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La résolution du Nouvel An de Macron : une armée européenne pour 2022

Emmanuel Macron a assumé la présidence tournante de 6 mois de l’UE le 1er janvier de cette année. Cela le place dans une position idéale pour poursuivre sa tentative de conduire l’UE vers une plus grande autonomie stratégique. C’est-à-dire d’avoir une armée européenne indépendante et de définir ses intérêts stratégiques en tant qu’UE, pas seulement en tant que pays individuels ou dans le cadre d’alliances occidentales plus larges. Il a le soutien de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen – une alliance solide au sommet pour la faire avancer. Mais tous les pays de l’UE ne sont pas à l’aise avec cette voie et le franc-parler de Macron a signalé de nouvelles tensions avec l’OTAN et les États-Unis.

Si la France et l’Allemagne ne parviennent pas à obtenir un soutien unanime au sein de l’UE pour ces développements majeurs, elles sont alors prêtes à ignorer les souhaits des autres États membres. En novembre, un projet de boussole stratégique de l’UE, sa politique étrangère et de défense, a fait l’objet d’une fuite, proposant l’idée que les forces militaires de l’UE pourraient être déployées sans unanimité dans le bloc.

Les plans permettent également le déploiement de 5 000 militaires et von der Leyen a clairement indiqué que le but d’une telle force serait d’intervenir à l’étranger dans les zones de conflit. Il s’agit du même modèle raté de guerre occidentale qui a causé la mort et la destruction à travers le monde. Elle a également explicitement précisé que ces forces seraient indépendantes de l’OTAN.

Dans l’ensemble, bien sûr, les grandes puissances impérialistes ont des intérêts similaires face à la montée en puissance de pays qu’elles considèrent comme des rivaux, tels que la Chine, la Russie et l’Iran, mais elles veulent également toutes représenter leurs propres intérêts, ce qui est au cœur de tensions croissantes et jocky pour le pouvoir. En particulier, bien sûr, les États-Unis souhaitent conserver leur statut de superpuissance unique et imposer leur volonté à leurs alliés comme à leurs rivaux.
Alors que la France et l’Allemagne veulent s’affirmer en tant que puissances impériales dans le monde, en utilisant l’UE comme véhicule pour cela, elles sont néanmoins loin d’être assez fortes pour défier la puissance des États-Unis qui peuvent encore forcer d’autres pays à s’aligner sur ses ordre du jour. Malgré cela, ils démontrent clairement qu’ils veulent définir et poursuivre indépendamment les intérêts français, allemands et européens.

Il y a eu des zones de tension auparavant, comme le gazoduc Nord Stream acheminant le gaz de la Russie vers l’Allemagne, mais elles sont devenues très nettes autour de la confrontation actuelle sur l’Ukraine. Il y avait des différences historiques entre l’UE et les États-Unis sur les politiciens anti-russes à soutenir en Ukraine. Dans un appel téléphonique notoirement divulgué sur la question en 2014, la secrétaire d’État adjointe américaine, Victoria Nuland, soutenant le candidat des EU à la présidence de l’Ukraine, a déclaré « Fuck the EU ».

Le point le plus évident ici est que le peuple ukrainien n’a pas figuré dans les calculs des États-Unis ou de l’UE lorsqu’ils ont manœuvré pour mettre leur homme en place. (Ils ne seront pas non plus très préoccupés par les intérêts du peuple kazakh alors qu’ils tentent d’exploiter la crise là-bas pour étendre la sphère d’influence de l’Occident).

L’UE, les États-Unis et l’OTAN ont tenté d’attirer fermement l’Ukraine dans leur orbite, l’adhésion à l’OTAN étant évoquée. Cela va à l’encontre des accords passés avec la Russie pour garantir sa sécurité. La Russie a refusé d’accepter cette nouvelle tentative de l’encercler, ce qui a conduit à une impasse.

Des pourparlers visant à faire face à cette situation et englobant également des préoccupations de sécurité européennes plus larges doivent commencer cette semaine entre la Russie, l’OTAN et les États-Unis. Cependant, démontrant la division au sein de l’Occident, l’UE n’a pas été incluse dans les discussions – des discussions sur l’Europe mais sans le plus grand bloc du continent. Cela a provoqué la colère de l’UE, à la suite de la formation d’AUKUS qui excluait la France, l’Australie abandonnant sa commande de sous-marins français. Alors que l’UE fait des représentations pour se faire entendre lors des pourparlers, entre-temps, la France et l’Allemagne ont ouvert des pourparlers bilatéraux avec Moscou.

