puis des réseaux Stay-Behind durant la Guerre Froide), ça n’incite pas à la crédibilité sur sa sincérité.

On me dira que Mélenchon fut Lambertiste à ses heures et que ce n’est pas à son honneur, mais c’est une vieille histoire. Son programme est relativement gaullien, et bien qu’ayant combattu le Général en son temps, le niveau ou nous sommes tombés me fait dire qu’il en faudrait un autre de la même trempe et du même charisme pour se sortir de cette merde.

Donc pour mon compte, et probablement pour la dernière fois dans une urne, ce sera Mélenchon... Ou la pêche au deuxième tour en attendant une improbable clandestinité. Et en étant prêt, contrairement à d’autres, à le défendre le fusil à la main si on voulait encore une fois nous voler une victoire populaire qui reste de toute façon très improbable. Ouais, je sais, les fusils c’est pas beau... Mais on en reparlera quand certains se retrouveront du mauvais côté de l’engin.

Non que je n’apprécie pas toutes ces belles envolées lyriques sur untel ou untel, mais si on voulait autant faire preuve d’ouverture d’esprit et de charisme fallait s’y prendre bien avant et pas à la veille de se faire tordre. Comme on dit de l’autre côté de la Méditerranée : "Dieu n’aime pas les indécis". Et ajouterait Bibi : "Encore moins les incapables".

C’est d’ailleurs en raison de tous ces zigzags que le Prolétariat paumé nous a abandonné pour des bras si peu fréquentables. Les gens "normaux" préféreront toujours être du coté de supposés gagnants, même un peu assassins ou gangsters, qu’aux côtés de loosers qui ne font que les décevoir depuis 50 ans et qui les ont amenés au fond du trou par leur incompétence flagrante et leur vénalité.
Que ça les amène à se planter c’est une autre histoire ; et c’est aussi la responsabilité des "révolutionnaires en bois" qui les ont laissés traîner dans leur merde en les mettant à la merci des idées dominantes depuis 40 ans en choisissant la "Lutte des Places" au lieu de la "lutte des Classes" afin de financer leur datcha à Aubervilliers.

Après tout, si Asselineau était si intéressant pour l’avenir du Prolétariat, vu que ça fait quarante ans qu’il tente de dépasser le 1%, ou même de rassembler 500 voix à chaque présidentielle, on aurait pu voir de quoi il retournait et envisager quelque chose avec lui au lieu de perdre notre temps avec les Hue et Buffet ou tous les pingouins qu’on nous a présentés au nom de la Révolution et dont on a pu aujourd’hui mesurer les volte-faces et les trahisons...

Je crois qu’il faut être sérieux. On est en train de se noyer et on hésiterait à choper la seule bouée qui nous reste en discutant sur ses capacités ou sa couleur ???

Pour le reste il y a bien d’autres données qui peuvent changer la donne d’ici un mois et demi. Entre autre les situations économique et géopolitique mondiales.

Et selon, on verra in-vivo si Mélenchon est prêt à assumer le rôle qu’il nous dit être capable de tenir dans une réelle situation dramatique.

Qu’il soit élu ou pas il pourra compter sur ceux qui sont prêts.

14/03/2017 22:51 par triaire

J’aime vous lire en général, monsieur Guigue mais là, sur cet article je ne vous suis pas du tout ;vous n’avez pas lu le programme de la France Insoumise ou vous ne l’avez pas compris .Au sujet de l’Europe, la FI est fort claire : on discute de la banque centrale, de l’harmonisation sociale et fiscale, on refait des traités ou on s’en va .C’est très clair .Ensuite, on donne la parole forte et entière au peuple avec la sixième république et sa constituante .Enfin, on change et vite, de modèle .
La FI est enthousiasmante et enthousiasme la jeunesse .Lénine n’en est pas absent , ce sont les mots qui se sont mis au gout du jour !
Je vous conseille de relire cette FI .

14/03/2017 23:42 par latitude zero

JC

Pour l’ignoble Patrick Cohen, il faut plutôt donner ce lien, avec les commentaires c’est mieux.

Je suis en accord avec tous les commentaires sous cette vidéo You Tube qui reprend l’abjecte intervention de Patrick Cohen, mais la réalité c’est 8400 vues pour cette vidéo et dans la « vraie vie » de cette démocratie illusoire c’est 3 941 000 auditeurs du 7/9 de France Inter chaque jour, selon les derniers résultats Médiamétrie.
Ca c’est la réalité et c’est ce qui fait toute la différence.
Première Matinale de France, le 7/9 gagne 304 000 auditeurs en 1 an pour atteindre 3 941 000 auditeurs, soit une audience cumulée de 7.3% (0.5 pt en 1 an). France Inter est leader sur les trois carrefours stratégiques de la radio : de 6h30 à 9h / de 12h à 14h / de 18h30 à 21h.
https://www.franceinter.fr/info/france-inter-records-historiques

Vous adhérez au fait que la politique, ce n’est pas des conviction et un programme à défendre, convaincre l’adversaire, mais de la stratégie et du carriérisme, il faut feinter, ruser... ?

