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Après la lutte contre la loi travail, on peut établir une première certitude : le PCF/FDG est un usurpateur et il trahit les travailleurs.

La loi travail est la cause d’un climat social électrisant. Tous les travailleurs ont été mobilisés dans la lutte syndicale contre cette loi : travailleurs privés et publics. La tension sociale électrique a été tellement forte, que des conflits très violents entre les manifestants et les forces de l’ordre ont été observés. Face à la rue en colère, ce gouvernement dit « de gauche » ne veut toujours pas céder à la pression de la rue et voudrait valider la loi travail coûte que coûte : et cela même si la majorité du peuple est contre cette loi. Nous reviendrons sur les points importants de la loi travail, notamment l’article 2, afin de comprendre pourquoi elle est aussi détestée. La loi travail est un enjeu important pour l’impérialisme français qui évolue dans une conjoncture mondiale où les impérialismes sont en contradiction. Nous reviendrons aussi sur la lutte politique et syndicale qui ne sont pas détachées, mais liées entre elles et nous interrogerons le rôle de partis tels que le PCF dans la lutte sociale.

La loi travail renferme 12 points qui sont la colonne vertébrale du texte.

Nous présentons donc les douze points, dont l’article 2. Tous ces points constituent la colonne vertébrale de la loi travail :

1-Le premier point concerne le plafonnement des indemnités aux Prud’hommes : les salariés qui auront gagné aux Prud’hommes et qui auront été considérés comme victimes, percevront une indemnisation maximum : et cela quel que soit le motif pour lequel le salarié a été reconnu victime.

Conséquences : les procédures juridiques liées aux Prud’hommes sont déjà très difficiles pour les salariés : il faut deux années pour traiter un dossier par exemple. S’ajoutent à cela la pression morale, l’angoisse ! La loi travail consolide le pouvoir juridique du patronat, limitant ainsi le versement des indemnités et ajoutant encore plus de difficultés pour le salarié.

2 - Il concerne les modifications dans les forfaits-jours : cette réglementation est apparue avec la loi Aubry du 19 janvier 2000. C’est un système de comptabilisation des jours travaillés sur une année : les salariés ne pouvant pas travailler plus de 218 jours sur une année. Les salariés qui ne sont pas soumis au forfait-jours ne sont donc pas soumis à la semaine de 35 heures, ni à la durée maximale de travail de 10 heures, ni même à la durée hebdomadaire de 48 heures.

Conséquences : les patrons auront le pouvoir total pour fixer les forfaits en jours et en heures, pour les entreprises de moins de 50 salariés. Jusqu’à présent, l’application des forfaits-jours était limitée par un cadre juridique, mais avec cette loi les patrons n’auront plus aucune limite et feront ce qu’ils voudront.

3 - Concernant la hausse des seuils sociaux pour les Représentants du personnel : les entreprises qui comptent au moins 11 salariés peuvent avoir des délégués (syndicalistes) du personnel, de même pour les entreprises comptant au moins 50 salariés. Ces seuils seront élevés à 20 salariés dans le premier cas et à 100 salariés dans le second cas. Actuellement, il est déjà difficile pour les salariés de ces entreprises d’avoir des RP.

Conséquences : quand une entreprise atteint 10 salariés ou 49 salariés, elle préfèrera engager le 11ème salarié ou le 49ème salarié en intérim par exemple : cela retire au personnel le droit d’avoir un représentant syndical. Avec ce passage à 20 et à 100 salariés, les possibilités d’avoir des RP seront alors inexistantes.

4 - Concernant la justification des licenciements économiques : pour les entreprises de moins de 11 salariés, les licenciements économiques pourront être justifiés par une baisse du chiffre d’affaire à partir d’un seul trimestre. Ce nombre de trimestres sera porté à trois pour les entreprises de 11 à 49 salariés et sera porté à quatre pour celles comptant plus de 400 salariés.

Conséquences : il est déjà difficile de décrocher un CDI ; avec cette loi, même le CDI n’aurait plus aucun contenu juridique. Car il n’y a aucune précision concernant l’aspect « économique » du licenciement. Le chiffre d’affaire doit-il atteindre une certaine limite qui déclencherait le licenciement ? L’aspect « économique » est présenté dans un sens très large qui pourrait intégrer n’importe quoi par une simple écriture comptable. Le patron augmentera son taux de profit par licenciement avec beaucoup plus de facilité.

5 - Concernant l’augmentation de la journée de travail : sur la base d’un simple accord d’entreprise, la journée pourra être élevée à 12 heures.

Conséquence : les salariés ne seront quasiment plus payés pour leurs heures supplémentaires ; de plus, ces « accords d’entreprise » seront en réalité des directives patronales. Les représentants seront inexistants lors de ces accords consolidant ainsi le chantage et la directive patronale : soit tu acceptes ou soit t’es viré !

5 - Que faire face à un « défaut d’accord » ? : Si les accords d’entreprise ou « directive patronale » ne sont pas acceptés par les salariés, il sera aussi possible pour les patrons de faire intervenir les autorités administratives ; en effet, les autorités seront autorisées à valider le dépassement du temps de travail au-delà des 48 heures.

Conséquence : ces accords d’entreprise seront en réalité des directives patronales et l’intervention des entités étatiques confirmera la toute-puissance du patronat sur les salariés.

7 - Sur l’apprentissage : ils travailleront jusqu’à 10 heures par jour. Actuellement pas payés ou quasiment pas, les capitalistes utilisent la force de travail de ces jeunes pour augmenter leur taux de profit. Les apprentis entre 16 et 17 ans perçoivent en salaire 25% du smic (364,38 euros) et pour les plus de 21 ans ce serait 78% du smic (1130 euros) ! Sur la base d’un smic déjà très faible et qui suffit à peine pour vivre !

Conséquence : augmentation de l’exploitation sur les enfants, qui vendront leurs forces de travail pour une bouchée de pain et augmenteront ainsi un taux de profit gigantesque pour la classe capitaliste.

8 - Concernant les indemnités de licenciements : elles seront plafonnées à quelques mois seulement. Plafonnées à 3 mois de salaire pour un salarié travaillant depuis plus de 2 années dans la même entreprise ; indemnités portées à 6 mois pour les salariés qui auront entre 2 et 5 ans ; 12 mois de salaire pour ceux qui auront entre 10 et 20 ans.

Conséquence : les salariés qui auront 2 ans d’ancienneté, sur la base d’un smic, percevront 3450 euros ; 6900 euros pour celui qui aura entre 2 et 5 ans d’ancienneté et 13800 euros pour celui qui aura entre 10 et 20 ans d’ancienneté.

