Auteur Gaëtan PELLETIER

Allons tous à "Partout" !

Gaëtan PELLETIER
Citation « Quand les sociétés tournent à droite, tournent à droite, tournent à droite, tournent à droite, elles finissent par rejoindre le point de départ. Cela signifie : tourner en rond » - Gaëtan Pelletier (Depuis que je ne vais plus chez le coiffeur, je fais mes propres citations) *** Puisqu’on ne va nulle part… Allons partout. Suffit de trouver Partout. C’Est-ce que je me suis dit en partant : Où allons-nous ? Vers l’abîme, le silencieux abîme de la banqueroute. Ou la route (…)

La petite bille dans l’espace

Gaëtan PELLETIER
Quand j’étais enfant, je jouais aux billes. Et c’était la plus importante des choses. Dans un tout petit village qui est resté un petit village aux maisons délabrées, aux champs immenses, mais côtés, là où le parfum des vaches laissait son parfum partout. On habitait entre la bille et le ciel. On aurait dit un vase de verre, avec une coupole bleue. C’était un village-nid, bien tranquille. J’allais fouiner, au printemps, dans les mares, pour voir les têtards. Cette vie infime et grouillante (…)

L’esclave crypté

Gaëtan PELLETIER
Tout progrès est ambigu, à la fois chance et péril. C’est nous qui choisissons. Le progrès technique nous donne actuellement la possibilité de gagner plus, de vivre mieux, de travailler moins. Et comme nous avons libéré la cupidité des hommes, avec la libéralisation du secteur financier, ce sont les effets pervers qui l’emportent. Ce qui devrait être un instrument de libération des hommes devient un moyen d’asservissement. L’homme devient la variable d’ajustement de l’augmentation des (…)

L’Homme transistor-transitoire

Gaëtan PELLETIER
« Chaque vieillard qui meurt, est une bibliothèque qui brûle. » (cité de mémoire, mais dont la source est un proverbe africain). En Occident, chaque vieillard qui meurt n’est que de 150 à 200 livres de moins… Une pension à payer en moins, et à l’hôpital, bientôt, on vous calculera les minutes de vies qui lui restent. Un peu comme ce mécanicien à surveiller qui travaille à réparer votre auto à 130$ l’heure : dès qu’il va faire pipi, ça vous coûte un bras. On souhait presque allait l’aider (…)

Moi, # 2008, agent de conversation

Gaëtan PELLETIER
Tu m’aimes-tu, même si je vis à 700 kilomètres du boulevard Saint-Laurent et que j’ai un panache d’orignal sur le hood ? - T’es ben mieux de pas me faire suer avec tes commentaires et ton snobisme métropolitain. Lettre d’Abitibi, Le Devoir $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Broyé dans la grande machine de la mondialisation, aux prises avec des entre...prises gourmandes pour le profit, le l’humain est devenu une marchandisation d’esclaves au plus bas prix possible. Le (…)

Commission Charbonneau : « Gilles Cloutier, L’homme qui murmurait à l’oreille des vassaux »

Gaëtan PELLETIER
Si toutes les sociétés dites démocratiques se payaient une commission d’enquête, tel qu’il se fait au Québec actuellement, nous aurions une image de ce que chaque citoyen a déjà vu : un politicien dans le brouillard de Norvège, des U.S.A, de France, ou d’ailleurs. Un politicien, c’est toujours dans le brouillard. Alors, même si l’on sort les séchoirs à cheveux, ces vassaux de lavabos qui prennent les citoyens pour des imbéciles, sont en fait des imbéciles qui de par la lunette du pouvoir ne (…)

L’indifférence de la différence

Gaëtan PELLETIER
Toute guerre commence par l’incompréhension de la différence de son voisin. Chaque ego est une cage d’oiseaux qui fourmille d’idée, mais qui les gardent sous clefs. L’ego est la culture du "moi" nécessaire. Mais il est en même temps la terreur de l’autre. Qui ne fait pas vivre, tue ! Qui lève le nez sur les "idées" différentes sème, même à travers les religions la plus terrible des guerres : La guerre des peuples. Le miroir de nos guerres intérieures. Plus le système est "gros", plus (…)

Que le peuple marche ! Du Reebok au cerveau...

Gaëtan PELLETIER
Manquait plus que la visite de Sarkozy au Québec… Le chantre-coq venu faire des « conférences ». Monsieur de Sarko fait partie de la gente dirigeante qui risque de revenir hanter la France. Mais, avant tout, il fait partie de cette chaîne de fast-food vendue aux peuples : mangez du gaz de schiste, développez-vous, vous serez riches ! Et ils sont foultitude à aller voir se désarticuler ce pantin au nez Pinocchio chanter les petits matins de la planète, pendant que nous dormons au gaz. Tous (…)

Les temps sont dhurs ; allons tous aux fusible-prozac

Gaëtan PELLETIER
Le mouton est éreinté et pauvre : il a vendu et continue de vendre toute la laine qu’il a sur le dos. Mais il gèle... Il tente de se tricoter un bas de laine pour l’avenir, mais l’État a utilisé ses fonds pour acheter des armes. La destruction massive, c’est quand tu tues un autre pour placer ses cendres dans un paradis fiscal. Quand le cerveau du travailleur est en train de sauter, on lui donne un fusible qu’il ingurgite par voie orale afin de devenir heureux et béat, avec un sourire de (…)
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« Terrorisme » : U.S.A : L’asile à ciel ouvert

Gaëtan PELLETIER
Les autorités ont suggéré la blessure par balle peut avoir été auto-infligée par le suspect, afin d’éviter la capture. Source Les États-Unis d’Amérique sont en train de devenir « fous ». Ils ne savent plus distinguer « l’oeuvre de leur propre culture de violence » du terrorisme réel et organisé. On se croirait dans le nazisme des années 30 avec quelques complots fomentés pour justifier des actions militaires. Et cultiver des armes… Qui peut croire à tout ce show mondial, ces photos, (…)

Courrier du choeur

Gaëtan PELLETIER
Les choeurs, comme les sociétés, sont composées de voix différentes, alto, soprano, ténor, basse, et bien des variantes… Dans la vie, il en est qui s’y glissent et chantent faux, d’autres qui tentent de hurler plus fort que les autres, d’autres qui ne savant pas chanter tout court mais qui veulent faire partie du spectacle. Un chef de choeur. Il y a encore bien des variantes… Première lettre : Monsieur Pelletier, Mon fils et ma fille, tous les deux au secondaire, sont victimes de (…)

Les enfants aux cheveux blancs

Gaëtan PELLETIER
Y a plus rien pour l’humain. Il ne reste que la machinerie des guerres économiques, des guerres où chaque humain est une sorte de calice rempli de sang que boivent les élus, enfants aux cheveux blancs. On leur donne tout notre argent, on leur donne nos sueurs, on leur donne nos enfants, ils fondent tout en armement. Y a plus rien pour l’humain… Ils nous mentent à pleine dents, comme des dentistes aux cheveux blancs. Ils ont grandis sur des échelles, mais ils n’ont rien en dedans. (…)