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Les défenseurs des droits humains, guerriers de l’Empire (Black Agenda Report)

Des milliers de pro-Assad manifestent à Damas. Photo Sana/AFP - Qui croire ?

Voici un texte "Human Rights Warriors for Empire", paru le 15/02/ 2012 (il y a un petit moment, donc, mais encore d’actualité, hélas) dans Black Agenda Report. Ecrit par Glen Ford, rédacteur en chef.

"Amnesty International et Human Rights Watch ont choisi leur camp dans les conflits armés soutenus par Washington - le camp de l’Empire."

La Syrie n’a pas d’autre choix que de sécuriser chaque mètre carré de son territoire.

La plus grande offensive impériale depuis l’invasion de l’Irak de mars 2003, bat son plein sous couvert d’"intervention humanitaire" - version d’une habileté diabolique des "guerres stupides" de George Bush, revue et corrigée par Barack Obama.

N’ayant pas réussi à obtenir une pseudo-résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU du style de celle adoptée pour la Libye pour lancer une offensive militaire "humanitaire" contre la Syrie, les États-Unis passent tranquillement à une campagne mondiale "en dehors du système de l’ONU" pour étendre la coalition OTAN/ monarques du Golfe Persique / djihadistes. Prochain arrêt : la Tunisie, où les alliés de Washington se réuniront le 24 février pour affûter leurs lames en tant qu’"Amis de la Syrie." Le Département d’état US s’est activé pour dresser la liste des membres des "amis" et déterminer quel serait leur "mandat" - terme qui, en jargon des seigneurs de guerre, signifie peaufiner une alliance de circonstance en vue de réaliser l’acte de piraterie contre la souveraineté de la Syrie.

Amnesty International et Human Rights Watch sirotent leur bière avec leurs collègues pirates. Ces guerriers des "droits humains", installés dans les entrailles des empires passés et présents, leurs poitrines scintillantes des médailles récoltées pour bons et loyaux services de propagande lors de l’agression commise par les grandes puissances en Libye, apportent une légitimité "de gauche" aux desseins impériaux.

Amnesty International, dont le siège est à Londres, a organisé une ’"journée d’action mondiale pour s’insurger contre les ’crimes contre l’humanité’ commis en Syrie et accuser la Russie et la Chine d’avoir utilisé leur véto au Conseil de Sécurité pour "trahir" le peuple syrien - se faisant l’écho de l’hystérie guerrière qui émanait de Washington, Paris, Londres et des porcheries royales de Riyad et de Doha.

Human Rights Watch, dont le siège est à New-York, accusait Moscou et Beijing de commettre des actes "incendiaires" - comme si ce n’était pas l’empire et ses alliés qui mettaient le feu au Moyen-Orient et à l’Afrique, en armant et en finançant les djihadistes - parmi lesquels des centaines d’anciens salafistes libyens actuellement sur le terrain en Syrie.

"Amnesty International et Human Rights Watch apportent une légitimité "de gauche" aux desseins impériaux"

Sous la tutelle impériale "intelligente" (par opposition à "stupide") d’Obama, les génocidaires coloniaux comme la France proposent actuellement la création de "couloirs humanitaires" en Syrie pour "permettre aux ONG d’atteindre les zones où ont lieu des massacres scandaleux" . L’OTAN avait refusé catégoriquement la création de ces couloirs en Libye quand les Africains subsahariens et les Noirs libyens se faisaient massacrer par des milices armées et financées par ces mêmes "Amis" qui assiègent actuellement la Syrie.

La Turquie prétend qu’elle a rejeté, pour l’instant, l’idée de créer des zones tampons humanitaires le long de sa frontière avec la Syrie - côté syrien - tout en procurant des armes, des entrainements et un sanctuaire aux déserteurs de l’armée syrienne. En réalité, ce sont les concentrations de troupes et de blindés de l’armée syrienne le long de la frontière qui ont empêché la création de ces zones tampons - simple euphémisme pour la création d’une "zone libérée" qui doit être "protégée" par l’OTAN ou quelque autre regroupement de forces soutenues par les États-Unis.

L’OTAN, qui a bombardé la Libye non-stop pendant six mois, faisant des dizaines de milliers de victimes tout en refusant de compter un seul corps, veut à tout prix se trouver un coin de champ de pétrole syrien où planter le drapeau "humanitaire" de l’intervention.

