Auteur Ahmed HALFAOUI

SVP qui s’oppose à quoi, pourquoi et pour quoi ?

Ahmed HALFAOUI
Alors que la Tunisie et l’Égypte produisent des décantations salutaires en fulgurances populaires, chez nous, le ronron soporifique, loin du peuple et de la vie réelle, continue. Certains en marge, envers et contre tout, portent toujours l’agenda du " printemps " et trépignent de dépit qu’il n’y ait plus de " pressions étrangères sur le régime " ou que les puissances atlantistes préfèrent composer avec lui et ailleurs que chez eux, nous ne sommes pas près de savoir de sitôt qui s’oppose à (…)

Le MEPI nous forme nos « démocrates »

Ahmed HALFAOUI
Ils sont combien ces jeunes algériens qui ont bénéficié de la mansuétude du gouvernement états-unien ? Ils sont où ? Que font-t-ils de bon avec la formation qu’ils ont reçue à la Maxwell School à New York, ou ailleurs ? Autant de questions sans réponses, sauf peut-être une fois, lors de la visite " de travail " de Hillary Clinton, à Alger en février 2012. La dame nous en avait présentés quelques-uns en tant que " chefs de file de la société civile algérienne ". À ce moment là, les " (…)

Guerre et paix en Syrie

Ahmed HALFAOUI
La " révolution " syrienne pose de sérieux problèmes à ses promoteurs attitrés. En fait il n’est plus question de " révolution ", même pour la machine de propagande de l’OTAN. Car il est désormais difficile d’en référer au peuple, tant la décantation sur le terrain a démasqué l’entreprise de destruction du pays. Mais, comme il faut bien vaille que vaille maintenir l’illusion jusqu’au bout, les " amis de la Syrie " continuent de servir la possibilité que leur Coalition nationale syrienne, (…)

Liberté de la presse

Ahmed HALFAOUI
Il y a beaucoup de classements de pays qui sont publiés, pour le climat des affaires, pour le bien vivre, pour toute une liste de paramètres et pour la liberté de la presse, comme ces jours-ci. Comme d’habitude, invariablement, ce sont toujours les mêmes pays qui occupent le haut de la distribution et les mêmes que l’on retrouve tout en bas, du sommet aux abîmes selon la formule consacrée. En guise de bonus et pour ceux qui n’aiment pas les tableaux rébarbatifs, il y a une carte du monde (…)

Albert Camus : d’où procède la polémique ?

Ahmed HALFAOUI
Albert Camus est sans conteste un écrivain de talent, un monument de la littérature universelle. Il serait d’ailleurs très difficile de dénier la qualité de ses œuvres et malhonnête de ne pas lui reconnaître du génie. Il a écrit sur l’Algérie, à partir de l’Algérie. Il a dit son Algérie à lui expurgée, son soleil et sa mer, son ciel bleu et son anisette, dans des mots et un style lumineux. Il a captivé par sa verve le plus rétif des lecteurs. Mais il soulève des polémiques, à chaque fois (…)

Le "containment" et l’imbroglio syrien

Ahmed HALFAOUI
Durant la dernière décennie, l’impérialisme étatsunien a subi de dures défaites. Dans sa chasse gardée, l’Amérique du Sud, il ne contrôle presque plus les montées populaires ou les nationalismes souverainistes, qui ont irrésistiblement remplacé ces dictatures bénies des multinationales. Autant de rétrécissement de son espace vital. Autour, de sérieux prétendants s’invitent, qui lui disputent le monde qu’il a cru avoir "libéré" après la "chute du mur de Berlin" et l’effondrement des (…)

Une colonisation et une monarchie brinquebalante

Ahmed HALFAOUI
Il n’y a pas besoin d’être un fin observateur de la politique internationale pour comprendre que le fondement de la diplomatie française au Maroc est, en grande partie, déterminée par son attitude vis-à-vis de l’Algérie. En retour, le Makhzen en tire la garantie d’être soutenu et de ne pas trop se soucier de déstabilisation à l’intérieur de ses frontières. Ces derniers jours, nous avons pu assister à l’un des gestes inauguraux du retour, même partiel, de la Françafrique dans la région (…)

Syrie : des leçons pour supplétifs

Ahmed HALFAOUI
La fonction de supplétif est l’une des plus compliquées qui soit. La preuve en a été donnée par l’atroce situation dans laquelle s’est trouvé le président français, François Hollande, sur le dossier syrien. Le Nouvel Observateur vient de remuer le couteau de la plaie. Il a pu recueillir des informations sur le déroulement de la journée du samedi 31 août, le " J-1 ", qui devait précéder le jour de la " punition " du " régime de Bachar El Assad ". " Les frappes sont pour ce soir ", il ne (…)

Le Mali à l’heure du butin

Ahmed HALFAOUI
"Nous avons gagné cette guerre" a dit le président français, François Hollande, lors de l’investiture du nouveau président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). À sa décharge, on peut dire qu’on gagne les guerres qu’on peut et, quand on y arrive, on peut se permettre de le dire haut et fort, tant cela réconforte un ego particulièrement éprouvé, après avoir été cavalièrement éconduit malgré ses assiduités par le président des États-Unis, à propos de la Syrie. De plus, en l’occurrence, il (…)

La leçon d’un petit pays des Andes

Ahmed HALFAOUI
En juin dernier, un tout petit pays d’Amérique du sud, l’Equateur, a proposé aux grands États-Unis une aide financière pour qu’ils améliorent la situation des droits de l’Homme chez eux. L’information n’a pas beaucoup été relayée, pourtant il y a de quoi faire, quand ces mêmes États-Unis ne se privent pas de déployer une énergie inégalée pour faire la même chose à travers le monde, par l’activisme tentaculaire d’organisations "non-gouvernementales", telles la National Endowment for (…)

Médias : retour sur un « printemps »

Ahmed HALFAOUI
Il y a à peine deux années la presse mondialisée était à l’affût du moindre frémissement de la rue chez les Arabes et assimilés. Il suffisait que quelques dizaines de personnes se rassemblent pour qu’y soit vu le début d’un " printemps " dévastateur pour le gouvernement concerné. La fébrilité était à son comble. A tel point que l’essentiel des moyens à l’international, reporters, équipe et matériels de tournage, était braqué sur la région. Depuis, il s’en est passé des choses, la fièvre (…)

Víctor Jara (28 septembre 1932 - 16 septembre 1973)

Ahmed HALFAOUI
Le chanteur Victor Jara, de son vrai nom Victor Lidio Jara Martinez, a été assassiné dans le Stade Chili le 16 septembre 1973, après le sanglant coup d’État contre la démocratie chilienne. Mené par Augusto Pinochet et fomenté par le gouvernement des États-Unis et les multinationales prédatrices du cuivre chilien, qui ne cessera de rappeler que le discours dominant sur les droits de l’Homme et les libertés n’a de sens que pour servir les intérêts bien compris des maîtres de l’économie (…)