J’adhère au fait qu’il faut avoir un programme solide, savoir convaincre , et aussi obligatoirement une stratégie qui tient la route car malheureusement vous savez parfaitement dans quels contextes les élections se préparent et comment elles sont totalement manipulées par les médias . Cette dernière bat actuellement tous les records de coups tordus et de manipulations les plus grossiers de l’opinion publique, dernier héritage du triste sire Hollande qui serait en passe semble t’il de réussir son coup en nous refourguant E Macron.
J’ ai la conviction que tout ça était planifié de longue date, le seul accroc a été l’élection de Fillon aux primaires avec un score sans appel . On voit clairement pourquoi cette affaire d’emplois fictifs , mise sous le boisseau et pour des faits remontant pour certains à près de vingt ans , est ressortie opportunément.
On assiste aussi en ce moment à une tentative de tempérer la montée du FN , au cas ou , avec encore une affaire qui date de quelques années.

15/03/2017 00:46 par White Lotus

Merci Monsieur Guigue pour cet article qui défriche sans aller trop loin, cela doit obligatoirement renvoyer chacun à sa copie et de continuer à réfléchir,
Quant aux commentaires cela dénote justement le niveau de chacun dans sa compréhension.
La mienne est de voir enfin un candidat F. Asselineau, non carriériste qui depuis 10 ans se démène avec ses deniers pour développer l’idée que l’Europe TUE et TUFUE en dictat écrase les peuples aux profits de l’oligarchie, etc que vous connaissez.
Pendant ce temps de nombreux comme ceux qui se présentent depuis des lustres, et encore maintenant, payés par les institutions Marianne et Consort UE( et grassement) profitent de cette manne sans avoir rien fait contre cette UE vampire, et qui maintenant proposent du bout des lèvres voir un référendum, voir un plan B, ou je ne sais quoi encore, qui pourraient satisfaire les français exsangues.
Si le fondateur de l’UPR se mouille depuis 10 ans, pour dénonncer l’imposture de la construction européenne, pour faire connaître des tas de trucs occultés par ceux là même qui prétendaient vouloir agir pour le peuple, c’est bien par ce qu’ ils n’ont rien fait sinon déblatérer pour obtenir des privilèges qui leurs échappaient encore.
Aussi croire à la non crédibilité d’un F Asselineau c’est faire preuve d’une mauvaise foi serti dans l’écrin d’orgueil de ses propres positions aussi stériles qu’inefficaces..
Car évidement le plus vite possible la France sortira de L’UE et tout le bastringue qui l’accompagne et plus vite les français auront une vraie bouffée d’air nouveau.
Pour ma part les vielles casseroles tâchées au fond qui réapparaissent à chaque élection, opportunistes qui mangent au râtelier des privilèges depuis des lustres, ne m’inspirent aucune confiance.
L’intégrité et la probité d’une personne devant assumer la tâche de garantir la souveraineté de la France et de son peuple sont fondamentales ce qui bien sur s’éloigne des coups de manche politico-médiatique. Personne qui s’entoure chaque jour de militants de plus en plus nombreux qui comprennent non seulement l’enjeu du phénomène mais saisissent aussi la nécessité de s’engager vraiment à ses côtés non par fidélité au bonhomme mais pour soutenir un projet qui est devenu vital pour nous tous. C’est un projet clair et ferme sans rond.de jambes ni tergiversation. aller voir le programme dans son ensemble il y a plein de bonnes pépites.
Mais je crains malheureusement que encore une fois la division dans les rangs des "sans dent" fasse encore le jeu de ceux qui ont les cartes en mains.
Alors allons à l’essentiel et demandons nous qui aura vraiment les c.... pour passer à l’acte sans craindre la propagande oligarchique ou craindre une perte au porte monnaie ???
Votre voix aura son poids non négligeable pour une fois, Réjouissons nous.

15/03/2017 05:02 par zedde

" Car le programme de Jean-Luc Mélenchon, certes, n’a rien de révolutionnaire":j’adore !
"c’est François Asselineau qui a raison":parle t-on bien de l’ancien conseiller de Longuet,ancien dir cab de Pasqua,ancien du bureau national de De Villiers,etc(la liste est trop longue),dans cette optique,MLP doit bien avoir raison sur un point !
Votre recherche de la perfection est louable, mais il est plus que temps d’agir, et le projet de la France Insoumise est très abouti ;l’heure est au soutien car,comme vous le dites,"les marchés" veillent !

15/03/2017 08:58 par GZ

Bon, rev’la les trolls de l’UPR, qui investissent LGS sur n’importe quel article, sans être gênés qu’on ne puisse pareillement s’exprimer sur le site de leur leader. Ils détournent les conversations. Ici, dans les commentaires, le nom de leur leader apparaît 27 fois (4 fois celui de l’auteur de l’article) !
Leur leader est le fils spirituel de Pasqua pour qui il milita et qui fut aussi élu à Paris sur une liste de Tibéri à Paris (un exemple d’homme de gauche et d’homme moral !).
L’UPR revendique plus de militants que LO, le NPA, le PG. Et chacun de s’étonner de n’en avoir vu aucun dans les grandes manifs contre la loi El Khomri, par exemple. Jamais dans la rue, pas de banderoles ni de drapeaux. Donc, soit ils sont inexistants, soit ils ont cautionné la politique du PS.
Il est vrai que leur obsession, c’est JLM (comme les médias, le MEDEF, etc).

