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Auteur : Bernard TORNARE

Venezuela : ce que l’on ne vous dit pas sur les manifestations

Bernard TORNARE

L’une des choses qui se répètent des milliers de fois dans les médias et les réseaux sociaux, consiste à dire que le gouvernement de Maduro "réprime brutalement" les manifestations supposément pacifiques de l’opposition. Cependant la réalité est tout à l’opposé, le gouvernement vénézuélien depuis l’arrivée de Hugo Chávez a diminué les méthodes répressives (1) antérieurement utilisés dans la lV ème République, au point qu’actuellement les seules armes utilisées par les forces de l’ordre pendant les manifestations sont l’eau et les gaz lacrymogènes. Et seulement en cas de manifestations violentes.

Les armes meurtrières, Taser et autres gadgets communs dans la majorité des pays qui critiquent le Venezuela, ne sont pas autorisés aux policiers et à l'armée vénézuélienne qui contrôlent l'ordre public. Le gaz lacrymogène s'emploie seulement dans des cas extrêmes, puisque la constitution, créée par le gouvernement de Chavez, interdit d'utiliser du gaz et des armes à feu dans des manifestations pacifiques (Article 68). De plus, la loi exige l'utilisation progressive et différenciée de la force. Et pas seulement ça. La même constitution oblige les responsables de l'application des lois, de désobéir et même de dénoncer des ordres contraires aux droits de l'homme, comme par exemple, d'effectuer la disparition forcée de personnes (Article 45). Pratiquement tous les médias internationaux nous parlent chaque jour des morts qui se sont produits au Venezuela, très peu nous disent la vraie raison (2) de ces décès, certains contournent simplement ces informations, tandis que d'autres, sans vergogne, accusent le (...) Lire la suite »
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Amérique latine : pourquoi ces changements ?

Bernard TORNARE
Au cours des cinquante dernières années, il y a eu trois alternances majeures en Amérique latine : la première fut celles des dictatures militaires, elle a échoué ; puis sont venu les gouvernements néolibéraux (Collor au Brésil, Fujimori au Pérou, Menem en Argentine, Garcia Meza en Bolivie et au Venezuela Caldera). Ils ont échoué et ont été rejetés par le peuple aux élections. Puis vinrent les gouvernements démocratiques populaires et maintenant il y a une menace que ces gouvernements soient rejetés encore une fois par des gouvernements néolibéraux comme celui de Macri en Argentine. Nous devons nous demander pourquoi cela s'est produit. Selon Frei Betto (1), théologien de la libération et militant politique brésilien : " tous ces gouvernements ont montré de grands progrès sociaux, mais aussi dans la politique étrangère, la souveraineté et l'indépendance anti-impérialiste. Mais ils ont fait deux grosses erreurs : ils n'ont pas essayé d'organiser et de politiser le peuple car un gouvernement progressiste ne (...) Lire la suite »

Au Venezuela, une nouvelle société se prépare

Bernard TORNARE

Pourquoi tout ce qui se passe au Venezuela est toujours dénigré par les grands médias ? Pourquoi cette Révolution bolivarienne qui prend forme dans ce pays est-elle constamment décriée dans nos contrées, si elle n’est tout simplement pas occultée ?

Demandez à vos connaissances ce qu'ils pensent de la Révolution bolivarienne. La plupart du temps vous aurez droit à une réponse évasive et les plus honnêtes vous demanderons ce que c'est. Quant au pays lui-même, ils vous parleront de violence, d'inflation, de dictature, etc. Bref uniquement ce que nos médias veulent que nous retenions. Pourtant, là-bas, se prépare quelque chose d'extraordinaire : une nouvelle société plus juste, plus humaine, qui peut nous inspirer. Pour beaucoup de pays dans le monde, les informations officielles qui sont reçues annoncent une version qui est complètement démentie par la réalité. Des gens, de plus en plus nombreux, qui cherchent la vérité n'allument plus leur télévision. Car l'opinion des gens bien informés est complètement différente ! Or ces gens qui ne sont pas stupides examinent les évènements à partir de faits réels, concrets, à partir de statistiques. Ainsi, par exemple, pour le Venezuela, ils examinent le niveau d'instruction, car la base pour une dictature (...) Lire la suite »

