RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Ce que Thomas Piketty nous révèle, malgré lui, de l’épopée de l’URSS

La lecture de l’ouvrage de Thomas Piketty Le capital au XXIe siècle (Seuil 2013) fait très vite apparaître que l’auteur n’entretient qu’un rapport de méconnaissance totale avec Karl Marx dont, pourtant, il prétend pouvoir souligner les limites de la réflexion.

Le Capital de Marx repose sur la production. Cette production, celle qui garantit en particulier notre survie, Thomas Piketty ne la retrouve en rien dans l’activité économique... Lui ne connaît que la "répartition" d’un gâteau préformé on ne sait comment.

Et pourtant son livre est une vraie révélation.

C’est qu’il pose la question de l’invraisemblable séisme vécu par les pays capitalistes entre 1914 et 1945, ou, plus précisément encore – ainsi qu’une analyse attentive de son livre le révèle – entre 1917 et 1953, cette dernière date étant celle de la disparition de Joseph Staline.

Un séisme qui aura débouché sur l’apparition, en Occident, d’une classe moyenne salariée (40 % de la population adulte) qui aura basculé idéologiquement – grâce à son accession à la propriété de son habitation et à la récupération d’une petite épargne de précaution – du côté des 10 % qui rassemblent les dominants de la sphère "capitaliste", laissant aux 50 % les plus pauvres la maigre consolation de n’avoir vécu que pour subvenir tout juste aux nécessités de la vie grâce à un travail... de production... de plus-value. Ce qui s’appelle l’exploitation de l’être humain par l’être humain.

Or, désormais, le choc produit par le coup d’épaule soviétique, particulièrement dans la société française ultra inégalitaire d’avant 1914 – celle qui effraie à juste titre Thomas Piketty et quelques autres, s’éloigne dans le temps... Et la classe moyenne salariée tremble sur ses bases : que va-t-il advenir d’elle ? Va-t-elle se faire dévorer par les 10 % d’en haut, ou par les 50 % d’en bas ?

Pour mesurer le bien-fondé de cette angoissante question, il vaut décidément la peine de se tourner vers le livre de Thomas Piketty en lui appliquant minutieusement les outils d’analyse que nous offre Karl Marx. On comprend alors très vite pourquoi il a fallu faire de Staline un monstre, et de l’URSS une horreur : le grand capital a eu la pire frousse de toute son histoire.

À la suite de quoi il a lâché de quoi constituer cette nouvelle classe moyenne salariée qui a bientôt pris du galon et le moyen de tenir la moitié du dessous sous son étreinte et sous celle du capital reconnaissant.

Désormais, ce rôle la quitte... Thomas Piketty nous montre comment...

»» http://unefrancearefaire.com/2016/03/15/lire-thomas-piketty/
URL de cet article 30102
  

Michel Boujut : Le jour où Gary Cooper est mort.
Bernard GENSANE
Le jour de la mort de Gary Cooper, Michel Boujut est entré en insoumission comme il est entré dans les films, en devenant un cinéphile authentique, juste avant que naisse sa vocation de critique de cinéma. Chez qui d’autre que lui ces deux états ont-ils pu à ce point s’interpénétrer, se modeler de concert ? Cinéma et dissidence furent, dès lors, à jamais inséparables pour lui. Il s’abreuva d’images « libératrices », alors qu’on sait bien qu’aujourd’hui les images auraient plutôt tendance à nous « cerner ». (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Cette démocratie si parfaite fabrique elle-même son inconcevable ennemi, le terrorisme. Elle veut, en effet, être jugée sur ses ennemis plutôt que sur ses résultats. L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadées que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique.

Guy DEBORD

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.