15/03/2017 12:16 par Scalpel

@Geb
FA ne cherche pas à se faire élire depuis "40 ans" mais depuis... 5 ans avec un parti créé de toutes pièces, sans argent ni appui quelconque et 10 ans de censure totale ou presque. Vous voyez la nuance ou bien...
@ Bruno Guigue :
Merci pour vos lucidité, honnêteté et courage au service desquels vous mettez vos grands talents d’éclaireur.
@ Autrement
En quel langue faudra-t-il expliquer que ce c’est pas d’un pari mutuel urbain dont il s’agit mais de politique ?
Et qu’en la matière ce sont les idées qui priment et non les "chances" de gagner. Et puis quelles étaient celles de réunir les 500 parrainages il y a encore quelques mois...Vous devriez être frappé (e) et vous réjouir du ratio notoriété/adhésion de FA, incommensurablement plus élevé que tous les autres candidats. D’où l’immonde chronique de Patrick Cohen.
@ JC
Que voilà un uperien comme je les aime ! ;-)

15/03/2017 15:45 par depassage

Car le programme de Jean-Luc Mélenchon, certes, n’a rien de révolutionnaire, sans mouvement social il est voué à l’échec, mais il ouvre des perspectives intéressantes.

Quand on compare deux situations historiques ou deux situations aux antipodes avec des similitudes de surface, comme on peut être tenté de comparer un pays à un autre qui n’ont rien de comparable a part les écumes, obligatoirement, nos conclusion ne peuvent être qu’erronées. Les écumes aveuglent et sèment la confusion. Tout cela n’a rien de nouveau, nous reproduisons des schèmes plus que nous pensons la réalité. Il suffit qu’une cause et son effet nous paraissent assez cohérents pour les prendre pour vrais sans s’attarder ni sur la cause elle même ni sur son effet qui, souvent, n’ont qu’un lointain lien ou aucun. Si les schèmes se réfèrent à des concepts, ils s’en réfèrent sans les interroger.

Pour mieux étayez mon propos, prenons le cas de l’Union Européenne. D’où elle est venue et comment elle s’est construite ? D’abord, elle n’est pas venue du néant et elle ne s’est pas construite sur la base de rien. Les causes qui ont contribué à son édifications sont d’ordre interne pour certaines et d’ordre externe pour d’autres. Les causes internes peuvent être nouées autour de la prétention de chaque pays la composant d’imposer son leadership au reste des autres pays, chose assez connue par toutes les guerres que l’Europe a connu. Les causes externes sont inhérentes au système capitaliste lui-même que je ne vais pas détailler, mais qu’on peut résumer par la peur des classes dirigeantes de voir leurs populations contaminées par le model socialiste qui, de toute façon, n’aurait jamais ressemblé au model soviétique pour des raisons historiques bien évidentes ; et par l’exemple des Etats-Unis en tant que model capitaliste moderne qui a réussi en s’établissant sur la base d’union d’États avec un pouvoir fédéral puissant.

Évidemment que les Etats-Unis se sont fait sur la rapine du capitalisme et de son exigence d’un marché de plus en plus grand à l’infini et en accéléré. L’Union-Européenne ambitionne la même chose de par sa nature sans avoir le champ libre de par sa perte de leadership du monde, leadership qu’elle avait du temps des colonisations sans être unifiée politiquement, mais l’était structurellement. Tout ceci nous amène à dire qu’être pro ou contre l’union Européenne est une pure spéculation intellectuelle, parce que qu’on soit pro ou contre, cela ne changera rien. Il faut changer de vision du monde en le voyant tel qu’il est et non pas tel qu’on le phantasme, même si c’est la règle, car derrières les fantasmes il y a des ambitions. Parmi ces ambitions, certaines travaillent à maintenir un climat de tension permanent et de plus en plus tendu jusqu’à son ultime explosion. En d’autres termes, il s’agit de faire vivre les peuples sous la menace, la méfiance et la peur, la trinité de tout pouvoir certes mais elle doit être tempérée et ramenée à ses véritables proportions que d’aucuns par intérêts macabres ont tendance à exagérer. Je sais que tout cela est contenu en filigrane dans le programme de Jean-Luc Mélenchon et sa formule : l’Europe, on la change ou on la quitte. C’est un formule bien sage et a comme vocation de ne pas titiller les démons des uns et des autres bien qu’ils soient aux aguets et les oreilles dressées.

Il se peut que le programme de Jean-Luc Mélenchon ne soit en rien révolutionnaire, mais vu le contexte, il l’est. La classe ouvrière a, non seulement, reculé pour pouvoir être comme elle a été juste après guerre, mais elle a aussi changé avec l’évolution des conditions de travail et l’évolution technologique. Si l’aliénation de l’ouvrier ou du travailleur demeure, car il reste toujours une marchandise ou une force de travail à vendre, les offres pour l’appâter comme les moyens de l’asservir se sont sophistiqués. Si on ajoute à cela le développement important d’une classe moyenne qu’a favorisé la mondialisation comme celle de citoyens marginalisés par la même cause, on a là tout les ingrédients qu’une situation de crise peut mettre en branle pour aller vers un pouvoir fascisant. Si celle classe moyenne n’est pas récupéré par un courant qui lui ouvre de nouvelles perspectives et un cadre d’expression qui répond à ses attentes, l’issue est claire et sans appel.