9 - Concernant les licenciements « abusifs » : les 6 mois de salaire minimum seront supprimés.

Conséquence : actuellement, c’est déjà un parcours du combattant pour qu’un licenciement soit validé comme étant « abusif ». On reconnaîtra que le salarié a été victime d’abus, mais on ne le défendra pas sur le plan financier !

10 - Concernant le régime « dérogatoire » : il permettra à une entreprise de s’extirper d’un accord de branche. Pour cela elle sera appuyée par des textes juridiques.

Conséquence : si un accord d’entreprise a été validé, des modifications pourront être effectuées par le patronat selon ses volontés.

11 - Pour les salariés qui seront touchés par un accident : que cela soit un accident de travail ou une maladie professionnelle, leurs indemnités passeront de 12 à 6 mois de salaire, pour les salariés dont l’ancienneté sera supérieure à 2 ans.

Conséquence : pour les salariés qui n’auront pas les 2 ans d’ancienneté, aucune indemnité ne leur seront versées. La force de travail qui n’aura plus aucune utilité pour la classe capitaliste sera dégagée comme rien ; la sécurité sociale prendra le relais pour les indemnisations, mais sur la base des salaires qui auront été baissés.

Article 2

La loi travail est appuyée par l’article 2 qui est le pilier de la loi : l’inversion de la hiérarchie des normes. Pour l’instant, l’accord de branche prime sur les accords d’entreprise. Exemple avec l’hôtellerie : il existe une convention collective pour la branche hôtellerie et elle est actuellement appliquée à toutes les entreprises de cette branche. Cet article 2 voudrait donner le primat de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche ! Il s’ensuit que toutes les décisions concernant la durée du travail, la rémunération des heures supplémentaires ou encore les congés seront décidés par l’entreprise elle-même.

Conséquence : le patronat fera ce qu’il veut et il sera couvert par la loi.

Pourquoi le gouvernement veut-il faire passer cette loi coûte que coûte ?

L’impérialisme français est caractérisé, comme tout impérialisme, par un capital financier belliqueux (capital industriel monopolisé+ capital bancaire). Le capital financier a été fixé sur la totalité du globe : le monde est dirigé par le capital financier. Le processus d’accroissement des capitaux est conditionné par l’exploitation de la force de travail de la classe ouvrière par la classe capitaliste.

La classe capitaliste a donc besoin d’acheter la force de travail à sa valeur la plus basse possible, c’est-à-dire de payer le moins possible les travailleurs, afin d’augmenter son taux de profit au maximum. Sur la planète, il y a donc plusieurs impérialismes et tous veulent la même chose : augmenter leur taux de profit par l’exploitation de la force de travail. Pour que les capitaux impérialistes investis et exportés puissent s’accroître avec le plus de fluidité possible, les impérialistes ont besoin de deux choses fondamentales :

1 - de la matière première pour assurer la production de la marchandise ;

2 - de la main-d’œuvre bon marché (force de travail achetée à sa valeur la plus basse possible).

Les impérialismes ont donc besoin de s’accaparer des ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché : de là les néo-colonies avec leurs lots de misères. Les impérialismes français, allemands ou anglais se sont déjà partagés, lors de la seconde guerre mondiale notamment, une partie de ces ressources et les monopoles de ces pays impérialistes ont bénéficié d’une certaine hégémonie pendant plusieurs décennies (ce qu’on appelle l’après-guerre).

Mais d’autre pays capitalistes veulent aussi partager et même s’accaparer des ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché : l’Inde, la Chine ou la Russie par exemple. En effet, dans une économie mondialisée, ces pays capitalistes en développement et leurs monopoles voudraient aussi une partie de ces ressources de matières premières et de main-d’œuvre. Mais les anciens impérialistes (français, anglais ou allemands) qui se sont déjà partagés ces ressources de matières premières et de main-d’œuvre ne se laisseront pas faire !

De là les conflits entre les impérialismes qui s’annoncent comme étant inévitables : les impérialismes recherchent aussi une augmentation du taux de profit par tous les moyens. L’impérialisme français est donc plongé dans une conjoncture économique mondialisée, dans laquelle tous les impérialismes essaient de s’accaparer une part du gâteau : main-d’œuvre, profit, matières premières, hégémonies !

Le monde est témoin d’une lutte économique entre les vieux impérialismes représentés par la France, l’Allemagne ou l’Angleterre et les pays capitalistes en développement représentés par la Russie, l’Inde ou la Chine : c’est une lutte entre les vieux monopoles et les monopoles en développement. Pour l’instant, les vieux monopoles (français, allemand, anglais) restent dominants dans cette concurrence acharnée, car ils ont l’expérience de deux choses :

1 - l’expérience de la gestion des capitaux ;

2 - l’expérience de la violence.

Mais les monopoles en développement sont dotés de conditions beaucoup plus favorables pour augmenter leur taux de profit et donc dépasser les vieux monopoles. En effet, les monopoles en développement (Russie, Chine ou Inde) sont dotés d’une force de travail nationale beaucoup plus forte (ce qu’on appelle démographie), mais ils sont aussi des pays très industrialisés. Contrairement aux vieux monopoles, la France en particulier, qui est dotée d’une force de travail nationale beaucoup moins conséquente et est aussi désindustrialisée : les industries ont été délocalisées ! Il s’ensuit que le taux de profit de l’impérialisme français sera inévitablement moins élevé que les pays capitalistes en développement.

Dans cette conjoncture mondiale difficile, où les différents impérialismes sont en contradiction entre eux, la France doit trouver une solution pour augmenter son taux de profit : car elle risque aussi, dans le cas contraire, de perdre ses ressources de matières premières et de main-d’œuvre bon marché. Mais l’impérialisme français a trouvé une solution : la loi travail.

En effet, la loi travail permettra à l’impérialisme français de conserver une position dominante sur le plan mondial, en accélérant ainsi le processus d’extraction de la plus-value nationale (plus-value = profit). La loi travail est donc une attaque contre les travailleurs du privé et du public, car elle vise à débloquer une articulation de la force de travail nationale d’une manière extrême : la totalité de la force de travail nationale doit être accaparée dans la perspective du taux de profit maximum.

Pour que ce processus puisse s’effectuer, la loi travail doit absorber toutes les concessions que le capital avait été dans l’obligation d’accorder aux travailleurs lors des luttes de classes passées (avec les ordonnances de 1945 notamment) : EDF, GDF, SNCF, la Poste, régime spécial, service public, etc. Tous ces secteurs publics sont en phase d’absorption par les monopoles français, car ils sont des réserves de forces de travail pouvant engendrer un taux de profit non négligeable pour le capital.

