RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

HSBC - Puissance britannique en Extrême-Orient

Alors que la Chine a subi les effets dévastateurs de ce commerce pendant plus de 100 ans, HSBC et Hong Kong se sont enrichis de la misère de masse, ainsi que des prêts extorqués que la Chine a été forcée de contracter pour payer les amendes de guerre à la Grande-Bretagne.

Ce n’est qu’en 1949, après la révolution chinoise, que la Chine s’est enfin attaquée à son problème de l’opium.

Aujourd’hui, HSBC est la plus grande banque d’Europe, avec une valorisation boursière de 215 milliards de dollars. En 2018, les bénéfices de HSBC étaient de 17,2 milliards de dollars. C’est également la plus grande banque étrangère de Chine, et sur une voie expansionniste, reliant récemment sa base de Hong Kong à des villes voisines telles que Shenzhen et Guangzhou dans la région de la grande baie. Elle compte déjà 170 succursales dans plus de 50 villes chinoises et 8 000 employés, selon Business Times, et détient une participation de 19% dans la China Bank of Communications, la cinquième plus grande banque du pays.

HSBC n’a jamais abandonné son association avec les médicaments. En 2012, HSBC a dû payer une amende de 1,92 milliard de dollars pour éviter des poursuites aux États-Unis pour avoir manipulé au moins 881 millions de dollars de drogue provenant du cartel mexicain de Sinaloa et du cartel de Norte del Valle de Columbia. Cela faisait suite à plusieurs autres paiements extrajudiciaires pour des transactions suspectes en 2003 et en 2010. En 2012, le directeur général Stuart Gulliver a reconnu sa responsabilité « pour nos erreurs passées », insistant sur le fait que « la HSBC d’aujourd’hui est une organisation fondamentalement différente de celle qui ces erreurs. » Pourtant, en 2018, une enquête a été ouverte sur un autre énorme scandale de corruption impliquant la banque. La structure décentralisée de HSBC (la « banque locale mondiale ») lui permet de fonctionner facilement à l’échelle mondiale sans surveillance efficace.

Cette banque britannique – avec son siège au Canary Wharf à Londres – est en mesure de piller en toute impunité en raison de sa position stratégique : la Grande-Bretagne a refusé de révoquer sa charte, bien que ses méfaits aient été révélés à plusieurs reprises. Sa fourniture d ’« informations » pour faciliter l’arrestation au Canada de Meng Wanzhou, cadre de Huawei, illustre une des raisons pour lesquelles il est si apprécié par les établissements de sécurité occidentaux.

Il ne faut pas oublier la continuité historique de l’impitoyable recherche de profits de HSBC et ses liens avec l’État britannique, en particulier lorsque le gouvernement britannique menace d’envoyer une canonnière moderne, le porte-avions HMS Queen Elizabeth, pour patrouiller en mer de Chine méridionale aux côtés de la marine des États-Unis ; ou lorsque, dans un geste délibérément provocateur, la Grande-Bretagne accorde des droits de visa à trois millions de Hongkongais.

La différence entre le présent et le XIXe siècle est que la Chine est devenue une puissance majeure, capable de dire à la Grande-Bretagne de « cesser son ingérence dans les affaires intérieures de la Chine » avec beaucoup plus de force et de confiance en soi qu’auparavant. Mais si la Grande-Bretagne ne peut plus humilier la Chine, ses ambitions impérialistes de casser l’« huître » perdurent. Aux côtés des États-Unis sinophobes belliqueux, la Grande-Bretagne espère un jour encaisser.

»» https://www.facebook.com/thesocialistcorrespondent/posts/1883624465121057
URL de cet article 36866
  

Le « populisme du FN » un dangereux contresens, d’Annie Collovald et Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, d’Emmanuel Pierru
DIVERS
Récemment apparues, les éditions du Croquant, issues d’une dissidence des héritiers de Pierre Bourdieu, publient des ouvrages riches, au coeur des problèmes sociaux actuels et offrant un regard juste et pertinent. Deux d’entre eux ont particulièrement retenu notre attention : Le « populisme du FN » un dangereux contresens A travers cet ouvrage, Annie Collovald a voulu déconstruire et remettre en cause le terme de « populisme » qui sert aujourd’hui d’explication au succès électoral du Front national. (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

"Un système meurtrier est en train de se créer sous nos yeux" (Republik)
Une allégation de viol inventée et des preuves fabriquées en Suède, la pression du Royaume-Uni pour ne pas abandonner l’affaire, un juge partial, la détention dans une prison de sécurité maximale, la torture psychologique - et bientôt l’extradition vers les États-Unis, où il pourrait être condamné à 175 ans de prison pour avoir dénoncé des crimes de guerre. Pour la première fois, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, parle en détail des conclusions explosives de son enquête sur (...)
11 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
La crise européenne et l’Empire du Capital : leçons à partir de l’expérience latinoaméricaine
Je vous transmets le bonjour très affectueux de plus de 15 millions d’Équatoriennes et d’Équatoriens et une accolade aussi chaleureuse que la lumière du soleil équinoxial dont les rayons nous inondent là où nous vivons, à la Moitié du monde. Nos liens avec la France sont historiques et étroits : depuis les grandes idées libertaires qui se sont propagées à travers le monde portant en elles des fruits décisifs, jusqu’aux accords signés aujourd’hui par le Gouvernement de la Révolution Citoyenne d’Équateur (...)
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.