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Ah ! ce Chávez ! (la Jornada)

12 ans après le début de la Révolution Bolivarienne, donnons quelques chiffres qui nous renseignent sur l’angoissante orientation que celle-ci a prise. Précision importante : les données qui suivent ne sont pas révélations de Wikileaks.

Économie et finances publiques

1. Le pays a rompu avec le Fonds Monétaire International.
2. Les réserves en devises internationales ont augmenté.
3. La dette publique a diminué ; elle est passée de 47,5 à 25 points (2003-2006).
4. Suppression de la taxe de « débit bancaire » sur toutes les transactions financières effectuées par les banques.
5. Création de trois grandes banques : Banque du Trésor, Banque du Développement, Banque du Sud.

Pétrole

6. L’industrie pétrolière a repris sa croissance. Redynamisation de l’OPEP comme organisation qui défend les prix du pétrole et création de PETROSUR
7. Libération de la Compagnie Publique, Petróleos de Venezuela, (PDVSA), de la Bourse des Valeurs (SEC) (Securities and Exchange Commission) des États-Unis après paiement de la dette correspondante (26 milliards de dollars).
8. Augmentation des réserves pétrolières estimées avec la récupération de la ceinture pétrolifère de l’Orénoquef

Agriculture et production

9. Récupération de terres pour l’agriculture et remise de terres à des familles paysannes.
10. Diversification de la production agricole. Création d’usines, comme par exemple celles qui fabriquent des tracteurs, des bicyclettes, des automobiles, du ciment… en coopération avec l’Iran.

Santé.

11. Création d’un nouveau Service National de Santé (Misión Barrio Adentro) (Mission Banlieue Profonde )
12. Ouverture d’Hôpitaux pourvus de couveuses et d’équipements de pointe.
13. Construction du Centre de Cardiologie Infantile.
14. Des milliers de personnes ont retrouvé la vue (Mision Milagro)
15. Baisse de la mortalité infantile de 27 %.
16. Augmentation de l’espérance de vie à 73,18 ans.
17. Construction de la première Clinique Populaire Indigène à Apure et réseau de 10 dispensaires pour les populations indigènes.

Femmes

18. Création de INAMUJER, l’Institut National de la Femme.
19. Création du programme Simoncito (prise en charge médicale des futures mères avant l’accouchement).
20. Allongement de la période d’allaitement maternel, ce qui oblige les employeurs à accorder plus de semaines de congé de maternité aux femmes salariées et mères.
21. Aides à 200.000 mères qui connaissent des difficultés économiques (mission Madres del Barrio) (Mères des banlieues).

Éducation

22. L’Université Bolivarienne est présente dans la totalité des États du Venezuela (plus de 800 techniciens supérieurs diplômés) et création d’une Université du Sport à Cojedes
23. Accès aux études du second cycle du baccalauréat pour des milliers de jeunes. Plus de 200.000 bacheliers diplômés (Mision Ribas).
24. Alphabétisation de plus de 1.500.000 personnes, ce qui a conduit l’UNESCO à déclarer le pays libéré de l’analphabétisme.
25. Modernisation de plus de 100.000 centres d’éducation.
26. Création de 58.236 nouvelles écoles primaires.
27. Création de 255 collèges techniques où étudient 203.000 élèves. Le but fixé est de parvenir à 500 collèges techniques pour 500.000 élèves.
28. Édition de plus de 50 millions de livres distribués gratuitement pour élever le niveau culturel du pays.
29. Dotation aux bibliothèques publiques du pays.
30. Création de plus de 6.000 écoles bolivariennes et de 75.000 bibliothèques de salle de cours.
31. Paiement de tous les arriérés de salaire dûs aux instituteurs et hausse substantielle des traitements.
32. Suppression des frais d’inscription pour intégrer les collèges publics.

Pauvreté, travail et habitat

33. Baisse du taux de grande pauvreté de 80 à 30 pour cent (1998 - 2007)
34. Prise en charge de centaines d’enfants des rues et de SDF (Mision Negra Hipólita).
35. Réseau de Maisons d’Alimentation pour personnes en grande difficulté.
36. Déclaration « d’inamovibilité du travailleur »f pour empêcher les suppressions de postes de travail par les employeurs.
37. Programmes de construction d’immeubles neufs destinés au logement sur des terrains à bâtir non occupés ou en remplacement de logements précaires.
38. Prestations comprises, le salaire mensuel minimum du travailleur vénézuélien s’élève à 638 dollars (8.000 pesos mexicains).