Ils se cherchent de toute évidence un Benghazi, pour justifier d’un remake de l’opération en Libye- une évidence qui a incité les Russes et les Chinois à opposer leurs vétos.

Face à la certitude d’une offensive soutenue par les grandes puissances sous couvert de "protéger les civils sur un "territoire "libéré", la Syrie ne peut se permettre de céder à des rebelles armés et des djihadistes étrangers ne serait-ce qu’un quartier dans une seule ville - même pas un pâté d’immeubles - ou une enclave rurale ou frontalière. Cette voie mène directement à la perte de souveraineté et l’éventuel charcutage de la Syrie - que les experts occidentaux qualifient déjà d’état "ramassis", et qui pourrait devenir "état en déliquescence". Il est certain que les Français et les Britanniques, qui ont tracé les frontières de la région après la Première Guerre Mondiale, sont experts en matière de découpage de territoire d’autres peuples. Et c’est une litote que de dire qu’Israël serait aux anges.

"C’est la recette qui a été appliquée en Libye, et elle aurait aussi bien pu être sortie de la bouche de Barack Obama" .

Avec les succès apparents de l’armée syrienne pour sécuriser la plus grande partie de Homs et d’autres foyers de rébellion, l’opposition armée a accéléré ses méthodes terroristes - une campagne qui avait profondément inquiété la propre mission d’observation de la Ligue Arabe en Syrie, et qui avait conduit l’Arabie Saoudite et le Qatar à escamoter le rapport de la Mission. Les pays du Golfe, au lieu de cela, poussent ouvertement la Ligue Arabe à "fournir toutes sortes d’aides politiques et matérielles" à l’opposition, ce qui veut dire des armes et, sans doute, davantage de combattants salafistes. Alep, la principale ville commerciale et industrielle de Syrie, qui n’avait connu pratiquement pas de rébellion, a été frappée par deux attentats mortels à la voiture piégée la semaine dernière - attentats qui portent la signature des membres d’Al-Qaïda de l’Irak voisin.

Les divers "Amis de la Syrie", tous blottis dans le cocon des U.S./OTAN/Arabie Saoudite/Qatar parlent maintenant ouvertement d’une guerre civile totale en Syrie - ce qui signifie un conflit armé intensifié financé et dirigé par eux - comme étant la meilleure alternative à cette lutte interminable que semble gagner le régime actuellement. Il y a un interdit, cependant : "pas de bottes occidentales au sol sous quelque forme que ce soit", comme l’avait exprimé William Hague, le Ministre des Affaires Étrangères britannique. C’est la recette qui a été appliquée en Libye, elle aurait aussi bien pu être sortie de la bouche de Barack Obama.

La Syrie se bat pour exister en tant que nation contre toutes sortes de forces mobilisées par les États-Unis et l’OTAN. Sur les 6000 personnes environ qui ont trouvé la mort au cours des 11 derniers mois, environ un tiers sont des soldats et des policiers syriens - preuve par les chiffres qu’il s’agit bien d’une agression armée contre l’État. Il ne fait aucun doute qu’il y a un engagement étranger massif, ou que le but de la politique US vise le changement de régime, comme l’a répété à plusieurs reprises la secrétaire d’État, Hillary Clinton ("Assad doit partir", a-t-elle déclaré aux journalistes en Bulgarie).

Organisations le plus souvent associées à (ce qui passe pour être) la gauche dans les pays où Amnesty International et Human Rights Watch ont leurs sièges, elles sont des alliées précieuses de l’actuelle offensive de l’empire. Elles ont beaucoup de compagnons de route dans (à nouveau, ce qui passe pour être) les milieux pacifistes dans les pays colonisateurs et néo-colonisateurs.

La "gauche" française n’a guère levé le petit doigt quand des millions d’Algériens mouraient au cours de la guerre d’Indépendance, et ne s’est pas avérée être une alliée effective des populations anciennement colonisées au cours des 50 années qui ont suivi.

Parmi les puissances impériales européennes, seule la prétendue Révolution des Å’illets de 1974, un putsch réalisé par de jeunes officiers, s’est soldée par une aide substantielle pour les sujets de l’empire : le retrait des troupes des anciennes colonies africaines du Portugal.

