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Attali envoie la légion en Ukraine

Parce qu’il existe des civilisations millénaires qui ont pour règle de faire porter aux parents la responsabilité des actes de leurs enfants ou leurs ados... Et parce que Attali nous a « fait » Macron... Il est plutôt normal de le tenir pour responsable, du moins jusqu’à ce que quelqu’un me démontre que son golem soit sorti de l’adolescence.

Tant de choses ont été dites après la petite phrase prononcée par Emmanuel Macron « dont chaque mot est pesé, mesuré et assumé » qu’il peut sembler difficile d’y ajouter une couche.

Il reste malgré tout un peu d’espace pour quelques spéculations courtes et amusantes.

L’évènement de l’année, les présidentielles étasuniennes.

Là, il faut bien l’avouer, une prise d’Odessa par les troupes russes cet automne ferait désordre du côté de Washington.

« Espérer le meilleur, et se préparer pour le pire » est la devise habituelle des mentons carrés et sourcils froncés en pareil cas.

Et comme du côté des espérances de victoire pour l’Ukraine, dans le sac des armes magiques, il ne reste que les papillotes de Noël (celles qui ont des pétards), se préparer au pire est de fait la seule option sérieuse.

Sauver la face impériale est une priorité.

Déjà, on pourrait imaginer que Républicains et Démocrates se disputent pour financer une aide à l’Ukraine ou une lutte contre l’immigration.

Comme si c’était un problème de retirer 10 milliards par ici, en ajouter 15 par là...

L’essentiel, c’est de se disputer suffisamment longtemps pour fournir une bonne excuse à chacun lorsque le front s’effondrera.

L’image de l’OTAN en prendra un coup. C’est inévitable.

L’image de l’OTAN. on s’en fout un peu à Washington, mais celle de la force impériale par contre ne doit pas faillir.

Il y a quand même des alliés qui doivent encore y croire, en particulier tous ceux qui se trouvent autour de la Russie, de la Chine et de l’Iran.

Si le Japon ou la province de Taïwan, L’Inde ou la Turquie commencent à se poser trop de questions... Mieux vaut ne pas y penser.

L’echec de l’Ukraine doit être celui de l’OTAN, pas celui des EU.
C’est l’Europe avec ses armées en carton, ses industries militaires en papier, et son aide financière limitée à quelques cacahuètes qui en fera les frais.

Et les investissements de Blackrock ?

Faudrait voir à s’en soucier un peu. Qui va s’assoir sur le manque à gagner en Ukraine ?

Le programme de Donald Trump nous donne une première réponse.

Élu, il demandera aux membres de l’OTAN le remboursement des frais engagés par l’empire en Ukraine.

Plus de 100 milliards de dollars. Une paille.

Quelqu’un pour penser qu’il ne s’agit que d’une promesses de campagne, pour croire qu’il ne le fera pas ?

Rappelez-moi son expérience de businessman, de promoteur immobilier !

D’autant que, si on y pense, le conflit en Ukraine, ce ne serait pas à cause de La France et l’Allemagne qui ont avoué avoir saboté les accords de Minsk ?
M’est avis que le Donald, avec cet argument en béton, ne va pas se gêner...

Pour faire face à de futures discussions qui s’annoncent très difficiles, il serait bonque la France se prépare à faire porter le chapeau à l’Allemagne.
Cette Allemagne qui, avouons-le, n’a pas investi grand chose dans son armée, qui refuse de livrer des missiles, et qui ne veut pas envoyer de troupes en Ukraine.

Et là, on tient une nouvelle hypothèse géopoétique sur l’engagement de la France avec l’envoi de nos soldats.

Cynique ?

Pas plus que les injections de Rivotril.

Conclusion amicale malgré tout, et en forme de petit message à nos agriculteurs et nos militaires...

On vous a espéré, et on ne vous a pas beaucoup vu lors du mouvement des gilets jaunes.

Maintenant que vous sentez le vent du boulet, il serait temps de se dire qu’un peuple uni peut pacifiquement renverser la vapeur.

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CUBA OU L’INTELLIGENCE POLITIQUE - Réponses à un président des États-Unis (Livre format PDF)
Jacques-François BONALDI
365 JOURS APRÈS Aujourd’hui 22 mars 2017, voilà un an jour pour jour que Barack Obama entrait de son pas caractéristique sur la scène du Grand Théâtre de La Havane pour une première : un président étasunien s’adressant en direct et en personne au peuple cubain. Trois cent soixante-cinq jours après, que reste-t-il de ce qui était le clou de sa visite de deux jours et demi à La Havane ? Pas grand-chose, je le crains… Les événements se déroulent maintenant si vite et tant de choses se sont (…)
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Je crois, juridiquement parlant, qu’il y aurait des motifs sérieux pour inculper chaque président des Etats-Unis depuis la seconde guerre mondiale. Il ont tous été soit de véritables criminels de guerre, soit impliqués dans de graves crimes de guerre.

Noam Chomsky, in "What Uncle Sam Really Wants"

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