Services

39. Augmentation du nombre des foyers raccordés au réseau électrique et d’eau potable.
40. Création des Districts Sociaux de PDVSA pour aider des centaines de communautés à travers tout le pays.
41. Plan national de distribution de gaz (gaz direct pour toutes les communautés).

Communication

42. Création de TELESUR et de la Agencia Bolivariana de Noticias (ABN). (Agence Bolivarienne d’Information)
43. Vote de la loi de « responsabilité sociale » pour la Radio et la Télévision.
44. Mise en orbite du satellite Simón Bolà­var pour le développement de la télé-médecine, du télé-enseignement et pour l’indépendance nationale en matière d’information.

Environnement

45. Augmentation de 6.700 spécimens de la population des flamants des Caraïbes, espèce menacée de disparition.
46. Plantation de 20 millions d’arbres depuis 2006 (Mision à rbol).

Sécurité

47. Augmentation du nombre des affiliés à la Sécurité sociale et des pensions de retraite.
48. Paiement de toutes les dettes dues par l’Etat aux professeurs, médecins et retraités.
49. Retraite versée aux instituteurs des écoles catholiques Fe y Alegà­a (Foi et Allegresse) qui n’avaient pas reçu, durant 50 ans, ni retraite ni indemnités.
50. Construction de centres pénitentiaires pour résoudre le problème des prisons insalubres.

Forces armées

51. Fin de la dépendance des Forces Armées Nationales vis-à -vis de l’influence de la Escuela de las Américas
52. Expulsion des techniciens yankees qui espionnaient dans les casernes et diversification du marché pour se fournir en armements.

Intégration

53. Adhésion au Mercosur.
54. Création de la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA) comme alternative à l’accord de Libre Echange de la Américas (ALCA)

Politique

55. Élévation du sentiment de fierté nationale ressenti par les citoyens vénézuéliens.
56. Rétablissement de la souveraineté nationale.
57. Célébration de l’histoire des luttes populaires et nationales.
58. Démocratie réelle.

José Steinsleger est écrivain et journaliste. Membre fondateur de la Fédération Latinoaméricaine des Journalistes (FELAP, 1976), de l’Agence Latinoaméricaine de Services Spéciaux d’Information (ALASEI-UNESCO, 1984) et du mouvement "EN Défense de l’Humanité" (Mexico, 2003). Depuis 1996, il tient une chronique régulière dans le journal mexicain La Jornada. Auteur et co auteur de nombreux livres sur la situation politique en Amérique Latine.

Source :
http://www.jornada.unam.mx/2010/12/22/index.php?section=opinion&article=021a1pol

Notes :

à˜ PETROSUR : Petrosur es un organisme politique et commercial promu par la République Bolivarienne du Venezuela pour établir des mécanismes de coopération et d’intégration sur la base de la complémentarité et en faisant un usage juste et démocratique des ressources énergétiques pour le développement socio-économique de ses peuples.

à˜ Ceinture pétrolifère de l’Orénoque, (La Faja del Orinoco), est une vaste zone du Venezuela, riche en pétrole, située sur la rive gauche du fleuve Orénoque, d’une superficie totale de 55.314 km². On considère que cette zone représente la plus grande accumulation de pétrole extra-lourd du monde.

à˜ Mision Milagro : En 2004, les gouvernements de Cuba et du Venezuela ont entamé une campagne commune, la Misión Milagro (Mission Miracle) pour soigner gratuitement, dans toute l’Amérique latine, des personnes souffrant de maladies des yeux. En tout, 49 centres ophtalmologiques ont été créés. Jusqu’à la fin de l’année 2007, plus d’un million de patients, venant également d’Afrique et d’Asie, ont pu être traités. Cuba et le Venezuela y participent de différentes manières : le Venezuela livre du pétrole bon marché à Cuba et Cuba envoie, en échange, des médecins bien formés et du personnel médical dans d’autres pays.

source : Horizons et débats
http://www.globalhand.org/en/organisations/22906

à˜ INAMUJER (Institut National de la Femme, par son sigle en espagnol) : agence publique du gouvernement du Venezuela chargée de définir, évaluer et piloter la politique en direction des femmes.

à˜ L’Etat de Cojedes est un des 23 Etats du Venezuela. Sa capitale est San Carlos. Sa superficie est de 14.800 km² et sa population comptait, en 2007, 300.300 habitants environ..