15/03/2017 18:00 par Moris

Depuis mai 68 la fracture s’est creusée entre le prolétariat et la classe soixantehuitarde culturo-mondaine plus ou moins d’extrême-gauche à partir de l’idéologie libérale libertaire qui fut le moteur de la perversion de la gauche en assurant la substitution du sociétal au social. Non seulement JLM n’a pas critiqué l’absurdité de "la conquête des nouvelles libertés" mais il reprend dans son programme la légalisation de la PMA pour les lesbiennes, la libéralisation du cannabis et de l’euthanasie. Les prolos n’ont pas lu Clouscard ni Michéa, mais faut arrêter de les prendre pour des quiches. Le libéral-libertaire c’est l’affaire de l’élite bourgeoise culturo-mondaine qui se gargarise du mot insoumis dans le plus parfait conformisme à la pensée unique. L’exil des classes populaire vers l’extrême-droite a suivi le mouvement inverse des réformes sociétales promues par la gauche et continuera aussi longtemps. Le mariage pour tous et la loi El Khomry sont le deux faces de la même réalité réactionnaire. Pour ma part ce sera Asselineau au 1er tour et abstention au second.

15/03/2017 19:48 par malitourne

Qui veut sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, vite fait bien fait ? Beaucoup de monde ici, c’est pour ca que je viens lire lgs au quotidien depuis des années. Mais ďésolé, les plans a et b, les promesses de référendum, etc, non merci. Un candidat avec un programme républicain de sortie légale et directement efficiente, moi j’y vais. Marre de tourner autour du pot, je prends le beurre, pour la crémière on verra après. Parmi vous on va me prendre pour un con, un troll, un pas de gauche. M’en fout. Bien à vous quand même et très sincèrement

15/03/2017 22:12 par Scalpel

@GZ
Parce que LGS est le "site de votre leader" ?
Manifester contre la loi que vous qualifiez naïvement d’El Khomry (loi Louise Michel en Belgique, c’est bien trouvé, non ?), pour y entendre meugler comme des veaux des membres de la confrérie des bien nourris sociotraitres de type MedeFDT tous gavés de pognon de la CES, s’en prendre aux marionnettes plutôt qu’aux marionnettistes ? Non merci, j’ai mieux à faire de mon temps.
Vous pouvez tant que vous voulez balancer vos arguments sur le FB de l’UPR, mais pas vos insultes. Chez nous les arguments, idées, sont préférables aux insultes. C’est ce qui fait notre force. Et accessoirement la grande faiblesse du camp de ce pauvre Loïc Chaigneau, dont un "penseur sauvage" vient à tout jamais de clouer le bec sur YT.
Rien n’arrête une idée dont l’heure est advenue. Victor Hugo.

15/03/2017 22:20 par eris

Bah oui faut sortir les gars,comme si ça se faisait comme ça,vas y rompt ton contrat avec ton employeur mais ne réclame pas d’indemnités hein,tu te démerdes maintenant...
Je vais vous la dire la réalité,avec un salaire de 1400 balles,une fois que t’as payé tout ce qu’il faut et si tu veux vivre,je veux dire sorties,culture etc,bé tu es au dela de ton autorisé de découvert,alors imagine le smicard !!! c’est ça la réalité !!!!
Alors sortir de l’EU à l’arrache avec combien de chômeurs déjà !!!?avec quoi comme inflation ?avec quoi comme relance de l’économie ?DEmandé le programme m’sieur dame...
Nan moi les donneurs de leçon,sur un programme élaboré par plusieurs milliers de contributions,ça ma gave,les fatalistes qui les premiers iront faire des rond de jambe au patron pour gagner plus que son voisin,voilà ce que je ressent,mais je vous le dis,c’est vous monsieur guigne qui n’êtes pas dans la réalité,c’est vous qui êtes en deçà de la perception politique du moment,et votre intuition est un peu émoussé,croyez bien que si un macron est élu ça va pas le faire....engagez vous

16/03/2017 01:30 par yvan

Je n’ai pas eu le temps de lire tous les commentaires, désolé.

Sinon, ne pas voter est laisser la porte ouverte aux fachos. Car même si un(e) facho ne sera jamais élu en France, eux, votent.
Je sais, c’est triste, mais c’est la situation actuelle avant une autre.
Sinon, la situation idéale serait celle décrite par Chouard. Mais le fric compte trop...

16/03/2017 09:13 par Geb.

@ Scalpel.

J’ai bien vue la nuance, et j’ai forcé le trait un peu trop fort dans l’élan.

D’autant que, comme vous je pense, j’ai lu le CV de l’Ami François dans Wikipédia avant de poster... (((- :

J’espère que vous avez pris en compte ce que j’ai dit au sujet des actes qui devaient être faits en temps et heure pour un minimum d’éfficacité ???

Pour mon compte ; le passé d’u candidat compte autant que son présent. c’est pour cela que je ne validerai jamais en plein Mélenchon tant que je ne l’aurai pas vu concrètement tenter d’appliquer quoi qu lui en côute son programme, (Vu son passé connu, que je cite), même si je voterai pour lui par défaut.

