Antoine MANESSIS
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !
Il est grand temps que la fraction de la gauche qui dérive dangereusement vers des rivages bruns se reprenne et retrouve le socle minimum des principes qui font que la gauche est de gauche.
Intersectionnalité
Lutte anti-raciste, anti- coloniale, féministe, contre l'homophobie, ces fronts aussi sont dans l'ADN de la gauche et les réduire à des problèmes "sociétaux" secondaires pour petits-bourgeois des centres-villes est aussi réactionnaire et imbécile que s'opposer au droit à l'avortement pour les femmes. Droit reconnu par les Soviets en 1920 mais contesté par le PCF en...1956. Les exemples ne manquent pas qui prouvent que le sectarisme à l'égard de la pluralité et de la diversité des combats est une tentation qui fut toujours présente dans le mouvement ouvrier et que le patriarcat y exerce aussi son influence. Opposer ces fronts quand au contraire il faut les faire converger est évidemment contre-productif. Partir de ce que vivent les gens et des oppressions qu'ils subissent (…)
Antoine MANESSIS
Après une vie militante bien remplie et relativement longue, sous parvenons parfois à être surpris par les analyses de certains de nos camarades. Quand nous disons surpris c’est un euphémisme pour ne pas dire ahuri, consterné, accablé, atterré.
Voilà donc des communistes qui, à un an des présidentielles, quand le pays est dans une crise profonde et multidimensionnelle, nous annoncent qu'en 2022, pas de problème : on va perdre ! "Soyons réalistes, qui peut croire que la gauche peut aujourd’hui gagner" nous disent-ils.
On comprend alors ce que signifie la candidature Roussel : une candidature pour perdre. Mobilisateur en diable. "La perspective pour être un jour crédible doit clairement s’inscrire dans une remise en cause fondamentale du système économique, social et politique". Mais que voilà de mâles paroles. La dictature du prolétariat ou rien. Des soviets partout. Et tant qu'on n'a pas ça, renforçons l'organisation sans nous laisser dépasser par le Parti animaliste ( Européennes, "PCF is back"...déjà oublié ?).
Bref "classe contre classe" camarades. Comme le KKE dont le score, pourtant, ne cesse de s'éroder à chaque élection. Comme les sectes qui veulent nous rejouer Octobre 1917 plus d'un siècle plus tard.
Nos (…)
Antoine MANESSIS
"Tout ce qui empêcherait JL Mélenchon – et donc la gauche de gauche – d'être présent au deuxième tour est un faute politique historique."
Selon l'institut Harris Interactive, qui publie un nouveau sondage lundi 25 janvier, Marine Le Pen devancerait d'une courte tête le président sortant Emmanuel Macron au premier tour du scrutin de 2022. La présidente du Rassemblement national obtiendrait 26 à 27 % des votes, contre 23 à 24 % des suffrages pour le président de la République.
À droite, une candidature de Xavier Bertrand recueillerait 16 % des intentions de votes exprimées, Valérie Pécresse 11 %, quelle que soit la personnalité soutenue par le Parti socialiste qui leur serait opposée.
À gauche, une candidature d'Anne Hidalgo recueillerait 6 ou 7 % des voix, selon qu'elle serait opposée respectivement à Xavier Bertrand ou à Valérie Pécresse. Tandis qu'Arnaud Montebourg est crédité de 5 % des suffrages dans toutes les configurations.
Ces scores attribués aux candidats socialistes les placent derrière la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui recueille 10 % ou 11 % des intentions de vote. Mais aussi derrière celle (…)
Antoine MANESSIS
Ah, que les “ fake news ” sont jolies !
Alexeï Navalny est présenté par nos médias français et occidentaux comme un héros de la liberté. Il a le soutien des gouvernements allemand, français, britannique, étasunien, de l'Union Européenne. Radios et journaux en boucle nous explique qu'il est "l'opposant principal de Poutine". Tant pis si c'est faux. Aux élections présidentielles Poutine a obtenu 76%, le candidat communiste 12% et le libéral-démocrate 5%. Aux législatives Russie Unie réalisait 54%, le PC 13%, les Libéraux-démocrates 12% et un autre parti poutinien 6%. Ce qui veut dire que le parti communiste est "l'opposant principal de Poutine". Mais qu'importe les faits pourvu qu'on ait l'ivresse.
Alors voyons de plus près qui est Alexeï Navalny.
L’homme est un nationaliste convaincu qui s’est fait exclure d’un des partis politiques russes les plus à droite, Iabloko, à cause de ses opinions d'extrême-droite. Les vidéos anti-corruption sur lesquelles il base ses campagnes se font régulièrement épingler pour leurs (…)
Antoine MANESSIS
Barbusse fut le co-fondateur et le premier président de l'Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) aux côtes de Paul Vaillant-Couturier, Georges Bruyère, Raymond Lefebvre et d'autres militants issus du socialisme, syndicalisme révolutionnaire, de l'anarchie, mouvement de combattants qui déclaraient "la guerre à la guerre".
Maurice Genevoix est panthéonisé par la volonté du Macronléon-le-très-petit.
Personne n'aurait rien à y redire si la raison invoquée était que l'écrivain était "la" voix des combattants de 1914-1918. Qu'il en fut une voix, personne ne le conteste. Mais il ne fut pas le seul, ni surtout le principal.
Henri Barbusse écrivit en 1916 un ouvrage, Le Feu, qui racontait la guerre et ce livre fut salué et plébiscité par les poilus qui y trouvaient décrit leur souffrance et toute l'horreur de la guerre. L'écrivain reçu des milliers de lettres des soldats le remerciant pour son témoignage. Ce livre obtiendra même le prix Goncourt en 1916 et son succès fut immense.
Barbusse, écrivain de renom à la santé fragile, aurait pu échapper à la guerre. Mais il se porta volontaire et participa aux combats en première ligne. Il fut décoré de la Croix de guerre avec citation. Volontaire car croyant voir dans cette guerre une défense de la République contre les monarchies allemande et (…)