Ils appartiennent à une caste où la transgression sociale est quasi inexistante. Pas de noirs, d’arabes, de fils d’ouvriers...

Banquiers d’affaires

VILA

Il n’y a pas de sot métier mais incontestablement, il y a des métiers qui sont plus nuisibles à la société que d’autres, celui de banquier d’affaires en fait parti.

Il reflète en tout point ce que la population doit rejeter par essence : intensification des conditions du travail, condescendance à l’égard du reste de la population, optimisation de l’économie à l’avantage d’une minorité. Le fait que notre nouveau président proviennent de Rothschild ne change en rien à la fonction car le raisonnement serait le même s’il s’agissait de la caisse d’épargne ou de la BNP, mais il n’en reste pas moins que Rothschild est tout de même une symbole fort.

Le recrutement en banque d’affaires en dit long sur le métier. Cela répond à une politique ultra sélective. La sélection se fait de manière tacite sur une base sociale. Recrutés à la sortie des grandes Écoles de commerce et d’ingénieurs, les banquiers d’affaires appartiennent à une caste aux codes sociaux bien spécifiques où la transgression sociale est quasi inexistante. Il est très rare de retrouver un fils ou fille d’ouvrier en banque d’affaires. On recrute un banquier d’affaires non seulement sur ses compétences techniques mais également sur sa capacité à créer du réseau et à terme à apporter des affaires. Il va sans dire que l’Arabe ou le Noir, à moins qu’il ne soit issu de la haute société, n’ont aucune chance. D’ailleurs les quelques banquiers d’affaires étrangers ne sont absolument pas issus de l’immigration mais appartiennent à des familles de grands notables de leurs pays d’origine. Au-delà de l’appartenance sociale qui les unit, il est intéressant de voir comment les états d’esprit des jeunes diplômés de ces Grandes Écoles chavirent insidieusement et progressivement vers un cynisme assumé envers la populace. Il existe une imperméabilité tenace entre la bulle dans laquelle ils vivent et l’extérieur si bien qu’ils semblent vivre en complète autarcie vis-à-vis de la société, notamment de part l’ampleur des sommes manipulées.

Les conditions de travail ne sont pour ainsi dire pas une partie de plaisir à en juger la journée type que rapport un ex-banquier : "arrivée 9h, départ 2h du matin". Reste à tenir le coup. " cigarettes, adrénaline, Café,", raconte-t-il. "Sur le coup, on ne se rendaient pas compte que l’on avait besoin de plus de trois heures de sommeil par nuit." Un autre banquier se souvient qu’un responsable lui avait demandé de ne plus envoyer de mails en interne ni en week-end ni après 18h. En effet, les dates et heures d’envoi peuvent attester un surmenage qui compliquent le travail de déminage des DRH en cas de problème...

Mais concrètement a quoi correspond ce métier là ? un banquier d’affaires déploie son énergie à l’introduction en bourse, à l’augmentation de capital d’une entreprise mais surtout il incite les transactions de type LBO et propose des opérations de fusions-acquisitions. Ce sont ces deux dernières qui sont les plus lucratives et les plus destructrice d’emploi.

En multipliant les fusions-acquisitions, les capitalistes choisissent d’utiliser leurs profits au rachat d’entreprises concurrentes plutôt que d’investir pour développer la production ou développer le bien-être de leurs ouvriers, s’assurant ainsi une situation de quasi-monopole qui garanti de profits ulterieur. D’autant que ces opérations de fusion-acquisition se traduisent par des restructurations à base de suppressions d’emplois. Il est important de rappeler qu’en plus des crédits accordés par les banques centrales à des tarifs avantageux, ils bénéficient d’aides accordées par les États sous prétexte de défendre la compétitivité nationale. La porosité entre le monde de la finance et les haut fonctionnaires facilitent le tout (de nombreux exemples récents sont à noter).