Et encore moins FA même si son programme était lus élaboré que celui de JLM.

C’est pas à quatre semaines du premier tour qu’il faut se réveiller. Moi dans l’urgence je vais au plus pressé... et au plus crédible. Les actes majeurs ça doit se préparer en temps et lieu ou ça mène à des catastrophes pires que la situation présente.

Sinon j’attend...

Mieux vaut ne rien faire que faire n’importe quoi !

16/03/2017 13:11 par Moundi

...dans l’urgence je vais au plus pressé... et au plus crédible. Les actes majeurs ça doit se préparer en temps et lieu ou ça mène à des catastrophes pires que la situation présente.

Le plus pressé c’est de recouvrer un début de souveraineté (Et pour cela Mélenchon est plus qu’ambigu puisqu’il veut sauver la Chose en retardant voir en empêchant la sortie, voire en amenant plus d’UE)

Le plus crédible, ce n’est surement pas Mélenchon qui change de ligne selon le vent, nous vendant cette belle idée, faisant passer ceux qui voulaient en sortir pour des fasciste jusque il y a peu, voulant sauver l’UE explicitement jusqu’en janvier 2016, puis sentant tourner le vent cherchant à nous enfumer avec des plans AB alors qu’il sait que rien de son si magnifique programme ne pourra se mettre en place dans le cadre d’une UE. Pourquoi veut-il pourtant sauver le Machin, alors qu’on en sait les motivations explicitement aujourd’hui (pas grâce à lui, hein) ? Bien sûr qu’Asselineau est plus crédible qui n’a jamais changé de vue depuis 10 ans, et peut rassembler au delà des clivages qui neutralisent toute opposition efficace.

Qu’aurait pu faire de mieux Mélenchon avec son cursus que d’entrer dans ce circus politicus pour faire une brillante carrière grassement rémunérée ? Est-ce que vous réalisez qu’Asselineau n’a pas besoin de tout ça pour gagner des millions avec un CV tel que le sien ? S’il avait voulu le pouvoir, il n’avait qu’à ronronner avec le Système, dans le sens du vent, répondant par des discours et rapports élaborés, au desiderata des oligarques (comme le fait si bien le petit Macron qui n’a pourtant pas le même pédigrée, mais quelle carrière fulgurante ! , comme l’a fait également Mélenchon pendant des décennies. Il se serait repenti ?). Vous réalisez qu’au contraire Asselinau perd de l’argent en entrant en politique, qu’il s’est fait placardiser en remettant un rapport qui n’allait pas dans le "bon" sens ?

Je me méfie du monde des girouettes et des slogans.

Pourquoi passer tout de suite à l’étape guerre pour sortir de l’UE, si on peut le faire juridiquement et sereinement ? Qu’a obtenu Cameron avant de lancer son referendum du Brexit , qu’a obtenu Tsipras ? RIEN. La seule façon de sortir de l’UE , c’est de sortir clairement (et donc juridiquement) de l’UE, ce n’est pas la renégociation de l’UE, même sous menaces de sortie.
Mais les plans AB de Mélenchon ne sont que de l’enfumage pour gogoche.

16/03/2017 14:52 par depassage

@ White Lotus

La mienne est de voir enfin un candidat F. Asselineau, non carriériste qui depuis 10 ans se démène avec ses deniers pour développer l’idée que l’Europe TUE et TUFUE en dictat écrase les peuples aux profits de l’oligarchie, etc. que vous connaissez.

Voilà une grande découverte : l’Europe tue et écrase les peuples aux profits de l’Oligarchie. Depuis que l’Europe a commencé à émerger, elle n’a fait que cela en allant jusqu’à l’extermination de beaucoup de peuples indigènes.

16/03/2017 15:57 par va savoir

@Geb

Vous croyez aux références de Wikipedia ?????????????????
Devenu un magnifique outil de manipulation.

Oubliez les wiki pour ce qui concerne la geopolitique ou vous finirez par croire que Macron est chrétien.

Je vous invite à aller le consulter sur des sujets que vous connaissez bien ou comme.. le communisme en Europe au 19-20eme siecle ? Maduro ? Bachar El Assad ? les Balkans ?

16/03/2017 20:46 par Geb.

Je crois aux définitions de Wikipédia quand elles correspondent à celles que j’ai validées MOI-MEME depuis plus de 60 ans sur le terrain.

Et je cite Wikipédia quand il expose un CV si je le trouve juste par rapport à mes connaissances propres afin de ne pas avoir à répéter à des ignorants ce qu’ils devraient avoir trouvé tout seuls s’ils s’intéressaient autant à leur environnement qu’au dernier match de foot.

J’ai bossé 60 ans dans la presse communiste et l’information quotidienne comme cadre technique et POLITIQUE, à une époque ou être Travailleur de la Presse, (ou journaliste), ET COMMUNISTE était autre chose qu’aller à la soupe de la Bourgeoisie et des prébendes de la République...

Et mon papa était lui-même journaliste d’investigation et ET COMMUNISTE de 1936, (Avec Fernand Pauriol dont il fut compagnon de captivité),), à sa retraite bien méritée.