à˜ « Les travailleurs couverts par le prolongement de « l’inamovibilité de l’emploi » ne pourront pas être renvoyés, rétrogradés ni mutés sans une juste raison dûment certifiée, au préalable, par l’Inspection du Travail… Le respect de cette loi donne droit au salarié à exiger sa rémbauche et le paiement des salaires dûs correspondants »… Article 2 - Journal Officiel de la République Bolivarienne du Venezuela. Décret N° 3.546 du 28 de Mars 2005.

à˜ ESCUELA DE LAS AMÉRICAS L’Institut de l’Hémisphère Occidental pour la Sécurité et la Coopération (Western Hemisphere Institute for Security Cooperation, en anglais) (abrégé en WHINSE), anciennement nommé École des Amériques (Escuela de las Américas, en espagnol), est un centre d’enseignement militaire, créé en 1946, géré par le Département de la Défense des USA et situé, depuis 1984, à Fort Benning, près de Columbus, en Géorgie, après avoir longtemps été situé à Fort Gulick, au Panama. Il est célèbre pour avoir enseigné aux militaires latino-américains les doctrines de contre-insurrection et inculqué une idéologie anti-communiste. Y ont été formés grand nombre des militaires qui, par la suite, ont participé ou organisé des coups d’État et instauré des dictatures dans leur pays respectifs.

à˜ MERCOSUR (en espagnol) … désigne la communauté économique des pays de l’Amérique du Sud, qui signifie littéralement Marché Commun du Sud (Mercado Común del Sur (en espagnol). Le siège du Mercosur est à Montevideo. Le Mercosur est né le 26 mars 1991, avec la signature du traité d’Asunción par le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. C’est le troisième marché intégré au monde après l’Union Européenne et l’ALÉNA (NAFTA en anglais). Il se veut un outil de coopération beaucoup plus poussé que l’ALÉNA (Accord de libre-échange nord-américain, simple zone de libre échange sans tarif extérieur commun et sans volonté de rapprochement politique ou juridique). Ses buts sont la libre circulation des biens, des services et des facteurs de production, la création d’un tarif extérieur commun, le rapprochement des politiques économiques et l’harmonisation des législations entre les membres.

à˜ ALBAL’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique - Traité de commerce des Peuples (ALBA - TCP) (« Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América - Tratado de Comercio de los Pueblos » (en espagnol) est une organisation politique, sociale et économique pour promouvoir la coopération dans ces domaines entre les pays socialistes de l’Amérique latine et des Caraïbes. D’abord évoquée par Hugo Chávez… lors d’un sommet, en décembre 2001, des chefs d’État de la Communauté des Caraïbes, l’ALBA a été officiellement lancée en avril 2005, par la signature d’un « traité commercial des peuples » entre Cuba et le Venezuela. La Bolivie, le Nicaragua, la Dominique et le Honduras se sont depuis associés à l’initiative, qui visait d’abord à promouvoir une alternative à la ZLEA (Zone de libre-échange des Amériques) promue par Washington. Saint Vincent et les Grenadines en est devenu membre le 17 avril 2009. Enfin, en juin 2009, le nombre de membres passe à neuf, suite à l’adhésion d’Antigua-et-Barbuda et de l’Équateur. Depuis janvier 2010, le Honduras ne fait plus partie de l’ALBA après que le congrès en a réclamé sa sortie. Celui-ci redoute la supposée ingérence du Vénézuéla - qui soutient le président déchu Zelaya - dans ses affaires internes. (Wikipedia)

à˜ ALCA La Zone de libre-échange des Amériques (ALCA en espagnol) est une communauté économique qui pourrait succéder à l’ALENA. Ce projet est fortement poussé par le gouvernement des États-Unis. Il prévoit la suppression des droits de douanes sur plusieurs types de produits, notamment des produits manufacturés et agroalimentaires. Il engloberait 34 pays, soit toute l’Amérique excepté Cuba, la France (DOM TOM), le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Ce projet est vivement critiqué, essentiellement en Amérique du Sud, par des associations, des syndicats et des partis politiques car il aurait, selon eux, des conséquences sociales très négatives. Ce projet est notamment critiqué par l’important MERCOSUR qui regroupe le Brésil, l’Uruguay, l’Argentine, le Paraguay et, depuis 2006, le Venezuela. Le projet a également essuyé de nouveaux revers avec l’arrivée au pouvoir du MAS d’Evo Morales en Bolivie, la formation de l’ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques), l’élection de la socialiste Michelle Bachelet au Chili et de Nestor Kirchner en Argentine, ou encore la victoire en 2004 du Front large en Uruguay. (Selon Wikipédia)

