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Auteur : Claire VÉRILHAC

De la grève à l’insurrection

Claire VÉRILHAC

Le Macron n'est pas humain c'est le nom du robot qui réunit dans notre pays tous les pouvoirs : politique, économique et médiatique. A la faveur d'une Constitution archaïque, de courtisans avides, d'argent-roi, et grâce au séparatisme érigé en mode de gouvernement, il s'est emparé du pouvoir et prépare activement sa reconversion sur notre dos. Et nous alors ?

C'est ce séparatisme, voulu par ceux qui se partagent le pouvoir, qui est à la base de tout conflit. Le riche contre le pauvre, le jeune contre le vieux, la Moselle contre Saint-Denis, le fusil contre le randonneur ... On n'en finirait pas d'énumérer tous les séparatismes mis en œuvre par le pouvoir pour arriver à ses fins : un bon job bien payé à la fin de son mandat ! Car ne nous y trompons pas c'est de cela qu'il s'agit. Macron est un pur produit de la finance internationale qui convoite nos retraites. Il joue là son avenir en Europe ou ailleurs. En l'absence de projet, le séparatisme a fait office d'Union Sacrée autour du Monarque Macron et il a réuni des politiciens avides, que ce soit face au terrorisme, au Covid, à la guerre ou ... au football !. Voyons de quels moyens, réels ou illusoires, disposent les citoyens, pour dire qu'ils ne sont pas d'accord avec les décisions qui les visent. 1 - La grève Vous aurez sans doute remarqué que les riches ne font jamais grève ! Ce qu'ils font (...) Lire la suite »
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Du camp des Milles à la rafle du Vel’ d’Hiv : les cibles des dirigeants français !

Claire VÉRILHAC

Les 16 et 17 juillet 1942 avait lieu la rafle du Vel d'Hiv : 13 000 hommes, femmes et enfants juifs sont arrêtés par la police française et déportés à Auschwitz. Rendons-leur hommage, souvenons-nous comment l'horreur a pu s'imposer et ne la laissons pas s'installer !

Au camp des Milles (à Aix-en-Provence, en France !) on n’a ni gazé, ni brûlé, pourtant l’horreur était déjà là, en germe, prête à s’imposer si rien ne l’arrêtait. Et rien ne l’a arrêtée ! Ce camp témoigne comment un engrenage d’intolérances successives (xénophobie, antisémitisme), de lâchetés et de soumission à l’idéologie dominante a pu conduire à la pire folie meurtrière. 1939 : sous la IIIe République les premiers internés de cette ancienne briqueterie sont des Allemands, opposants au régime nazi qui ont fui les persécutions et qualifiés de « sujets ennemis ». Ce sont surtout des artistes (comme le peintre Max Ernst) et des intellectuels (comme l’écrivain Franz Hessel, père de Stéphane). 1940 : sous la dictature de Pétain d’autres « étrangers » sont transférés au camp dont des anciens des Brigades Internationales ayant combattu les fascistes espagnols et autres "indésirables", essentiellement communistes. 1942 : puis, dans l’indifférence générale, femmes et enfants juifs de la région iront finalement rejoindre les (...) Lire la suite »

Protestants, résistants et islamogauchistes

Claire VÉRILHAC

La France Insoumise et la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale déchaînent les chiens de garde des media. Cela pose un vrai problème démocratique. Car il y a dans notre pays un métissage et un esprit de résistance que le peuple a toujours portés. Je vais vous raconter une histoire de ceux-là si méprisés par les media. A travers le temps et l'espace, la vie de 3 femmes, mes parentes...

Prisonnières à la Tour de Constance par Jeanne Lombard • La première, Marie, a vu le jour en Ardèche vers 1680. Comme toute sa famille elle est huguenote. • Début 1728 : le curé de St Fortunat dénonce à Monsieur de la Devèze, le commandant militaire du Vivarais, les activités des protestants de sa paroisse qui tiennent des assemblées dans leurs maisons. • 10 avril 1728 : perquisition dans sa maison après une dénonciation. On y trouve en particulier un recueil de psaumes traduits en français par Clément Marot et un Nouveau Testament imprimé à Genève. Ces livres sont interdits. • 21 octobre 1728 : elle est arrêtée, condamnée, rasée et écrouée. Puis elle est conduite à la Tour de Constance à Aigues Mortes où sont emprisonnées les huguenotes qui refusent d'abjurer. • février 1729 : sa maison est rasée jusqu'aux fondements. On plante une croix sur les ruines qui sera bénie par le curé de St Fortunat. • Pour la petite histoire : le souvenir du courage de Marie et la triste réputation du curé qui dénonçait ainsi les (...) Lire la suite »
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Face au danger monarchique et totalitaire : faire "barrage" avec l’Union Populaire !

Claire VÉRILHAC

L'élection présidentielle nous l'a confirmé : les Français et les Françaises ne veulent pas de Macron. Ils sont des millions à avoir choisi la France Insoumise au premier tour. Des millions a s'abstenir au second tant le" choix" était honteux. Par la combine habituelle on a tenté de les faire approuver quand même la politique pourrie de l'éborgneur. Raté ! Et aux législatives ?

