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Thème : France

Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Robert GIL

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme. Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la (...) Lire la suite »

Qui conseille le chef de guerre au sommet de l’État Français ? 

Claude JANVIER

Depuis l’intervention de la Fédération de Russie en Ukraine le 24 février 2022, Emmanuel Macron se pose en chef de guerre incontesté en Europe. Ce doit être une idée fixe chez lui, car le 16 mars 2020, au début de la « crise sanitaire », ce dernier martelait au peuple français : « Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire certes. Nous ne luttons ni contre une armée ni contre une autre nation, mais l’ennemi est là, invisible, insaisissable, et qui progresse… » (1) 

Je supposais à tort que son instinct guerrier allait s’amenuiser avec le temps. Or, ce « modus operandi intellectuel supposé temporaire » est devenu, malheureusement, permanent. Sa véritable nature perturbée s’étale de plus en plus et la question de sa légitimité à la tête de l’État se pose de plus en plus. Il n’est pas le seul dans ce cas. Joe Biden, 46e président des Etats-Unis, semble ne pas avoir tous ses neurones bien alignés. Le problème est qu’Emmanuel Macron et Joe Biden dirigent des pays possédant le feu nucléaire et qu’ils peuvent, d’un clic, transformer cette planète en une fournaise inhabitable. Élevé et biberonné par les anges gardiens de la République, l’ENA et la banque Rothschild, notre chef de l’État et des armées semble être tout émoustillé à l’idée de faire pleuvoir des bombes sur la Fédération de Russie. Tel un Néron qui regardait avec exaltation Rome en flammes, jouirait il en secret de voir Paris dévasté ? Le problème, avec les irresponsables, réside dans leur imprévisibilité. Entouré d’une caste (...) Lire la suite »

France : invisibilisation de la Palestine et défense publique du génocide

Palestine Chronicle
En France règne une véritable « omerta » sur la situation dramatique en Palestine, comme l’explique Al-Mayadeen dans la première partie de cet article. Dans la seconde partie, nous faisons part d’un incident dont nous avons eu connaissance et qui s’est produit lors d’un conseil municipal en France, à l’occasion d’une échange – très confus par ailleurs – sur la Palestine. Des propos racistes et en défense du génocide ont été tenus, sans aucun complexe et sans qu’aucune mesure de rétorsion ne soit prise. Peut-être y aura-t-il cependant des suites sur le plan judiciaire. De l’invisibilisation... Une analyse publiée par RFI montre que l’information sur la guerre de Gaza disparaît peu à peu des grands écrans français, notamment du journal quotidien de 20 heures sur TF1, France 2 et M6, et que la faible durée d’antenne accordée à cette question est choquante. La chercheuse en anthropologie des médias Celia Chirol, la première à avoir étudié la couverture française des événements, a déclaré : « Il s’agit d’un (...) Lire la suite »

La France censure des chaînes Telegram le jour où l’Ukraine fait un massacre à Belgorod

Afrique Media

Le 15 février 2024, alors que l’Ukraine bombarde lourdement la ville russe de Belgorod (tuant plusieurs civils dont un bébé), la France censure une vingtaine de chaînes Telegram francophones pour « désinformation ». Le moment choisi pour cette censure indique clairement que Paris ne veut plus que les Français puissent savoir que l’Ukraine tue délibérément des civils avec les armes que les pays occidentaux lui fournissent.

En pleine journée ce 15 février 2024, l’armée ukrainienne a tiré 18 roquettes avec des lance-roquettes multiples Vampire fournis par la république Tchèque (la portée des roquettes utilisées et de 40 km). La défense anti-aérienne russe abat 14 roquettes, mais quatre continuent leur vol vers la ville. Le résultat est un véritable bain de sang. Six personnes, dont un bébé, sont tuées, et 17 blessées. Plusieurs personnes étant dans un état grave, le nombre de morts pourrait encore évoluer. Les cibles (un centre commercial, un stade scolaire et d’autres zones résidentielles) ne sont pas de nature militaire et prouvent une fois de plus que l’Ukraine utilise les armes occidentales pour commettre des crimes de guerre. Ce sont des faits qui ont bouleversé la narration des faits en Occident, alors pour empêcher que l’on se pose des questions, la France (avec l’Allemagne et la Pologne) a décidé d’opter pour la censure pure et simple d’une vingtaine de chaînes Telegram francophones qui diffuseraient prétendument de (...) Lire la suite »