"Sur les quelque 6000 personnes qui sont mortes ces 11 derniers mois, environ un tiers sont des militaires ou des policiers syriens- des chiffres qui indiquent clairement qu’il s’agit d’une offensive armée contre l’état" .

Le mouvement de protestation contre la guerre aux Etats-Unis avait perdu de son ampleur quand la menace de conscription avait été levée, au début des années 70, alors que les bombardements se poursuivaient au Vietnam (où les États-Unis testaient des armes nouvelles et exotiques contre son peuple) jusqu’à la chute de Saïgon, en 1975.

En 2008, tout ce que beaucoup des gauchistes USaméricains semblaient vouloir, c’était d’envoyer au diable les Républicains, et peu importait le reste du monde. Le démocrate Barack Obama a fait passer la machine de guerre impériale à la vitesse supérieure sans que la "gauche" ne pipe mot pratiquement.

Il y a eu une grande ambiguïté - le terme le plus poli qui me vienne à l’esprit - chez les soi-disant gauchistes aux Etats-Unis et en Europe concernant les bombardements par l’OTAN et la mise sous tutelle de la Libye. Et nous revoilà , confrontés aux menaces existentielles de l’empire contre la Syrie et l’Iran, alors que les gauchistes ergotent sur les droits humains tandis que "le plus grand pourvoyeur de violence dans le monde" s’active à baliser de nouveaux sentiers de la guerre.

Un militant pacifiste qui n’est pas également anti-impérialiste, cela n’existe pas. Et la seule tâche qui incombe à un anti-impérialiste qui se trouve dans les entrailles de la bête, c’est de désarmer la bête. Sinon, il est inutile à l’humanité.

Comme on disait à une époque : soit vous contribuez à apporter une solution, soit vous faites partie intégrante du problème. Amnesty International et Human Rights Watch font partie intégrante du problème.

Glen Ford

SOURCE : Des Bassines et du Zèle http://blog.emceebeulogue.fr

VERSION ORIGINALE : Black Agenda Report

Note perso : Je reçois régulièrement la lettre d’Amnesty par mail. Le 14 mars, je recevais cela (désolée, je n’ai pas de lien) :

When will Russia do right by the people of Syria ? In the six weeks since Russia and China blocked a UN Security Council resolution condemning Syria’s bloody crackdown, 1,179 Syrians have been killed. Amnesty International has received the names of well over 6,500 people killed since March 2011.

On Tuesday Russia vowed to keep pumping arms into the country — arms used to massacre civilians. Russia claims Syrian president Bashar al-Assad needs them to defend against opposition fighters.

The reality is that the overwhelming majority of human rights abuses have been committed by state security forces. Amnesty has documented an extremely disturbing - near medieval - pattern of torture and humiliation of anyone merely suspected of opposing the government.

Satellite imagery from Homs and Hama show civilian neighborhoods pocked with artillery impact craters. Field guns are still trained on residential areas and armed forces have not been removed from cities, in direct defiance of a UN General Assembly resolution from mid-February.

It’s time for Russia to stop opposing strong action by the UN Security Council to end the violence in Syria.

Urge Russia to help end the human rights catastrophe in Syrie.

While Russia defies international pleas for cooperation, evidence mounts of widespread crimes against humanity committed by security forces.

Amnesty’s new report "’I Wanted to Die’ : Syria’s Torture Survivors Speak Out" details systemic and horrific abuses committed in Syria’s detention centers. Former detainees (men and women) interviewed by Amnesty said that they had either experienced or witnessed 31 methods of torture and other ill-treatment : "I was very badly beaten. They used pincers to remove flesh from my legs." - Karim

We were hung from wood - crucified - while blindfolded and handcuffed, and then beaten mercilessly for several hours." - Musleh

"I could hear people screaming from the torture, which was worse than physical torture." - Abd al-Baset Russia can make a difference in Syria. It must.

Join Amnesty as we ratchet up the pressure on the Russian government.

Sign our petition urging Russia to use its influence to bring an end to the grave human rights violations being committed in Syria.

Thank you for all you do to stand up for human rights.

Extraits :

Quand la Russie se conduira-t-elle correctement à l’égard du peuple syrien ?

Au cours des six semaines écoulées depuis le véto qu’ont opposé la Russie et la China à la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui condamnait la répression sanglante en Syrie, 1.179 Syriens ont été tués. Amnesty International a reçu les noms de bien plus de 6.500 personnes qui ont été tuées depuis mars 2011. Il est temps que la Russie cesse de s’opposer à des actions énergiques de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire cesser la violence en Syrie.