"Troisième Guerre mondiale !" annoncent en choeur les bandeaux des chaines d'info. Hier c'était "votez Macron". Demain ce sera peut-être " la Covid a encore frappé". Autrement dit à quoi bon s'intéresser à la politique quand la fin est si proche ? C'est ce que veulent nous faire croire les potes de Macron aux commandes des media, de la finance et du pouvoir politique. Ils ne veulent pas que le peuple pense. C'est dangereux (surtout pour eux). La classe dominante sait qu'elle doit imposer son projet par la force pour tenter de le faire passer quand même auprès du peuple rétif. Mais "pensons" juste un instant : ils sont tous capables de "jouer" avec le fascisme en faisant en sorte que le Pen soit la seule adversaire de Macron. Les media ont même créé Zemmour pour assurer le coup. Une telle légèreté est sidérante. Tout ça pour faire élire Macron, l'homme du capital, celui qui les protège tous, car ils ont des noms ces profiteurs : les riches, les exilés fiscaux, les dirigeants de partis politiques, (...) Lire la suite »
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Peuple tabassé et riches privilégiés, c’est toujours l’Ancien Régime : sans nous !

Claire VÉRILHAC

La dernière fois 83 % n'avaient pas choisi Macron. C'est beaucoup ! Pourtant pendant 5 ans le prince n'a fait que servir ceux qui l'avaient soutenu. Appauvrissant, éborgnant et se fichant totalement des autres. Pas de raisons que ça change. Alors Abstention ! Entre lui et l'extrême droite ce n'est pas un choix, c'est un suicide !

Ah ça valait le coup la Révolution ! Pour se retrouver aujourd'hui avec des privilégiés, des profiteurs, qui choisissent un des leurs pour faire taire tous les autres, nous. Ils se gargarisent de la "démocratie" alors que nous n'avons que le pouvoir de voter blanc pour dire que nous ne voulons plus d'eux ! Hier, ceux qui soutenaient le prince étaient les nobles, les chefs de guerre, le clergé, et tous leurs affidés. Aujourd'hui ce sont les possédants, les politiciens, les media, et tous ceux qui dépendent d'eux d'une manière ou d'une autre : hauts fonctionnaires, spéculateurs, pipoles ... Tout le pouvoir est là. Ils décident, font la pluie et le beau temps. Et c'est un vote communautaire qui s'est choisi un chef : Macron, qui les arrose fidèlement. Ce vote peu importe d'où il vient : de la droite, du PS ou de nulle part. C'est pareil. Ils votent pour eux, ils défendent leurs intérêts, ceux de leur caste. Ils veulent que surtout rien ne change. Ils n'ont pas à réfléchir. La propagande y est (...) Lire la suite »

Français, Françaises : le Pouvoir n’a pas besoin de vous, l’Humanisme si !

Claire VÉRILHAC

Sans vous l'élection du "Président" n'est qu'une mascarade ! Vous les gens ordinaires, le peuple, vous en êtes la caution démocratique. Ils peuvent très bien se passer de vous, mais ça finit par se voir ! A l'inverse, pour défendre les humains, la paix, il n'y a que vous. Votre silence leur vaut assentiment. Ils vous manipulent. La propagande bat son plein. Avec Camus exprimez-vous !

De tous temps, en tous lieux, les Princes ont assuré leur trône à l'aide des puissants de l'époque : nobles, clergé, bourgeois ... et grâce aux "bons" pauvres. Ceux qui se soumettaient à leur sort, qui reconnaissaient leur maître. Il en est de même aujourd'hui. Déjà en 2017 on l'a vu arriver le Prince ! Fabriqué par lui-même, soutenu par des politiciens pourris et des media quasi unanimes, à la botte, au service du fric toujours. Tout le Pouvoir est là. Et tous les moyens ont été mis en oeuvre pour lui assurer un second tour facile face au Front National, seule possibilité de gagner. Et pourtant seulement 17 % des Français en âge de voter l'ont choisi. C'est peu, très peu. Ce sont évidemment tous les profiteurs financiers, media, politiciens, pipoles, et leurs affidés, qui leur sont redevables d'une manière ou d'une autre. Mais des Français ordinaires se sont laissés piéger par les belles paroles et la propagande. Pourtant, la France Insoumise, était en mesure de figurer au second tour face à tous les (...) Lire la suite »

Fin du "séparatisme" : pas trop tôt !

Claire VÉRILHAC

Macron et consorts nous annoncent une loi prochaine pour lutter contre le "séparatisme". Qui les aurait cru capables d'une telle avancée démocratique ? Sans doute personne. En tous cas réjouissons-nous que soit enfin terminées ces pratiques d'un autre âge qui consistent à séparer les enfants suivant la religion des parents. Et saluons la fin des écoles privées catholiques, juives et musulmanes !