Les travailleurs du secteur privé qui connaissent déjà un degré d’exploitation élevé, subiront la volonté et le joug de la classe capitaliste, mais avec un degré d’exploitation plus élevé encore : les temps deviendront très difficiles ! La loi travail est donc un outil de survie pour l’impérialisme français soumis à la pression de l’économie impérialiste mondialisée.

Pourquoi le mouvement social contre la loi travail ne fait-il pas plier le gouvernement ?

La loi travail est une attaque du capital contre le travail. Pour contrer cette loi, une lutte politique est alors nécessaire et inévitable. La loi travail est un outil de la classe capitaliste pour aggraver l’exploitation de la classe ouvrière dans les différents secteurs de production : qu’ils soient publics ou privé. La lutte contre la loi travail est une lutte de classe, car ce sont les travailleurs qui luttent contre une classe capitaliste.
La lutte de classe s’articule autour de trois points :

1 - la lutte économique ;

2 - la lutte politique ;

3 - la lutte idéologique.

On ne lutte pas d’abord sur le plan économique, ensuite sur le plan politique et enfin sur le plan idéologique : ces trois points ne sont pas séparés. Ces trois points se conditionnent réciproquement et ils doivent s’articuler en même temps, mais selon les conditions de la lutte. La loi travail est un enjeu de société, car elle est aussi un outil de conservation du paradis terrestre de la classe capitaliste : pour le mode de production capitaliste, cette loi est une balle !

La lutte contre cette loi devrait donc s’articuler aussi, sur le plan politique et idéologique. Les organisations syndicales sont évidemment un outil puissant et nécessaire pour développer la lutte économique. La lutte syndicale qui déclenche donc une lutte économique doit avoir pour prolongement naturel la lutte politique et idéologique : un bon syndicalisme de classe est déterminé par une base politique solide.

La lutte sociale contre la loi travail avait trouvé un rapport de force puissant, car tous les secteurs de production étaient en grève : raffinerie, cheminots, EDF, dockers, etc. La grève générale était possible, car le rapport de force en faveur du travail était existant et prenait un sens ascendant, contrairement à ce que disait le gouvernement. La lutte de classe pouvait alors s’enclencher avec plus de fermeté, mais cela n’a pas été réalisé.

La lutte sociale est restée parquée dans le cadre de la lutte économique, alors que le rapport de force en faveur du travail demandait, naturellement, son prolongement nécessaire dans la lutte politique et idéologique. La lutte sociale s’est donc essoufflée inévitablement et la loi travail a été validée par le Sénat.

Pourquoi la lutte sociale contre la loi travail s’est-elle essoufflée ?

Pour cela, il faut comprendre le mécanisme de la dictature du capital et de son mode d’expression : le bipolarisme droite/gauche. Ce bipolarisme droite/gauche doit avoir des opposants s’ils veulent être crédibles auprès du peuple. Comment pourraient-ils faire croire à cette illusion de « démocratie représentative », si les gouvernements (de droite comme de gauche) n’avaient jamais d’opposition ?

Cette tromperie ne fonctionnerait évidemment pas ! La dictature du capital a donc besoin d’une opposition loyale, c’est-à-dire d’opposants qui resteraient acceptables pour la dictature du capital. Et c’est à ce petit jeu qu’aime jouer le PCF/FDG, qui n’est autre qu’une formation de type social-démocrate voulant rester à la gauche du PS, lui-même un des deux grands partis du capital. Le PCF usurpe le nom de communiste, alors qu’il n’est plus communiste depuis longtemps, car il a abandonné tous les principes communistes : dictature du prolétariat, lutte de classe, analyse matérialiste de l’État, etc, etc.

En conservant le non de « communiste », le PCF empêche la reconstruction d’un véritable parti révolutionnaire basé sur des principes communistes. Le PCF rallie donc une partie des couches populaires et les subordonne à la dictature du capital. Sa volonté de rester à la gauche du PS peut se constater dans des régions où le PCF est à la gauche du PS pour gérer ces régions.

Le PCF/FDG est donc une opposition loyale à la classe capitaliste et ils espèrent un bel avenir dans le capitalisme : le PCF/FDG est un sas de décompression pour la dictature du capital. Le PCF/FDG est donc un mensonge très organisé, faisant croire qu’ils seraient les défenseurs des intérêts des couches populaires : en réalité, il oriente ces couches populaires dans la gueule du loup.

Pour que ce mensonge puisse fonctionner, le PCF/FDG détient un outil efficace : la direction syndicale. En effet, la direction syndicale est fournie par le PCF/FDG. Il s’ensuit que c’est le PCF/FDG qui donne les directives politiques à certaines directions syndicales. Lors de la lutte sociale contre la loi travail, nous avons pu constater que le PCF/FDG était très présent dans la lutte syndicale. Lors de la lutte sociale contre la loi travail, les ballons du PDG, FDG, PCF flottaient aux côtés des ballons des organisations syndicales.

Les directions syndicales fournies par le PCF/FDG avaient donc pour consigne de développer la lutte économique, mais de stopper la lutte politique et idéologique. En effet, si cela avait été effectué, si le développement de la lutte de classe avait été complet, la véritable nature du PCF/FDG aurait été avouée : les travailleurs auraient pris conscience que le PCF/FDG veut rester à la gauche du PS et prendre sa place dès que possible.

S’ajoutent aussi des perspectives électoralistes, car après l’élection présidentielle de 2017, il y aura les élections législatives et le PCF/FDG aura besoin du PS pour décrocher des mandats et conserver ses mandats en cours. Il fallait donc pour le PCF/FDG développer la lutte économique contre la loi travail au maximum, afin d’absorber la colère des masses en les asphyxiant économiquement (la grève est limitée car il faut payer les factures et pouvoir se nourrir).

Ceci étant dit, une ligne de démarcation doit être effectuée entre les directions syndicales fournies par le PCF/FDG d’un côté, et les militants et travailleurs à la base de l’autre : il y a même contradiction entre les deux. La solution au problème est d’arracher ce masque social du PCF/FDG dans un premier temps, car il oriente les travailleurs dans la gueule du loup. Il faut en finir avec ces usurpateurs du PCF, afin de reconstruire un véritable parti révolutionnaire pour les travailleurs.

De là renaîtrait un syndicalisme de classe et de lutte et dans laquelle les idées révolutionnaires seraient dominantes. Les travailleurs organisés, conscientisés et armés idéologiquement seraient alors en capacité d’en finir avec ce système pourri et d’en finir avec le mode de production capitaliste.

La seule solution, c’est le socialisme !