Une déclaration sur la coopération UE-OTAN progresse lentement au sein de l’UE en raison de divergences sur la question de l’autonomie de l’UE, par rapport à ceux qui souhaitent une relation étroite avec les États-Unis.

Alors que Macron et von der Leyen espèrent qu’en 2022 l’UE développera une armée autonome et une politique étrangère, ils doivent toujours faire face aux divisions au sein de l’UE et au pouvoir des États-Unis de dicter les conditions dans les affaires internationales. Néanmoins, leur détermination désormais clairement affichée à aller de l’avant représente une nouvelle intensification du militarisme au sein de l’UE et de la menace de guerre en Europe et au-delà.

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COMMENTAIRES  

13/01/2022 12:34 par irae

J’anticipe l’intervention de Cunégonde en disant que je suis entièrement d’accord avec elle, même si stratégiquement je déconseille à tout candidat à toute élection de gauche la vraie et non du centre droit drapé dans une toge de gôche, de le dire si tant est qu’il souhaite le pouvoir un jour pour mettre à bas le capitalisme neolibéral.

13/01/2022 13:57 par Yannis

On a déjà des militaires allemands présents en France pour maintenir l’ordre néolibéral et le calendrier UE du grand reset.

Donc une armée de l’UE (et non européenne) servira-t-elle a déclencher la guerre contre la russie au nom des USA ou d’écraser chaque manif démicratique à coup de BDS ou avec le soutien des collègues flics et fachos des Pays Bas, de l’ex yougoslavie, ou pourquoi pas.d’Espagne ??...

Quelle belle internationale de la répression et de la dictature économique. Pas étonnant que le PS en soit le passe-plats en France.

13/01/2022 14:00 par Yannis

Je rectifie, pardon correspondant socialiste anonyme...

Mais quelle est la prise de position de ce document avant tout informatif ?

13/01/2022 14:17 par cunégonde godot

irae :
J’anticipe l’intervention de Cunégonde en disant que je suis entièrement d’accord avec elle, même si stratégiquement je déconseille à tout candidat à toute élection de gauche la vraie et non du centre droit drapé dans une toge de gôche, de le dire si tant est qu’il souhaite le pouvoir un jour pour mettre à bas le capitalisme neolibéral.

Parlons clair :
LFI s’avancerait masquée sur la question, fondamentale, de la souveraineté ? Finasserie de premier communiant. Et j’ai passé l’âge depuis longtemps.

Si LFI était vraiment contre l’ "Europe-du-capital", pour la souveraineté nationale, elle ne se serait jamais prononcée pour la fin de la filière énergétique nucléaire en France, c’est-à-dire la fin de toute souveraineté (indépendance) énergétique, et donc la fin de la souveraineté (indépendance) nationale, renvoyant la "destruction du capitalisme" aux calendes... grecques. CQFD.

Toute la politique de M. Macron (et celle de ses prédécesseurs) en tout domaine est celle du compromis de gauche (et de droite) maastrichien – qui, par-là, a détruit au passage toute notion de "gauche" ou de "droite". Le voilà le grand remplacement !

Raison pour laquelle M. Macron n’a pas de véritable adversaire, seulement des concurrents. Ses seuls adversaires véritables sont les candidats souverainistes, réellement de gauche pour les uns, de droite pour les autres. C’est ainsi...

13/01/2022 15:57 par legrandsoir

la fin de la filière énergétique nucléaire en France, c’est-à-dire la fin de toute souveraineté (indépendance) énergétique

On a des gisements d’uranium en France ?

13/01/2022 16:33 par babelouest

On a des gisements d’uranium en France ?

Ben... on en a eus, dans le Limousin et au nord-est de la Vendée. Comme les mines de charbon de Lorraine et du Nord, comme la "minette" lorraine aussi, on les a fermés. Officiellement épuisés.

13/01/2022 17:54 par Assimbonanga

On a des gisements d’uranium en France ?
Orena (areva) en a au Kazakhstan.
Et Bruno Lemaire est son prophète.
Et du pétrole.

13/01/2022 17:55 par Geb

@ LGS...

Oui on en a. Dans le Massif Central, la Haute-Vienne et le Limousin.

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj8htfIlq_1AhXoA2MBHZt6BnYQFnoECAQQAQ&url=https%3A%2F%2Fstorymaps.arcgis.com%2Fstories%2F5859e2e076d74533834beffd3cf30c78&usg=AOvVaw2Bl4GX4GiqNd7U7yS04mys

Mais les populations locales ne sont pas très d’accord pour qu’on les exploite. Et il est plus simple d’aller ailleurs exploiter chez les autres des matières premières qu’on gaspillera au lieu de recycler pour faire du profit supplémentaire.

