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Thème : Génocide/Crime de Guerre/Justice internationale

Avec certains, on se comprend.

Viktor DEDAJ
La différence fondamentale entre ceux qu'on appelle (souvent à tort) les Russophiles ou "Poutiniens" et les indignés du jour, c'est que les premiers ne découvrent ni les horreurs de la guerre, de toutes les guerres, ni les crimes qui les accompagnent. Les indignés du jour, qui se goinfrent toute l'année de malbouffe médiatique, qui sont des obèses intellectuels nourris à la mal-information, veulent maintenant jouer aux Nutritionnistes. Trop tard. Les voir grimper aux rideaux avec leurs petites jambes boudinées me fait hésiter entre "pathétique" et "mignon" Des charniers ? Je peux vous parler de charniers. Des charniers contenant près de 2000 (ce n'est pas une coquille) cadavres en Colombie ("partenaire de l'OTAN depuis 2017"). Vous en voulez d'autres ? Des crimes de guerre ? Vous avez combien de temps devant vous ? Des guerres illégales ? Donnez-moi une carte du monde, j'ai un paquet de petits drapeaux à planter. Les flux de réfugiés ? Venez, je nous emmène faire un tour en Méditerranée - (...) Lire la suite »
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L’article en français des deux prestigieux nord-américains qui démontent la fable du « génocide ».

Les allégations de génocide au Xinjiang sont injustifiées

Jeffrey SACHS et William SCHABAS

Jeffrey Sachs est un économiste proche de nombreuses administrations démocrates US. Il est considéré comme l’un des cent intellectuels les plus influents au monde. Il a été le conseiller de plusieurs secrétaires généraux des Nations Unies dont Antonio Gutteres.

William Schabas est un professeur de droit de réputation mondiale, un spécialiste écouté aux Nations Unies sur les questions de la torture, de la peine de mort et du génocide.

Le texte ci-dessous est la traduction de leur article « The Xinjiang genocide allegations are unjustified » paru dans l’édition du 20 avril de « PS » (« Project Syndicate »), un réseau de 459 médias dans 150 pays.

Le 21 avril, ce texte a fait l’objet dans LGS d’une analyse de Gaston Monatte : « Ouïghours : un pavé (made in USA) dans la mare » où se lit en filigrane une annonce d’un infléchissement (ou revirement) possible de la propagande étatsunienne sur le sujet.

Dans l’immédiat, tremblons pour nos médias qui se sont acharnés sur un de nos administrateurs qui avait soutenu hier (l’impudent !) ce qui se vérifie aujourd’hui.
LGS

* * * Les allégations de génocide au Xinjiang sont injustifiées L'administration du président américain Joe Biden a réitéré l'affirmation selon laquelle la Chine organise un génocide contre le peuple Ouïghour dans la région du Xinjiang. Mais elle n'a fourni aucune preuve et, à moins qu'elle ne le fasse, le département d'État devrait retirer cette accusation et soutenir une enquête de l'ONU sur la situation au Xinjiang. NEW YORK/LONDRES - Le gouvernement américain a inutilement intensifié sa rhétorique contre la Chine en affirmant qu'un génocide est en cours contre le peuple Ouïghour dans la région du Xinjiang. Une accusation aussi grave a son importance, car le génocide est considéré à juste titre comme "le crime des crimes". De nombreux experts appellent désormais au boycott des Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin, qu'ils qualifient de "Jeux olympiques du génocide". L'accusation de génocide a été lancée le dernier jour de l'administration de Donald Trump par le secrétaire d'État de l'époque, Michael (...) Lire la suite »

Colombie : 120 défenseurs des droits de l’homme assassinés et 255 personnes tuées lors de 66 massacres en 2020 (ONU)

ONU INFO

Près de 66 massacres ayant fait 255 morts et l’assassinat de 120 défenseurs des droits de l’homme ont été répertoriés en Colombie depuis le début de 2020, a annoncé mardi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, qui appelle les autorités colombiennes à prendre « des mesures concrètes pour protéger la population dans un climat de violence accrue dans des régions éloignées ».

« Il est tragique de voir tant de personnes être victimes de violences persistantes dans tout le pays. Outre les personnes tuées, les victimes comprennent bien sûr les laissés-pour-compte, qui restent presque totalement sans défense », a déclaré dans un communiqué, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet. Le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies en Colombie indique ces massacres ont été perpétrés dans 18 départements. Dans ce bilan macabre, il faut aussi ajouter à ce bilan funèbre, l’assassinat de 244 anciens combattants des FARC, depuis l’accord de paix conclu en 2016 entre ce groupe armé et le gouvernement colombien. « Malheureusement, la violence a été banalisée en Colombie après des décennies de conflit armé, mais personne ne devrait accepter cela », a-t-elle regretté, condamnant « l’intensification de la violence perpétrée par des groupes non étatiques, des groupes criminels et d’autres éléments armés en Colombie, qui visent les paysans, les indigènes et les (...) Lire la suite »
En complément : Voyons comment « Libération » est moins crédible que « 20 minutes »

Xinjiang : quelques photos dont la dernière est « étudiée pour »

Maxime VIVAS

Aux portes du désert du Taklamaklan se trouve Kashgar. Sa mosquée est la plus grande de Chine. Elle peut accueillir 10 000 pratiquants (plus que Notre-Dame de Paris).

