RFI
Directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique lors de la guerre contre Saddam Hussein - qu’il a refusé de justifier - et ordonnateur du confinement de Tchernobyl, le diplomate et juriste suédois Hans Blix estime aujourd’hui négligeable la probabilité que la guerre civile en Syrie débouche sur un risque nucléaire au Proche-Orient. En revanche, il tient pour improbable que le régime de la famille Assad soit à l’origine d’une utilisation de gaz innervant contre des populations civiles dans la grande banlieue de Damas.