Par contre on a une source inépuisable ou presque de matériel nucléaire, (U238, têtes nucléaires déclassées), à réexploiter avec un système de surgénérateurs qui a été abandonné alors qu’il aurait pu devenir cohérent.

C’est la filière des "Surgénérateurs", (Avec la Fusion), que suivent actuellement les Chinois.

14/01/2022 02:48 par georges rodi

> Geb

... Et la fusion avance bien en Chine, 17mn, record du monde, et de loin.
Nous avons bien fait d’ integrer la Chine au programme ITER.
... Dans 40 ans, peut-etre, la solution.

Une generation de super generateurs ferait effectivement le lien.
Un accord technologique avec la Chine n’est pas impossible, sauf que les US preferent nous fourguer leur bateaux de gaz liquefie.
Quelqu’un s’est renseigne sur le bilan carbone du gaz liquefie ?
Oui... C’est pire que le charbon...

14/01/2022 03:18 par georges rodi

> Cunegonde

J’entends l’argument.
Mais il faut etre elu avant de pouvoir diriger.
Ce que JLM doit penser a titre personnel du nucleaire, on n’en sait rien en fait.
Maxime le sait peut etre... :)
Mais n’en dira rien si c’est le cas... L’electorat de JLM n’est pas pour le nucleaire en grande majorite. C’est une realite electorale.

Avec les prix actuels du gaz, les factures devraient augmenter de 40%.
Oui, quand meme, c’est pas mal...
Les factures d’electricite, c’est un sujet social.
Mais pas juste avant les elections.
Faut pas pousser.
De la a imaginer que le nouvel elu, quel qu’il soit, se lance dans un programme forcene de fermeture des centrales, je n’y crois pas vraiment.
Jadot, Hidalgo... Ils en seraient capables, mais ils n’ ont aucune chance d’etre elus... Si ? Non...

C’etait sympa l’epoque ou on pouvait voter au premier tour pour le candidat qui porte le mieux nos idees.
Je ne sens pas la chose possible sur ce coup.
S’abstenir...? Non plus...
Beau sujet de reflexion dans l’isoloir :)

14/01/2022 12:30 par cunégonde godot

@M. Rodi,

L’indépendance énergétique est la clé de l’indépendance et/ou la souveraineté d’une nation. N’importe quel dirigeant chinois ou vénézuélien actuel vous l’expliquerait – ou n’importe quel dirigeant français gaulliste ou communiste des "trente glorieuses" p.ex.

Le choix européiste pour la France aujourd’hui, car il s’agit bien d’un choix, de renoncer à l’énergie nucléaire conduit à sa vassalité, et à terme sa disparition pure et simple.

Si dissimulation il y a, c’est à cet endroit qu’elle se situe...

14/01/2022 14:25 par legrandsoir

L’indépendance énergétique est la clé de l’indépendance

Et vous n’expliquez toujours pas en quoi l’énergie nucléaire garantit une indépendance quelconque.

14/01/2022 12:42 par cunégonde godot

Une armée "européenne" est une armée subsidiaire assignée aux intérêts de l’OTAN, donc aux intérêts du complexe militaro-industriel et bancaire des Etats-Unis d’Amérique...

14/01/2022 14:16 par irae

@Cunégonde
S’il vise les résultats electoraux d’Asselineau JLM a, en effet, tout intérêt à s’afficher frexiteur et anti union europeenne.
Allons Cunégonde où et quand les anciens et actuel présidents ont dévoilé leurs buts véritables avant leur élection ?
Pour sortir de l’UE la condition nécessaire même si non suffisante est d’être au pouvoir. Je sais c’est un peu basique pour les grands intellectuels mais c’est ainsi.

14/01/2022 15:54 par Nakor

LGS :pouvoir chauffer les logements, éclairer les rues et les chambres, avoir de l’eau chaude et courante, des industries qui utilisent leur plein potentiel de productivité grâce à une énergie peu coûteuse, permettant de réaliser d’immenses économies d’échelle et ainsi avoir un avantage compétitif sur les industries étrangères ; voilà ce que la filière civile du nucléaire en France permettait.
Sans énergie, pas d’infrastructures, d’industries ou de conditions de vie excellente pour la population, ce qui se traduit sur l’espérance de vie.