Hugo Chavez, du rêve à la réalité

Bernard TORNARE
Alors que l'Europe s'enfonce de plus en plus dans la crise, l'Amérique latine, à l'exception des pays encore soumis à la domination des Etats-Unis, a joui d'une croissance nettement supérieure à celle des pays du Nord, au cours de ces dix dernières années. On constate dans ces pays d'Amérique latine une forte croissance, une prospérité générale, une plus grande coopération et une importante réduction de la pauvreté. Il est impossible d'analyser l'état actuel de ce processus latino-américain sans mentionner Hugo Chavez, car il a imaginé un continent uni selon le rêve de Simon Bolivar. Pour lui, unir les anciennes colonies espagnoles pour constituer une grande nation américaine aurait constitué un facteur d'équilibre dans les relations internationales. Tout le monde reconnaît aujourd'hui le rôle joué par le Commandant Chavez dans ce processus qui est devenu irréversible. Le 5 mars passé, le président uruguayen José Mujica, faisait remarquer, par rapport au commandant Chavez, qu'il était un ardent ami (...) Lire la suite »

Venezuela : Une guerre économique non déclarée

Bernard TORNARE
"Contrairement à 2002, quand le patronat avait annoncé une grève pour bloquer l'économie, aujourd'hui l'attaque du système économique national est faite avec d'autres méthodes", a déclaré l'écrivain et historien vénézuélien, Luis Brito Garcia [1]. "Il s'agit d'une guerre non déclarée", a-t-il dit lors de sa participation dans un programme TV foro [TV forum] , diffusée par la Venezolana de Television [2] . La nouvelle méthode consiste à faire disparaître des produits pendant quelques jours, de les remettre et ensuite d'en faire disparaître d'autres. A cela s'ajoute la spéculation et la thésaurisation. Pendant ce temps, les médias prédisent des pénuries de produits tels que le sucre, le lait et même des produits de base de soins personnels . L'objectif est de "frapper l'esprit" des vénézuéliens et de générer des achats dans un état nerveux, de déséquilibrer l'approvisionnement et de tout rendre probématique afin d'en finir avec le gouvernement bolivarien, a rappelé l'intellectuel vénézuélien. Il a dit qu'il (...) Lire la suite »

Le chavisme, un modèle ou un exemple ?

Bernard TORNARE
Après Simon Bolívar, Hugo Chavez est certainement la figure la plus influente de l'histoire du Venezuela et l'une des personnalités les plus en vue de l'anti-impérialisme que l'humanité n'ai jamais rencontré. Hugo Chavez n'était pas un dogmatique. C'était juste un honnête homme, révolté par les injustices qui se passaient dans son pays. Sans théorie précise, il voulait simplement essayer de résoudre les problèmes de son peuple. On peut dire que le chavisme a été fondé depuis que Chavez a mené la rebéllion militaire du 4 février 1992, mais c'est dès son élection comme président du Venezuela en 1998 que le chavisme a été connu de façon plus approfondie. Pour comprendre ce qu'est le chavisme, il est indispensable de se libérer, nous Européens, de nos nombreux préjugés, qu'ils soient idéologiques ou teintés de mépris envers les pays du Sud. Pour saisir tout le sens du chavisme et de son message révolutionnaire, il faut avoir aussi un minimum de connaissance de l'Histoire de l'Amérique latine et du Venezuela en (...) Lire la suite »

Chavez vit : La solidarité avec le Venezuela n’est pas un vain mot

Bernard TORNARE, Alberto RUANO

En France, le Mouvement de Solidarité avec la Révolution bolivarienne a été lancé le 8 décembre 2013. C’est aussi la date que Nicolas Maduro a fixée comme journée de "Loyauté et d’amour pour le commandant suprême" du Venezuela.