La Russie a promis de continuer à faire entrer massivement des armes dans le pays - des armes utilisées pour massacrer des civils. La Russie prétend que le président syrien, Bashar al-Assad, en a besoin pour les protéger des combattants de l’opposition.

Ce qui se passe en réalité, c’est que l’immense majorité des violations des droits humains sont été commises par les forces de sécurité de l’Etat. Amnesty a recensé un ensemble de tortures et d’humiliations extrêmement pénibles (quasi-médiévales) qui ont été infligées à pratiquement tous ceux qui étaient, ne serait-ce que, soupçonnés de s’opposer au gouvernement (…).

Alors que la Russie ignore les appels internationaux à la coopération, il y a de plus en plus de preuves que des crimes contre l’humanité ont été commis par les forces de sécurité.

D’anciens détenu-e-s ont déclaré à Amnesty qu’ils avaient soit subi soit constaté 31 méthodes de torture et autres mauvais traitements.

Suivent des témoignages sur les atrocités commises à leur égard comme : "J’ai été battu sauvagement, ils ont utilisé des tenailles pour arracher la peau de mes jambes".

"Nous avons été accrochés sur du bois - crucifiés - les yeux bandés et les mains attachées, puis battus impitoyablement pendant des heures".

La Russie peut faire changer les choses en Syrie. Et elle doit le faire.

"signez notre pétition pour demander à la Russie de se servir de son pouvoir pour mettre fin aux graves violations des droits humains qui sont commises en Syrie actuellement.

(Voir également sur le site).

C’est beau comme un discours d’Obama ou de Clinton, ou d’un de leurs sous-fifres occidentaux, sarkozy en tête.

C’est clair et net, donc : la Russie, par son intransigeance laisse se commettre des atrocités (pas moins de 31 tortures différentes ont été recensées !) qui sont le fait quasi-exclusivement des forces d’Al Assad, et où, depuis que la Russie a opposé son véto, ont été tués 1.179 Syriens. D’autre part, Amnesty détient les noms de bien plus de 6.500 personnes (et les adresses ? admirons la précision, dans un pays où les journalistes occidentaux sont, par ailleurs, censés être persona non grata).

En revanche, AI ne semble toujours pas avoir de chiffres bien précis sur le nombre de morts, blessés, torturés, et autres victimes des bombardements des "Amis de la Libye" depuis que les pays défenseurs des droits de l’homme ont "libéré" le pays. Il ne doit rien s’y passer d’atroce, probablement, et la vie a sans doute repris son cours normal.

Dans le mail reçu le 19 mars, AI se demande que pouvait bien faire l’acteur George Clooney en prison, alors que le président du Soudan, Omar al-Bashir, soupçonné d’avoir commis des crimes contre l’humanité, est, lui, en liberté.

On se demande bien, en effet, pourquoi l’acteur, ainsi que des élus du Congrès et d’autres personnalités de la société civile, ont pu être arrêtés lors d’une manifestation à Washington, à laquelle participaient Amnesty et d’autres ONG, pour demander que cessent les "terribles" violations des droits humains au Soudan et qu’al-Bashir soit enfin arrêté et traduit devant la cour pénale internationale.

En effet, une telle manifestation ne devrait pas constituer une menace pour l’empire, qui a largement participé au démantèlement du Soudan et qui a armé les factions indépendantistes pour s’emparer de la partie sud où se trouve 80% du pétrole.

Al-Bashir : encore un dans le collimateur de l’empire. Un "dictateur" chasse l’autre. Décidément, il vaut mieux diriger une "démocratie" par les temps qui courent. Ou une monarchie, d’ailleurs.

Quand donc verra-t-on des manifestations massives, avec à leur tête les Clooney de la terre, dans tous les pays occidentaux pour demander que leurs dirigeants, coupables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité permanents, soient enfin arrêtés et traduits en justice ?

Pourquoi les Obama, les Bush, les Sarkozy, les Cameron, les Blair courent-ils toujours, alors qu’ils sont responsables de centaines de milliers de morts, et que se poursuivent les atrocités quotidiennes qu’ils commettent sur toute la planète ? Mais leurs victimes, apparemment, ne se comptent jamais.

Traduction et commentaire : emcee

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