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COMMENTAIRES  

01/02/2011 13:33 par kounet

Et oui, nous avons des ignares dans ce pays, genre BHL, nos journalistes aux ordres, qui disent et écrivent que cet homme est un dictateur ;nous ne les avons naturellement jamais entendu sur les potentats Arabes par exemple mis en place par leurs amis et qui sont aux prises en ce moment avec leurs peuples !nous ne les entendons pas non plus dur la Palestine occupée depuis 60 ans !
Et bien, messieurs les ignares, je souhaite qu’un Chavez nous naisse pour ce pays !!!Soyez certains que nous serons nombreux à voter pour lui .

01/02/2011 17:27 par ung do

C’est très agréable de lire ce genre d’informations . Vraiment Chavez est l’équivalent d’un saint laïque . Je vous signale qu’il y a 2 à 3 semaines , le Monde avait sorti un commentaire d’un journaleux , disant que les crimes violents avaient triplé pendant le règne de Chavez , quelle infamie ;comme le Grand Soir le répète , ce journal ex de gauche s’est dénaturé .
Mais il y aurait des bémols quand même non ? Merci d’informer vos lecteurs sur ces défauts éventuels

01/02/2011 21:15 par théodolite

L’insécurité est en effet, depuis plusieurs années et depuis bien avant Chavez, forte au Venezuela. Pas autant qu’au Brésil, au Mexique ou en Colombie, oú l’armée a carrément remplacé la police, mais trop forte de toutes manières.
Non pas que la révolution soit particulièrement attachée à développer la violence comme essaie de l’inculquer "Le Monde" mais pour des raisons plus prosaïques : du trafic de drogue qui a essaimé depuis la Colombie avec batailles à l’arme lourde pour le contrôle des territoires urbains, à l’explosion démographique de Caracas... Pour équilibrer le "Monde", évangile de la religion antitotalitaire, on lira sur la sécurité une enquête de terrain, récente, de Maurice lemoine : http://www.monde-diplomatique.fr/2010/08/LEMOINE/19524.
On y parle d’un élement nouveau : la réforme en profondeur de la police - jusqu’ici fragmentée loclamenet et régionalement, souvent corrompue et très peu respecteuse des droits de l’homme - et des premiers effets de la création d’une police nationale formée au respect des gens et au travail de proximité. Il reste évidemment beaucoup à faire mais les premiers chiffres donnent une baisse de la délinquance surtout à Caracas. Espérons que le "Monde" s’en fera l’écho, ne serait-ce que par souci d’équilibre et de pluralisme.

01/02/2011 23:20 par Marie

@ theodolite :

"Espérons que le "Monde" s’en fera l’écho, ne serait-ce que par souci d’équilibre et de pluralisme."

Je crois qu’on peut toujours attendre longtemps, mais le rêve n’est pas interdit ! :))

02/02/2011 02:00 par sandino

a kounet
Desolé de te deçevoir mais BHL OU Les medias traditionnels
ne sont pas ignare ou incompetent, mais tout simplement malhonnéte
Il suffit de voir qui sont leurs proprietaires ou actionnaire
une ligne editorial, por libéral, pro capitaliste, pro atlantiste et pro sioniste
donc, il ne faut pas se faire d’illusion, sur les medias

02/02/2011 06:18 par david eduardo

J aime voir cette évolution positive au venezuela, et dans les autres pays de l ALBA, mais j aimerais voir des critiques plus constructives sur sa politique, car tout n est jamais tout blanc ou tout noir(inflation, criminalité...)

Tout noir comme voudraient nous faire croire les mass médias et tout blanc comme on peut le lire régulierement sur le grand soir.
Parler des points positifs, négatif, des réformes réussies , ratées, des possibilités pour le future... ferait gagner plus de crédibilité á l article...

Dans l année le nouveau président du perou sera élu ( pays ou je réside ). J espere sincérement que sera élu ollanta humala, l alter égo chaviste au perou et j espere que je pourrais voir les mémes changements s effectuer ici, notamment au niveau de :

 la santé (caisses privée, hopitaux insalubres ou il faut se lever á 5 heure du mat pour pouvoir voir un médecin dans la matinée, soins hors de prix....)
 L éducation (universités toutes privées, cout mensuel équivalent á un salaire moyen
 la justice, police, politique corrompus
 la politique ultralibérale ou les entreprises étrangeres (agricole, mines,banque, supermarché...) ne payent pratiquement pas d impots...