Un climat de guerre s’installe en France

Alain REFALO
Au mois de juillet dernier, le Parlement adoptait la loi de programmation militaire 2024-2030, pour un montant de 413 milliards d’euros. Elle consacrait une hausse du budget militaire de 3 milliards d’euros par an jusqu’en 2027, puis de 4,3 milliards d’euros jusqu’en 2030, ce qui portera le budget de la défense nationale à 69 milliards d’euros en 2030, alors qu’il était de 32 milliards en 2017. Il est clairement affirmé dans cette loi de programmation militaire que la France s’engage désormais dans une « économie de guerre » afin d’augmenter significativement la production d’armement, pour le plus grand bonheur du complexe militaro-industriel. C’était le premier signal attestant que la France se préparait à la guerre. Les dernières déclarations du Président de la République s’inscrivent dans la continuité de ce qu’il faut bien nommer la militarisation croissante du pays. En appelant au « réarmement civique et moral » de la jeunesse, après avoir au mois d’août annoncé sa volonté de la « re-civiliser » (après (...) Lire la suite »
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La loi immigration ouvre la porte à la Bête Hideuse.

Yves GUÉCHI

Le 20 décembre 2023, l'adoption de la loi "immigration et asile" en France a suscité une controverse nationale, ravivant les débats sur la politique migratoire. Cette législation, considérée comme la plus restrictive depuis des décennies, a plongé le pays dans une réflexion profonde sur ses valeurs républicaines et son histoire mouvementée, notamment en évoquant les périodes sombres du gouvernement de Vichy. Cet article explore l'impact historique de cette loi, remettant en question sa conformité avec les principes fondamentaux de la République française et mettant en lumière la nécessité de tirer des leçons du passé pour façonner un avenir respectueux des droits humains et de la diversité.

La France face à l'Immigration : Une Loi Controversée Ravive les Débats Le 20 décembre 2023 restera gravé dans l'histoire contemporaine de la France en raison de l'adoption par les députés de Renaissance, Les Républicains et du Rassemblement National de la loi "immigration et asile", initiée par Emmanuel Macron. Ce vote a suscité des débats passionnés et a attisé les craintes quant à l'avenir de la politique migratoire française. Certains la qualifient de la loi la plus restrictive depuis des décennies, tandis que d'autres voient en elle un retour en arrière inquiétant pour les valeurs fondamentales de la République. L'histoire de la France a souvent été marquée par des périodes tumultueuses, notamment durant la Seconde Guerre mondiale. L'évocation du gouvernement de Vichy, sous l'occupation nazie, résonne encore dans les mémoires collectives. C'est à cette époque sombre que des politiques discriminatoires et répressives à l'égard des immigrés et des minorités ont été mises en place. Ces événements (...) Lire la suite »

Uranium : le lourd passé prédateur de la France au Niger

Gaspard D’ALLENS

Le putsch au Niger et le fort sentiment anti-français découlent en partie de la politique colonialiste de la France. Depuis 50 ans, elle maintient le pays sous sa domination pour en extraire l’uranium nécessaire à sa politique nucléaire.

Depuis le coup d’État militaire du 26 juillet, le Niger est en pleine ébullition. En particulier, les manifestations contre la présence française se sont multipliées. Les causes de cette explosion sont nombreuses : l’enlisement de l’opération Barkhane, la montée du terrorisme ou encore la corruption endémique du régime. Mais la situation actuelle est aussi le symptôme de transformations plus profondes qui viennent éclairer les relations entre la France et le Niger. Quoi qu’en dise la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, la Françafrique n’est pas « morte ». Elle grève toujours le pays, nourrit le ressentiment anti-français et peut être instrumentalisée par d’autres puissances étrangères comme la Russie ou la Chine. La crise nigérienne est « le dernier soubresaut de la longue agonie du modèle français de décolonisation incomplète », assure ainsi l’intellectuel Achille Mbembe. Pour le journaliste-écrivain Seidik Abba, président du Centre international d’études et de réflexion sur le Sahel, « la (...) Lire la suite »