Je l’ai visitée. J’ai vu aussi bien d’autres choses au Xinjiang que nos médias ne peuvent écrire parce que Trump a demandé de parler plutôt du génocide des Ouïghours. Mais, mister président, la population ouïghoure a plus que doublée en quarante ans et ils n’ont jamais été concernés par la politique de l’enfant unique. Trump donne un coup de poing sur la table et rugit entre ses dents : Ouïghours, génocide. Hong Kong, pro-démocratie. Toujours associer ces mots, compris ? Chef, oui chef ! But, mister président, s’informent nos journaleux les plus fayots, on peut aussi parler de viol à la matraque électrique, de stérilisation forcée, de disparitions, de camps de concentration, de prélèvement d’organe sur des enfants, de cannibalisme ? Yes, yes, very good, sauf cannibalisme, c’est trop tôt. On le garde pour le futur épisode des Ouïghours brûlés vifs, des nourrissons empalés pour le tourne-broche des barbecues des Han. Digression Vous ai-je déjà raconté qu'un jour, à l’époque où l’actuel maire de Béziers (...) Lire la suite »
L’interview choc

Alfred de Zayas : "Les sanctions économiques sont un crime contre l’Humanité"

Romain MIGUS

Alfred de Zayas a été secrétaire du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU, directeur du bureau des requêtes au Haut Commissariat des Droits de l’Homme de l’ONU, et expert indépendant auprès des Nations Unis pour la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. C’est un avocat et professeur universitaire reconnu pour la rigueur de son travail.

Dans cette interview exclusive, Mr De Zayas revient sur les avancées et les limites du système de protection des droits de l’Homme de l’ONU et analyse pour nous les "mesures coercitives unilatérales" -les sanctions économique et le blocus financier- que les États-Unis et leurs alliés déploient contre certains pays afin de renverser leurs gouvernants (Russie, Iran, Venezuela, Cuba,...). Ils n’hésitent pas à les qualifier de "crimes contre l’Humanité".

Alfred de Zayas revient aussi sur le rapport qu'il a écrit en 2018 pour le compte de l'ONU sur la situation économique et sociale au Venezuela. Au rebours des ONG, des médias, et des politiciens, il a été le premier à mettre en lumière la barbarie des sanctions états-uniennes contre ce pays. Connaissant son honnêteté et son perfectionnisme méthodologique, certaines multinationales de l'humanitaire ont essayé de le dissuader de faire son travail pour les Nations Unies. Comme Alfred De Zayas a persévéré dans son travail, il a été harcelé et menacé par ces ONG et complètement abandonné à son sort par le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme de l'ONU. Ce témoignage est une incursion exceptionnelle dans le monde de la gestion politique des Droits de l'Homme. Sommaire : 0'10 : Introduction 2'02 : Le système de protection des DDHH mis en place par l’ONU 12'12 : Les ONG : une limite à ce système ? 13'53 : L'ONU et les mesures coercitives unilatérales 22'40 : Le harcèlement et les menaces des ONG 26'42 : (...) Lire la suite »

Une Bible qui met le feu à un mythe : à la Libération, la France n’a pas été "épurée".

Jacques-Marie BOURGET

Nos têtes sont parfois un bric-à-brac digne du vide grenier. Beaucoup d'idées fausses, ou tordues, ou vermoulues. Même pour un homme généreux ou "bien intentionné", la répétition des mensonges à la cadence du langage pic-vert, finissent par nous faire croire (un peu) à trop d'odieuses sottises sur la Résistance, la Libération, l'Epuration. A un moment où le communisme, le progressisme, sont en voie d'interdiction par décret européen, le bouquin d'Annie Lacroix-Riz est une tente à oxygène.

A l’approche de la Toussaint si le Parlement européen ne sait plus quoi faire, ne sachant auxquels de tous ces saints il doit se vouer... si Bruxelles se retrouve donc subitement en état de de crise en thèmes, je lui suggère une urgence. Et je m’étonne, dans la foulée de son vote sur l’interdiction du communisme en Europe, que les frères de Juncker n’y aient pas pensé : il faut interdire l’historienne Annie Lacroix-Riz. La brûler (si possible ailleurs que sur la place du Vieux Marché à Rouen, cité bien assez enfumée). Lacroix-Riz étant récidiviste, le sursis tombe. Avec elle, inutile de prendre des gants ou des pincettes à foyer : au bûcher ! L’historienne qui fait des histoires. De l’Histoire. Naguère cette ennemie de l’intérieur a déjà révélé que, pendant la Seconde guerre la France a produit du Zyclon B. Le gaz qui a alimenté l’extermination dans les camps de la mort. Ecrire qu’en toute connaissance de cause, avec un génocide au bout de la chimie, que d’aucunes de nos élites industrielles tricolores aient pu (...) Lire la suite »
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Comment les médias occidentaux soutiennent le terrorisme d’Etat qui fait des millions de victimes (Peace News)

