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Auteur : Robert GIL

Vous avez dit démocratie ?

Robert GIL
Salut. J'aimerais vous parlez de médias et de démocratie. Nombreux sont ceux qui sont conscients que les médias mentent à propos du déficit de la sécurité sociale, de la « fable du ruissèlement », du coût du travail, des grèves ou des manifestations, etc. ... Mais je suis toujours étonné de constater que des personnes, qui bien qu’elles sachent que les médias ne sont pas indépendants, qu’ils appartiennent à des milliardaires défendant leurs intérêts, et par conséquent ne sont ni objectifs ni honnêtes, croient par je ne sais quel miracle que soudain ces médias diraient l'entière vérité sur un sujet aussi important que ce qui se passe en Ukraine (1), alors qu'il suffit de se souvenir des mensonges qu'ils ont déversé à propos des charniers de Timisoara, des couveuses koweitiennes, des armes de destruction massives de l'Irak, des attaques chimiques à Alep, des massacres de Kadhafi dans le sud de la Libye... j'en passe et des meilleurs ! Marx savait une chose ou deux sur la relation entre les idées et le pouvoir (...) Lire la suite »
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Lettre à un ami

Robert GIL
Suite à notre conversation d'hier, Voici une vidéo sortie ce matin (il y en a une nouvelle tout les vendredi en principe). Ce serait bien que tu la regardes jusqu'au bout. Je pense qu'il faut faire un travail de réinformation salutaire pour pouvoir analyser ce qui se passe en Ukraine et ailleurs. Je crois que tu fais l'erreur que font beaucoup, c'est à dire juger un événement à un moment "T" en le sortant de son contexte historique et en succombant à l’émotion. Il ne faut pas croire non plus que nos "valeurs" et notre façon de vivre sont des références universelles incontournables et doivent s'appliquer "coûte que coûte" à l'ensemble des habitants de la planète. Les occidentaux partent du fait qu'ils ont raison et ne se mettent jamais à la place de " l'autre", comme si leur point de vue était automatiquement le bon et le seul valable. Par contre nos fameuses "valeurs" sont également à géométrie variable car elles ne nous ont jamais empêché de soutenir des dictatures, d'avoir de très bonnes relations (...) Lire la suite »
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Cambodge et Khmers rouges… ou comment l’Occident réécrit l’histoire

Robert GIL
J’ai fait tout le chemin jusqu’ici pour visiter le camp du dernier chef militaire des Khmers rouges, Ta Mok, le chef de l’armée, connu sous le nom de « Frère numéro cinq » ou « le Boucher ». C’est là qu’il a vécu et c’est de là qu’il commandait à ses troupes. Ta Mok, le bras droit de Pol Pot. Ta Mok, qui a divisé le mouvement, mis Pol Pot en résidence surveillée et qui, très probablement, l’a empoisonné. Ta Mok qui commandait une armée de plusieurs milliers de loyalistes Khmers rouges, entre 1979, lorsque les forces vietnamiennes ont évincé son mouvement du pouvoir, et 1999, quand il a été capturé par les forces gouvernementales. Ta Mok qui est mort en détention en 2006, sans jamais avoir été réellement jugé ou condamné. San Reoung, l’homme qui assurait la sécurité personnelle de Ta Mok, son garde du corps qui a vécu avec lui pendant des années, nous attend. Il lui manque la jambe gauche, ce qui est commun parmi les civils et les combattants cambodgiens de son âge. Ta Mok aussi avait perdu une jambe dans les combats. (...) Lire la suite »
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LE CICE : véritable gâchis d’argent public !

Robert GIL
Le CICE, c’est quoi ? C’est un crédit d’impôt sur les sociétés accordé à toutes les entreprises disposant d’employés, et dont le montant est calculé sur la base de leur masse salariale. Il équivaut, en 2013, à 4 % de l’ensemble des salaires versés, dans la limite des rémunérations inférieures à 2,5 fois le Smic. Il est ensuite passé à 6 % en 2014, avant d’être augmenté à 7 % à compter de l’année prochaine. Objectif du dispositif, décidé à l’automne 2012 dans la foulée du rapport Gallois : permettre aux entreprises de restaurer leurs marges afin, au choix, de conquérir de nouveaux marchés en baissant leur prix, de créer de l’emploi ou encore d’investir. A-t-il permis de créer de l’emploi ? Pour la « Tepp », oui, le CICE aurait créé ou sauvegardé entre 45 000 et 115 000 emplois. Avec cette étrangeté, cependant : ces chiffres ne concernent que l’année 2013, c’est-à-dire le moment où le CICE prenait à peine son envol. En revanche, en 2014, où la quasi-totalité de l’argent est réellement versée aux entreprises, la montée en (...) Lire la suite »

Des réformes ? Oui !… mais pas les vôtres !