Digital Service Act : la censure des réseaux à l’échelle européenne

Contre Attaque
Au mois de juillet, le commissaire européen Thierry Breton, grand patron, ancien ministre et proche de Macron, annonçait que dès le 25 août les réseaux sociaux seront forcés d’effacer immédiatement « les contenus qui appellent à la révolte ». Sous peine d’être tout simplement coupés dans le pays. Il déclarait dans les médias : « Lorsqu’il y aura des contenus haineux, des contenus qui appellent par exemple à la révolte, qui appellent également [...] à brûler des voitures, elles auront l’obligation dans l’instant de les effacer. Si elles ne le font pas, elles seront immédiatement sanctionnées ». « Si les plateformes n’agissent pas immédiatement, alors oui, on pourra non seulement donner une amende mais interdire l’exploitation sur notre territoire [...] Les interventions vont être extrêmement rapides » Ce vendredi 25 août, comme promis, le Digital Services Act (DSA) vient d’entrer en vigueur en Europe. Sans aucun débat démocratique dans les pays membres, sans couverture médiatique. Il s’agit de « réguler » tous les (...) Lire la suite »

Le peuple de France est placé devant un choix historique

Georges GASTAUD, Fadi KASSEM
Sur tous les plans, géopolitique, militaire et diplomatique, culturel et linguistique, institutionnel et régalien, économique et social, l'oligarchie capitaliste euro- et atlantico-formatée qui domine le pays, que ce soit sous l'égide des faux "gaullistes" LR (Sarkozy, Fillon et leurs successeurs), des faux "socialistes" à la Hollande, ou du pseudo "progressiste" Macron, ou que ce soit demain sous la houlette des faux patriotes du RN (Le Pen, comme Ciotti et Zemmour accepte ouvertement désormais l'euro, l'UE et l'OTAN) conduisent notre pays vers la décomposition sociale et nationale accélérée, si ce n'est vers l'implosion finale et le déshonneur. Sur le plan géopolitique, Sarkozy, Hollande puis Macron ont arrimé notre pays au maître global étasunien qui cherche partout la bagarre avec la Russie et avec la Chine populaire et qui, en s'alliant sans vergogne au jusqu'au-boutiste Zelensky et aux autres nostalgiques du pronazi Stepan Bandera, crée jour après jour les conditions d'une conflagration (...) Lire la suite »
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Dérégulations des coups d’état ?

Gilbert GUIGANT

Or déréguler c’est plus de règles ? Sauf pour les « autres » sur lesquels s’amoncellent toujours plus de contraintes. Pour eux-mêmes, malades de la sciences infuse, la dérègle dérègle tout. Ils s’en goinfrent de coups d’état tels la banalisation du mal. Le but reste de rendre anodins tous les prurits de leurs caprices arbitraires. C’est-à-dire non nécessaires ! Le chaos ne vient que d’en haut.

Ce chaos construit, inventé dans les grands détails. Ce pourquoi nous en percevons les trop grosses ficelles. Dans ce texte, des documents de toutes sources vont permettre de se forger sa propre conscience claire et distincte. Claire et distincte, oui, ce qui semble trop souvent négligé. Plus maintenant. Le cœur est lourd, trop de violences viennent de l’illégitimité des pouvoirs 1 --- Plus jamais de partis politiques, des élections directes. Simone Weil, comme sociologue de la « Note sur la suppression des partis politiques », a bien plaidé les avantages inouïs de voter directement. Sans plus de filtres douteux. Sans intermédiaires bouffis de conflits d’intérêts. De quoi sortir une bonne fois pour toutes des sales habitudes. Au point où les banlieues, toujours très oubliées, auraient enfin leurs propres représentants. En tout direct. La société transfigurée à jamais. 2 --- Les causes flagrantes d’une situation explosive ? Une ambiance antisociale se fabrique peu à peu. Lorsque vous ressentez (...) Lire la suite »
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