Si vous voulez que le pays n’ait à se plier aux diktats de l’étranger, il convient tout d’abord de pouvoir le chauffer, éclairer et alimenter en énergie en toute indépendance, sans avoir à demander l’autorisation à quiconque (d’où l’intérêt d’acheter du pétrole non pas au moins cher mais de diversifier les sources).
Déclarer l’indépendance c’est bien. Ne pas avoir à quémander à l’étranger charbon, gaz et pétrole lorsque soudainement on vous en coupe l’accès sur le marché international, c’est mieux.
L’indépendance réelle passe par, sinon une autarcie énergétique, un complexe de production pouvant s’appuyer sur des sources d’approvisionnement fiables.
Pour la production nous sommes heureux d’avoir le nucléaire et l’hydroelectrique. Pour les sources, l’eau des Alpes et l’uranium d’Afrique et du Khazakstan, là ou le Venezuela doit envoyer son pétrole être raffiné au Texas.....

14/01/2022 16:00 par Georges Rodi

> LGS

C’est ce que Geb explique, il y a en France suffisamment de déchets nucléaires pour alimenter des réacteurs de nouvelle génération (principe SuperPhenix), comme ceux qui voient le jour en Chine, en Russie.

Ceci dit, je ne suis pas sûr comme le dit Cunegonde qu’il y ait une volonté européiste de stopper cette filière.
Il y a désaccord entre la France et l’Allemagne sur la qualification de l’énergie nucléaire en énergie verte... C’est un débat pour profiter des avantages financiers correspondants, rien d’autre. J’ai le sentiment que la France va poursuivre la mise en place de réacteurs.

Et avec des réacteurs qui mangent des déchets pour fonctionner, si on mettait des dirigeants chinois à la place des dirigeants français, il n’y aurait pas débat... Bien sûr que la filière nucléaire serait maintenue.

France et Chine viennent de tenir leur 22eme dialogue stratégique.
Je cite : "Les deux parties sont convenues de continuer à promouvoir la coopération dans les domaines de l’aviation, de l’aérospatiale, des produits agricoles et alimentaires, de l’énergie nucléaire, de l’environnement et du numérique, et d’explorer la coopération dans les domaines du Big Data et du Cloud Computing.
... L’énergie nucléaire est dans le lot.

A l’inverse, la politique allemande de l’énergie n’est-elle pas un exemple d’aberration en ce moment ?
La moitié des réacteurs ferment au début de l’hiver (logique ?),
Le Gazoduc avec la Russie est bloqué (idéologique ?),
Les prix de gaz, qui sont libéralisés, augmentent bien sûr... C’est quoi le but, prolonger le charbon ? La pollution des centrales à charbon tue elle aussi...(écologique ?)
... Et les factures d’électricité s’envolent partout en Europe... 266% d’augmentation en Suède... Pour beaucoup, il faut prendre un crédit à la banque pour se chauffer... Heuuu.

Pour tuer dans l’oeuf un développement sensé, indispensable, proportionné des énergies alternatives, pour lequel je milite, rien de tel que des politiques irresponsables écolos.
Il y a là un danger pour JLM, celui d’être entraîné trop loin.

14/01/2022 16:33 par cunégonde godot

irae :
Cunégonde
S’il vise les résultats electoraux d’Asselineau JLM a, en effet, tout intérêt à s’afficher frexiteur et anti union europeenne.
Allons Cunégonde où et quand les anciens et actuel présidents ont dévoilé leurs buts véritables avant leur élection ?
Pour sortir de l’UE la condition nécessaire même si non suffisante est d’être au pouvoir. Je sais c’est un peu basique pour les grands intellectuels mais c’est ainsi.

Allons, irae, que veut dire le maastrichien "compromis de gauche" ? Niveau de pouvoir : parlementaire comptable des miettes abandonnées par Bruxelles, Berlin et Washington.

Ma conviction est que LFI et la "gauche" sont plus que jamais les otages, et même aujourd’hui les porte-voix et porteurs d’eau de leurs "alliés" écologistes, du wokisme, de l’islamisme et de l’idéologie européo-mondialiste macron-compatible, par lesquels elles se sont laissé endoctriner et ficeler depuis quarante ans au moins. Le clientélisme, qui se croit toujours plus malin, finit toujours en eau de boudin.

@Au passage, je préfère m’abstenir de répondre à ceux qui font semblant de ne pas comprendre en quoi le nucléaire (civil et militaire), pour la France, est le premier garant de sa souveraineté énergétique et donc de son indépendance – ce en quoi ils sont sur la même ligne que Washington et Berlin qui ne demandent pas mieux que de nous refourguer qui leur gaz et qui leurs éoliennes... et leurs vaccins...

