L’adjointe au maire de Dijon, vice-présidente PS du Conseil régional de Bourgogne, propose que les vétérinaires puissent exercer sur des humains pour pallier la pénurie de médecins.
« Pourquoi leur interdire un geste d’urgence pour sauver un humain ? » plaide-t-elle. Mais le geste d’urgence n’est interdit à personne et surtout pas au premier secouriste qui passe. Il ne s’agit pas de ça et elle le sait.
Les pauvres, les ploucs dont l’hôpital de proximité a été fermé se contenteront du vétérinaire, comme leur chien. Ceux du château bénéficieront toujours de la compétence d’un professeur de médecine et de l’hôpital américain de Neuilly.
Et n’en restons pas là : appendicite aigüe ? Vite, chez Bébert le boucher. Hop ! Enlevez c’est pesé !
Théophraste R. (chef du tri : patates/rutabagas, café/orge, au Grand Soir).
PS. Vienne le temps où sera rendu un sens au mot « socialiste » accolé à « parti », celui où les électeurs pourront révoquer les élu(e)s en cours de mandat et même celui où des hommes d’Etat remplaceront les énarques.