Auteur Simon KORNER

Aventurisme extrême : le déclin dangereux des États-Unis (The Socialist Correspondent)

Simon KORNER
Le monde est plus dangereux que jamais. Je voudrais examiner pourquoi, en me concentrant d’abord sur les États-Unis, leurs forces et leurs vulnérabilités. Ce sont ses vulnérabilités qui l’ont contraint à adopter une politique calculée de violence imprudente à travers le monde, une stratégie pleinement soutenue par l’ensemble de la machine américaine, et qui n’est pas une aberration de Donald Trump. L’aventurisme extrême auquel nous assistons aujourd’hui est encore plus dangereux que le (…)
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Le bellicisme britannique en Ukraine

Simon KORNER
Dès le début de la guerre en Ukraine, la Grande-Bretagne a fortement insisté pour sa poursuite et son escalade. Boris Johnson a saboté les négociations de paix en 2022, et Starmer sabote aujourd’hui celles de Trump en refusant de reconnaître la Crimée comme russe et en insistant sur le fait que l’Ukraine doit décider des termes de tout accord de paix, deux lignes rouges pour la Russie. Avant le coup d’État ukrainien orchestré par l’Occident en 2014, la Grande-Bretagne se rapprocha de la (…)
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La chute d’Assad et les perspectives pour le peuple syrien

Simon KORNER
Chronologie 2021-2025 : Principaux développements du conflit dans la guerre de changement de régime en Syrie : 2011 : Les manifestations dégénèrent rapidement en violences de la part de puissances étrangères. L’insurrection djihadiste armée se propage. 2011 : Des groupes djihadistes soutenus par la Turquie prennent le contrôle de la province d’Idlib, dans le nord du pays. 2012 : L’Iran envoie des troupes et des milices pour soutenir Assad. Septembre 2012 : La vieille ville d’Alep est (…)
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Les dangers de la guerre mondiale, et les forces qui l’atténuent

Simon KORNER
Ce qui suit est la transcription du discours d’ouverture de Simon Korner à la conférence annuelle du Socialist Correspondent qui s’est tenue au Conway Hall à Londres le 26 octobre 2024. ********** Depuis la conférence du Socialist Correspondent de l’année dernière, les dangers d’un conflit direct entre les grandes puissances se sont multipliés. Le refus des États-Unis d’accepter le déclin de leur suprématie, de faire des compromis ou de négocier, signifie que les conflits en cours en Ukraine (…)
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Taïwan fait partie de la Chine

Simon KORNER
L’île de Taïwan fait partie de la Chine. Une Chine signifie exactement ce qu’elle dit : qu’il n’y a qu’un seul pays appelé Chine, y compris Taïwan. C’est un principe convenu par l’ONU et 181 pays dans le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Europe, le Japon et l’Australie. Seuls quatorze pays ont accordé une reconnaissance diplomatique à Taïwan – contre quinze après que les Îles Salomon ont établi des liens plus étroits avec la Chine cette année. Après la défaite du Japon lors (…)

Syrie 2022 – Signes de changement

Simon KORNER
Il y a des signes de changement en Syrie. Après dix ans de guerre, des sanctions américaines renforcées et l’occupation de larges pans de son territoire par les États-Unis et la Turquie, la Syrie est restée faible et appauvrie, avec une faim généralisée et des millions de personnes déplacées à l’intérieur et à l’étranger. Les États-Unis continuent d’occuper illégalement la région productrice de pétrole et la principale zone agricole – et la Turquie détient illégalement une tranche dans le (…)
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Afghanistan - 2021

Simon KORNER
Michael Rubin de l’American Enterprise Institute, de droite, a écrit sur la page Web de l’organisation (16 août) : « L’OTAN est un homme mort qui marche... En permettant à la Chine de faire avancer ses intérêts en Afghanistan, Biden lui permet également de couper l’Inde et d’autres alliés américains d’Asie centrale. En termes simples... L’incompétence de Biden met désormais en péril l’ensemble de l’ordre libéral de l’après-guerre... Que Dieu aide les États-Unis ». Les faucons de droite, y (…)

Les « excuses » impérialistes couvrent un colonialisme renouvelé

Simon KORNER
Trois des pires puissances colonialistes d’Afrique, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, ont présenté des excuses pour leurs crimes historiques – ou du moins fait des gestes d’excuse. Pourquoi le font-ils ? La Grande-Bretagne a été l’un des premiers promoteurs. En 2013, William Hague, alors ministre des Affaires étrangères, a exprimé ses « sincères regrets » pour les atrocités britanniques contre les Kenyans dans les années 1950, qui incluent le massacre de 100 000 membres de la (…)

Britannia règle les vagues. Plus qu’un déploiement d’un drapeau

Simon KORNER
Que devons-nous penser du groupe aéronaval massif de la marine et de l’armée de l’air envoyé en Asie de l’Est, dirigé par le tout nouveau porte-avions HMS Queen Elizabeth ? Décrit par la marine comme « un déploiement véritablement mondial, de l’Atlantique Nord à l’Indo-Pacifique », il s’agit de la plus grande mobilisation navale depuis la Force opérationnelle des Malouines en 1982. Il a reçu un énorme envoi médiatique, rappelant les anciennes actualités Pathé, conçues pour attiser le (…)

L’UE renforce les ambitions militaires

Simon KORNER
L’UE « éprise de paix » a l’ambition de devenir un bloc militaire puissant, tandis que les contradictions entre ses États membres soulèvent la perspective, une fois de plus, de futurs conflits au sein de l’Europe. En 2006, l’UE a remporté le prix Nobel de la paix pour « six décennies de promotion de la paix et de la réconciliation » en Europe. C’était l’un des arguments centraux de Remainer que, compte tenu de l’histoire de l’Europe, l’UE était une force pour la paix. Mais si cela est (…)

Tensions au sein de l’OTAN

Simon KORNER
Le sommet de l’OTAN à la mi-février a annoncé que « l’Amérique est de retour ». C’est le nouveau slogan de Biden pour remplacer « America First » de Trump. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? La fin du discours isolationniste de Trump sur le retrait de troupes en Syrie et ailleurs. Moins de mépris ouvert pour les partenaires étasuniens de l’OTAN. En d’autres termes, un changement de ton, plutôt que quoi que ce soit de substantiel. Aucune date limite n’a été fixée pour le départ des (…)

HSBC - Puissance britannique en Extrême-Orient

Simon KORNER
Alors que la Chine a subi les effets dévastateurs de ce commerce pendant plus de 100 ans, HSBC et Hong Kong se sont enrichis de la misère de masse, ainsi que des prêts extorqués que la Chine a été forcée de contracter pour payer les amendes de guerre à la Grande-Bretagne. Ce n’est qu’en 1949, après la révolution chinoise, que la Chine s’est enfin attaquée à son problème de l’opium. Aujourd’hui, HSBC est la plus grande banque d’Europe, avec une valorisation boursière de 215 milliards de (…)