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COMMENTAIRES  

12/07/2016 08:44 par résistant

Et bien voilà un article qui me fait chaud au coeur !
Depuis le temps que les commentateurs qui osent ici critiquer Mélenchon (et les autres dirgeants politiques et syndicaux d’"extrême gauche") se font traiter d’extrémistes, de complotistes, de rouge-brun, etc... ça fait vraiment du bien de voir que nous ne sommes pas les seuls à ne pas gober l’appât.
Merci au Grand Soir pour votre pluralisme en publiant cet article. Nous nous chamaillons souvent, mais vous êtes de vrais journalistes.

12/07/2016 14:12 par marcel dugenoux

Argumentaire sérieux, auquel il faut ajouter cette question symptomatique et subsidiaire en terme politique : s’opposer à l’impérialisme français et à ses alliés objectifs peut gagner en revendiquant haut et fort l’abandon de l’arsenal atomique dans son ensemble. Ce choix trace un ligne de démarcation politique d’autant plus claire que le salut de la classe ouvrière où qu’elle soit n’ait évidemment rien à gagner à une confrontation entre les impérialismes biens décrits dans l’article a fortiori en utilisant des moyens de destructions potentiellement apocalyptiques. Or il faut bien nous souvenir que le PCF n’ait jamais failli dans son soutien dans la durée au développement et à la prolifération des industries atomiques civiles et militaires qui ne ne sont de fait que les armes ultimes de l’impérialisme.

12/07/2016 18:58 par Roger

afin de reconstruire un véritable parti révolutionnaire pour les travailleurs.

De là renaîtrait un syndicalisme de classe et de lutte et dans laquelle les idées révolutionnaires seraient dominantes. Les travailleurs organisés, conscientisés et armés idéologiquement seraient alors en capacité d’en finir avec ce système pourri et d’en finir avec le mode de production capitaliste.

La seule solution, c’est le socialisme !

"Reconstruire un véritable parti révolutionnaire", mais y en-a-t-il jamais eu un (opérationnel) de construit ?
Avec qui et comment va -t-on mobiliser pour la "renaissance d’un parti de classe" ? Quand ?
Sans doute un de ces lointains lendemains enchantés par la conscientisation idéologique et armée, auto-organisée de surcroît, de travailleurs-citoyens, à l’issue de remarquables sensibilisations et stimulations à l’action produites par ce genre de discours...

12/07/2016 20:20 par Geb.

Texte parfaitement lumineux...

Cependant le problème à prendre en compte est l’écart entre l’espace et le temps de la prise de conscience.

Combien a-il fallu de trahisons, de reniements de la part de dirigeants félon pour pouvoir publier un tel texte sur un site ou dans un média anti-système tels que LGS, (Et sur d’autres médias), sans se retrouver couvert d’anathèmes allant de "valet de l’Impérialisme" à "traître à la Classe ouvrière" ?

Et ceci par des militants sincères qui en parallèle avaient rejeté en bloc les notions de "lutte de classe" ainsi que celles de "Dictature du Prolétariat". Des militants qui alors prônaient alors sans arrêt la nécessité de séparer les actions politiques, économiques et syndicales alors que toutes ces actions ne peuvent fonctionner que par syncrétisme interactif.

Combien -t-il fallu de coup de pieds au cul et de baffes de la part de ces dirigeants ignares, incapables ou félons, à ces militants pour que ces derniers se rendent compte de l’état réel des lieux ???

Je n’exagère pas. J’ai écris et rendu public dans le PCF et dans la CGT à mon niveau local il y a plus de 20 ans une analyse presque équivalente. Et même à l’époque je n’étais pas seul, loin de là, à penser ainsi ; nous n’avons obtenu que des quolibets, des accusations de trahison même pas voilées, ou pour ceux qui nous aimaient bien une commisération certaine.

Le vrai problème n’est pas simplement la partie visible de l’iceberg, soit le constat qui vient d’être fait de la déstructuration des organismes "révolutionnaires" suite à ce vide de coordination, mais surtout le fait que c’est dans la conscience même des masses que le travail de déstructuration a été réalisé DE L’INTERIEUR de nos orgas par des dirigeants syndicaux et politiques que je ne citerai pas mais que nous connaissons tous très bien.

Pour cela ils ont utilisé la désinformation, l’acculturation des militants, la destruction des systèmes d’éducation politiques et syndicaux au sein de nos orgas, et la trahison de la confiance aveugle de nos militants, quand ça n’est pas l’appel aux instincts les plus bas de l’opportunisme humain.

Aujourd’hui, même si de plus en plus de camarades et de travailleurs sont à même de faire ce constat , on peut tout de même regretter que cela se réalise à travers une des plus graves atteintes aux droits fondamentaux alors que le temps est compté et que la menace d’atteintes bien plus graves y compris envers les libertés publiques tout simplement sont à l’ordre du jour.

Ca n’est pas tout de faire les bonnes analyses, et de découvrir le taureau lorsqu’on en voit les c.....s mais ça n’est certainement pas ainsi qu’on peut gagner les guerres. Ca sert tout au plus à désigner des boucs émissaires, qui de toute façon sont à l’abri, pour se dédouaner de n’avoir pas su être vigilant et actif, ainsi qu’à à s’auto-flageller inutilement.

Et ce que nous vivons aujourd’hui est bien une "guerre". Non pas une simple "lutte de classe" avec un sous-entendu de fair-play et de sport lié au concept de "lutte", mais une vraie "guerre de classes", sinon même un "génocide de classes" dans certaines parties de la Planète dont nous ne sommes pas exclus de faire partie un jour ou l’autre.

Je sais que pour des "pacifistes" le concept de "guerre" sonne comme un "gros mot" imprononçable, mais si on continue à jouer à l’autruche et à attendre après d’hypothétiques hésitations ou remords de nos ennemis pour les empêcher de nous nuire, si nous continuons à mener nos stratégies selon leur canevas, dans 10 ou 20 ans, si ça n’est pas avant, nous ou nos enfants n’auront pas dans leur esclavage le souci de savoir si ce type d’analyse peut s’écrire ou pas... Ou si c’est politiquement correct ou pas.

Je souhaite donc à tous ceux qui au travers de ce texte se rendent enfin compte dans quelle m...e nous sommes, et dans quelle situation nous avons entraîné ceux que nous avions vocation à défendre et à aider d’enfin comprendre qu’il faudrait qu’ils commencent à penser par eux-même et surtout à APPRENDRE à se battre en commun.

Qu’ils comprennet aussi qu’aider les travailleurs ça n’est pas uniquement de poser des emplâtres sur les jambes que le Capital à coupé, (afin d’apaiser l’opinion publique au bénéfice des coupeurs de jambes), mais que c’est avant tout montrer et démontrer aux travailleurs par notre exemple qui sont leurs vrais amis et qui est leur seul et unique ennemi.