Robert GIL
Dans le bal des hypocrites, le ridicule ne tue pas et la démagogie est toujours de mise, comme le prouve la déclaration du premier ministre : « jamais un gouvernement n’a fait autant pour les entreprises.. », pas pour le patronat, mais pour les entreprises, comme si en France et dans le monde, les entreprises n’appartenaient pas au patronat (et à leurs actionnaires) mais aux salariés ! Ou alors peut-être que dans l’esprit de manuel Valls, les entreprises sont des entités indépendantes seulement dévouées au bien commun au détriment de l’intérêt particulier. Si la ficelle n’était pas si grosse, on pourrait dire qu’il nous prend pour des pigeons. La déclaration du premier ministre était une réponse à M. Gattaz qui venant de dénoncer : « un monument de complexité, absolument illisible pour les TPE-PME, une loi qui ne servira strictement à rien pour l’emploi ... ». Si le président du MEDEF tient à dénoncer toutes les dispositions prises pour l’emploi, il devrait rendre les 40 milliards d’aides que le gouvernement (...) Lire la suite »

Entre complot et paranoïa

Robert GIL

Les complots ont toujours existé, ils existeront toujours, vouloir nier cela c’est nier l’histoire, mais LE grand Complot, non, les complots, oui, et effectivement ils ne se cachent même plus, ou à peine.

Il a toujours existé des lobbies et des organisations, qui cherchent à peser sur les prises de décisions politiques et économiques. Les groupes de pression existent et sont connus, ils se sont autoproclamés, sans concertation, ils ne sont pas élus : G8, G20, OMC, FMI, OTAN, ONU, Commission Européenne, .... Le sommet de Davos est de même nature : c’est un lieu où un grand patron se doit d’être vu pour prouver qu’il compte, idem pour un politicien. D’ailleurs, il n’est nullement besoin de Bilderberg ou de Davos pour que les milieux des affaires, politiques et médiatiques se fréquentent. Les réseaux de sociabilité et de reproduction de la bourgeoisie suffisent amplement. Il serait également stupide de croire que des organismes comme la CIA, le MI6 ou d’autres, qui disposent d’effectifs et de fonds considérables, n’ont jamais rien fait, ne font rien et ne feront jamais rien, il suffit de regarder les livres d’histoires. Chaque pays manœuvre en fonction de ses intérêts stratégiques et de l’intérêt économique (...) Lire la suite »

POUTINE : pourquoi tant de haine ?

Robert GIL

A lire, écouter tous ces médias et politiciens, Poutine serait un monstre. Ne respectant aucune des libertés publiques élémentaires, pratiquant l’assassinat politique, méprisant les règles d’or d’une économie libérale qui est censée servir de trame aux relations internationales, etc.

Bref, c’est tout juste si Poutine n’a pas remplacé Staline dans la représentation des stéréotypes véhiculé par les médias occidentaux. Mélodie, de la complicité politique et médiatique, dans cette relation fusionnelle de la manipulation de l’information, au service des intérêts économiques de leurs commanditaires. En fait, la fureur de cette campagne de désinformation est fondée sur la frustration occidentale à l’encontre de la volonté d’un homme, s’appuyant sur une nouvelle génération de responsables russes, décidé à sortir la Russie de la profonde crise de la fin du XX° siècle. La conséquence immédiate est que les immenses projets de prédation, planifiés par le Big Business occidental à la suite de l’effondrement du régime communiste se sont, malgré d’excellents débuts, trouvés rapidement bloqués par un homme : Poutine. D’où les campagnes hystériques dans les médias occidentaux. Tout opposant à l’hégémonie occidentale a droit automatiquement au qualificatif de « terroriste », dès lors qu’il possède un pouvoir (...) Lire la suite »

Argent public et entreprises privées : remettre les choses à leur place !

Robert GIL

Plus, toujours plus, ils n’en auront jamais assez, et à les écouter, pour s’en sortir il faut libéraliser encore plus le marché du travail, et pour cela il faudrait entre autre : la fin des taxes et des impôts sur les entreprises, une refonte complète des charges sociales, la fin des marchés de monopoles et bien sûr la fameuse liberté d’entreprendre !