Le LBO (Levererage Buy Out : en bon français “ rachat avec effet de levier ” – des actions d’une entreprise financé par une très large part d’endettement) est moins connue mais tout aussi destructeur en terme d’emplois et d’investissement. Cette technique bien rodée par les banquiers d’affaires consiste de la part des sociétés financières à acquérir une entreprise sans dépenser d’argent, mais en endettant la société rachetée. Autrement dit en se payant sur la bête, et donc à faire rembourser rapidement ces emprunts soit par les profits tirés de l’entreprise elle-même, soit par le découpage (souvent à la concurrence) de pans entiers de l’entreprise.

Si tout le monde comprend aisément que ce métier est néfaste pour le prolétariat, il est tout aussi important de comprendre que c’est un des moyens privilégiés pour prospérer dans un contexte de crise économique où le marché est sursaturé en marchandises. Naturellement ce genre de métier n’aura plus de raison d’être dans la société planifiée et régulée par les producteurs de richesses à laquelle l’on aspire.

 http://les-tribulations-de-l-ecocolo-ecoconome.over-blog.com/2017/05/banquier-d-affaires.html

COMMENTAIRES  

04/06/2017 08:07 par alain harrison

D’abord on privatise les banques (FED 1913, en France 1973 avec bonpitou................et les autres......) Puis, on privatise les États de droit (faillite sur toute la ligne, aucun problème de résolu__ plus de 14 millions d’ados ne mangent pas à leur faim aux US, 2 fois la population québécoise..............etc......). Coup d etat...... Trump (les faits alternatifs), Trudeau (repartir l ONU,) Macron (ni gauche ni droite) .......Erdogan, Macri, l Ukraine......Le Moyen-Orient-l Amerique-Latine......!!!!!!!!!!!
La Russie et la Chine, on ne sait trop sur quel pied elles dansent........La geo-politique, vieille comme la mentalite du vieux monde,
Meta conditionnement oblige. Je conseille la lecture sur l inconscient. Voir Stanislav Grof.
Pour avoir un apersu global, il faut voir plusieurs niveaux (multidimensionnel).
`Le néo-libéralisme est au stade de la prétention.
Je conseille de regarder ce petit document : le néo-libéralisme se remet à niveau : le statu quo à valeur ajoutée. (Mon intitulé)
Sur canal savoir (Québec)
Les Rendez-vous avec nos PDG 2017
L’épisode
Sophie Brochu
Sophie Brochu, présidente et chef de la direction à Gaz Métro, pose la question : sommes-nous collectivement prêts pour la suite ?
http://www.canalsavoir.tv/emission/pdg_2017
Pour visionner la vidéo : cliqué sur (voir l’épisode)

Mais, nous avons accès à la vue d’ensemble.

Qui sauve qui ? CADTM
JPMorgan 300 pages
Faisons la liste.
Il y a un lourd dossier dont devra répondre le néo-libéralisme.
Nous pouvons excuser un fou, mais pas les 1% et leur armada.
Monsanto, du boulot mal fait......
Les polices et les militaires qui entraveront les manifestations justifiées devront répondre. Le j’obéis aux ordres sans discernement, ça marche plus. « « Ne faites pas aux autres ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse. C’est tu assez claire ? Mais c est toujours pas compris tab.... La sécurité est là pour protéger la manifestation contre les fauteurs de troubles. Et ne me dites pas qu’ils n’ont pas l’expertise pour faire juste ça, arrêter les fauteurs de troubles sans troubler la manifestation. Et d’ailleurs les manifestations justifiées ont en plus leur sécurité. Le tout peut très bien agir adéquatement. Bien sûr, avec les imbéciles qui ont ouvert la boîte de pandore, maintenant, les imbéciles qui frappent sans avertissement. Une manifestation selon l’ordre de grandeur doit respecter un minima. Avis aux détracteurs. Mais le plus imbécile, est encore de ne rien faire contre le crime organisé qui s’incorpore à l’économie. Ces gens sont connus. NON OUI
Le système de justice est en train de se délégitimer avec des affaires tordus, de rien pour les grands fraudeurs (JPMorgan), mais de la prison pour une chemise......et toutes les autres affaires qui traînent ad nauseam...comme le crime organisé. Le terrorisme est la résultante des injustices et des magouilles affairistes.

