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Afghanistan : Qui sont vraiment les combattants « talibans » ? Francis Dupuis-Déri.








L’ Aut’Journal, Québec, 7 janvier 2008.


Un vaste mouvement de résistance

Les informations les plus récentes et les plus précises au sujet des taliban provenaient d’une étude menée par le Conseil de Senlis, qui avait réalisé 400 entrevues en janvier 2007 et un sondage auprès de 17 000 Afghans en mars de la même année, dans le Sud et l’Est du pays, soit les régions où les combats sont les plus intenses.

Un rapport sur l’Afghanistan du Center for Strategic and International Studies, diffusé en mai 2007 et s’inspirant de 1000 entrevues menées en Afghanistan, de sondages et de rencontres avec 200 experts, offrait également un portrait précis de la situation.

Selon les conclusions de la recherche du Conseil de Senlis, le nom « taliban » serait attribué aujourd’hui en Afghanistan à tous les insurgés combattant les forces gouvernementales et étrangères, mais il y aurait en réalité deux courants distincts dans le vaste mouvement de résistance.

Le premier serait composé de vrais taliban, soit de miliciens porteurs d’une conception dogmatique et autoritaire de l’islam, reprenant à leur compte l’idéologie des talibans des années 1990. Ces miliciens proviennent souvent du Pakistan.

Certains sont de citoyenneté pakistanaise, d’autres sont des Afghans réfugiés au Pakistan et qui reviennent se battre dans leur pays. D’autres enfin sont membres de groupes ethnoculturels et linguistiques dont le territoire s’étend à la fois en Afghanistan et au Pakistan et n’est divisé que par une frontière politique artificielle.

Plusieurs Afghans considèrent que ces taliban sont principalement motivés par un désir de puissance et cherchent à reprendre le contrôle sur certaines régions du pays, utilisant le discours religieux pour dissimuler leurs objectifs politiques. (1) (...)

- Lire l’ article www.lautjournal.info






Les forces d’occupation en Afghanistan appuient le trafic de drogue. L’alternative au pavot légal est un leurre, par Michel Chossudovsky.


Un autre Afghanistan : discours de Malalai Joya, jeune députée au Parlement afghan.






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La contribution la plus importante d’Obama a été d’embellir, de vendre à l’opinion publique et de prolonger les guerres, et non de les terminer. Ils l’ont bien vu pour ce que sont réellement les présidents américains : des instruments permettant de créer une marque et une image du rôle des États-Unis dans le monde qui puissent être efficacement colportées à la fois auprès de la population américaine et sur la scène internationale, et plus précisément de prétendre que les guerres barbares sans fin des États-Unis sont en réalité des projets humanitaires conçus avec bienveillance pour aider les gens - le prétexte utilisé pour justifier chaque guerre par chaque pays de l’histoire.

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