RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Sécheresse, LA solution !

Sécheresse : la France en alerte, titre le quotidien Les Echos le 13 mai, mais nous n’avons aucun souci à nous faire, quelques 15 pages plus loin, Jean-Francis Pécresse dans un brillant éditorial nous donne la solution. Alors que son texte s’ouvrait sous les meilleurs auspices avec une citation du chef indien Seattle "Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? La fraîcheur de la terre et le murmure de l’eau ne nous appartiennent pas », par un de ses raccourcis idéologiques fulgurants dont les adeptes de la concurrence libre et non faussée ont le secret Jean-Francis Pécresse va arriver à une conclusion surprenante. Avant cela, pour faire bonne mesure et ne pas se référer uniquement à la sagesse indienne en ces temps de recherche effrénée d’identité nationale ; il invoque le bon sens paysan qui est présumé nous suggérer que loin de constituer une accélération du changement climatique cet épisode météorologique n’est qu’un feu de paille, hypothèse qu’il invite aussitôt les experts à confirmer. Après ce détour banalisant le changement climatique, Jean-Francis Pécresse en arrive à sa proposition, il est " légitime de continuer à la (l’eau) rendre plus chère, ce qui a contribué à en faire baisser la consommation depuis 2004."

Que Jean-Francis Pécresse ne jure que pas le marché n’est pas étonnant, que, pour appuyer sa pseudo démonstration, il évoque le confort du propriétaire de pavillon qui remplit sa piscine est bien dans sa logique démagogique. Mais oser invoquer Seatle et passer d’un ciel qui n’est pas à vendre pour aboutir à la régulation de l’accès à l’eau par le marché relève d’une réelle malhonnêteté intellectuelle.

L’accès à l’eau reste un des enjeux mondiaux et ce n’est pas par la recherche du profit des actionnaires qu’il se règlera. L’eau est un bien qui doit être l’objet d’une appropriation collective, d’une gestion publique et d’une tarification sociale pour permette à toutes et tous un égal accès.

Le 15 mai 2011

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

URL de cet article 13706
  

L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État
Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d’une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les "Wars logs", ces (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Lorsque la vérité est remplacée par le silence, le silence devient un mensonge. »

Yevgeny Yevtushenko

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.