Auteur Ahmed HALFAOUI

Egypte : les Frères jouent leur va-tout

Ahmed HALFAOUI
Le ressort populaire et en train de se tendre en Egypte, en prévision de la journée du 30 juin. Sa détente risque d’être décisive pour le pouvoir des Frères musulmans, qui ne se sentent pas du tout d’humeur à écouter la raison qui impose qu’ils doivent tenir compte de leur faillite politique. Ils préfèrent la fuite en avant et l’affrontement. À leur tour, ils ont recours à des démonstrations de force, contre la masse des contestataires, majoritaires à tout point de vue, si nous (…)

Que brûle la république si je suis SDF

Ahmed HALFAOUI
Un militant de toujours, du mouvement national, à la guerre de libération, aux droits fondamentaux de l’être humain, a eu ce mot : " que brûle la république, si je suis SDF ". Il s’agit de Hocine Zahouane. Tout un programme qui ne figure nulle part ailleurs, que chez ceux qui savent ce que les droits de l’Homme signifient. Ceux qui en sont privés, en premier lieu. Pour s’en convaincre, il faudrait par exemple aller interroger ces millions d’étatsuniens livrés à la rue qui vous diront que (…)

Au nom d’une culture de l’humanité supérieure

Ahmed HALFAOUI
L’affaire de la " Femen " tunisienne prend de l’ampleur. La jeune Amina Souib a assuré sa notoriété, et sa célébrité est garantie pour un certain temps. La répression qui l’a frappée, en plus d’être indue par rapport à un geste qui aurait pu être perçu avec plus de sérénité et sans le déploiement de l’instance judiciaire, a été contre-productive pour les autorités. A l’affût pour tout ce qui concerne les Arabes et assimilés, la presse occidentale y a trouvé matière à s’alimenter. Les (…)

Les droits de l’homme et l’argent

Ahmed HALFAOUI
Ceux qui se sont méfiés dès le début de cette « société civile », trop médiatisée ici et là-bas, pour être honnête, ont finalement eu raison. Ceux qui dénonçaient le financement des ONG par des démembrements des gouvernements occidentaux à travers de sulfureuses institutions (National Democratic Institute-NDI, National Endowment for Democracy-NED, Freedom-House et consorts), bien engagées dans les « démocratisations » en cours, un peu partout, en dehors des pays atlantistes, avaient aussi (…)

Merci Madame Wendy Sherman

Ahmed HALFAOUI
Ça y est, les États-Unis ont parlé et il y en a qui ont été particulièrement attentifs.. ... à ce qu’a dit la sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques, du haut du piédestal que lui offrent les empressés dans l’allégeance. Il n’y a qu’à lire la couverture faite par certains journaux, le choix de leur titraille, pour se convaincre de la soumission ou de l’adhésion aux verdicts assenés par Mme Wendy Sherman. Autant de messages à destination des sollicitations à peine voilées des (…)

Iran : le baroud d’honneur du mensonge médiatique ?

Ahmed HALFAOUI
Lu un titre sur l’Iran dans un quotidien national : « Election présidentielle verrouillée en Iran - Ça sera encore un fidèle du guide suprême ». Rien de plus vrai. Dans ce pays, c’est le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, qui symbolise l’autorité idéologique incontestée. Donc, sur ce plan, le titre n’a rien de déplacé. Pourtant, il y a comme un problème si nous commençons à relativiser la chose. Nous pourrions de même titrer, dans la même teneur, un article sur les Etats-Unis. Nous aurions (…)

Turquie : où sont « les amis des peuples » ?

Ahmed HALFAOUI
Le peuple turc n’a pas eu droit à une « conférence des amis de la Turquie ». Il ne fait pas partie de la liste affective des préposés à la représentation de la « communauté internationale ». Aux premiers jours de son soulèvement, il a eu droit à ce que le grand Frère au pouvoir soit rappelé à l’ordre, sans plus. Et le processus continue sans que rien dans les médias ne fasse référence à la « révolution » ou à ce qui lui ressemble chez les Arabes et assimilés, chez les Africains et tutti (…)

Sauvetage de la Grèce

Ahmed HALFAOUI
La Grèce se confirme en laboratoire à ciel ouvert du néolibéralisme et de l’efficacité du Traité de Lisbonne. A chaque fois que nous croyons la démonstration achevée, se produit un fait nouveau, encore plus spectaculaire. Et cette fois-ci, il est des plus inattendus pour ceux qui avaient cru avoir tout vu de ce dont est capable le système. Ils ont vu les usines fermées, les travailleurs licenciés, les revenus ponctionnés, la pauvreté s’installer, ils n’auraient pas souscrit un seul (…)

Syrie : les cartes se sont redistribuées

Ahmed HALFAOUI
Depuis quelques jours, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), duquel il faut toujours dire qu’il « s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires », n’a plus tellement d’informations et ne produit plus que des hypothèses et des suppositions mêlées de ses « inquiétudes » londoniennes. Qu’à cela ne tienne, il continue d’être cité et de servir de référence. Samedi dernier, l’un de ses communiqués fait le tour de la presse mondialisée, où (…)

Des matons contrôlent notre courrier

Ahmed HALFAOUI
Imaginons que dans chaque bureau de poste, comme dans une prison, il y ait un agent de sécurité qui ouvre les lettres des citoyens pour les lire, en vérifier le contenu et en faire copie s’il y a lieu. Nous y sommes en plein. Seulement, le courrier a profité du développement technologique et il n’y a pas besoin de recourir à ce travail fastidieux et trop voyant. Internet a balayé la poste et la téléphonie mobile connecte des milliards de personnes. Les lettres, messages et autres (…)

Droitsdelhommisme fiction

Ahmed HALFAOUI
Au vu du sort réservé aux plus démunis, par un système pris de folie aux États-unis, d’abord, en Europe ensuite, c’est-à-dire à ces travailleurs, ces retraités, ces laissés-pour-compte des pays du Sud comme le Venezuela, la Bolivie ou Cuba, ont décidé de financer des Organisations non gouvernementales (ONG), chargées de la défense des droits de l’homme dans ces pays. La décision a découlé du fait que seuls ceux qui avaient de l’argent, beaucoup d’argent, pouvaient faire de la politique, (…)

Libye, on n’en finit pas encore

Ahmed HALFAOUI
« La vieille Libye me manque, la Libye qui sait pardonner, la Libye généreuse et unie » a dit, la larme à l’œil, Mohamed Al-Megaryef, le président de ce Congrès général national libyen, élu on ne sait comment et représentant on ne sait qui. Le monsieur a été contraint de démissionner par la force des armes. Les « révolutionnaires » ont jugé qu’il devait s’en aller, parce qu’avant de rejoindre la « révolution », il a occupé un poste sous Mouammar Kadhafi, tout comme ces membres du CNT qu’on (…)