Les péruviens, (de la méme maniere que la colombie) ont peur des candidats progressistes et confondent facilement le socialisme avec le terrorisme, á cause des années noires dues aux combats entre l armée et le sentier lumineux (les deux ayant eu leurs torts)
D autant plus que la propagande anti-chavez et anti-morales est tres forte a la télévision.

mais nous gardons espoir

vota por humala !!!

02/02/2011 08:49 par Anonyme

Ne soyons pas naïfs, les amis ! Il n’y a rien à espérer de la part des médias français.. La diabolisation de Chavez est pour eux une ligne de conduite, et ils s’y tiennent avec une servitude qui dépasse même les espérances de leur donneur d’ordre...A la malhonnêteté s’ajoute la paresse : les cas Chavez, Castro, Ahmadinejad sont expédiés en deux clichés..C’est plus facile que se coltiner un travail d’enquête dans les médias, asservis et appauvris, n’ont pas les moyens..la révolution égyptienne, elle, est traitée sous l’angle "sécuritaire", dans la pure tradition TF1. A aucun moment on n’ose traiter le fond, on s’entête à ne voir dans le soulèvement du peuple égyptien que les éventuelles répercussions sur le voisin, l’enfant gâté, Israel. Non, il n’y a rien à espérer, et sincèrement, on ne perd pas au change, quand on voit l’offre alternative, de plus en plus fournie, de plus en plus exigeante. Pour ceux parmi nous, intéressés par la couverture de la révolution égyptienne, je conseille vivement Aljazeera (english et arabic) Du grand journalisme.. Et dire qu’il se trouve encore des médias français pour critiquer Aljazeera !

02/02/2011 17:21 par karljooris

une réponse à l’article singulier du Monde (un euphémisme)paru ce jour

03/02/2011 10:44 par ung do

Anonyme a dit : les journalistes sont paresseux . Il n’y a pas que ça : ils sont parfois ignares et ne font aucun effort pour se cultiver ; ils se lisent entre eux et se répètent leurs erreurs . Mais le pire , c’est qu’ils sont aux ordres et leurs propriétaires adhèrent à fond à l’idéologie libérale .
A. fait l’éloge d’Aljazeira .J’ai quand même des doutes concernant cette chaine . Elle appartient à l’émir du Qatar,microétat croupion allié des USA et qui abrite un commandement important US . Je crois qu’il faut un peu se méfier d’ Al J. On garde Al J. pour une grande occasion d’enfumage .
D. Eduardo conseille d’être objectif . En effet quelqu’un pourrait il me renseigner ? J’ai lu qu’il se développait autour de Chavez parmi ses partisans une classe de nouveaux riches corrompus qui commence à s’accaparer les postes importants ; cela ne retranche en rien les immenses qualités et accomplissements de Chavez ; lui , il devrait avoir le prix Nobel

04/02/2011 13:28 par alfare

Très bonne synthèse, on comprend pourquoi le soutien très fort au président et la haine des autres (pas tous, car il faut bien dire que les classes moyennes on vu leur situation bien s’améliorer au Vénézuela (contrairement à bien des pays où elles trinquent aussi) et que malgré tout leur hargne croît bien plus encore.

Quelques données seraient intéressantes à développer (je n’ai malheureusement pas tous les éléments pour le faire) : le Vénézuela possède depuis longtemps aux etatunis une entreprise dans le pétrole. Citgo, c’est son nom et elle est pas petite. Avec une quinzaine de raffineries, 15 000 stations-service et plusieurs champs pétrolifères, c’est pas rien ! Et bien, il faut savoir que citgo perdait de l’argent avant chavez et en a perdu encore jusqu’à ce le nouveau PDVSA remette les choses en ordre. En clair, c’était pas perdu pour tout le monde et certains s’en mettaient plein les poches. Aujourd’hui, le Vénézuela en bénéficie pleinement et citgo se permet même de revendre du fioul de chauffage à bas prix à des associations ou communautés aux etazunis même.

05/02/2011 22:14 par Ben

je suis content pour les Vénézuéliens qu’ils aient ce Chavez. un croyant de gauche !

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