Politiquement, socialement, syndicalement ; et les trois à la fois si possible.

Il est temps de recréer un VRAI Parti communiste révolutionnaire, de vraies orgas sociales DE MASSE, et un vrai syndicat CGT qui travaillent en symbiose*.

* Pour rappel : Aux beaux jours de la lutte contre le Capital, et lorsque nous avons réalisé le plus d’avancées les travailleurs pouvaient compter sur un vrai PCF, un vrai, syndicat CGT qui travailait avec, de vraie organisations sociales, (Le Secours Rouge, devenu ultérieurement le Secours Populaire Français), des organisations de santé avec les Mutuelles CGT, une vraie Presse communiste indépendante du pouvoir, et même plus tard des tentatives de créer des structures financières avec le lancement du Crédit mutuel. Toutes orgas et structuresqui ont été phagocytées ou dévoyées par le Pouvoir du Capital et ses idées dominantes

12/07/2016 23:03 par francois

Pourquoi parler de PCF/FDG alors que le FDG est mort.
Si le but est d’incriminer le PDG de façon indirecte, donnez nous des éléments probants permenant de demontrer le manque d’intégrité du PDG.
Melenchon n’a jamais transigé avec ses convictions, sa seule erreur a été de croire que le bureau du PCF pouvait peut être evoluer.
Par ailleurs il y a une grosse machinerie médiatique qui filtre très soigneusement les candidatures anti système. Melenchon a percé leur maille pour atteindre un seuil ou il ne peut plus etre mis sur la touche. Qui d’autre pourrait faire ça ?
Cet article bien inutile enfonce des portes ouverte et n’apporte aucune solution.

12/07/2016 23:32 par francois

Je pense aussi que la precarisation et la pression du moule anthropique actuel (bien materiel, reussite sociale, sanctuarisation familiale, ...) n’a jamais été aussi peu favorable à une lutte à l’echelle nationale pour une quelconque forme d’égalité.
Ce moule anthropique, cette prédominance du chacun pour soi, c’est sans doute le mur de protection des elites le plus rigide jamais dressé. Et ce n’est pas un hazard, le tissus social a été sciement détricoté à coup de peur diverses distillées sous un nombre incalculable de formes par les medias et de mise en scene de nouveau modes de vie ultra individualistes.
Le comportement des dirigeants du PCF est à l’image de cette philosophie moderne du chacun pour soi. Ils se situent dans ce domaine dans la moyenne, sans plus.

Ce n’est pas une force politique qu’il faut créer, c’est de nouvelles valeurs et de nouveaux modes de vie qui detruiront la seule griffes dont ils disposent pour nous controler : le desir extravagant de biens matériels.

Si on ne change pas ça, ils auront gagné

13/07/2016 10:07 par Louis St O

Pour ceux qui ne suivent pas, il faut savoir que le FDG en tant qu’organisation regroupant 7 partis politique n’existe plus et donc seul le PC (qui a le droit de faire ce qu’il veut sans l’accord des autres partenaires, par exemple partir à la primaire socialiste sans demander l’accord des autres partenaires) utilise aujourd’hui ce sigle et donc ni le PG ni Ensemble ni aucun autres partenaires ne l’utilise.

Pour "résistant", qui semble ne pas faire la différence entre gauche et extrême gauche

qui osent ici critiquer Mélenchon (et les autres dirigeants politiques et syndicaux d’"extrême gauche")

Il faudrait vous renseigner, et savoir que ni Mélenchon ni les syndicats sont d’extrême gauche, Mélenchon est de gauche, simplement de gauche et même socialiste pour tout vous dire, seulement quand un parti traitre à sa cause se dit "Parti Socialiste" et de "Gauche" il faut donc trouver les mots qui le différencient d’où gauche radicale et pas extrême gauche.

Enfin, en ce qui concerne l’ingérence, ou, disons les liens étroits qui existent ente La CGT et le PC, il en est pas de même avec Mélenchon qui dans toutes ses interventions concernant les syndicats, il précise bien qu’il se place derrière les syndicats et en aucun cas n’a d’ordres ou de conseils à leur donner. Cette petite précision n’est pas pour l’article mais pour ceux qui feraient la confusion.

Très bon texte.

13/07/2016 11:07 par Christophe

Enfin un article simple et clair sur ce qu’est cette loi travail.
Il faut nous y opposer et nous opposer aussi à son cadre : le capitalisme.
C’est encore plus difficile de tomber d’accord quand tout le monde se trompe.
La base d’une action qui fonctionne et qui fédère ne peut provenir que d’une théorie juste qui a compris ce qu’est le capitalisme et son histoire.
En réaction à l’échec du Keynésanisme et du Fordisme des années 60-70 le néolibéralisme conjugué à l’explosion de la financiarisation a réussi à maintenir le capitalisme... Il n’y aura pas de retour à un état social : le capitalisme n’est pas y un mécano que l’on fait marcher à sa guise, il a une histoire, un début et une fin, et nous y sommes.
Le remplacer par un autre capitalisme (socialisme par exemple) est un leurre voué à l’échec. Et nous ne pouvons plus de toute façon que pousser ce qui tombe.
Il serait plus judicieux de (se) préparer (à) la suite. Cela doit comprendre de développer des solidarités pour faire front contre les barbares qui ont le vent en poupe.
Cela ne sert à rien de hurler contre le PS : la gauche du capitalime fait son boulot. Il n’est pas sûr que d’autres fassent mieux. Voyez Siryza qui applique l’austérité en Grèce (est-elle plus ou moins à gauche que Mélenchon ?).
Qui aurait le courage d’envisager de ne pas payer les retraites ou les salaires des fonctionnaires ?
Il n’y a donc pas de solution ‘politique’ ou ‘économique’.

16/07/2016 07:48 par alain harrison

Bonjour.

Je n’y vois toujours pas claire dans l’affaire de la gauche, du communisme ou autres idéologies.

Tout ce que je sais est ceci.

