6 avril 2024 | Il Fatto Quotidiano. Le 75e anniversaire de l'Otan est célébré sous le signe d'une possible et substantielle augmentation de la part européenne de son budget.
Une affaire de corruption et de blanchiment d'argent impliquant la vice présidente du Parlement Européen Eva Kaili député socialiste grecque et Lucas Visentini le nouveau secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) précédemment secrétaire général de la Confédération Européenne des Syndicats(CES) que préside Laurent Berger de la CFDT, à leurs côtés, un ancien euro député italien dirigeant de l'ONG "fight Impunity" et quelques assistants parlementaires. L'émir du Quatar Tamir ben Hamad El Thani savait se montrer très généreux pour que l'on fasse la promotion de son paradis social pour travailleurs migrants.
Dans la version 2022 du programme de Jean-Luc Mélenchon, recyclant le programme de 2017 l’AEC, s’affiche un revirement politique du tout au tout. Exit la sortie de l’Union Européenne pour faire primer la souveraineté nationale des travailleurs de France sur la dictature du Capital. Bien sûr pour maquiller la manip’, le texte fait encore référence à un plan A et plan B… mais le plan A c’est de rester dans l’UE, et le plan B, c’est aussi d’y rester. Pourtant le candidat Mélenchon sur son blog fait la leçon au candidat Jadot pour lui démontrer, à raison, qu’aucune politique démocratique, aucune politique sociale, aucune politique écologique n’est possible en restant au sein de l’Union Européenne. Extraits : « Le candidat EELV le sait mieux que d’autres compte tenu de sa longue expérience d’eurodéputé : il formule des propositions de rupture avec la logique de marché et les dogmes absurdes de l’Union européenne. Or, ces propositions sont incompatibles avec les traités européens. Exemple : comme nous et les communistes, il compte renationaliser EDF. Cela est contraire aux directives de libéralisation de l’énergie et aux principes du marché unique européen. Il veut parvenir au 100% bio et local à la cantine. Mais les règles européennes en matière de concurrence interdisent de favoriser des produits nationaux et locaux. Tout protectionnisme est impossible dans ce cadre. Ce n’est pas fini. Il veut mettre fin au pacte de stabilité et de croissance pour pouvoir investir dans la transition écologique. C’est impossible sans remettre en cause la fameuse règle austéritaire dite des 3%. Il compte aussi lutter contre le dumping social entre les pays européens ou encore imposer un moratoire sur les nouveaux accords de libre-échange. Cela signifie contester le fondement même des traités européens qui consacre le libre-échange, y compris entre les États-membres. » On ne saurait mieux dire. Mais alors pourquoi diable ne pas proposer tout simplement la sortie de l’Union Européenne, validée dans les faits par le vote ultra majoritaire des travailleurs de France lors du référendum de 2005 – près de 80% des ouvriers – qui avaient ainsi refusé d’une même voix le traité constitutionnel européen et l’ensemble des traités fondant l’euro et l’Union Européenne. Georges Gastaud dans une tribune circonstanciée revient sur ce que doit être une position conséquente sur la question de l’Union Européenne, le Frexit progressiste.