14/01/2022 18:31 par Assimbonanga

Dixit Georges :

France et Chine viennent de tenir leur 22eme dialogue stratégique.
Je cite : "Les deux parties sont convenues de continuer à promouvoir la coopération dans les domaines de l’aviation, de l’aérospatiale, des produits agricoles et alimentaires, de l’énergie nucléaire, de l’environnement et du numérique, et d’explorer la coopération dans les domaines du Big Data et du Cloud Computing.
... L’énergie nucléaire est dans le lot.

Parmi les signataires, des éminents membres de la French-Chinese Foundation ?

Je crois que Macron va dédier sa présidence tournante de l’Europe à la promotion de l’industrie nucléaire. Françouaise.

@Cunégonde, avez-vous suivi la réunion à la Sorbonne organisée par Blanquer pour pérenniser le concept du woke ? Et tout un tas d’autres trucs bien crades pour salir la gauche ? Cela aurait dû vous captiver...

Un petit film Youtube : Blanquer, le destructeur de l’école publique

14/01/2022 18:51 par irae

@Cunégonde
Magnifique état des lieux pas original mais passons.
Et après vos solutions, j’entends à court terme parce que de la politique fiction pour dans 10 ou 20 ans pas besoin de vous.

14/01/2022 21:08 par Chris

@irae
"Allons Cunégonde où et quand les anciens et actuel présidents ont dévoilé leurs buts véritables avant leur élection ?
Pour sortir de l’UE la condition nécessaire même si non suffisante est d’être au pouvoir. Je sais c’est un peu basique pour les grands intellectuels mais c’est ainsi
."

Pour sortir de l’UE, il faut que le gouvernement est reçu mandat du peuple pour cela. L’affaire ne pourra se faire en catimini. La tâche sera immense tant les forces européistes ont un pouvoir occulte.

Effectivement les anciens et actuel présidents ont caché leur but véritable : Dissoudre la nation dans le grand marché capitaliste.
Nul doute que JLM devrait faire ainsi, ça changerait...

14/01/2022 21:31 par Joël Lallement

Les plans permettent également le déploiement de 5 000 militaires et von der Leyen a clairement indiqué que le but d’une telle force serait d’intervenir à l’étranger dans les zones de conflit. Il s’agit du même modèle raté de guerre occidentale qui a causé la mort et la destruction à travers le monde. Elle a également explicitement précisé que ces forces seraient indépendantes de l’OTAN

Ce paragraphe dit finalement tout et son contraire. Le tout étant la réalité qui veut que l’Union européenne soit et demeure dépendante de la volonté de l’OTAN, c’est-à-dire des Etats-unis. Le contraire étant le mensonge d’une possible armée européenne indépendante.

Une fois de plus, il semble indispensable de rappeler à la connaissance de tous le dernier paragraphe de l’article 42, le premier concernant la politique de sécurité et de défense commune, du TUE (Traité sur l’Union européenne) :

Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre.

Sachant donc que l’OTAN demeure le fondement de la défense de ses Etats membres soumis au TUE que toute décision européenne en politique de sécurité et de défense exige l’unanimité, l’on sait par conséquence qu’une armée européenne ne verra jamais le jour. A moins, bien sûr, que l’UE ne mette son TUE à jour et l’amende dans le sens d’une souveraineté militaire européenne, autrement dit qu’elle requiert l’indépendance militaire vis-à-vis les Etats-unis. Mais pour ce faire, il faudrait que tous les Etats européens membres de l’Organisation et de l’Union se retirent de l’Organisation et qu’ils parviennent ensuite à obtenir l’unanimité sur cette correction du TUE.

Chose donc tout à fait impossible, sachant donc que vingt-et-un membres de l’UE (l’Allemagne, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie) font partie des trente membres de l’OTAN et en oubliant jamais que tous ces Etats ont des intérêts qui divergent plus ou moins fortement.

Toute déclaration sur une défense militaire commune pour l’UE ne sera donc jamais que de la flatulence politicarde de la plus ignoble bassesse.

15/01/2022 01:09 par Geb

J’ai plutôt le sentiment qu’une Armée européenne c’est plutôt dans le but de mater des envies de révolte des locaux européens.

Surtout quand il n’y aura plus rien à piller ailleurs parce que les autres ne seront plus d’accord.

C’est le bon vieux principe des "Compagnies de CRS" ou des "Gendarmes Mobiles".

Ils n’interviennent jamais sur leurs zones de vie. Ceux du Sud sont envoyés au Nord et ceux de l’Ouest à l’Est.

Avec une Armée européenne les Divisions françaises interviendront en Norvège ou en Pologne, et les Lettons en Espagne ou en Italie.

Ca leur évitera de se retrouver nez à nez du mauvais côté du fusil avec leur voisin de palier.((- :

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