Marx par son travail intellectuel a mis à jour ceci : que le propriétaire exploite le citoyenne-travailleur de deux façons : par son travail (temps de vie) et par la plus value après vente, donnant des miettes et ramassant la mane.
Que le crime perpétuel contre l’humanité est ceci : le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme quelque soit l’habit et qui sophistiqué au cours du temps aujourd’hui se déclinant par le politique qui légifère les lois encadrant l’esclavagisme moderne ; le juridique donnant légitimité (le droit de...) au cadre de l’esclavagisme ; et les reliques de la religion dont l’ombre demeure omniprésente. Car il ne faut pas sous-estimé l’impacte inconscient des croyances qui fait parti des manipulations de la condition humaine (le conditionnement). Sans la connaissance du principe du conditionnement, le conditionné passe d’un conditionnement à un autre sans s’en apercevoir. Ex. passer de la croyance religieuse au conformisme consumérisme. Dans les deux cas le conformisme domine, seul l’objet du conditionnement change : de la croyance au consumérisme. Mais l’individu demeure dominé par le conformisme. C’est pourtant simple, ce qu’il y a de plus puissant est ce qui nous apparaît comme banale, d’où sa puissance d’assujettissement, comme allant de soi, donc pas questionnable. Et des réponses du genre , On le sait, tanne nous pas avec ça.
Moi, je dis que cette réponse à l’emporte pièce montre bien l’inconscience, donc l’impossibilité de se sortir du piège.

Pour moi, la porte de sortie est simple, difficile, mais simple. Et la principale difficulté réside justement dans la croyance. Pour exemple, la croyance ou non de la mise en place du revenu de base. Et le vote de la Suisse devrait nous éclairer, ils ont voté à plus de 70% contre, et cela pour toute sorte d’opinions : les gens ne travailleront pas, la principale, et bien d’autres opinions...mais toutes ses opinions sont basés sur la croyance que le revenu de base est impensable, sans doute. Ou bien, vous rêvez !
C’est la croyance, mais nous pourrions aussi bien remplacer le mot croyance par préjugé ou idée toute faite ou arrêté. Ou encore du processus conditionnant de la pensée (Krishnamurti).

Les marxistes dénoncent quoi en dernière analyse, n’est-ce pas de l’exploitation pour s’enrichir et du pouvoir qui vient avec.
Le boss qui exploite doublement le travailleur-citoyenne.
Qu’est ce qu’une coopérative autogérée ?
Ne serait-ce pas la meilleure façon de partager la richesse, en partageant le travail selon les compétences et les aptitudes. Et le décloisonnement du salaire et du savoir faire, permettrait enfin à chaque profession d’organiser le travail de façon conviviale et non de façon coercitive comme cela l’est ?

La théorie et la dialectique analytique abstraite ne m’intéresse pas, c’est la vie et le type de milieux de vie qui m’intéresse.
Le privé nous amènes vers un individualisme compétitif pathologique, le coopératisme vers un individualisme de coopération conviviale.
Le but ultime de l’éducation est de nous comprendre, de comprendre la condition humaine, ultimement de voir avec acuité le principe conditionnant, pas seulement intellectuellement, ce qui est nécessaire, mais effectivement avec l’énergie de s’en extirper simplement avec le regard, sans l’analyse, qui au demeurant est l’effort constant, la déperdition de nos énergies au détriment de vivre pleinement la sensation de vivre.
Là réside un esprit sain dans un corps sain.
Une méditation.

18/07/2016 00:45 par alain harrison

La lutte doit se diversifier en action et en moyens. Éviter la violence doit en faire partie, même si la colère est légitime aux politiques économiques destructrices par de dangereux imbéciles* dont Trump démontre magistralement le vrai visage. Les autres sont hypocrites*.

Inspirons-nous d’exemples, d’initiatives et partageons des idées qui aident à concevoir d’autres initiatives , car partir un initiative concrète donne l’espoir. L’espoir prend racine dans l’action concrète.

Quand nous sommes au sein d’une manifestation, l’espoir naît de l’enthousiasme que procure la masse des manifestations, vite éteint, n’est-ce pas.

Mais l’ espoir que peu donner l’accomplissement d’ une coopérative autogérée est d’un autre ordre, et si cette communauté envisage de se mobiliser activement et financièrement pour partir d’autres coop. complémentaire ou sous forme de chaîne coopérative à travers le pays, nous-nous trouvons à un autre niveau d’espoir, ça se transforme en autre chose.

Voici deux articles à lire et à prendre en considération.

Les Sans Terre du Brésil construisent une nouvelle école au Venezuela
17 juillet 2016

T.D. – Au Brésil, les Travailleurs Ruraux Sans terre sont le mouvement social le plus mobilisé contre un coup d’État qui est aussi médiatique…

Edson Marcos – Dans la dernière période du gouvernement progressiste, de Lula a Dilma, le Mouvement des Sans Terre s’en est tenu plus ou moins à sa position d’autonomie et nous avons parfois exprimé de dures critiques sur sa politique. Mais la priorité du moment est de le défendre. Dès le coup d’Etat, nous sommes descendus dans la rue pour défendre ce gouvernement, non pour ses erreurs mais pour ses réussites. Les gains pour les travailleurs et pour les plus pauvres ont été très importants. Le retour au néo-libéralisme, pour nous, constitue une très forte régression. Aujourd’hui de nombreux citoyens et mouvements ont rejoint le « Front Populaire » pour mener la lutte. 100 % des médias brésiliens appartiennent aux grandes corporations. Qui paie l’orchestre choisit la musique : les contenus, les éditoriaux, sont en faveur du coup d’Etat et cherchent à désorganiser le monde du travail. La situation est très dure car nous n’avons pas réellement de médias alternatifs pour toucher l’ensemble des citoyens. Reste le travail de base comme outil principal pour diffuser la contre-information.
https://venezuelainfos.wordpress.com/2016/07/17/les-sans-terre-du-bresil-construisent-une-nouvelle-ecole-au-venezuela/

Si la gauche veut aider le Vénézuéla, en parler et souligner les réussites du peuple.
Exiger la partition des 1/3 en ce qui concerne les médiats, journaux et télévisés.
Que cela soit un objet électoral très prononcé.
Il commencerait être temps que la gauche se bouge le cul à ce sujet. NON OUI.
Et pas du bout des lèvres
Que JL Mélenchon en fasse le thème de base. Pourquoi ?
Pace que les médiats ont des effets synergiques collatéraux.......
La question qui se pose est la stratégie pour porter ce thème.
C’est une action très concrète, et on peut la mettre en branle dès maintenant, par tous les moyens possibles.
Comment casser le piège de la réaction et faire que........j’ai déjà donné des indications.
Mais le thème fondamentale est celui des 4 sorties (compris l’AECG et les TTPI..), il faut l’expliquer, en donner la mesure et les conséquences. Montrer qu’avec le passage de l’état de droit à l’état Démocratique, personne ne perdra mais sera gagnant, sauf les con suméristes formatés. La classe moyenne est-elle en mesure de réfléchir, voilà une question en suspend, et en mesure d’entendre ?

Avez-vous un début de conception de l’état démocratique ?