Et quand je parle d’un Charles Pasqua, je ne parle pas d’un grand méchant loup chargé d’affoler les antifas d’opérette, mais d’un personnage vénéneux au service de l’Etranger et qui en 1970 avait développé un plan similaire à celui mis en oeuvre au Chili par Pinochet à l’usage de la France si les Communistes ou assimilés venaient au pouvoir. Plan organisé par le réseau "Le Glaive", ("Gladio"), et publié et dénoncé par "Le Monde" qui alors n’était pas encore la serpillière/poubelle qu’il est devenu.

Ayant rencontré Pasqua pour des raisons professionnelles plusieurs fois, (Il était alors directeur du "Pastis Communiste Français", ("R....d" le "Vrai Pastis de Marseille"), et de "Caco Calo France", j’ai pu "apprécier" le personnage sous ses dehors bonasses à la "Fernandel" pour sa vraie nature. Comme un vrai gangster fasciste, (Et à l’occasion meurtrier), déguisé en souverainiste franco/corse franchouillard. Et son patron de coeur Paul Ricard, soi-disant "mécène" et "ami" des prolétaires, ne valait guère mieux.

Alors, tout ce qui à tourné ou tourne encore avec cet environnement délétère, on peut même me dire que c’est l’arrière petit-fils de Karl Marx, et que ça lit le Capital chaque matin au réveil, pour moi ça ne vaut pas mieux que les SS Ukrainiens Tötenkampf qui gardaient mon papa à Büchenwald.

Y compris Asselineau et d’autres de même acabit même s’ils avaient copié/collé le programme des Bolchéviks et de Lénine en 1917 à l’usage des Présidentielles françaises de 2017...

Qu’on ne soit pas capables de "sortir" nous même un leader crédible et honnête axé sur nos convictions politiques et économiques et assez charismatique pour mobiliser les masses victimes de ce système pourri et qu’on finisse par se raccrocher à de vieilles lunes frelatées en en étant au stade d’appeler au vote pour des gens dont on doute de la fiabilité me laisse dans l’incompréhension totale.

16/03/2017 21:00 par Scalpel

@ Geb
10 ans et plus de réflexions, d’analyses toutes confortées par les faits. Qui, sur notre échiquier politique peut-il en dire autant ? FA était bien seul à prédire la capitulation de Tsipras en rase campagne dès janvier 2015. Aucune tergiversation, contorsion, compromission, distorsion chez le fondateur de l’UPR, même si son antériorité politique ne plaide pas en sa faveur pour le très à gauche que je demeure plus que jamais, mais au regard de ce que j’ai appris depuis par son inégalable capacité à transmettre et à former l’esprit critique, apparait presque anecdotique, comme cette demoiselle de Saint Nazaire l’explique en 8 minutes sur YT "qu’est-ce que je pense de l’UPR" signé Meitopi, en incrédule titu !aire de la carte UPR. Bon visionnage, camarade Geb. ;-)

16/03/2017 21:57 par va savoir

@Geb
Mon propos ne vise pas à dézinguer un vieux de la vieille mais à indiquer que le monde a changé.

Qu’on ne soit pas capables de "sortir" nous même un leader crédible et honnête axé sur nos convictions politiques et économiques et assez charismatique pour mobiliser les masses victimes de ce système pourri et qu’on finisse par se raccrocher à de vieilles lunes frelatées en en étant au stade d’appeler au vote pour des gens dont on doute de la fiabilité me laisse dans l’incompréhension totale.

je vous crois sans le moindre doute (et sans aucune ironie).
L’ennemi a changé de costume, la difficulté est de le reconnaître et réussir à adapter nos réponses.
C’est difficile, très difficile. Si on ne réussit pas à assimiler ces nouvelles données on échouera à les abattre.
Les nouvelles technologies sont leurs armes mais peuvent aussi devenir les nôtres. Si nous rejetons cette réalité, nous ne sommes plus qu’un troupeau de moutons condamnés.
Je répète : les wiki sont devenus des instruments de propagande.

17/03/2017 12:01 par Geb.

les wiki sont devenus des instruments de propagande.

En effet... Il le sont dès l’origine comme tous les sites de ce type.

Et comme tous les espaces ouverts... Y compris les nôtres.

Mais y a-t-il un seul d’entre nous qui ait tenté un jour d’y poster une définition alternative correspondant à NOTRE réalité afin de contrer celle-ci ? Et qui puisse déclarer y avoir été refoulé et l’ai fait connaître ?

Et qui, quand bien même, s’y emploie régulièrement ?

Les espaces de liberté appartiennent à ceux qui les occupent en majorité et le font connaître.

C’est valable pour l’espace public, c’est aussi valable pour les médias.

17/03/2017 17:30 par depassage

@va savoir
On dirait que vous venez de naitre au monde. Tout création humaine est porteuse d’un discours, dit un discours et participe à une propagande. Rien n’est neutre. Un écrit, un habit, un design, une œuvre architectural, une rue, une ruelle et j’en passe. Les faits eux mêmes ne sont jamais neutres. Ils reçoivent une couleur, une déformation, une orientation, une accentuation ou une banalisation par le premier qui les rapporte, avant de poursuivre leur chemins jusqu’à mourir, devenir des coquilles vides ou se transformer en mythes. La vie est ainsi et continue son cours, personne n’a le temps de redresser tout ça ou du moins l’expliciter. Votre attitude explique très bien votre fascination par F. Asselineau. Oui, il dit de très belles choses assez cohérentes et ce n’est pas les nombres de personnes qui disent des choses belles et cohérentes qui manquent. Il y’en a par tonne.