Il en aura fallu du temps pour qu'il soit enfin mis fin à ce scandale des écoles privées religieuses. Cette position est d'autant plus méritante de la part de Monsieur Macron qu'il a lui-même passé son enfance chez les jésuites du lycée de la Providence à Amiens. C'est d'ailleurs là que cet ancien élève a noué une relation avec une de ses professeures, de vingt-quatre ans son aînée, devenue ensuite son épouse. Il faut dire que la plupart de ces écoles religieuses, et particulièrement les "hors contrat", mettent de plus en plus en cause cause le caractère public de l'école de la République. Ce refus du vivre ensemble, ce besoin d'affirmer la séparation n'est donc pas seulement un projet pédagogique mais c'est un projet politique. Et en ce sens il doit être combattu. Quelle que soit la religion invoquée : catholique, juive ou musulmane, ces écoles rejettent la mixité, imposent une tenue vestimentaire et font la part belle à l'enseignement religieux (le plus souvent sectaire). Ces petits Français ainsi (...) Lire la suite »
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Epidémies et littérature (article actualisé)

Claire VÉRILHAC

A l'heure où le virus se propage et nous oblige au confinement, c'est le moment de se plonger dans ces oeuvres littéraires qui nous parlent des réactions humaines et sociales en temps d'épidémie. De Sophocle à Camus en passant par Jean de la Fontaine, et quelques autres, lisons (ou relisons) ces classiques et tirons-en des enseignements pour aujourd'hui ... et pour demain !

Sophocles, Œdipe Roi, (Ve siècle avant JC) Ce sont les tragédies grecques qui, les premières, se sont intéressées aux épidémies et leur ont donné une dimension littéraire. Mais aussi mythologique comme il était courant à l'époque. Ainsi pour Sophocle, dans Œdipe Roi, c'est la peste qui ravage Thèbes qui provoquera l'accomplissement de son destin. Œdipe, a été élevé à Corinthe par des parents adoptifs. Roi de Thèbes il se découvre parricide et incestueux malgré lui. L'oracle de Delphes lui a demandé de chasser son père biologique de la ville afin de la sauver de "la souillure". Dans l'œuvre de Sophocle, la peste n'est pas seulement le prétexte qui permet au destin d'Œdipe de se réaliser, c'est aussi une métaphore de la violence qui se répand dans la ville de façon contagieuse. ♦ Jean de La Fontaine, "Les Animaux malades de la peste" de (XVIIe siècle) Bien des siècles plus tard Jean de la Fontaine s'inspirera de la peste de Thèbes dans sa fable : "Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur, (...) Lire la suite »

Epidémies et littérature

Claire VÉRILHAC

A l'heure où le virus se propage et nous oblige au confinement, c'est le moment de se plonger dans ces oeuvres littéraires qui nous parlent des réactions humaines et sociales en temps d'épidémie. De Sophocle à Camus en passant par Jean de la Fontaine, et quelques autres, lisons (ou relisons) ces classiques et tirons-en des enseignements pour aujourd'hui ... et pour demain !

♦ "Œdipe Roi" de Sophocle (Ve siècle avant JC) Ce sont les tragédies grecques qui, les premières, se sont intéressées aux épidémies et leur ont donné une dimension littéraire. Mais aussi mythologique comme il était courant à l'époque. Ainsi pour Sophocle, dans "Œdipe Roi", c'est la peste qui ravage Thèbes qui provoquera l'accomplissement de son destin. Œdipe, a été élevé à Corinthe par des parents adoptifs. Roi de Thèbes il se découvre parricide et incestueux malgré lui. L'oracle de Delphes lui demande de chasser son père biologique de la ville afin de la sauver de "la souillure". Dans l'œuvre de Sophocle, la peste n'est pas seulement le prétexte qui permet au destin d'Œdipe de se réaliser, c'est aussi une métaphore de la violence qui se répand dans la ville de façon contagieuse. ♦ "Les Animaux malades de la peste" de Jean de La Fontaine (XVIIe siècle) Bien des siècles plus tard Jean de la Fontaine s'inspirera de la peste de Thèbes dans sa fable : "Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur, (...) Lire la suite »

Jean Ferrat, "je vous aime" !

Claire VÉRILHAC

Il y a dix ans, le 13 mars 2010, Jean Ferrat nous quittait. Pour rendre hommage à cet immense artiste engagé, quel choix ! Un des poèmes d'Aragon qu'il a mis en musique ? Une de ses chansons interdites d'antenne : "Nuit et Brouillard" dédiée aux victimes des camps nazis (dont son père) ou "Ma France" cette ode au peuple combattant pour sa liberté ? Et pourquoi pas une belle chanson d'amour !

Je vous aime Pour ce rien cet impondérable Qui fait qu'on croit à l'incroyable Au premier regard échangé Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle quittant vos épaules En haut des marches d'escalier Je vous aime Je vous aime Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semés Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levés Je vous aime Je vous aime Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer Pour vos paroles démesure La source le chant la blessure De votre corps écartelé Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés Je vous aime Je vous aime Paroles et musique de Jean Ferrat, 1971 Paroles et musique de Jean Ferrat (1969) Ma France De (...) Lire la suite »
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