L’autre article concerne les "activistes" et les syndiqués es (les travailleurs que ce soit dans un dépanneur ou dans une grande industrie en passant par les profs et le monde de la santé....tous les travailleurs).

Réflexion sur l’extrême gauche parlementaire et sur les luttes futures !
•Benoit Arcand
•chroniques politique québécoise, Journal Le Québécois
• 24 novembre 2014

« « D’abord, et afin de me distancer de mes amis anarchistes, je précise que la défiance que je porte de plus en plus aux structures étatiques et aux institutions occidentales, soi-disant démocratiques, ne provient pas de positions de nature idéologique car, à l’instar de Marx, je ne crois pas que l’État puisse être aboli tout simplement par décret, le projet fut-il tenté avec toute la bonne volonté du monde. En tout cas, pas sans auparavant avoir éliminé ce qui l’a fait naître (des conditions sociales) et donc d’en avoir rendu l’existence inutile, pour autant que cela puisse être un jour possible6. Autrement dit, je ne crois pas que l’État soit un « choix de société », mais un mal nécessaire qu’il nous faut démocratiser au maximum afin d’en atteindre le point de dépassement.....
....Et comme nos légistes portent un si grand intérêt à la liberté des acteurs privés, surtout au plan de leurs capitaux, bien faisons comme eux et créons nos structures hors du système et travaillons en dehors de lui. Autrement dit, cessons de chercher à prendre le pouvoir et créons notre propre pouvoir ! » »

http://www.lequebecois.org/reflexion-sur-lextreme-gauche-parlementaire-et-sur-les-luttes-futures/

Il faut agir sur les deux aspects, le pouvoir réel souverain, celui du peuple qui l’organise et celui de l’état de droit qui a fait faillite démocratiquement.

Nous devons développer l’institution juridique citoyenne des Crimes contre la Démocratie.

* hollande, couillard, trudeau, Erdogan, obamas.......etc.

Voilà des gens qui commettent régulièrement des crimes contre la Démocratie, certains de l’ordre du Crime contre l’Humanité, mais tous sans exception jouent de la politique économique des ajustements (de déséquilibre) s’accordant avec la dérèglementation instituée par Thatcher-Reagan et que Busch f. a consacré : le nouvel ordre mondial.

N’attendons pas organisons-nous Démocratiquement et soyons pro-actifs.

18/07/2016 16:28 par JMS "Alias Georges Marchais"

Capitalisme ET Gauchisme sont le revers et l’avers d’une même pièce de monnaie dont la tranche porte les initiales E de R...
Gauchisme = Cheval de Troie du Capitalisme...
F de G = NPA = Lutte Ouvrière = PCF actuel = Chevilles Ouvrières du grand capital financier !
Bas les Masques !
BASTA !

24/07/2016 05:25 par alain harrison

Oui la gauche a un sérieux problème avec les gauchistes ou néo-gauche (le néo-colonialisme est vraiment un concept qui trouve de nouveaux rivages, dont celui du libre marché ouvre vraiment très grand à la voracité des monopoles (interdit pendant une période très, mais vraiment très courte, quelque part dans l’autre siècle, si quelqu’un se rappelle de la période, et en France qui était au pouvoir, pour voir) qui en sont les grands concepteurs.

« « La loi travail est appuyée par l’article 2 qui est le pilier de la loi : l’inversion de la hiérarchie des normes. Pour l’instant, l’accord de branche prime sur les accords d’entreprise. Exemple avec l’hôtellerie : il existe une convention collective pour la branche hôtellerie et elle est actuellement appliquée à toutes les entreprises de cette branche. Cet article 2 voudrait donner le primat de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche ! Il s’ensuit que toutes les décisions concernant la durée du travail, la rémunération des heures supplémentaires ou encore les congés seront décidés par l’entreprise elle-même.

Conséquence : le patronat fera ce qu’il veut et il sera couvert par la loi.

Pourquoi le gouvernement veut-il faire passer cette loi coûte que coûte ?

L’impérialisme français est caractérisé, comme tout impérialisme, par un capital financier belliqueux (capital industriel monopolisé+ capital bancaire). Le capital financier a été fixé sur la totalité du globe : le monde est dirigé par le capital financier. Le processus d’accroissement des capitaux est conditionné par l’exploitation de la force de travail de la classe ouvrière par la classe capitaliste.

La classe capitaliste a donc besoin d’acheter la force de travail à sa valeur la plus basse possible, » »

Mais comment le cartel monopole-banque a-t-il arrivé à ses fins, la crise (2008)a permis de consolider leur position au-dessus des gouvernement, et l’UE en est l’église, et l’eurogroupe, cette entité informelle, semble bien formé le gouvernement suprême de l’UE, ou le saint des saints. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Eurogroupe) pour faire court.

Un article très intéressant de CADTM. que J’enjoigne à faire proliférer et répéter dans une certaine mesure, tout comme le document JPMorgan, réclame des état autoritaires « « Pour ne pas Oublier qui doit passer en justice. Pour cela il faudra l’État Démocratique.

Qui sauve qui ?
22 juin par Anouk Renaud
« « Mais pourquoi les banques européennes achetaient tant de la dette grecque ?
D’une part, parce qu’avec la déréglementation financière, investir dans la dette publique est considéré comme une prise de risque zéro et donc permet aux banques de prêter sans compter et sans prendre de risque… du moins en apparence. De cette façon les banques maintiennent de « bonnes notes » auprès des agences de notation |8|………
En plus d’avoir servi à rembourser les banques européennes qui détenaient la dette publique grecque, l’argent des prêts de la Troïka a également permis de recapitaliser les banques grecques afin d’éviter qu’elles ne s’effondrent. Sauver les banques grecques permettait de sauver les banques européennes car elles possédaient des filiales de ses banques, avaient des parts dans leur capital et surtout leur avaient prêté beaucoup d’argent ! Et la crainte de l’effet domino ne s’arrêtait pas là, puisque les banques américaines étaient également très exposées vis-à-vis des banques européennes. Bref, il fallait sauver les banques grecques pour sauver le système bancaire……….
L’artillerie lourde a donc été sortie non pas pour sauver la Grèce, mais les banques privées européennes, grecques y compris. D’ailleurs à y regarder de plus près, les nouveaux créanciers de la Grèce ne s’en cachent pas tellement… Le FMI est on ne peut plus clair à ce sujet, puisque en 2013 un de ces rapports admet que « repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public » |16|. » »
http://www.cadtm.org/Qui-sauve-qui,13640

La Fête de l’Humanité, une occasion.............

Un grand merci pour l’existence d’une telle initiative courageuse qui ne se contente pas de généralité ou de théorie ou de nostalgie, mais qui va droit au but.