D’ailleurs la cohérence est elle-même un outil de propagande, un outil de séduction. Ce qui peut paraître cohérent pour certains peut ne pas l’être du tout pour d’autres pour ne pas dire que la cohérence n’existe pas. La cohérence, c’est du pipeau. Seule la nature possède une cohérence dans son désordre apparent, mais personne n’est capable de la saisir ou de la comprendre qu’après fait à l’aide de spéculations bien incertaines. Asselineau dit : il faut sortir de l’Euro, de l’Europe, le voilà le maître du logos et celui qui a tout compris. Tant qu’on y est, pourquoi ne pas suggérer de sortir de la terre ou du système solaire. Si on comprend la nécessité et la légitimité, on comprend mal le fait d’en faire un cheval de bataille en sachant que dans les faits la bataille sera rude pour y arriver sauf si c’est uniquement le coté formel et esthétique de la chose qui nous intéresse.

Quand on a acquis une conscience politique dans la douleur et le risque de la mort on finit par comprendre que les paris sur les combats de coqs sont animés par des instincts sanguinaires et ne présentent aucun intérêt pour les peuples autre que celui d’un spectacle de mauvais goût. Miser sur un coq ou un homme politique n’est intéressant que, si derrière lui, s’activent et se tiennent debout des masses allant en s’amplifiant quelles que soient les épreuves qu’elles peuvent rencontrer. Sinon c’est lancer un caillou sur une marre d’eau, un ou deux rebondissements avant de faire plouf.

17/03/2017 20:53 par Francois

"Non seulement JLM n’a pas critiqué l’absurdité de "la conquête des nouvelles libertés" mais il reprend dans son programme la légalisation de la PMA pour les lesbiennes, la libéralisation du cannabis et de l’euthanasie. Les prolos n’ont pas lu Clouscard ni Michéa, mais faut arrêter de les prendre pour des quiches. Le libéral-libertaire c’est l’affaire de l’élite bourgeoise culturo-mondaine"

Gasp, je viens d’être redirigé sur closer. Virus informatique peut être ?
Ah non, je suis toujours sur LGS !
Là, je crois que le fond de tiroir des arguments foireux est raclé jusqu’à l’os !

17/03/2017 22:06 par les Caphys

et on fait quoi ? On reste les mains dans les poches en train d’observer la déliquescence d’un système pourri ? Et pendant ce temps, ceux qui se servent du vote ou du non vote se frottent les mains... on fait quoi donc ?

18/03/2017 07:02 par François

Les Caphys, tu n’auras aucune réponse à ta question, ça fait des mois que je pose la même pour le meme reusltat...

18/03/2017 15:30 par depassage

Soyez-en heureux ! Ça vous fait que des mois que vous posez la question quoi faire sans trouver de réponse. Il y en a des milliards qui se la pose et se la sont posée tout une vie sans réponse. Et que dire de ceux qui vivent sous les bombardements et la guerre ?

19/03/2017 08:54 par François

Moi je sais quoi faire, je demande juste ça à ceux qui critiquent.
Ça veut dire quoi cette remarque qu’il y a des pays en guerre ?
On est sensé accepter notre sort en adoptant une position d’attente parce que nous n’avons pas encore atteint le pire ?
Ces guerres sont le fruit du neocolonialisme auquel les votes ps/lr ont donné une légitimité.
Sur ce point aussi, la solution est claire.

19/03/2017 11:18 par Assimbonanga

Nous votons beaucoup par nos achats. Si nous n’étions pas si avides de biens de consommation, les cupides qui s’emparent des profits pour nous vendre nos téléphones, nos dosettes à café, nos sodas, nos bières, nos foies gras, nos cadeaux inutiles de Noël, notre tourisme de masse, ces cupides n’auraient rien à gratter puisque ça ne se vendrait pas. Ne jamais oublier la responsabilité collective des êtres humains.

19/03/2017 17:07 par depassage

@François
Les solutions ne sont pas claires pour tout le monde et quand elles sont claires pour quelques uns, les moyens de les solutionner viennent à manquer parce qu’il existe des gens comme vous qui croit que le pouvoir est une question de vote et non pas une question bien ardue de mobilisation et de conscientisation. Si vous, vous savez quoi faire tant mieux, mais une chose est certaine, ça ne changera rien à rien.

Ces guerres sont le fruit du néocolonialisme auquel les votes ps/lr ont donné une légitimité.
Sur ce point aussi, la solution est claire.