D ailleurs, l article.
ARGENTINE : TROIS FONDS VAUTOURS AMÉRICAINS DÉBOUTÉS
Publié le 28 Décembre 2016 par Bolivar Infos
Catégories : #Argentine, #économie, #fonds vautours, #dette
Latinoactu, 26 décembre 2016 Trois fonds d’investissement américains qui réclamaient des indemnisations à l’Argentine pour son défaut de paiement remontant à 2001 ont été déboutés par la justice américaine. Pour l’Argentine, c’est peut-être la fin d’un...
............................
Les trois derniers fonds qui s’estimaient insatisfaits ont cette fois été déboutés. Le juge a fait valoir que le gouvernement arrivé au pouvoir fin 2015 avait manifesté toute la bonne volonté nécessaire.
http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/12/argentine-trois-fonds-vautours-americains-deboutes.html

Ces trois la : justice US, fonds vautours et parti de droite, que font-ils ressortir.......

Bien, la Constitution devra émettre des consignes claires sur ces sujets.
Vive la Constituante et le Pacte Social.

05/06/2017 06:59 par babelouest

Il ne faut pas que cela apparaisse trop !

Cela explique sans doute qu’un film comme "Sup de Fric", qui évoque justement le mécanisme d’un LBO, ne soit jamais sorti en DVD. Jean Poiret y est à la fois éclatant et odieux dans ce qui fut hélas son dernier rôle.

Par leur objet même, les banques d’affaires sont le cœur de la machination qui veut asservir les 95% de la population, si ce n’est pas les anéantir. Elles seraient les premières institutions à tout simplement faire disparaître comme les parasites qu’elles sont.

Je me souviens d’un fait marquant. En 2014 je distribuais des tracts avec des amis, à l’occasion des élections européennes. A un moment nous sommes allés sur le campus. D’un côté de la rue les étudiants en Lettres nous ont accueilli joyeusement, nous avons discuté, ce fut très intéressant. Puis nous avons traversé la rue, et là nous nous sommes heurtés à un groupe de jeunes cravatés, bien peignés, qui avec une morgue infinie ont seulement répondu "Laissez-nous un exemplaire, ce sera suffisant". C’est une école de "management". On se demande bien quels patrons joviaux et humains cela peut donner à la sortie des études.

05/06/2017 19:07 par alain harrison

Merci pour cet article succinct mais combien informatif.
Il est bien dans ce que j’appelle les articles de fond incontournable.
Quelques titres.
Qui sauve qui ?
Crime contre l’Humanité, l’ultime retour des barbares (plus long, mais vraiment bien fait et vérifiable. Avis aux historiens qui se sentent interpeler par la démagogie dangereuse du néo-libéralisme.
Le déviationnisme communiste est pratiquement disparu, vive le communisme socialiste humaniste du XXI e siècle !!!! À moins que sois dans le champ. Le hic, bien des portes paroles sont encore en 1917 avec le prolétariat ??? La peur de se rénover, de se mettre à jour est une erreur. Une identification maladive....... Les communistes doivent se servir....Comment dire :
La lettre seule tue, seul l’esprit de la lettre sauve. (Notre patrimoine historico-religieux a aussi une sagesse)
Mais les esprits étroits, comme les oui mais......
Marx a découvert une vérité de quelque chose.....
Il faut se donner la vue d’ensemble, retourner la chose dans tous les sens, c’est la vue d’ensemble. La vue partielle entraîne toutes les manipulations....... Le voir (Krishnamurti). La vue d’ensemble et le questionnement font sauter tous les verrous.......Sauf aux States.....la Constitution permet de ne pas répondre aux questions, même des plus hautes instances juridiques des States.........Avec les 49-3, la démagogie démocratique (néo-démocratique ou faire semblant démocratique) a de beaux jours (1%) et son complexe militaro-industriel-bancaire.

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