Un exemple à suivre.

29/07/2016 22:53 par alain harrison

Bonjour.

Je répète cet extrait d’article, en le lisant vous vous rendrez compte qu’il est un vraie bombe pour réveiller.

Tant qu’à moi je vais le reconduire en y associant le titre d’article illustrant les effets collatéraux et dommages collatéraux, et/ou démonstratif de l’arnaque de niveau de crime sur au moins trois niveaux :
Crime contre la démocratie, crime contre l’économie réelle et crime de niveau crime contre l’Humanité.
Il y a tout un dossier accablant contre les auteurs.

La seule façon d’y parvenir, c’est la vision d’ensemble est de se concentrer sur l’histoire récente, se concentrer à partir de 1913 (l’année des Banskters Fed 1913) jusqu’à aujourd’hui, les grandes lignes du crime.
C’est la vision d’ensemble qui nous permet d’avoir accès aux tenants et aboutissants, aux causes et acteurs responsables. Pompidou 1973 est un des éléments : L’état de droit qui fait les lois et qui a démontré ces dernières années, sa faillite.
Et comme l’évolution l’exige, on évacue ce qui est périmé et on passe au renouvellement : de l’état de droite-faillite à l’État Démocratique citoyenne-travailleur point. Il faut mettre un terme au système d’exploitation devenu fou et incohérent.
Le nationalisme n’est pas mort, même Clinton en fait l’apothéose : le patriotisme glorieux des US. Le patriotisme : un terme qui en cache un autre. Les états-uniens ont raison de ne pas lui faire confiance.
Mais hélas, le méta conditionnement a raison de la raison.

À reconduire systématiquement, même des ateliers, des séminaires, dans les discours de la gauche le souligner, s’en inspirer, que dis-je, l’utiliser pour réveiller.
Voici l’extrait, mais plus court.
Qui sauve qui ?
22 juin par Anouk Renaud
« « Mais pourquoi les banques européennes achetaient tant de la dette grecque ?
D’une part, parce qu’avec la déréglementation financière, investir dans la dette publique est considéré comme une prise de risque zéro et donc permet aux banques de prêter sans compter et sans prendre de risque… du moins en apparence. De cette façon les banques maintiennent de « bonnes notes » auprès des agences de notation |8|………
L’artillerie lourde a donc été sortie non pas pour sauver la Grèce, mais les banques privées européennes, grecques y compris. D’ailleurs à y regarder de plus près, les nouveaux créanciers de la Grèce ne s’en cachent pas tellement… Le FMI est on ne peut plus clair à ce sujet, puisque en 2013 un de ces rapports admet que « repousser la restructuration de la dette offre une fenêtre aux créanciers privés pour réduire leur exposition et transférer leurs créances au secteur public » |16|. » »
http://www.cadtm.org/Qui-sauve-qui,13640

Cet est une vraie bombe contre les banques qui nous escroquent point.
Pour les prochaines élection choisissons nos représentants dans le peuple.

Maduro la nouvelle figure du pouvoir du peuple : un chauffeur d’autobus et un syndicaliste. Pourquoi pas !
Il a eu le meilleur des mentors, Chavez. Mais ils nous ont montré la voie : avoir travaillé et s’être impliqué dans le monde des associations, d’ être dégourdi. Quand on regarde le travail des députés ces derniers temps, de vrais valets. Bien sûr il y a des exceptions, mais ils sont empoisonnés par les lignes de parti néo-libéral, et ça quelque soit le parti, regardez bien !

31/07/2016 01:34 par alain harrison

Plus on regarde l’Histoire, et plus on voit que l’ignorance inhérente aux époques a été le tremplin de l’exploitation de l’homme. Celle seule vision devrait nous faire avancer en sagesse et voir le vrai du faux et le faux du vrai (Krishnamurti) en ce qui concerne le système dans lequel nous sommes tous soumis, plus ou moins confortablement et plus ou moins amusant, la dernière le POKEMONN va jouer dehors....
L’exemple le plus frappant c’est que le prétexte du terrorisme, l’UE est en train de passer progressivement vers un système autoritaire, et les gadgets high techno vont faciliter le contrôle ?!
Il n’est pas question de sous estimer la terreur du terrorisme. Mais, il faut aussi débusquer les vrais acteurs et les interrelations incestueuses qui ont et permettent les avancés vers l’état autoritaire.
Il y a des intérêts reconnus derrière la mise en place du terrorisme, un complot ? La question se pose.

Une chose est certaine les US ont été claire, ils vont et défendant leurs intérêts partout dans le monde. Et ceux qui n’adhèrent pas à la philosophie du marché sont ses ennemis.
Il y a une guerre économique contre les pays latino qui n’adhèrent pas. Le Québec est soumis totalement.
Est-ce assez claire : les guerres préventives.
En Lybie, avant que cet état mette en place un système financier compétitif au marché, il faut le casser, et ils l’ont fait. Ils en ont les moyens financiers, militaires et le personnel impliqué même dans les OGN. Ce sont des organismes tellement dépendants que les têtes de ces OGN sont facilement achetables , ou simplement on les menaces de couper leur vivre, ou fabriquer un petit scandale....Tout ce que l’on peut imaginer peu être fait.

Venezuela : Le monde à l’envers ?
Publié le 17 Juillet 2016 par Bolivar Infos
Catégories : #Venezuela, #Etats-Unis, #Espagne, #manipulations
Par Ernesto Wong Maestre (Mission Vérité, 16 juillet 2016)
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

« « comme c’est arrivé à Mel Zelaya au Honduras. Et l’Etat se tait, accepte et réprime les majorités en désaccord et les médias le justifient. Ou ils se moquent publiquement du leader populaire en montant une opération secrète criminelle pour qu’il apparaisse comme un gouvernant négligeant et même comme un assassin, comme c’est arrivé au président du Paraguay Fernando Lugo et après que le coup d’Etat ait réussi, tout a été tu, rendu invisible pendant des heures ou des jours. Et ensuite, ils exterminent peu à peu les dirigeants de terrain qui avaient renforcé les bases de soutien à ces gouvernements. 300 dirigeants de terrain ou journalistes ont été assassinés depuis que les corrompus et les criminels ont renversé Zelaya. » »

http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/07/venezuela-le-monde-a-l-envers.html

Mais où sont reporters sans frontières, les organisme pour les droits de tout et de rien, amnistie internationale....

Et L’ONU ?
Réformable de l’intérieure ?
Pourtant ils ont les textes morales, il manque quelque chose ?
Nous pouvons être ce quelque chose.
Chacun peut apporter sa pierre pour nous sortir de cet odieux système.

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