Votre affirmation confirme votre ignorance même sur le système dans lequel vous évoluez. Vous êtes en fin de compte un croyant. Pour tout vous dire, vous m’inspirez beaucoup de confiance et une grande sympathie par votre naïveté. Si j’étais un prêtre, je vous aurais consacré une messe juste pour le fait que vous confondez vouloir et pouvoir. Je plaisante avec vous, à défaut de pouvoir, vaut mieux plaisanter. Pour rester un peu sérieux, je vous dirais que je ne vois nulle part de mouvements de masse avec des objectifs politiques clairs pour ne pas dire révolutionnaires pouvant peser sur la scène politique française d’une manière déterminante. Il en existe un encore en balbutiement et qui a besoin d’être renforcé et élargi, à savoir le FI (la France insoumise). Le reste dans leur ensemble, même ceux qui se réclament de la dissidence qui n’ont de dissident que leur couardise et leurs veilles lunettes qui leur interdisent toute perception audacieuse autre que celle qui leur permet de faire d’un micmac un tout, est pour le statu quo.
Sans rancune et bon courage dans vos luttes quelles qu’elles soient. Je préfère quelqu’un qui agit même à tort que quelqu’un qui se croise les bras.

20/03/2017 07:19 par François

« Il en existe un encore en balbutiement et qui a besoin d’être renforcé et élargi, à savoir le FI (la France insoumise) ».
Exactement et c’est pour la FI que je milite, à mon petit niveau certe, discussion avec les amis, les collègues, quelques manifs, quelques autocollants.
En ce qui concerne mon ignorance/innocence, j’ai conscience comme tout être humain de ne connaître d’une façon directe qu’une infime parcelle de mon environnement. Le reste est obtenu de façon indirecte. Qui etes vous pour être certain de detenir la vérité. Ça me semble tellement ridicule quand j’y réfléchi. C’est bien pour ça que je me renseigne. Pour ce qui est du néocoloniasme, lisez la strategie du chaos de Michel Collon.
Je pense que mettre fin aux interventions neocolonialistes et à la mainmise neocolonialiste sur les richesses du tiers monde est la seule issue possible, mais qui peut bien en être certain tant qu’on n’a pas essayé. C’est peut-être déjà trop tard, la terre est peut être de toute façon déjà condamnée par l’impossible retour en arrière de l’ultra cupidité qui détient tout les pouvoirs. Qui peut bien avoir la certitude sur de tels sujets.

20/03/2017 16:02 par depassage

@François
Je ne suis rien du tout. C’est juste une petite conscience qui a vu beaucoup de gens se faire brûler les ailes. Un nombre incalculable. Une conscience qui a bu trop d’amertume, c’est tout. Vous pouvez lui pardonner quelques excès, n’est-ce pas ?

Juste ici, un article de Moon of Alabama rapporte ceci :

Il se trouve que ces gens fuyaient les deux guerres : (Celle du Yémen et celle de Somalie)
Le garde-côte Mohammad Al Alay a déclaré à Reuters que les réfugiés, transportant des documents officiels du HCR [Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unis], et se rendaient du Yémen au Soudan lorsqu’ils ont été attaqués par un hélicoptère Apache près du détroit de Bâb Al Mandeb.

Un des enjeux de ces guerres au Yémen et en Somalie, c’est pour prendre le contrôle sur ce détroit. Des gens se font massacrer juste parce qu’ils se trouvent là-bas ou qu’ils sont né là-bas. Le nom qu’ils ont donné à ce détroit est bien significatif. Ils l’appellent Bab Al Mandeb = la porte des larmes ou des lamentations. Ce fait peut, peut-être, interpeller quelques consciences, mais de là à voir un danger qui peut menacer la paix mondiale, très peu le feront. Pour quelques intérêt stratégiques, on peut exterminer des gens sont aucun scrupule. Il suffit juste de les désigner comme nos ennemis pour qu’ils deviennent nos ennemis.

21/03/2017 08:21 par François

@ depassage : Mais je suis absolument d’accord avec toi sans aucune nuance (je m’excuses, j’ai le tutoyement facile).
J’ai sans doute mal compris tes remarques.
Quand je dis que je sais quoi faire, je veux dire que je sais quoi faire le 23 avril.
Pour le reste, c’est un grand vide.
Je n’arrive pas a comprendre que l’écrasante majorité avale à ce point les medias mainstream et preferent regarder de la merde televisuelle au lieu de se renseigner serieusement sur ce qui se passe au Yemen, en Somalie, au Soudan...

25/03/2017 02:20 par Tche

A tout ceux qui croient encore au vieil antagonisme Gauche-droite, progressiste contre conservateur (ou réactionnaire), il est temps de lire ou de relire Christopher Lasch (le seul et vrai paradis,...), J-C Michéa (Le complexe d’Orphée,...), Philippe Muray (Exorcismes spirituels,..), Maurice Allais, prix Nobel d’économie (et ses théories sur la réhabilitation du protectionnisme et la sorti de l’euro, Oups un gros mot) pour ne citer qu’eux afin de voir enfin que ces partis ne sont que les mêmes faces du ruban de Moebius. Le libéralisme économique intégral (officiellement défendu par la droite) porte en lui la révolution permanente des moeurs (ou la destruction/décontruction des valeurs du passé officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige, à son tour, la libération totale du marché.
"En France, il existe deux partis de gauche dont l’un, par convention, s’appelle la droite" Maurice Druon
"Quand l’extrême droite progresse chez les gens ordinaires, c’est d’abord sur elle-même que la gauche devrait s’interroger" Georges Orwell
"je ne suis pas sûr que le progrès ne soit pas le développement d’une erreur" Jean Cocteau
Chers amis, bonne lecture

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