(...) "Son objectif principal est d’alerter l’opinion publique internationale sur les plans de déstabilisation en cours au Venezuela, tant au niveau politique, qu’économique ou médiatique. Alors que le système médiatique dominant continue de vouloir imposer sa vision du monde, il devient nécessaire d’unir toutes les forces progressistes afin de contrecarrer la désinformation régnante au sujet de la révolution bolivarienne. Cette plateforme de ré-information se veut un outil mis à la disposition des forces militantes qui reconnaissent dans le processus bolivarien, non un modèle, mais un exemple d’expérience, et la preuve qu’un autre monde est possible." [1] Bien que la propagande des grands médias perde de plus en plus de leur influence dans les populations de plusieurs pays et qu'elle éveille des soupçons grandissants chez ceux qui ont compris leur rôle dans le maintien de l’ordre néo-libéral mondial, son influence pernicieuse continue encore d’être ressentie par de larges secteurs de la société. Les (...) Lire la suite »

Venezuela, le 8 décembre 2013

Bernard TORNARE

À l’approche des élections du 8 décembre, l’opposition vénézuélienne soutenue et financée par des "éléments extérieurs" utilise tous les moyens pour déstabiliser le pays.

Ces derniers mois, le gouvernement vénézuélien, dirigé par le président Nicolas Maduro, a signalé de nombreux cas de sabotage du système électrique du pays, accompagné d'une campagne soutenue pour saper l'économie de la nation. La majorité des médias à l'échelle internationale, ainsi que par les médias privés du Venezuela, se sont moqués des graves allégations du président vénézuélien. Ils ont plutôt tenté de mettre sur le dos du gouvernement tout ces dommages causé au pays. Cependant, un document [1] interne de trois organisations, en Colombie et aux États-Unis, révèle un plan particulièrement vicieux contre l'État vénézuélien afin de provoquer de la violence dans le but de justifier une intervention internationale avant les élections communales du 8 décembre. Les auteurs de ce texte proposent de "créer la crise dans les rues pour faciliter l'intervention des forces américaines et de l'OTAN, avec le soutien du gouvernement de la Colombie". Ces derniers mois, le Venezuela a connu des problèmes de pénuries de (...) Lire la suite »

L’instrumentalisation de Chavez par l’extrême droite

Bernard TORNARE

Depuis quelques années une partie importante de l’extrême droite des pays francophones s’est lancée sur une nouvelle voie stratégique et électorale : réunir dans un seul courant les branches traditionnelles de la "droite des valeurs" (catholiques ultraconservateurs, nostalgiques royalistes, antisémites de tout bord, etc.) avec les secteurs de la gauche révolutionnaire (les déçus de la gauche traditionnelle, PS, PCF et dans une certaine mesure, le F de G.

Avec aussi, même si cela peut sembler paradoxal, celui de l'immigration. On peut ajouter à cela une politique très audacieuse de dénonciation des actions néo-coloniales en Irak, Afghanistan, Libye, Syrie, etc. et du comportement de l' État d'Israel dans les territoires occupés de la Palestine. On ne peut pas nier, si l'on fait abstraction de l'origine idéologique de ces dénonciations, qu'ils ne se trompent pas quand ils s'attaquent à montrer les énormes contradictions dans les discours d'une gauche qui a perdu la boussole à propos des principes et valeurs du communisme, de la solidarité du prolétariat international et qui se rallie, sans complexes, aux intérêts des États-Unis et de ses affidés dans chaque cas concret où elle intervient. Cette situation est très dangereuse, justement parce que ces nouveaux théoriciens d'extrême-droite sont forts quand il s'agît de reprendre les drapeaux du socialisme que d'autres ont laissé tomber et traîner dans la boue. En ce qui concerne le lien avec l'Amérique (...) Lire la suite »
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