Sans vergogne ils y ajoutent : la fin des « privilèges » et exceptions sociales, Le contrat de travail identique pour tous, et la fin de la protection dans tous les emplois ... bien sûr vous l’aurez compris cette « égalité pour tous » ne concernent que les salariés dont il faudrait aligner les « avantages » sur le moins disant social. Bien entendu, cette « égalité » ne concerne nullement les PDG, les actionnaires et tous ceux qui sont choyés par tous les gouvernements successifs depuis trente ans. Quant au contrat de travail unique, il existe : c’est le CDI ! Enfin, on ne s’appesantira pas sur la nouvelle charge « antifonctionnaire », véritable obsession du néolibéralisme qui rêve de s’accaparer de tout ce qu’il peut transformer en profit. En quelques chiffres nous allons donc rafraichir la mémoire à certains. Les privilégiés ne sont pas ceux que l’on croit : ⇒ Il y a trente ans, pour 100 euros de salaire les entreprises versaient 7 euros de dividendes. Aujourd’hui, elles en versent 34 euros, soit 5 fois plus (...) Lire la suite »

Les divagations du BdB

Robert GIL

J’ai remarqué que lorsque vous titillez un peu le BdB, notre fameux Blaireau de Base, à bout d’arguments, il vous traite rapidement de gauchiste, de communiste, de trotskiste ou même de fonctionnaire, et vous accuse de faire le jeu de la bourgeoisie et du patronat. Alors qu’il devrait être content, lui qui adule ces deux catégories.

Le BdB pense que ceux qui aident les plus pauvres, c’est parce qu’ils entretiennent leur fond de commerce, ça ne leur est jamais venu à l’esprit que l’on peut faire ça simplement gratuitement par conviction..., évidement le mot gratuit dans le type de société que le BdB défend ça n’a vraiment aucun sens. Le BdB voit son monde disparaitre et son niveau de vie baisser, alors lui qui ne s’est jamais bougé le cul, cherche des boucs émissaires à sa lâcheté. Et là, il fait fort, comme il n’aime ni les immigrés, ni les gens trop à gauche il amalgame les deux et certifie par exemple que le NPA fait le jeu du Medef en refusant de stigmatiser les immigrés ! Lui qui ne s’est jamais battu, n’a jamais bougé, a toujours baissé son pantalon devant son patron, alors il crache son fiel où il peut, pauvre BdB ! Le BdB est très fort, il pourra dire par exemple que si Castro est encore en vie c’est la preuve qu’il bosse pour la CIA ! Que si les EU installent des bases militaires partout dans le monde, envahissent et bombardent (...) Lire la suite »
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Les fonctionnaires : de bons boucs emissaires ...

Robert GIL

Je viens d’écouter sur RMC un journaliste, qui se fait l’écho de la voix de son maitre en proposant démagogiquement de supprimer un million de fonctionnaires, car ils nous coûtent trop cher ! Pèle mêle il nous assure n’avoir rien contre les fonctionnaires, mais qu’ils ne font pas grand chose (vu qu’il y en a un million de trop) et bien sûr il compare à l’Allemagne en citant des chiffres déconnectés des réalités et en continuant la propagande capitaliste que nous déverse depuis 30 ans des experts ou des journalistes dans son genre.

Je me propose de lui fournir cette petite liste non exhaustive pour trouver l’argent qui manque à notre pays et pour, pourquoi pas, embaucher des fonctionnaires et améliorer la qualité des services publics : ⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant de la richesse créée par le travail, détournée chaque année des salaires vers les profits, depuis 30 ans. ⇒ 330 milliards d’euros : c’est le montant des richesses cumulées par les 500 plus grosses fortunes de France en 2013, en progression de 25 % par rapport à l’année 2012. ⇒ 41 milliards d’euros : c’est le montant des dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en 2012, en augmentation de 5 % par rapport à 2011. ⇒ 200 milliards d’euros : c’est le montant cumulé des aides publiques, déversées chaque année aux entreprises, sans contrôle ni contrepartie. ⇒ 45 milliards d’euros : c’est le montant des exonérations de cotisations sociales patronales accordées chaque année aux patrons. ⇒ 80 milliards : c’est le niveau de la fraude et de l’évasion (...) Lire la suite »
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