Florian Zollman - Alan Macleod - Jeffery Klaehn - Daniel Broudy - Matthew Alford
Quatre universitaires examinent la couverture médiatique des affaires étrangères dans un article censuré (puis refusé) par une grande publication libérale. Quand Noam Chomsky observa pour la première fois que les Etats-Unis avaient attaqué le Sud Vietnam, il ne faisait que souligner un exemple particulièrement significatif du conformisme médiatique de l'époque, à savoir que l'Occident combattait les communistes au Nord pour défendre Saigon. Cependant, le jeune professeur avait spectaculairement raison. À la fin de la guerre, les deux tiers des bombes américaines - deux fois plus que le total largué pendant la Seconde Guerre mondiale - étaient tombées sur le Sud. L'historien militaire Bernard Fall - qui croyait en la présence US sur place – déclara à l'époque que 'le Vietnam en tant qu'entité culturelle et historique... est menacé d'extinction...[car] la campagne meurt littéralement sous les coups de la plus grande machine militaire jamais déployée sur une région de cette taille'. Pourtant, comme Chomsky (...) Lire la suite »
L’aspiration à la destruction par haine de l’autre et par dégoût de soi

La rage identitaire ou le règne de l’anomie

Fethi GHARBI

« Chers djihadistes, l’Occident s’achève en bermuda [...] Craignez le courroux de l’homme en bermuda. Craignez la colère du consommateur, du voyageur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car !

Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis. Eh bien,nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement [...] Chers djihadistes, nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts. » Philippe Muray La crise que nous traversons en ce début de millénaire va au-delà de l'économique, c'est une crise de valeurs qui remet en cause les fondements mêmes de cette civilisation marchande à l'agonie.. Les individus dédaignant toute transcendance religieuse et toute utopie se trouvent livrés à eux-mêmes, soumis au règne de l'éphémère. Leurs identités en perpétuelle redéfinition n'étant plus cadrées par un moule collectif deviennent volatiles. Cette identité éclatée née avec ce qu'on s'accorde à appeler la seconde modernité pousse l'individu à se chercher sans cesse de nouveaux repères. Chacun se crée son propre récit auquel il adhère et qui lui donne cet élan vital si nécessaire. Or cette quête permanente et ce flottement des repères sont si (...) Lire la suite »
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Encouragés par un journaliste israélien, des Internautes s’enthousiasment à l’idée de violer et tuer Ahed Tamimi

La violer ou pas ?

Maxime VIVAS

L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.

Je vais vous parler d’un pays où Elor Azrya, un soldat franco-israélien de l’armée d’occupation qui a liquidé d’une balle dans la tête un arabe gisant à terre (à 0.39 mn), a fait moins de prison qu’une adolescente de 17 ans qui a giflé chez elle un intrus armé. Mais d'abord, le contexte En mars 2008, Matan Vilnaï, le vice-ministre de la défense israélien a prévenu que les opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza allaient exposer les Palestiniens à une « shoah » (il a dit « shoah »). En mars 2015, Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien vice-Premier ministre d'Israël a menacé de « décapiter à la hache » (il a dit ça) les citoyens arabes israéliens s’ils ne manifestaient pas une absolue fidélité à « l’État juif ». Il a préconisé le nettoyage ethnique (il a dit « ethnique ») des citoyens palestiniens. En avril 2016, un député israélien a prôné la séparation des femmes juives des Arabes dans les maternités (sans prononcer le mot « apartheid », et sans (...) Lire la suite »
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Conflit et génocide rwandais : la République française est-elle « totalement compromise » ?

Harana Paré

Alors que des archives de l’Elysée sur le conflit au Rwanda défrayent la chronique, le flou sur l’implication française subsiste. Pour l’historien Harana Paré, cette situation perpétue la politique « de déni » et de « prédation » de la France en Afrique.

RT France : La revue XXI a publié un article basé sur une archive d'un ordre direct signé de l'Elysée appelant à réarmer les troupes génocidaires au Rwanda en 1994 malgré l'embargo sur les livraisons d'armes dans le pays imposé par l'ONU. Cette révélation vous a-t-elle étonné ? Harana Paré (H. P.) : Absolument pas. La République française est assise sur des montagnes de mensonges et de dénis des droits des peuples au regard de sa présence et de son influence politique néocoloniale sur le continent africain. RT France : Quel était l'intérêt pour le gouvernement français de donner cet ordre, enfreignant sciemment l'embargo de l'ONU dans un contexte où les exactions au Rwanda étaient scrutées par l'ensemble de la scène internationale et choquaient l'opinion publique française ? H. P. : Dans le film « Hôtel Rwanda », on voit bien que ce qui intéressait les Occidentaux et les Français était avant tout d'exfiltrer les populations blanches ou naturalisées du Rwanda, et de laisser les différentes parties du reste de (...) Lire la suite »
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